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 | | Sujet: choose your side (james) Mar 30 Avr - 6:56 | |
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Choose your side
Je ne me sens pas différente des mangemorts car nous ne partageons pas les mêmes convictions. Lorsque je suis avec eux je ne les juge pas, je me contente de les observer. Et tout ce que je vois ce sont des personnes qui souhaitent défendre leurs croyances. C'est plutôt impressionnant je trouve. Je me sens différente des mangemorts car ils peuvent rentrer chez eux, marcher dans la rue sans regarder derrière leur épaule, acheter des cadeaux, travailler au ministère de la magie, dormir, retourner à poudlard, avoir une famille, un avenir. Quand ils quittent la taverne je ne peux m'empêcher de me retrouver face à cette réalité. Je sais qu'un jour ils seront exposés comme moi, mais pour l'instant ils ne risquent rien. Parfois j'aimerais leur faire entendre raison pour qu'ils prennent conscience de la chance qu'ils ont d'avoir cette vie, mais je deviendrais un paria ... je veux dire bien plus que je ne le suis déjà.
Combien de temps ce jeu va-t-il durer ? Combien de temps vais-je les regarder partir en espérant qu'ils ne reviennent jamais ? Je suis certaine qu'ils n'ont pas tous envie de participer à cette guerre, je pense que la plupart d'entre eux sont blessés. Ils n'ont pas réussi à guérir ou ils n'ont pas voulu peu importe, ils ont choisi le même chemin. Un chemin sans retour. Ils méritent tellement mieux que la noirceur, la douleur et la mort. S'ils pouvaient au moins s'en rendre compte, si seulement ils pouvaient ...
Nous vivons dans un monde partagé entre le bien et le mal, nous sommes en permanence confrontés à ces nuances jusqu'à ce qu'il arrive le moment de choisir. Je crois que nous y sommes forcés, c'est inévitable. Ai-je déjà fait mon choix ? Je l'ignore.
Vivre 4 ans avec dalvius c'est comme avoir eu 4 vies. Je n'ai jamais autant été bousculé jusqu'à ce que je rejoigne les mangemorts. Et c'est tellement intense que je ne sais comment décrire cette expérience. J'apprends à faire mes premiers pas en communauté, j'aimerais déjà courir mais je ne sais pas encore marcher. J'ai l'impression d'être entrée dans un univers parallèle et il me plaît bien plus que je ne l'aurais imaginé. Les gens ont confiance en moi alors qu'ils ne me connaissent même pas, c'est extraordinaire. Je sais que c'est temporaire mais quand je suis avec eux j'ai tendance à l'oublier. J’ai tendance à croire que c’est réel. L'occlumancie me rappelle la vraie réalité, la mienne. J'aimerais ne pas m'en servir et être honnête avec ces gens mais c'est un luxe que je ne peux me permettre.
Je ne me considère pas comme un traitre, je ne cherche pas à nuire aux mangemorts ni à les vendre à l'ordre du phénix. Je veux seulement honorer la mémoire de mon ami et trouver ce qu'il a passé tellement de temps à chercher. Car c'est la seule façon de le remercier de m'avoir sauvé la vie. Car je ne mérite pas de vivre si je l'abandonne. J'apprends à mes dépends qu'on ne peut pas être juste avec tout le monde, il faut faire des sacrifices. J'ai l'impression d'entendre parler dalvius et le pire c'est que je détestais ses leçons de morale. Je les déteste encore plus aujourd'hui.
Je ne pensais pas vivre un jour à londres mais j'aime cette ville. J'aime la pluie, elle efface toutes les traces comme si rien ne s'était jamais passé, c'est certainement la plus belle magie qui existe sur terre. Je ne me lasse pas de sortir dehors juste pour la sentir s'écraser sur ma peau. Le frisson qu'elle provoque parcourt tout mon corps, il caresse chaque parcelle de mon être et fait ployer mon échine. Il n'y a aucun sortilège qui permet d'obtenir cette sensation. C'est pour ça que je reste rarement à l'auberge, de toute façon je n'arrive pas à dormir alors je préfère profiter autrement de mes nuits.
Je ne sais pas pourquoi j'ai choisi de me rendre ici, j'ai dû m'égarer dans mes pensées à moins que ce ne soient elles qui m'aient guidée ? Je ne suis jamais revenue devant cette cabine téléphonique avant ce soir. Pourquoi l'aurais-je fait ? Je n'avais aucune raison de le vouloir et je n'en avais pas l'audace. Mais en cet instant il n'est pas question d'audace. J'ai besoin d'espoir, moi aussi je veux croire en quelque chose ou en quelqu'un: en lui. Il a cru en moi au point de me faire évader. Je me souviens qu’il me tenait la main pendant que nous courions pour fuir, il n’y avait aucune sortie et je me suis dit: soit il est très intelligent, soit il complètement fou. Peut-être même les deux. Je ne l'ai jamais su ... |
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James Potter
SORTS JETÉS : 2426
AVATAR : max irons.
CRÉDITS : voir avatar.
BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.
| | Sujet: Re: choose your side (james) Ven 17 Mai - 4:41 | |
| As the legend of the phoenix,
our ends will be beginnings Il ne pouvait plus y retourner, pas maintenant qu’il était devenu aussi recherché que si il avait réellement assassiné son oncle. Il aurait du laisser sa capuche mais non il en avait eu marre de se cacher. James était un vrai lion, il n’appréciait pas vraiment la fourberie caractéristiques des vipères. Il ne voulait plus se cacher de ce qu’il avait fait et pourtant il le devait parce qu’un vieux frustrés lui disait de le faire. Pourquoi l’écoutait-il ? Pourquoi écoutons-nous toujours nos ainés alors que, si souvent, ils se trompent ? James n’aurait su répondre à cette question. Parce que. Voilà pourquoi. Parce que Rabastan semblait lui faire confiance, parce qu’il avait sentit ce petit quelque chose qu’il n’avait jamais trouvé chez son propre père. Harry n’avait pas été sans amour pour son fils, au contraire, peut être était-ce là le problème. Il avait trop aimé James et James avait été étouffé. Il l’aimait trop et donc ne s’était pas rendu compte de la folie qui s’emparait de son premier fils. Seuls son frère et sa sœur s’en étaient rendu compte. Auraient-ils pu faire quelque chose ? Probablement pas. James était perdu le jour où il avait décidé de mettre sa confiance en Rabastan, mais ça, il n’en était pas conscient et n’en sera probablement jamais conscient. Il ne se rendait compte que des petites choses, les faits tangibles qu’il ne pouvait pas contredire. Son patronus. Il s’était d’abord rendu compte qu’il était incapable d’en refaire un faute de souvenir suffisamment heureux. Il avait essayé de penser à Alexandra mais le souvenir de leur rupture était le plus réel de tous. Il avait alors essayé de penser à Lily mais savoir qu’elle lui en voulait pour leur père le hantait. Il s’était tourné vers sa mère, mais il se souvenait l’avoir vue pleurer à l’enterrement de leur père où il s’était trainé de force, car Rabastan le lui avait demandé. Pour faire bonne mesure. Et c’était là qu’il s’était fait arrêté sous les accusations d’Albus. Il avait été relâché dans la soirée car il n’y avait pas assez de preuves et Rabastan avait alors décidé de passer à la vitesse supérieure. Il avait attaqué le ministre. Devait-il décimer toute sa famille pour… Pour quoi, au juste ? Une violente migraine assaillit James qui cessa alors de réfléchir à des questions dont il n’avait pas les réponses pour aller s’allonger un instant dans son lit. Il ne pouvait pas rester ici, il en était conscient, mais il s’en fichait pas mal. Il ferma les yeux, juste un instant, alors que le soleil filtrait à peine à travers les rideaux. Le soleil commençait déjà à décliner dans le ciel quand James se réveilla. Il attrapa sa baguette magique et se leva en direction des rideaux qu’il écarta doucement. Les rues étaient pleines de gens qui sortaient du travail. Des moldus, car il vivait de ce coté là de Londres mais il s’en fichait pas mal. Contrairement aux autres mangemorts il se fichait pas mal de savoir qu’il vivait entouré de gens dépourvus de pouvoir magiques. Il aurait même pu tomber amoureux d’une de ses femmes qui ignorait tout de la magie, il aurait pu vivre avec une femme comme ça que ça ne lui poserait aucun problème. Mais elle n’aurait pas comprit ce qui l’animait, ce besoin animal de pouvoir et de reconnaissance. Il n’avait évidemment pas conscience que ce besoin était maladif, qu’il avait un problème mental, pour lui c’était tout à fait normal en tant que premier né des Potter. Il se demandait même si Lily et Albus ne faisaient pas semblant de ne pas comprendre. Comment pouvait-on se contenter d’être le fils de, la fille de ? James soupira et referma le rideau, il alla prendre une courte douche puis il sortit de son appartement alors que la pluie commençait à tomber mais ne s’en formalisa pas. Trempé il se dirigeait d’un pas vif vers le chemin de traverse mais, en chemin, il passa devant la cabine téléphonique rouge du ministère. Mais pas seulement. Il passa devant Ebonie, d’abord sans la voir. Le sorcier s’arrêta au bout de quelques pas et d’une réflexion rapide. Etait-ce elle ? Etait-elle vraiment en train de faire la chose la plus stupide du monde pour une sorcière recherchée ? Lui aussi était recherché, ils allaient être stupides ensemble. Le jeune Potter rebroussa chemin, le regard posé sur le visage de la sorcière qui ne le regardait pas en retour. Elle semblait dans ses pensées à vrai dire. « N’importe quel auror pourrait te voir, t’immobiliser et t’emmener à Azkaban dans la seconde. » énonça-t-il calmement. Un fait, ce n’était qu’un fait. |
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