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 seven devils all around you (...) and i'll be dead before the day is done. (james)

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James Potter

James Potter


SORTS JETÉS : 2426
AVATAR : max irons.
CRÉDITS : voir avatar.
BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.

seven devils all around you (...) and i'll be dead before the day is done. (james) Empty
MessageSujet: seven devils all around you (...) and i'll be dead before the day is done. (james)   seven devils all around you (...) and i'll be dead before the day is done. (james) EmptyJeu 18 Juil - 2:17




james sirius potter
show them what is like to lose what they love.


› NOM : Potter, pour son plus grand déplaisir. L’appeler par son nom de famille est la pire idée que vous pourriez avoir. Cependant depuis peu de temps il ne relève plus l'affront, comme si il était complètement blasé. Ouais, il l'est. › PRÉNOMS : James, le prénom de son grand-père manifestement trop idiot que pour penser à prendre sa baguette avant d'aller se battre. Pas étonnant qu'il soit mort. Vient ensuite Sirius, parrain de son père, James n'a jamais vraiment compris comment il est mort jusqu'a ce qu'il entre au département des mystères. Bien sur. › AGE : 24 ans › DATE ET LIEU DE NAISSANCE :Né en plein mois de janvier 2004 James est un enfant de l'hiver. › STATUT : célibataire, son coeur meurtrit ne sait plus à quel femme se vouer, pas certain de ses sentiments ni de sa raison il vaut mieux pour lui qu'il reste célibataire. › STATUT DU SANG : mêlé, il n'en a rien à foutre d'ailleurs, le sang lui importe peu - résidus de son éducation, sans doute - c'est le pouvoir qui l’intéresse. Nuance. › ORIENTATION SEXUELLE :  hétérosexuel et il n'en a jamais éprouvé le moindre doute.  › MÉTIER : il était jadis langue-de-plomb et plutôt ambitieux puisqu'il se destinait au poste de directeur du département des mystères. Cependant après l'attentat de la coupe il n'a plus jamais mit un pied au ministère et ce même pour l'audience où il a été jugé coupable du meurtre de son père. › BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple. Telle était son ancienne baguette. La nouvelle est en bois d'accacia et est impregnée d'une écaille de sirène, elle mesure 31 centimètres et se veut souple. › MAISON A POUDLARD : Ancien gryffindor, par choix. Le choipeaux hésitait à l'envoyer à Serpentard, pour sa grande ambition, ou à Serdaigle pour sa soif de connaissances. Il était cependant inadmissible pour lui d'être autre chose qu'un lion, ainsi sont les Potter et ce qui est risible c'est que lui, qui a toujours voulu se démarquer, n'aurait jamais accepter l'éventualité d'aller conte cette longue tradition familiale. › PATRONUS :  un loup. Il s'est rendu compte - à son désavantage - qu'il ne savait plus en produire un avec sa nouvelle baguette. Oh bien sur ça n'a rien absolument rien à voir avec la baguette... › EPOUVANTARD : Lui-même, ce qu'il est devenu, il est sa plus grande hantise et doit vivre avec lui-même chaque jour qui passe mais un jour il aura le courage de tuer une dernière personne, il aura le courage de tuer James Potter. › CREDIT : tumblr

› UN SORT : obliviate › UNE POTION : n'importe quel poison ferait l'affaire mais le filtre de mort-vivante serait parfaitement adapté. › UN OUVRAGE : Grande noirceurs de la magie, auteur inconnu.. › UNE PLACE AU QUIDDITCH : attrapeur, james a tendance à jouer en solo. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : le balais › UN MAGE CELEBRE : lui-même, chose qu'il aurait déjà répondu il y a plus d'un an alors que personne ne le connaissait. › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : la montée en puissance de Grindelwald. › UNE CREATURE MAGIQUE : un sombral.

› pseudo : ici › prénom : ici › âge : ici › fréquence de connexion : ici › personnage : inventé/scenario/prédéfinis › commentaire ? : ici



Dernière édition par James Potter le Mar 30 Juil - 11:25, édité 3 fois
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James Potter

James Potter


SORTS JETÉS : 2426
AVATAR : max irons.
CRÉDITS : voir avatar.
BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.

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MessageSujet: Re: seven devils all around you (...) and i'll be dead before the day is done. (james)   seven devils all around you (...) and i'll be dead before the day is done. (james) EmptyJeu 18 Juil - 2:19




a new age
listen to my story

James n’a pas toujours été sombre ∞ petit, il était même franchement gentil ∞ James adorait faire des blagues aux gens ∞ en grandissant ses blagues sont devenues plus fourbes et moins drôle pour la personne qui les subissait ∞ contrairement aux apparences et personne ne s’en doute encore, il tenait à son frère autant qu’a Lily ∞ Il n’a jamais voulu être joueur dans l’équipe de Gryffondor – surtout si c’était pour jouer contre Albus – bien que le capitaine qui l’avait vu sur un balais le lui ai souvent demandé ∞ il n’a jamais été préfet, il n’aurait pas pu, il était le genre qui se faisait souvent attraper par les préfets par contre ∞ à l’image de son grand père il s’est trouvé un meilleur ami pour faire tout ses sales coups avec lui ∞ James était très doué en classe, surtout en défense contre les forces du mal et en sortilège ∞ il avait plus de mal en métamorphose et en potions ∞ le jeune sorcier n’a jamais été doué avec les filles, il a eut sa première copine à 16 ans et l’a gardé jusqu'à ses 21 ans ∞ il a cependant eu un petit écart de conduite lorsque Megara Nott a décidé qu’elle allait l’avoir dans son lit ∞ James a eut beaucoup de mal à se remettre de sa rupture ∞ il avait l’esprit bien trop prit par les plans de Rabastan pour s’intéresser aux femmes et pourtant il n’a pas fait vœux de chasteté depuis ses 21 ans ∞ le sorcier, en sortant de poudlard, a été formé en tant que langue-de-plomb ∞ particulièrement ambitieux au contraire de son père il a toujours visé un poste plus élevé : celui de directeur du département des mystères ∞ seulement après la coupe du monde de quidditch il fut obligé de revoir ses plans, mettre un pied au ministère était devenu hors de question ∞ albus a cassé sa baguette en avril 2028 alors qu’ils se revoyaient pour la première fois seuls depuis le meurtre de leur père ∞ James a bien faillit le tuer à mains nues surtout qu’Albus était prêt à le laisser faire ∞ Il n’a pas pu se résoudre à tuer son frère et avait peur du moment où Rabastan l’obligerait à le faire ∞ Il a récemment apprit que son frère était mort ∞ Il s’est juré de le venger, en sortant de prison ce sera la première chose qu’il fera ∞ il est désormais hors de question pour lui de crever en taule, il doit d’abord tuer ces chiens du Cercle pour avoir osé tuer son frère ∞ sa colère n’a d’égal que sa folie, pour le bien du peuple James Potter doit rester enfermer.

+ onze ans, cérémonie de répartition année 2015.
James allait enfin à Poudlard, ses parents lui avaient décrit le château tant de fois qu’il avait déjà l’impression de le connaître de fond en comble. Il avait attendu ce moment avec tant d’impatience qu’il n’aurait pas été étonnant que son frère et sa sœur soit bien content qu’il quitte la maison afin qu’il arrête de ne parler que de poudlard à longueur de journée. Il savait que Albus et Lily avaient hâte eux aussi mais ils devraient attendre encore deux et quatre ans et James ne se privait pas pour les charier avec ça aussi souvent qu’il le pouvait. Il avait déjà hâte d’envoyer un hiboux à Albus pour lui raconter ô combien l’école était majestueuse et belle car maintenant qu’il voyait le château depuis le lac c’était dont ce à quoi il pensait. La puissance qui émanait de ces murs était presque palpable. Au bout d’un long moment les élèves passèrent devant un bloc de granit blanc, Hagrid qui était le garde chasse depuis des années leur indiqua qu’il s’agissait de la tombe de Albus Dumbledore, l’un des plus grands sorciers que le monde magique ait un jour connu. James connaissait l’histoire de ce sorcier, il avait entendu ses parents et Hagrid, aussi, en parler si souvent qu’il commençait même à légèrement en être saoulé. Avec un soupire il détourna bien vite le regard du bloc blanc pour le reposer sur la silhouette du château avec une envie empreinte de respect. Bientôt les petites barques accostèrent sur une rive en pierre située sous le lac et ils mirent pied à terre pour se rendre jusque dans le hall en suivant un dédale d’escaliers pentus. Arrivé devant la grande porte ce fut un professeur qui les accueillit. Il était grand et semblait être plutôt jeune. James reconnut tout de suite Neville Longbottom et tenta avec peine de se cacher derrière un groupe de filles qui bavardaient avec entrain de leurs futures maisons. Il écoutait à peine ce que disait Neville, James savais déjà ce qui l’attendait et il était persuadé d’aller à Gryffindor, il voulait absolument rejoindre cette maison et il était, pour lui, tout à fait impossible de rejoindre une des trois autres maisons. Ses parents étaient des lions ainsi que ses grands parents, il ne pouvait qu’en être un également. Au bout de quelques minutes qui lui parurent interminable le professeur ouvrit la porte et les invita à entrer dans la grande salle. James ne put faire autrement que de s’émerveiller devant cette salle. Sa tante lui avait parlé de l’histoire de Poudlard et il avait eu du mal a en croire une grande partie. Celle du toit, par exemple. Pourtant c’était bien vrai, le toit reflétait une nuit sans nuage, parsemée d’étoiles comme il l’était réellement cette nuit-là. Arrivé devant la table des professeurs et devant le tabouret où était posé le choipeau James descendit son regard à la hauteur du professeur qui tenait un immense rouleau de parchemin dans sa main droite. Dans la gauche il désigna le tabouret alors qu’il expliquait aux élèves comment ils allaient être répartis. Encore une fois, James n’écouta pas. Son regard s’échappa quelques instants sur les tables des autres élèves. Il y avait les Gryffondor tout à gauche, puis les poufsouffle, pour les serdaigles (où il vit sa cousine, Victoire, à qui il adresse un sourire radieux) et enfin les Serpentard. Un premier nom fut prononcé par le professeur Longbottom ce qui eut le don de faire revenir James à la réalité. Celui-ci reposa le regard sur le tabouret avec un sourire malicieux et attendit que son nom arrive. « Potter, James ! » s’exclama-t-il avec un sourire non dissimulé. Des cous se tordirent pour mieux le voir, tout le monde connaissait le nom de Potter et James en éprouva immédiatement une certaine gêne. Il n’aimait pas être dans l’ombre de son père, être le fils de celui qui les avait tous sauvés, de l’élu, le garçon qui a survécu. Il haïssait cette condition et c’est en devant réprimer un air grognon qu’il monta sur l’estrade. Il réussit à afficher un demi-sourire que Neville prit pour de l’appréhension car il lui souffla quelques mots d’encouragements avant que le choipeau ne soit poser sur la tête du jeune garçon. Il fut alors instantanément plongé dans l’obscurité et une voix se fit entendre à l’intérieur même de son cerveau. « Ah, je me demandais quand est-ce que j’aurais droit au premier enfant Potter… » James fit une grimace. « Tu es intelligent et avide de faire tes preuves. Tu veux… Oh… Je comprends… Tu n’es pas le premier fils d’un sorcier reconnu qui passe par moi tu sais… Serpentard serait probablement un bon choix pour toi, ils t’aideraient à développer tes ambitions… Mais je vois un courage plus grand encore, tu seras prêt à tout pour arriver à te faire une place, véritablement tout, tu n’as peur de rien n’est-ce pas ? » James soupira, cette fois, il ne put s’empêcher de répliquer. « Envoie moi chez les lions et qu’on en finisse. » Fit-il entre ses dents. Le choipeau ne répondit pas, James n’avait pas peur que cet acte d’arrogance lui vaille d’aller chez les serpents, il n’avait précisément peur de rien ou de pas grand-chose en tout cas et le choipeau prit sa décision. « Gryffondor ! » s’écria-t-il. James, satisfait, retira le choipeau, le posa sur le tabouret et s’approche de la table des lions avec un sourire radieux.

treize ans, king's cross année 2017.
« Je n’irai pas ! Je n’irai pas à Serpentard ! » James eut un sourire amusé qui s’effaça aussitôt lorsque sa mère haussa le ton. « James, arrête un peu ! » Il eut alors un air renfrogné et se retourna vers sa mère sans croiser le regard de son père. « J’ai simplement dit qu’il y serait peut être. Il n’y a pas de mal à ça, Il sera peut être à Serp… » Un seul regard de Ginny suffit à le faire taire, elle était plutôt redoutable dans son genre et son oncle George lui avait dit qu’elle tenait tout de Molly, la grand-mère de James. Alors James prit son chariot des mains de Ginny et avec son habituel air arrogant il passa à travers la barrière. Il se dirigea alors vers le train dans lequel il hissa sa grosse valise et le reste de ses affaires, il empila le tout dans un compartiment où un de ses amis avait déjà déposé ses affaires à lui et sortit du train pour chercher Alexandra, une fille avec qui il aimait beaucoup parler mais à la place il vit sa cousine en train d’embrasser Ted ! Il écarquilla les yeux devant ce spectacle improbable. « Mais… Qu’est-ce que tu fais ?! » S’exclama James en regard Ted. Celui-ci s’éloigna alors de Victoire qui parut déçue de la réaction du sorcier et se tourna vers James. « James, je… Je dis au revoir à Victoire. Maintenant…, file ! » James fronça les sourcils mais ne trouva rien à dire, à la place il tourna les talons et se dépêcha de rejoindre ses parents pour leur annoncer la nouvelle. Il ne fit même pas attention au fait que son oncle, sa tante et ses cousins se trouvaient là eux-aussi. « Hé ! » Fit-il pour annoncer sa présence. Les regards de tournèrent alors vers lui. « Teddy est là-bas, je viens de le voir ! » Il pointa le doigt derrière lui, essoufflé. « Et vous savez ce qu’il faisait ? Il embrassait Victoire ! » Apparemment tout le monde s’en fichait. Ou alors ils n’avaient pas imprimé ? « Notre Teddy ! Teddy Lupin ! En train d’embrasser notre Victoire ! Notre cousine ! Alors j’ai demandé à Teddy ce qu’il faisait… » « Tu les as dérangés ? Tu es comme Ron… » L’interrompit Ginny mais il s’en ficha et continua. « … et il m’a répondu qu’il était venu lui dire au revoir ! Et ensuite, il m’a dit de m’en aller. Il l’embrasse ! » Fit-il, apparemment partagé entre le ravissement d’être le premier à relater la nouvelle et l’ahurissement que cette annonce ne provoquait la réaction escomptée. « Oh, ce serait merveilleux si ils se mariaient ! Teddy ferait vraiment partie de la famille ! » Lily semblait ravie à l’idée que Teddy soit réellement son cousin. Son père prit alors la parole et James leva les yeux vers lui. « Il vient déjà diner à la maison à peu près quatre fois semaine. Pourquoi ne pas lui proposer d’habiter chez nous, comme ça, ce serait fait ? » Sans réfléchir James répondit tout de suite. « Ouais ! Je veux bien partager ma chambre avec Al… Teddy pourrait avoir la mienne ! » James s’était toujours très bien entendu avec Teddy, celui-ci se montrait très patient avec les enfants de son parrain et apparemment il les avait pris en affection. Mais Harry répliqua fermement « Non. Al et toi, vous ne partagerez la même chambre que quand j’aurai décidé de démolir la maison. » James se renfrogna alors que son père leur conseilla de rentrer dans le train. Le jeune sorcier allait s’exécuter quand sa mère l’interpella à nouveau. « N’oublie pas de transmettre nos amitiés à Neville ! » Il soupira alors qu’elle le serait contre lui. « Maman, je ne peux pas transmettre des amitiés à un professeur ! » s’insurgea-t-il comme si sa mère avait soudain perdu la tête. « Mais tu connais bien Neville… » Il leva les yeux au ciel, elle ne comprenait vraiment rien, pourtant elle avait été à l’école aussi. S’amusait-elle a faire amie-amie avec les professeurs ? « En dehors de l’école, oui, mais en classe c’est le professeur Longbottom, tu comprends ? Je ne peux pas entrer en cours de botanique et lui transmettre des amitiés… » Il hocha la tête d’un air navré et balanca un coup de pied en direction de son frère pour le chercher, encore. Il adorait le provoquer mais il avait toujours adoré Albus, il venait carrément de proposer de dormir dans la même chambre que lui ce qui en était bien la preuve mais voilà Albus marchait toujours tellement bien dans toutes ses tentatives pour le provoquer que le jeune Potter ne pouvait faire autrement que de s’en amuser. « A plus tard Al, fais attention aux Sombrals. » fit-il avec un sourire semi-amusé. « Je croyais qu’ils étaient invisibles ! Tu m’as dis qu’ils étaient invisibles ! » s’affola Albus. James éclata de rire avant de laisser Ginny l’embrasser puis il enlaça très rapidement son père avant de monter dans le train duquel il fit un dernier signe de la main. Après quoi il rejoignit le compartiment dans lequel il avait entreposé ses affaires et où ses amis se trouvaient déjà. Albus passa devant son compartiment et James se leva pour ouvrir la porte. « Tu ferais mieux de trouver un compartiment avec d’autres nouveaux, sinon tu n’auras pas d’amis en première année. » Et cette fois, James était un peu plus sérieux, il lui aurait bien proposé de venir avec lui dans ce compartiment mais des élèves de troisième année n’était ce qu’avait besoin Albus, il lui fallait des amis de son âge et donc James referma la porte du compartiment en laissant son frère se débrouiller. Lui y était parvenu alors Albus se débrouillerait très bien aussi.

Quinze ans, Poudlard année 2019.
« Potter ! qu’est-ce que tu fais ?! » s’exclama une voix féminine dans le dos de James. Celui-ci s’empressa de refermer l’énorme volume qu’il lisait et pris soin d’en caché la couverture en empilant des parchemins dessus. « Je… Bah… Je travaille. » Fit-il d’un ton dégagé comme si il était tout à fait normal de travailler si tôt un samedi alors que les vacances venaient tout juste de commencer. Il fronça les sourcils en regardant Alexandra. « Et toi alors, qu’est-ce que tu fiches ici ? » A vrai dire voir Alexandra dans la bibliothèque que ce soit aujourd’hui ou même n’importe quand n’était pas étonnant du tout, tout le monde savait qu’elle était particulièrement brillante et adorait passer des heures le nez plongé dans des livres. Ce qui n’était pas vraiment le cas de James. « Qu’est-ce que tu lisais ? Je jurerais avoir lu le mot magie noire… » James prit un air outré, comme si Alexandra venait de l’insulter. « Pardon ? Qu’est-ce que tu veux que je fasse avec de la magie noire ! Je ne suis pas un de ces fils de mangemorts au cas ou tu l'aurais oublié ! » Son excuse était bancale, carrément nulle, mais il s’était toujours dis qu’a cause de son nom personne ne le soupçonnerait jamais de s’intéresser à cette forme de magie fortement prohibée depuis la chute du seigneur des ténèbres. Alexandra haussa un sourcil, visiblement méfiante. « Je ne vois pas c'est la garantie de ton innocence, Potter. » Encore une fois, James soupira. Il attrapa son livre et ses parchemins et se leva. « Cesse de m’appeler comme ça Chang, tu sais que je déteste ça. » Fit-il entre ses dents avant de tourner les talons en direction de la sortie puis de la tour de Gryffondor. Arrivé à destination le jeune sorcier alla s’asseoir dans un coin en prenant soin de vérifier que ni ses amis, ni sa sœur, ni son frère ni même un de ses cousins ne se trouvait aux alentours. Il y avait un an maintenant que les relations entre lui et Albus s’étaient détériorée au plus grand malheur de Lily, leur jeune sœur. Il se fichait pas mal de s’être éloigné de son frère, à vrai dire ils étaient bien trop différents et alors que Albus se complaisait dans son petit rôle d’enfant chéri des Potter James n’arrivait plus à supporter ce que être un Potter voulait dire. Il devait sans cesse être à la hauteur de ses parents. Il arrivait par exemple toujours à avoir d’excellentes notes en défense contre les forces du mal ce qui avait enchanté le professeur qui donnait cette classe mais n’avait jamais voulu intégrer l’équipe de Quidditch de Gryffondor ce qui avait profondément étonné le professeur de vol sur balais volant. Il était doué pour le vol sur balais, il l’avait dans ses gènes comme l’avait si souvent répété Mrs Bibine mais il ne voulait pas faire ce que tout le monde attendait de lui : jouer dans l’équipe. Pourtant dieu sait comme le capitaine le lui avait souvent demandé, l’année précédente. James voulait à tout prix sortir de l’ombre de son père, il ne savait pas réellement comment s’y prendre et par dépit ou désespoir il s’était tourné vers la magie noire. Ce qu’il lisait le faisait frissonner de peur, d’horreur aussi. Il n’était pas encore ce mage noir redouté qu’il serait dans dix ans, il n’était encore qu’un enfant à qui on avait répété maintes et maintes fois que la magie noire était la pire de toute, que l’on y laissait son âme si on allait trop loin dans son étude et cette perspective lui filait la chaire de poule. La salle commune se vida peu à peu jusqu'à ce qu’il ne reste plus que lui, il tourna alors les pages de son livre jusqu'à arriver à un chapitre si terrible qu’il referma l’ouvrage d’un geste avant de s’éloigner le plus possible du bouquin. Assis sur un fauteuil qui faisait face au fauteuil James tenta de chasser de son esprit ce qu’il venait de lire, il respira lentement et passa une main sur son visage. James parviendrait à se faire un nom tout seul mais pas comme ça. Alors il se leva, prit le livre et remonta dans le dortoir pour le cacher sous une pile de vêtements dans sa grosse valise. Avant de s’endormir il se promit d’aller rapporter ce livre dès la première heure le lendemain matin.

Seize ans, Poudlard année 2020
Le professeur Longbottom venait d’annoncer à sa maison que cette année Poudlard organisait un petit événement pour la nouvelle année : un bal. James s’était tout de suite renfrogné et avait déjà décidé de ne pas y aller, il quitta la salle commune en direction de la volière où il croisa Albus. James posa son regard sur son frère avant de se diriger vers l’appui de fenetre. « Tu rentres à la maison pour noël ? » Demanda-t-il à son frère. Albus secoua la tête, non évidemment il allait surement resté pour participer au bal. James, lui, était bien décidé à ne pas rester au château, il ferait tout pour éviter de devoir demander à une fille de l’accompagner au bal et surtout pour éviter de devoir danser devant tout le monde. « C’est pas la peine de demander à papa et maman si tu peux rentrer. » Fit son frère au bout d’un long moment alors que James mettait le point final à sa lettre. Celui-ci leva la tête vers son frère et se rendit compte qu’Albus avait le regard posé sur sa lettre. « Pourquoi ? Oh et puis laisse tomber, je n’irai pas à ce bal, je demanderai à Ron si je peux… » « Pas la peine. » fit Albus. James sentit la frustration monter en lui, si même son parrain et sa marraine ne pouvait l’accueillir chez eux alors que pouvait-il bien faire ? « Maman va t’envoyer une robe de soirée. Eux, ils partent en France avec Bill et Fleur. Ron et Hermione partent aussi. » Et sur ce Albus sortit de la volière en serrant un parchemin dans sa main. James déchira le sien, le jeta au sol et couru après son frère. « Et comment se fait-il que tu sois au courant et pas moi ! » Cria-t-il dans l’escalier. Albus s’immobilisa et tourna la tête. « C’est papa qui me l’a dit, peut être que si tu lui parlais un peu il te l’aurait dis aussi. » répliqua le sorcier d’un air provocateur. Albus avait finit par développer le même gout que James pour la provocation mais tout en étant plus modéré. « Ils font tout pour nous faire assister à ce fichu bal… » Éructa James entre ses dents. Albus ne l’entendit pas et se contenta de descendre les escaliers pour se rendre dieu savait où. En sortant de la volière James réfléchissait à toute vitesse, il lui fallait trouver une cavalière et vite sinon il serait obligé d’aller au bal seul ou de rester dans le dortoir comme un imbécile et ça, c’était hors de question. Le jeune sorcier était tellement prit dans ses pensées qu’il ne remarqua même pas la jolie brune qui avançait vers lui d’un pas décidé, elle du lever la main et arrêter James par l’épaule pour qu’il ne lui fonce pas dedans. Alors le sorcier releva les yeux vers Alexandra Chang.

Il fut comme frappé par la beauté que dégageait la jeune femme, ses sourcils se froncèrent légèrement alors qu’il remarquait que ses lèvres bougeaient. Apparemment, elle lui parlait, mais il était tellement abasourdi qu’il ne l’entendait même pas. Pour la première fois, il réalisa que Alexandra était réellement séduisante. Avec ses longs cheveux bruns qui lui tombaient jusqu'à la moitié du dos, ses yeux légèrement bridé et cet air espiègle. James secoua doucement la tête, Alexandra semblait attendre une réaction de sa part mais il ne savait même pas ce qu’elle avait dit, ce qu’elle avait peut être demandé. « Quoi ? » Fit-il d’un ton un peu bourru. Elle soupira. « Potter ton arrogance est vraiment, mais vraiment exaspérante ! Oh, attend, je ne suis pas assez célèbre pour que tu m’adresse la parole ? Ma mère ne l’était pas assez peut être ? » Elle tourna les talons et le temps que James imprime elle était déjà à une bonne dizaines de mètres devant elle. Il devait avoir rêvé, venait-elle d’insinuer qu’il ne fréquentait que les enfants de gens célèbres ? Sous prétexte qu’il était un Potter ? Il se demanda si les autres élèves pensaient la même chose puis réalisé qu’il devait absolument trouver une fille pour le bal, ça lui était sortit de la tête ! « Alexandra ! Attend ! » Il se mit alors à courir derrière la jeune femme qui ne s’arrêta pas, pire, elle accéléra le pas. « Ne va pas si vite ! » Fit-il entre ses dents, il finit tout de même par la rattraper et se planta devant elle pour l’empêcher d’avancer plus loin dans cette direction. « Tu veux aller au bal avec moi ? » La jeune femme lui donna l’impression d‘avoir reçu un cognard en pleine tête. Elle secoua la tête. « Non ! » C’était à son tour d’avoir l’impression d’avoir reçu un cognard en pleine tête, il déglutit difficilement, s’apprêtant à argumenter quand elle passa une main dans ses cheveux, manifestement en proie à un combat intérieur virulent. « Enfin… oui, je veux dire, oui j’irai avec toi si tu veux… » James haussa un sourcil et alors qu’elle le bousculait pour dégager le chemin il ne put s’empêcher d’afficher un sourire clairement triomphant.

Maintenant qu’il s’était trouvé une cavalière il fallait que James pense à une deuxième chose : il allait devoir danser. Le sorcier n’avait pas réellement songé à ce petit problème avant de proposer à Alexandra de le rejoindre. Il ne savait pas danser et maintenant qu’il ne restait que trois heures avant le début du bal il ne pouvait pas réellement demander à quelqu’un de lui apprendre. Debout dans le dortoir il se contempla un instant dans le miroir qui se trouvait en face de lui avant de se mettre à faire les cent pas. Un élève entra alors qu’il passait une main dans ses cheveux indisciplinés, apparemment pris de panique. C’était un de ses amis, à Poudlard on devient vite amis avec ceux qui partagent notre dortoir, celui-ci, Evan, était son meilleur ami depuis le trajet en train. Il s’avança avec un sourire en coin. « Nerveux ? » Fit-il en retirant sa cape. James le suivit du regard un instant, son ami ne semblait pas nerveux du tout, lui. « Je viens de réaliser que je ne savais pas danser. Tu crois qu’Alexandra va m’en vouloir si je lui écrase les pieds trop souvent ? » James avait dit cela d’un ton un peu sarcastique, l’autre sorcier soupira avant de retirer sa robe et d’enfiler sa robe de soirée. « Oui, alors évite, cette fille est une teigne. » soupira-t-il. James haussa un sourcil avant de se replacer en face du miroir. Sa robe était bleue nuit, très foncée, presque noire. C’était sa mère qui l’avait choisie il en était certain, pas que son père n’ait aucun goût au niveau vestimentaire mais Ginny s’en sortait tout de même bien mieux et puis tout ce que Harry faisait exaspérait son fils que ce soit choisir sa robe de soirée ou même respirer, James se rendait compte qu’il haïssait de plus en plus son père et son frère. « J’y vais. » Fit-il en ne tournant même pas la tête vers son interlocuteur. Il descendit les marches du dortoir rapidement et traversa la salle commune quasi déserte afin de sortir dans le couloir où il se rendit à l’autre bout du château mais toujours au septième étage pour passer prendre Alexandra qui l’attendait devant la salle commune des Serdaigle. Mais elle n’était pas encore là. Pendant quelques secondes James hésita mais décida de ne pas essayer de rentrer. Il aurait cependant bien voulu entendre l’énigme de la porte pour le laisser passer, il les savait particulièrement recherchées car les Serdaigle étaient friands de ce genre de choses. Lui aussi aimait les énigmes mais pas au point de devoir attendre quelqu’un pour entrer dans sa salle commune si il n’avait pas la réponse. Il n’avait pas la patience pour ça et c’est en partie pour ça qu’il aurait fait un si mauvais poufsouffle. James ne dut pas attendre trop longtemps car bientôt la porte s’ouvrit pour laisser sortir Alexandra. Le sorcier en eu littéralement le souffle coupé. Il sentit son estomac se contracter à la vue de la sorcière. Elle avait revêtu une longue robe couleur perle, très fluide dans le bas et avait coiffé ses cheveux de manière a ce qu’ils flottent toujours dans son dos. James aimait particulièrement quand elle avait ses cheveux qui pendaient dans son dos, la façon dont il voletaient quand elle marchait l’ensorcelait littéralement. « On y va ? » s’impatienta Alexandra. James sourit faiblement, il lui tendit son bras que la jeune femme accepta avec un sourire contrit. « Tu… Hm… Tu es sublime. » Fit-il après un court moment d’hésitation. Les femmes aimaient les compliments et il se sentait la soudaine envie de faire plaisir à Alexandra, comme si son propre bonheur dépendrait du sien à lui. Il avait du mal à se concentrer alors qu’elle était si proche de lui, alors qu’elle allait passer toute la soirée avec lui et avec personne d’autre.

Arrivé devant les portes massives de la grande salle le couple s’arrêta et attendit, avec les autres, que les portes s’ouvrent. Alors James entraina Alexandra dans la salle en ne sachant pas vraiment quoi faire d’autre. Contrairement a ce que son père lui avait un jour raconté, aucun élève n’allait ouvrir le bal ce soir. James se souvenait d’une histoire dans laquelle son père avait du danser devant toute l’école parce qu’il était champion de Poudlard. Pour une fois depuis des années il ressentit un élan de compassion envers son père, il se sentait soudain oppressé par ce monde. Ses jambes ne le tiendrait plus si il devait danser et il avait avait ce stress constant de devoir éviter de marcher sur les pieds d’Alexandra. Il ne pensait plus qu’a ça si bien que la jeune sorcière du répéter plusieurs fois avant qu’il ne l’entende. « James, emmène moi danser. » C’était plus une sorte d’ordre que de réelle demande mais cette petite injonction eut au moins le don de le réveiller de sa torpeur. Il saisit la main de la jeune femme d’une manière moins délicate qu’il ne l’aurait voulu et l’emmena sur la piste de danse. « Je ne voudrais pas te faire peur… » Commença-t-il en regardant autour de lui pour voir comment les autres garçons s’y prenaient. Il posa alors une de ses mains sur la hanche de la jeune sorcière avant de prendre dans son autre main celle d’Alexandra. Il l’approcha alors d’elle doucement et une sensation de bien-être l’envahit, comme si sa place était là, maintenant et qu’il l’avait enfin trouvé. « Mais… Je ne sais pas danser. » Finit-il en posant son regard dans celui de la brune. Elle ne répondit rien, elle le fixait simplement comme si il était soudainement devenu très intéressant mais James ne le remarqua même pas puisqu’il avait baissé le regard pour s’assurer de ne pas marcher sur les pieds de sa cavalière. « Cesse de regarder le sol. » Fit-elle d’une voix douce qu’il ne lui connaissait pas. Il obéit et releva les yeux, elle passa alors son bras un peu plus étroitement autour du cou de James. « Tu te débrouilles bien. » Fit-elle alors qu’elle venait de se coller un peu plus contre lui tout en restant à une distance plus respectable que ce couple qui dansait à coté d’eux. « Je… Euh… Merci. » Il aurait tout donné en cet instant pour être aussi sur de lui que d’habitude. Mais il n’y arrivait pas, son estomac était toujours aussi contracté et au bout d’un long moment il finit par demander à la jeune femme si elle voulait quelque chose à boire, alors il pu enfin s’arrêter de danser et se diriger vers les buffets où il prit deux bière-au-beurre. Alexandra le rejoignit avant qu’il n’ait pu se retourner et lui prit un verre des mains avant d’aller s’asseoir a une table dans un coin de la pièce. « Pourquoi tu m’as demandé ? » Fit-elle brusquement. James faillit recraché la bière qu’il avait encore dans la bouche. Il avala difficilement avant de hausser les sourcils. « Comment ça ? » Il voulait gagner du temps pour trouver une bonne réponse, il se voyait assez mal lui dire qu’elle lui plaisait réellement. Il ne pouvait pas faire ça, tout simplement pas. Comment font les gens pour avouer ce genre de chose ? Comment se faisait-il que les gens arrivaient à se trouver alors que de tout simplement dire ces quelques mots étaient si pénibles et inenvisageables ? Il n’était pas un vrai lion, il n’avait même pas le courage de répondre la vérité. « Tu sais ce que j’ai voulu dire, alors répond. » Fit la jeune femme avec un soupire d’exaspération. James haussa les épaules. « Parce que tu es une fille et euuuh… » Elle avait haussé les sourcils si haut qu’ils auraient pu s’élever au dessus de sa tête sans que James n’en soit étonné. « Parce que tu m’as quasiment foncé dessus au moment où je pensais au bal. » Il pensa instantanément que c’était la pire chose à dire. Alexandra prit un air un peu vexé et bu un peu de sa bière avant de reprendre la parole. « Si je comprends bien… » Elle semblait sur le point de pleurer. Ou d’exploser de rage. Au choix. « Tu m’as invité parce que tu avais besoin d’une cavalière et que je passais par là, c’est ça ? » Son ton était devenu sec, elle n’allait pas pleurer non, il allait s’en prendre plein la gueule, nuance. James secoua la tête en prononçant le mot non une bonne quinzaine de fois. « Alors quoi ! » fit-elle en se levant, elle renversa par la même occasion une bonne partie de son verre sur la table mais ne sembla pas s’en préoccuper. « Pourquoi tu me demandes, aussi ?! On passait une bonne soirée, tu aurais pu éviter ce genre de question. » Fit-il entre ses dents alors qu’il se leva à son tour. « Tu veux savoir pourquoi je t’ai invité ? Vraiment ? » Elle hocha la tête, il posa alors son verre sur la table d’un geste rageur et attrapa la jeune femme par la nuque, après l’avoir attirée vers lui il posa ses lèvres sur les siennes. Il ferma les yeux un instant, un très court instant car il ne doutait pas d’une gifle ou d’une insulte imminente alors il s’éloigna très vite et tourna les talons pour quitter la pièce, sous le choc de ses sentiments.

Depuis le bal James sentait que ses nerfs étaient à vif. Il perdait les pédales entre son emploie du temps surchargé – il avait obtenu pas mal de B.U.S.E et avait donc pas mal de cours, ne sachant pas ce qu’il voulait faire après ses études il avait décidé de faire le plus de ASPICS possible pour avoir le métier qui lui plairait -. Cependant les études n’étaient pas encore son plus gros souci. Son principal problème restait Alexandra qui n’avait eu de cesse que de vouloir lui parler à chaque fois qu’ils se croisaient. Il avait tout fait pour l’éviter mais ce jour-là elle l’avait coincé dans un couloir et il ne pouvait pas s’échapper étant donné que derrière lui c’était un cul-de-sac. « Ecoute, je suis désolé ok. Je n’aurais pas du t’embrasser comme ça. » Il fit la grimace, son estomac se retournait à chaque fois qu’il pensait à cet instant et il avait du mal à se contrôler pour ne pas recommencer immédiatement, elle ne dit cependant rien et se contenta de s’approcher pour poser ses lèvres sur celle de James. Il fut si surpris qu’il ne bougea pas pendant quelques secondes avant de glisser une main dans la nuque de la jeune femme. Mais c’était trop tard car elle glissa ses doigts sur son poignet et l’obligea à la lâcher. « Alors, pourquoi est-ce que tu m’avais invité. » Fit-elle encore toute proche de son visage. Il sourit. « Parce que tu me plais, est-ce que tu es satisfaite, Chang ? » Elle sourit davantage et recula d’un pas. « Sors avec moi, Alexandra. » Fit-il sur le ton de l’interrogation. Elle se retourna, ses long cheveux noirs flottaient dans son dos. « D’accord. Retrouve-moi à Pré-au-Lard samedi ! » Et elle s’éloigna, le laissant seul dans le couloir, un sentiment de bien-être rarement ressenti flottant quelques part au niveau de son estomac.

18 ans, Godric’s hollow année 2022
D’un geste rageur James ouvrit la porte de sa chamber et la referma tout aussi violemment. Il attrapa alors sa grosse valise du temps de Poudlard et l’ouvrit d’un coup de pied avant d’y envoyer tous ses vêtement à la mode des moldus, il n’aurait pas été assez défoulé si il avait du gentiment lancer un sortilège pour que les vêtements se rangent tout seul dans sa grosse valise. Alors qu’il s’efforçait de faire rentrer un gros livre dans sa valise quelqu’un toqua à la porte puis, sans attendre que James réponde, la porte s’ouvrit sur la personne qu’il voulait le moins voir en ce moment : son père. « James, qu’est-ce que tu fais ? » demanda celui-ci en haussant un sourcil. Le jeune sorcier se retourna vers son père abandonna ce qu’il était en train de faire pour se placer face à Harry. « Je pars, je n’en peux plus de vivre ici ! » éructa-t-il. Une dispute venait d’éclater entre Albus et James, encore, mais cette fois l’ainé était majeur et il pouvait quitter le domicile familial si il en avait envie. Il savait que Albus ne le ferait pas dans un futur proche même si ses dix-sept ans approchaient. C’était à lui, James, de partir bien qu’il ne voulait pas laisser Lily et Ginny. Harry savait que son fils lui en voulait pour tout ce qu’il était mais il ne pouvait pas se résoudre à le regarder couper les ponts avec lui sous prétexte qu’il avait été forcé à devenir un héros qu’il n’avait jamais voulu être. « Calme toi, ce n’est pas sous le coup de la colère qu’on prend des décisions, crois-en mon expérience ! » Harry se souvint qu’un jour, alors qu’il avait fait gonfler sa tante Marge comme un ballon il avait quitté le 4, Privet Drive sans réfléchir, sous le coup de la colère. Plus tard il avait failli faire la même chose après avoir sauvé son cousin d’une attaque de détraqueur et, dans la même année, il avait faillit quitter le 12 square grimmaud car il était persuadé que Voldemort essayait de l’utiliser comme une arme en le possédant. A chaque fois, quelqu’un l’avait retenu ou retrouvé avant qu’il ne fasse une bêtise. James soupira. « De toute manière, je n’en peux plus de vivre avec toi. » Fit-il en retournant à sa valise. Harry accusa le coup, il avait l’impression que son fils venait littéralement de lui arracher le cœur de la poitrine. « James vas-tu me parler un jour ? Je ne peux rien faire pour changer ce que je suis, je n’ai pas choisit ! Que veux-tu que je fasse ?! » Fit-il en haussant le ton, frustré que son fils ainé ne le comprenne même pas. James se retourna et vit dans l’encadrement de la porte sa propre mère, Ginny s’était approchée et dépassa son mari pour venir se planter devant son fils qui la dépassait d’une bonne tête. « James, ne fait pas de bêtise. » Elle passa une main sur sa joue et alors James sentit la colère s’échapper lentement de son corps comme si sa mère, rien que par se contact, arrivait à faire fuir la haine qu’il y avait en lui. Il baissa les yeux sur elle et elle retira sa main. « Tu ne peux rien faire. » Fit-il en levant les yeux sur son père. « Je pars quand même. Maman, ne fais pas cette tête s’il te plait… » Ginny haussa les épaules. « Je savais que ça arriverait, vous ne pouvez pas rester ici indéfiniment mais tu es trop jeune… » James secoua la tête, il n’était pas trop jeune, il était majeur depuis plus d’un an ! « Maman, je suis majeur et j’ai trouvé un job au ministère. » Harry regardait toujours son fils dans une expression de profonde tristesse, James évita son regard et sortit de la pièce pour aller trouver Lily, il voulait lui expliquer pourquoi il partait, lui promettre qu’ils se reverraient souvent. Et Albus, quant à lui, pouvait bien aller en enfer qu’il n’en avait toujours rien à faire.

21 ans, Londres, année 2025
« Mr Potter ! » James se retourna vers l’employé du ministère qui venait de l’interpeller. « Un sorcier nous a envoyé un hibou ce matin nous informant qu’il avait en sa possession un objet qui pourrait intéresser le ministère. Et plus particulièrement le département des mystères. » James s’approcha, intéressé. « Et pourquoi vous me dites ça à moi et pas au directeur du département ? » James n’était qu’un employé débutant, bien sur il se voyait déjà en tête du département – qu’il trouvait absolument fascinant bien qu’il ne fut pas autorisé à en parler autour de lui – mais il n’avait pas l’autorité nécessaire pour décider de ce qui devait ou non entrer au département des mystères. « L’homme a préciser qu’il voulait que ce soit vous qui alliez voir l’objet… » Le jeune sorcier tendit la main d’un geste impatient afin de consulter la lettre dont l’employé lui parlait. Ce dernier la lui donna et James la parcouru d’un regard avide. « Ce n’est pas signé. » Remarqua-t-il dans un souffle. L’employé fit une grimace, il semblait que cette manière de procéder était très inhabituelle, même pour ce département. « J’y vais. » Fit James en fourrant le parchemin dans la poche de sa robe, il s’avança alors dans le couloir pour aller prendre l’ascenseur et retourner à l’atrium mais le petit sorcier le suivit en courant, ses jambes étant trop courtes pour allonger le pas comme le faisait James. « Mais enfin, James, vous ne pouvez pas y aller seul ! Imaginez que ce soit une sorte de traquenard pour attirer un des Potter ! Vous n’avez pas vécu la guerre, vous ne sa… » « Et vous, vous savez ce que c’est ? » Tonna James en se tournant vers lui. « Ne vous inquiétez pas pour moi, mon idiot de père m’a tout de même enseigné une ou deux choses intéressante pour me défendre. » Le petit sorcier paru outré alors que James montait dans l’ascenseur avec un sourire arrogant peint sur le visage.

En sortant du Ministère James transplana à l’endroit indiqué sur la lettre et à peine fut-il arrivé qu’il sortit sa baguette magique et regarda autour de lui d’un air méfiant. « Baisse ta baguette, Potter. » fit une voix caverneuse dans son dos. Le sorcier se tourna en pointant sa baguette sur le vieillard. « Qui êtes-vous ? Quel est cet objet dont pour lequel je me suis déplacé ? » Le regard du vieux sorcier se posa un instant sur l’extrémité de la baguette de James avant qu’il ne se retourne. « Suit moi. » Fit-il simplement. Alors James baissa doucement sa baguette et regarda autour de lui afin de vérifier qu’il était seul et suivit le sorcier à l’intérieur d’une petite maison de campagne. « Je suis Rabastan Lestrange. Est-ce que ton père t’as parlé des Lestrange ? » James hocha la tête alors qu’un frisson lui glaçait l’échine. Il en avait entendu parler, son second prénom était Sirius et il avait un jour demandé à son père qui était Sirius et comment il était mort. Assassiné. « Bellatrix a tué Sirius Black, le parrain de mon père. » Fit-il simplement comme si annonçait le temps qu’il allait faire le lendemain. Rabastan eut un sourire cruel. « Ouais, c’est ça. » Il montra une chaise à James afin de l’inciter à s’y asseoir et après un court instant de réflexion celui-ci s’installa, le poing toujours serré sur sa baguette magique. « Alors, cet objet ? » Fit-il d’un ton impatient. « Je me fiche de savoir qui vous êtes, je n’ai pas connu la guerre, ce n’est pas mon problème, alors dépêchez-vous j’ai autre chose à faire. » Fit James d’un ton arrogant. Rabastan eu un rire sinistre. « Je n’ai pas d’objet à te donner, Potter. » Il s’installa en face de lui avec un verre qui semblait être remplit de whisky pur-feu. James fit mine de se lever. « Mais j’ai une proposition. » Le jeune Potter s’interrompit à mi-chemin entre la position debout et assise. Il changea d’avis et se réinstalla sur la chaise, l’air intéressé. « Ca fait un petit temps que je t’observes, je sais que tu veux Potter. Du pouvoir. Je sais ce que c’est de vivre dans l’ombre d’un nom, mon frère Rodolphus a toujours été plus brillant et sa femme, Bellatrix, était aussi folle que brillante aux yeux du Seigneur des Ténèbres… » Rabastan but une longue gorgée de whisky sans ciller tandis que d’un doigt il caressait sa baguette magique posée sur la table. « Le pouvoir se prend par la force et non par l’attente. Tout intelligent que tu puisses être si tu n’agis pas tu ne seras jamais rien d’autre que le fils de Harry Potter, l’élu, celui qui a su… » « Arrêtez ! » s’exclama James, soudain rouge de colère. Rabastan ricana en se laissant aller contre le dossier de sa chaise. « C’est d’une nouvelle guerre dont tu as besoin, Potter. » James se leva, désormais furieux. « La guerre ! Mais vous êtes fou ! Je ne suis peut être pas le plus grand fan de mon père mais je ne vais pas détruire ce qu’il a fait ! » Une partie de lui, cependant, lui murmurait que Rabastan avait raison. « Détruit le symbole et prend sa place, Potter ! » Rabastan se leva, il attrapa James par l’épaule et l’emmena à l’étage dans une pièce où un magnifique oiseau était endormit dans une somptueuse cage d’or. « La seule cage capable de retenir un phoenix. As-tu entendu parler de la légende ? Bien sur, ton père faisait surement parti de l’ordre. » James hocha la tête en s’approchant du phoenix. « Il a plus de milles ans. » Il n’en croyait pas ses oreilles, en cet instant James se tenait devant la créature la plus puissante de l’univers. « Votre baguette… » Murmura-t-il en se tournant vers Rabastan. « Tu as l’esprit vif Potter. » Fit-il en riant à nouveau. « Je… Vous voulez que je détruise le symbole ? De quoi vous parlez ? » Rabastan s’approcha, il passa sa langue sur ses lèvres pour se les humecter et prit une inspiration. « Est-ce que tu serais prêt à tout pour posseder le pouvoir de cet oiseau ? Pour te hisser plus haut encore que ton père ? Pour que le nom de Potter ne soit plus associé à l’élu uniquement ? » James hocha la tête et sans même en être réellement conscient il venait de tuer tout ce qu’il avait jadis été, l’élève de Gryffondor trop intelligent, perturbé et en pleine recherche de lui-même avait enfin trouvé sa voie.

un mois plus tard, appartement de James à Londres.
« James ? » Alexandra passa une main dans les cheveux du sorcier alors qu’il peinait à s’endormir. Comme un automatisme son bras s’enroula autour des fines épaules de la belle mais il ne tourna pas la tête vers elle. « Hm ? » Fit-il, les yeux rivé sur le plafond. Alors elle bougea un peu et se redressa pour barrer le champ de vision de James avec son propre visage. Il posa son regard dans celui d’Alexandra. « Qu’est-ce qui te tracasse ? » Elle paru soucieuse un court instant mais James se força à sourire. « Rien. » Fit-il en se redressant légèrement lui aussi. Il posa alors ses lèvres sur celle de la sorcière qui n’opposa aucune résistance, elle se laissa aller contre lui tandis qu’il laissait ses doigts vagabonder quelque part dans le bas de son dos. Elle aussi traina ses mains un peu partout sur le torse de James mais pour une fois il ne ressentit rien. Il tenta de se forcer un instant, l’embrassant plus fougueusement mais rien de ce qu’elle pouvait faire n’arrivait à chasser les sombres pensées de James. Elle finit par se reculer. « James, arrête. » fit-elle alors qu’il tentait de la ramener vers lui. « Quoi ? » demanda-t-il en haussant un sourcil. Elle se leva et enfila une robe de chambre blanche qui lui arrivait jusqu’aux chevilles. « J’en ai marre, tu n’es plus le même, j’ai l’impression que je te dégoute ! » Il haussa avant de les froncer d’un air parfaitement ahuri. « Pardon ? Comment tu peux dire ça ! » Il se leva également et s’approcha d’elle. « James arrête, tu crois que je ne m’en rend pas compte ? Ne me fais pas cette tête, s’il te plait… » Il s’était approché avec une idée en tête : lui prouver qu’elle avait tort. La jeune femme ne pu plus rien dire d’autre car il s’était à nouveau emparé de ses lèvres et cette fois il sentit comme une décharge électrique au fond de son estomac. Il avait peur qu’elle lui échappe et réalisait à quel point il avait besoin d’elle. Il se disait fort mais avait besoin de tellement de personnes dans sa vie. Elle prolongea le baiser et il cru un instant avoir gagné, elle le laissait faire sans opposer de résistance, pire, elle l’attirait encore plus vers elle. Mais elle finit par poser ses mains sur le torse du sorcier pour l’obliger à reculer. Le regard tintait son regard alors qu’elle referma brusquement sa robe de chambre sur elle. « Arrête je t’ai dis ! » D’un pas vif elle alla chercher ses vêtements et se dirigea vers la salle de bain de l’appartement de James qu’ils partageaient presque tous les soirs. « Alexandra, bon sang, qu’est-ce qui te prends ?! » Elle s’enferma à l’aide d’un sortilège et James du se contrôler pour ne pas faire exploser – littéralement – la serrure. Au bout d’un temps qui lui paru interminable la jeune femme sortit de la salle de bain totalement habillée. « C’est finit James, ça fait longtemps que tu es distant, depuis un mois c’est à peine si tu me parles et je n’en peux plus ! » Et sans même laisser le temps à James de répliquer elle transplana.
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Dernière édition par James Potter le Mar 30 Juil - 11:36, édité 7 fois
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James Potter

James Potter


SORTS JETÉS : 2426
AVATAR : max irons.
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BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.

seven devils all around you (...) and i'll be dead before the day is done. (james) Empty
MessageSujet: Re: seven devils all around you (...) and i'll be dead before the day is done. (james)   seven devils all around you (...) and i'll be dead before the day is done. (james) EmptyJeu 18 Juil - 2:21




somewhere between happiness and sadness
i need to calculate what defines my own madness, as i'm going away with murder.

23 ans, angleterre année 2027.
Il n’avait plus rien, plus rien à perdre. Et c’est ainsi que Rabastan commença a semer la haine dans le corps et le cœur de James. Il commença une petite semaine après que James soit revenu vers lui, plus prêt à l’écouter que jamais car celle qu’il aimait vraiment venait de le quitter au beau milieu de la nuit. « Oh, laisse moi deviner, ton père a surement du te dire des centaines de fois que l’amour était très utile et important, non ? » En effet, il l’avait fait, il adorait se lancer des ses petits discours quand James et Albus se disputaient, il adorait leur rappeler qu’ils devaient toujours se protéger mutuellement. James eut la nausée à cette simple réflexion. Albus savait se défendre sans lui, il avait…foi en son frère. Il le haïssait mais la haine n’était pas encore suffisante alors Rabastan l’alimentait et James buvait ses paroles alors que le vieux sorcier ne connaissait même rien des Potter il en manipulait l’ainé comme une marionnette. « James, tu m’écoutes ? Je veux que tu… » Il hochait la tête, le regard perdu sur un point lointain. L’information arriva quand même au cerveau du sorcier avec un temps de retard, Rabastan le dévisageait, avide, alors que James tournait lentement la tête vers lui. « Je pense pas que je pourrai faire ça. » Souffla James en posant le regard la table, honteux de devoir lui dire non. « Tu le devras, je vais t’entrainer. » James secoua la tête et se prit la tête dans les mains. « Vous ne comprenez pas. » Fit-il d’un ton étonnamment calme. Rabastan posa la main sur l’épaule de James, chaque geste était calculé et si il voulait gagner sa confiance il devait se comporter comme une sorte de grand-père. « Mais si, le sortilège demande une grande force mentale mais tu l’as en toi, je vais t’apprendre. » Rabastan se levait déjà en espérant sans doute que James le suive mais celui-ci avait toujours la tête dans ses mains, il semblait être aux prises avec un combat intérieur particulièrement violent. « Non. Ce n’est pas ça. Vous ne comprenez pas ! » Fit-il soudain en relevant la tête vers Rabastan, le volume de sa voix était monté de quelques décibels et pour faire bonne mesure il se leva et envoya valser la chaise sur laquelle il était assis depuis le début de cette conversation. « Je ne tuerai pas mon père ! » finit-il par crier avant de disparaitre dans l’autre pièce, fou de rage, littéralement.

James tentait de s’y accrocher, il ne voulait pas laisser le peu d’affection qu’il éprouvait pour son père s’enfuir de la sorte. Mais plus il le voyait plus il voulait le frapper, lui faire le plus de mal possible. Il aurait pu s’en prendre à Albus pour atteindre Harry là où ça fait mal mais pour la même raison qu’il ne pouvait pas tuer son père il ne pouvait s’en prendre à son frère, pas à ce point. « James, ça va ? » Sa mère passa derrière lui, elle le contourna et se plaça face à son fils venu rendre visite à ses parents. Il avait attendu que son père ne soit plus là mais Ginny avait insisté pour qu’il reste manger à la maison le soir même alors qu’il le veuille ou non il le verrait une nouvelle fois. « Ca va maman. » Fit-il simplement alors qu’il se leva du canapé pour aller dans la cuisine. “Je vais t’aider.” Décreta-t-il d’un air absent, un sourire qui semblait faux étira les lèvres du jeune sorcier alors que Lily descendait les escaliers précipitamment. « Oh, James ? Maman, pourquoi tu ne pas pas dis qu’il était là ? » Elle se précipita sur lui et l’enlaça un court instant avant de le lâcher et de s’approcher des casseroles. Plus haut dans les escaliers se trouvait Albus, James lui lança un regard bref et ne dit rien, ne souhaitant pas entamer une dispute ce soir. Apparemment son frère pensait la même chose puisqu’il évita soigneusement de le provoquer en lui adressant la parole. Ce ne fut qu’une fois le diner prêt que Harry rentra à la maison, ils l’entendirent laisser sa cape dans le hall et se diriger vers eux. Lily et Albus furent les premiers à le saluer avant Ginny qui se fraya un chemin jusqu'à son mari en riant. James les contemplait d’un regard vide, il se sentait étrangement de trop dans cette famille qui était pourtant la sienne. Il avait même eut le privilège de vivre deux ans seul avec ses parents avant qu’Albus ne viennent agrandir la famille. James salua son père froidement et ils passèrent à table. A la fin du repas James aida Lily et Albus à tout remettre dans la cuisine et lança un sortilège pour que la vaisselle de nettoie et se range toute seule. Alors qu’il allait récupérer sa cape pour retourner chez lui Harry le coinça dans le hall. « James, je peux te parler ? » Le regard vert de son père le sondait et James avait la désagréable impression qu’il pouvait deviner la moindre de ses pensées et de le moindre de ses plans, il aurait presque voulu lui raconter comme il se sentait désemparé et seul depuis sa rupture avec Alexandra mais ce qui était le plus triste dans l’histoire c’est que Harry ne connaissait même pas ce détail de sa vie. James aurait voulu, l’espace d’un instant, redevenir le garçon insouciant qu’il était avant d’aller à Poudlard, avant de découvrir à quel point son nom le hantait et le poussait à une perfection qu’il n’atteindrait jamais. Mais il se contente de hocher la tête d’un air renfrogné. « Ecoute, ta mère m’a dis que tu n’avais rien de prévu pour Noël, j’aimerais que tu le passes avec nous d’accord ? » James fut étonné par la banalité des propos de son père surtout que les fêtes de noël étaient encore dans un long moment, il pensait que celui-ci allait lui demander si il allait réellement bien étant donné qu’il avait surpris ses parents à le dévisager plusieurs fois pendant le diner. « Oui, ok ça va, je viendrai. » Lâcha-t-il simplement. Harry sourit, son fils ne lui adressait tellement jamais la parole que James avait finit par penser que Harry s’estimait heureux même quand il lui disait bonjour ou merci. « Je… J’y vais, bonne nuit. » Fit-il en se tournant pour ouvrir la porte, Harry lui souhaita une bonne nuit à son tour et James disparu.

Il avait désespérément besoin de quelqu’un, n’importe qui, qui l’empêcherait de devenir fou, qui l’empêcher de laisser la haine qu’il éprouvait pour Harry emporter son cœur et son âme mais crier était devenu impossible, il n’arrivait pas à exprimer tout ce qu’il ressentait parce que c’était beaucoup trop et il n’y avait aucun mots à mettre dessus. Un soir, n’y tenant plus, James s’était rendu compte que ses pas l’avaient mené jusqu'à chez sa meilleure amie, celle qu’il avait longtemps considéré comme une seconde sœur, qu’il considérait encore ainsi bien qu’il ne la voyait pas comme il voyait Lily. Il considérait Lily comme un être fragile, comme une gamine (ce qu’elle avait du mal à supporter) alors qu’il considérait Alice comme une femme indépendante tout à fait capable de se débrouiller sans lui alors que lui, il avait terriblement besoin de quelqu’un. Il toqua doucement, espérant presque qu’elle n’ouvrirait pas, il était dans un sale état mental mais peut être qu’elle ne s’en rendrait pas compte. Ce fut plus fort que lui, il toqua une seconde fois et plus fort. La sorcière ouvrit la porte, elle se tenait là sur le pas et sourit en voyant James. « Salut. » fit-il avec un semi sourire. Elle lui rendit son salut et s’écarta pour le laisser entrer. « Qu’est-ce que tu viens faire ici à cette heure ? » Il fronça les sourcils, nous étions en juillet et il ne s’était pas rendu compte de l’heure tardive à cause du soleil qui restait présent jusque tard. 22h. « Je passais dans le coin et je me disais que je viendrais te rendre visite. » Répondit le jeune homme en haussant les épaules. « Je crois que j’ai bien besoin d’un verre. » Ajouta-t-il en suivant Alice à travers son appartement. Elle ne posa pas de questions, elle savait qu’il parlerait de lui-même si il en avait envie. Comme elle, ils avaient le même fonctionnement. Lui espérait peut être toujours que quelqu’un fasse quelque chose, il espérait peut être qu’elle se rende compte du fait qu’il eut changé mais elle ne fit rien. Elle s’en était rendu compte, elle était obligée de s’en être rendue compte parce qu’il était moins arrogant, d’un coup, moins rieur, il y avait quelque chose en lui qui s’était déjà brisé à ce moment-là et que le meurtre qu’il allait commettre briserait davantage.

Le temps passait, impassible aux pensées humaines, il ne faisait que passer de plus en plus vite, rappelant de manière incessante aux pauvres mortels que leurs vies avaient une fin. Un jour on se réveille et on se rend compte que l’on a déjà gaspiller vingt précieuses années de notre vie sans rien en faire d’autre que de végéter, en quelques sorte. Vingt trois ans que James n’agissait pas. Il sentit une détermination plus forte en lui, ce jour-là. Les entrainements que lui faisait subir Rabastan portait ses fruits car à la seconde même où il s’était levé il avait ressenti une haine puissante lui déchirer le cœur. Il devait agir, vite. Il prit une douche et s’habilla rapidement avant de transplaner chez Rabastan qui ne l’attendait pas si tôt. Le sorcier était assis à sa table avec la Gazette dans une main et un café dans l’autre. « Potter. » Rabastan prenait un malin plaisir à l’appeler comme ça car il savait que ça entretenait la haine dans l’esprit de James. « Je suis prêt, je veux le faire ce soir, maintenant, tout de suite. » fit-il entre ses dents, le poing déjà crispé sur sa baguette magique. Rabastan se leva, l’air soucieux. « Tu dois faire ça bien où tu vas finir à Azkaban et je n’ai pas encore le pouvoir de venir t’y chercher ! » James fronça les sourcils, se demandant même si Rabastan aurait un jour le pouvoir de le faire, tout simplement, ils n’étaient pas Lord Voldemort, ni l’un ni l’autre et n’avaient pas été assez loin dans l’étude de la magie noire pour apprendre à échapper aux détraqueurs au point de pouvoir s’échapper de l’île. Et ce sans baguette magique. « Alors dites moi ! Ou je pourrai plus le faire, c’est aujourd’hui que ça doit se passer. » Rabastan hocha la tête afin de faire comprendre à James qu’il le comprenait. « Bien. Tu dois attendre qu’il soit seul chez lui. Pas de témoins : personne pour t’accuser. C’est important, James. » « Mais si personne ne doit savoir que c’est moi qui l’ait fait, pourquoi ne le faites vous pas vous-même ! » James ne comprenait pas, Rabastan l’avait entrainé à ça et maintenant qu’il allait le faire personne ne devait le savoir, il ne voyait pas bien à quoi tout cela rimait. « Un jour, ils sauront, mais avant ça il faut que les mangemorts reviennent vers moi et que nous constituions des forces suffisamment puissantes pour empêcher le ministère de t’envoyer à Azkaban, toi, moi, et tout ceux qui seront de notre côté. » James commençait à comprendre, même si il doutait qu’un jour il soit assez puissant pour échapper à la justice. Comme Alexandra aimait souvent le lui rappeler, personne n’y échappe.

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