AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
KTC Écran PC Gaming 24″ (1920 x 1080) ...
Voir le deal
67.39 €

Partagez
 

 (megara) ∞ warrior princess

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité



Invité

(megara) ∞ warrior princess Empty
MessageSujet: (megara) ∞ warrior princess   (megara) ∞ warrior princess EmptyMar 23 Juil - 6:48




megara théodora nott
if our love is tragedy, why are you my clarity.


› NOM : nott, elle a longtemps porté ce nom avec fierté. depuis la création du nouvel ordre et de son rôle dans celui-ci, elle est plutôt horripilée par le fait de le porter. surtout quand on sait que sa mère est une membre active des mangemorts. › PRÉNOMS : megara, la lubie de sa mère. originaire de grèce, c'est tout inéluctablement qu'elle a cherché à inclure les origines de son pays natale dans ses enfants. megara est donc un prénom grec. théodora, cependant, est la féminisation du prénom de son père, soit théodore. › AGE : elle est âgée de vingt deux ans. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : elle est née dans le manoir familial des nott, un certain quatorze février. elle n'est cependant pas le fruit d'un véritable amour. › STATUT :ici, le statut demandé est le statut matrimonial. N'hésitez pas à développer si vous le désirez. › STATUT DU SANG : megara est de sang pur. auparavant, elle avait l'idée de la valeur du sang aussi puriste que pouvait-être celle d'un sang-pur, maintenant, elle se contrefiche de ces pseudos valeurs, et pourrait même être la première nott à briser l'arbre de pureté. › ORIENTATION SEXUELLE :  megara est hétérosexuelle. › MÉTIER : megara était tireuse d'élite de baguette magique, elle fait cependant une pause depuis l'attentat et n'est pas véritablement prête à reprendre le chemin de la justice. › BAGUETTE : sa baguette est en bois de rose, mesurant vingt huit centimètres et contient une écaille de sirène grecque. très utile pour les sortilèges complexes et liés aux charmes. › MAISON A POUDLARD : megara était à serpentard.  › PATRONUS : son patronus prend la forme d'un cygne, conquérant, fier, beau et pur. elle ne voit pas vraiment en quoi il la représente, bien que l'évidence soit plus que frappante. › EPOUVANTARD :  auparavant, sa plus grande peur se résumait à se faire attaquer par un dragon depuis qu'elle avait été attaquée par l'un d'eux en voyage. maintenant, son épouvantard se transformerait en la mort d'albus potter, encore et encore. › CREDIT : fuckyeahcrystalreed

› UN SORT : protego horribilis, une variation du charme du bouclier. celui-ci est cependant plus puissant et permet de se protéger de la magie noire.  › UNE POTION : l'amortentia, le philtre d'amour le plus puissant au monde.  › UN OUVRAGE : sorts et enchantements anciens et oubliés. › UNE PLACE AU QUIDDITCH : capitaine. elle a toujours aimé mener. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : le transplanage. car c'est le moyen le plus efficace d'arriver quelque part en deux temps trois mouvements, sans finir décoiffer ou poussiéreux.  › UN MAGE CELEBRE : albus dumbledore. › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : la première guerre des sorciers. elle connait beaucoup de chose sur cette période. › UNE CREATURE MAGIQUE : une sirène. ces créatures la fascinent. et sa baguette est composée d'une écaille de l'une d'elles.

› pseudo : sensie. › prénom : leslie. › âge : dix-sept ans. › fréquence de connexion : sept jours sur sept. › personnage : inventé › commentaire ? : (megara) ∞ warrior princess 4277422382 (megara) ∞ warrior princess 3680788662 I love you (megara) ∞ warrior princess 1063665987 

Revenir en haut Aller en bas

Invité



Invité

(megara) ∞ warrior princess Empty
MessageSujet: Re: (megara) ∞ warrior princess   (megara) ∞ warrior princess EmptyMar 23 Juil - 6:54




a new age
listen to my story

Sang pure ∞ ordre du phoenix ∞ prochainement fiancée ∞ mémoire photographique (hypermnésie) ∞ slytherin ∞ enjôleuse ∞ ouverte d’esprit ∞ séductrice ∞ manipulatrice ∞ possessive ∞ calculatrice ∞ bonne menteuse ∞ sensible ∞ forte ∞ protectrice ∞ maternelle ∞ déterminée ∞ courageuse ∞ réfléchie ∞ rancunière ∞ née dans la famille nott ∞ ne supporte pas sa mère ∞ en veut à son père de lui imposer un mariage arrangé ∞ et d’être une personne effacé ∞ était la partenaire d’albus potter dans l’ordre ∞ s’en veut considérablement de sa mort ∞ n’arrive pas à s’y faire ∞ voyage beaucoup ∞ est partie en France depuis l’attentat ∞ vient seulement de revenir en Angleterre ∞ conquérante, elle pense à renverser le ministère ∞ vengeresse, elle compte venger la mort d’albus ∞ romantique, elle tombe facilement amoureuse ∞ elle ne souhaite pas reprendre le travail ∞ elle veut juste se jeter corps et âmes dans l’Ordre ∞ pense cependant à rejoindre les mangemorts, pour les renverser de l’intérieur ∞ vient tout juste de reprendre contact avec son père ∞ il lui a d’ailleurs annoncé qu’il lui avait trouvé un époux ∞ n’apprécie pas l’idée, mais ne pense pas se rebeller ∞ ne se préoccupe plus de qui elle peut blesser ou non pour arriver à ses fins ∞ sa participation à l’ordre est toujours inconnue de sa famille ∞ même s’ils sont au courant de la divergence d’opinions envers la valeur du sang ∞ uc.

chapter one; the world's giving us a chance
« megara ? » Je me retourne vers mon père et lui souris. Il s’approche de main et pose ses doigts sur ma joue. « tu sais que tu n’as pas besoin de stresser. » Je baisse les yeux et lui souris. Je fronce pourtant les sourcils. « et si personne ne m’apprécie ? » Il te regarde, baisse les yeux. Lui-même sait ce que c’est d’être exclu de la société, du monde. Il en subit les frais tous les jours, avec sa femme. Ma mère. « comment est-ce qu’on ne pourrait pas t’aimer ? » Je pince les lèvres. « tu sais bien. je ne suis pas comme tout le monde. je pense trop, j’analyse trop, je suis bien trop curieuse et je sais tout. » Il me sourit, plonge son regard dans le mien. « je réitère, comment est-ce qu’on ne pourrait pas t’aimer ? » Je lui souris. « allez, prépares-toi, nous partons bientôt. » Je le laisse sortir de ma chambre puis les mains tremblantes, attrape un livre sur ma commode. Sortilèges et Enchantements de niveau trois. Je n’essaie pas d’être parfaite, je le suis simplement. Je ne crois pas que ce soit du narcissisme. Je ne me trouve pas parfaite dans le sens physique ou parce que j’ai un égo surdimensionné. Je n’en ai pas un, je réfléchis juste beaucoup plus vite que tout le monde et mémorise tout ce qui m’entoure. Comme la plus simple petite tâche d’encre sur mon parquet en bois rose. Ou ce que j’ai pu manger il y a trois semaines. J’emmagasine trop de choses. Mon père dit que je suis exceptionnelle, ma mère dit que je suis une créature de foire et les médicomages disent que je fais de l’hypermnésie. Une maladie plutôt rare. Une maladie. Je ne considère pas ça comme un don. Parce que je me souviens de chaque chose dans les moindres détails, la façon dont ma mère a élevé la voix sur moi, sa façon de se tenir et les cinquante mots qu’elle a débitée. Je me souviens aussi de la façon dont mon père et elle se dispute, la façon dont elle le remet à sa place à chaque fois. Et je me souviens aussi de la torture qu’elle me fait subir. Dans les moindres détails. La douleur, la peine, la colère et le plaisir. Et parce qu’elle ne m’aime pas, je manque terriblement de confiance en moi. Parce que je me demande qui pourrait m’aimer en retour, mis à part mon père. J’attrape ma valise et descends les quarante-deux marches qui vont de ma chambre au hall d’entrée et vice-versa. Je me retrouve face à mon père et ma mère. « mère. » Je la salue, comme j’en ai l’obligation. Puis lève la tête bien haute avant de lui passer devant et d’attraper la main de mon père. Je me reçois une tape sur l’épaule et fronce les sourcils. « pas en public, megara. » Nous ne l’étions pas encore pourtant. Je me souviendrais encore une fois de son toucher, de la façon dont sa peau est entrée en contact avec la mienne. Froide, dure, violente. Nous finissons par arriver à la gare. Je vois mon père faire un signe de tête au célèbre Drago Malfoy. Par pure politesse. Ils ne sont pas amis, je crois qu’ils ne sont simplement que des connaissances. Futile donc, de lui montrer un quelconque intérêt. Pourtant, je m’aperçois que ma mère nous laisse et se dirige vers sa femme. Astoria. J’inspire profondément et me tourne vers mon père. « je ne veux pas y aller. » Il regarde autour de lui, puis s’abaisse devant moi. « tu n’as rien à craindre megara. tu es une nott, tu te feras des amis si tu veux. tu n’es pas obligée. » Je ne vois pas en quoi cela était censé me rassurer. Le fait d’être une Nott n’aidait pas de plus. Parce que ma famille comptait d’anciens mangemorts. « ce n’est pas ça. je peux très bien prendre des cours à la maison, je suis assez intelligente pour ça. » Il s’apprête à me dire quelque chose. Mais ma mère revient. Et la tension est palpable. Ses longs doigts fins s’approchent de mon visage et se posent sur ma joue gauche. Froide. C’est la première chose que je ressens. Je pince les lèvres. « et comment ferais-tu pour tirer les ficelles du jeu en étant au manoir ? » Sa voix est douce. Elle parle toujours avec une voix douce quand elle fait allusion au monde qui nous entoure. Car ce n’est qu’un jeu pour elle, un jeu où il faut tirer les ficelles. Et je ne suis que son pion, celui qui tirera prochainement les ficelles à sa place. C’est ce qu’elle veut. « je ne pourrais pas, mère. » Elle me sourit. « alors dis nous au revoir, sans trop d’effusions, et monte dans ce train. » Je souris à mon père, fais une petite courbette devant ma mère puis disparait dans le train. Les compartiments sont déjà presque tous remplis. Je croise des têtes connues, - de noms – mais ne m’arrête pas. Je passe même devant le fils Malfoy. Non, je n’irais pas avec lui. Je fini par trouver un compartiment, à moitié vide. Une fille et un garçon sont assis en face l’un de l’autre. « je peux m’installer ? » Je me sens gênée. Parce que je n’ai pas l’habitude de parler à des étrangers. Des étrangers qui feront maintenant partis de ma vie. « tu peux oui. » La jeune fille sourit à son frère. Je m’assoies près de lui, puis croise les jambes. Je lève la tête, vers le ciel, comme ma mère me l’a appris puis leur sourit. « je m’appelle megara. megara nott. et vous êtes ? » Les deux élèves s’échangent un regard. « je suis alice, alice londubat et c’est mon frère. frank. » J’ouvre grand les yeux. « londubat ? comme neville londubat ? vous êtes les enfants de neville ? j’ai appris qu’il était professeur à poudlard. de botanique c’est ça ? j’ai hâte de commencer ces cours, je me suis déjà avancé sur deux ou trois manuels de niveau deux . je ne sais pas vraiment si je suis opérationnel par contre. je devrais peut-être demander à mon père d’aller m’acheter un manuel de niveau trois. oh. vous devez être meilleurs que moi dans ce domaine je pense. enchanté, au passage. » Je m’arrête enfin et je me rends compte que je viens de débiter cette tirade sans même reprendre ma respiration. « excusez-moi, j’ai un besoin pressant de débiter tout ce que je sais. ce n’est pas de ma faute. » Je baisse les yeux. Ils se regardent mais ne pipent mots. « sinon, tu as de très jolis cheveux, alice. » Je jette un regard vers la porte du compartiment, hésitant à m’enfuir. Ils ne doivent pas m’apprécier. « je.. » Je me fais couper la parole. « tu viens frank, on devrait partir voir comment vont james et albus. » Et elle se lève, avec son frère derrière elle.

chapter two; there's a fire starting in my heart
La pluie frappe les fenêtres de ma chambre et me fait sursauter. J’inspire profondément. Ce que je m’apprête à faire n’est pas une tâche aisée. J’y ai beaucoup réfléchie – comme toujours – et j’en suis venue à la conclusion que c’était actuellement la meilleure chose à faire. Fuir. Parce que je ne m’en sortirais pas autrement. Parce que ma mère se mettrait à tirer les ficelles de ma vie, et elle l’a déjà bien trop fait. Alors je jette mes vêtements dans ma valise et me tourne ensuite vers mon bureau. J’attrape du papier et une plume d’un bleu saphir puis me met à écrire. « dear daddy, au moment où tu liras cette lettre, je serais sûrement déjà très loin. en fait, ce n’est pas une hypothèse. j’en suis certaine. comme la majorité des choses que je fais. tu as toujours été le premier à me soutenir, à faire en sorte que je survivre dans la fosse aux lions, comme j’aime l’appeler lorsqu’il s’agit de mère. mais je grandis, et tu ne seras pas toujours là pour moi. c’est pourquoi, je pense qu’il est temps pour moi de partir. je reviendrais, c’est aussi une certitude, mais pas tout de suite. tu m’avais dis que lorsque j’aurais atteint ma majorité, des tas de possibilités, plus grandes que celles que toi et mère m’offriez déjà, s’ouvriraient à moi. et bien, tu avais raison. je pars, mais, au risque de me répéter, je reviendrais. j’ai décidé de partir en voyage. je compte faire une dizaine de pays, avant de revenir ici en angleterre. j’éviterais bien sur la roumanie, ou tout autre pays comprenant des dragons qui peuvent nous tomber dessus comme la pluie. tu sais que j’en ai une peur bleue depuis que l’un d’eux nous a attaqué dans les carpates. tout ça pour te dire que tu me manqueras, daddy, mais que je reviendrais. c’est une promesse. love, your princess. » Je relis chaque mot, imprime la lettre dans mon esprit puis la laisse là, sur mon bureau. Je sais qu’il la trouvera. Ou que quelqu’un d’autre le fera. Je ne prends pas la peine d’en écrire une à ma mère ou à mon frère. Je n’en vois pas l’utilité. Ils sont bien trop endoctrinés dans leurs idées, et inéluctablement, je sais que ce que je fais est un blasphème pour eux. Ou un acte de rébellion. C’en est un. J’enfile mes chaussures à talons préférées, puis m’accroche les cheveux. Je vérifie le vernis posé sur mes ongles, puis mon rouge à lèvres carmin. Je me souris. J’ai besoin de prendre confiance. Je me tourne vers la porte et la ferme d’un coup de baguette. Je décide finalement de jeter un sortilège à ma lettre pour qu’elle aille d’elle-même à mon père. Je ne suis finalement pas certaine qu’il l’aurait trouvé autrement. J’attrape ma valise, puis transplane, disparaissant dans la nuit noire et pluvieuse. La pluie s’abat sur moi. Je ne sors cependant pas ma baguette pour utiliser le sortilège du parapluie. Je m’avance vers la porte, et sonne. Les secondes passent. Elles sont interminables. Je me demande s’il m’ouvrira. S’il voudra bien de moi. Il voudra de moi. Il n’a pas le choix de toute façon. Je viens de tout plaquer pour lui. Je tourne en rond dans ma tête. Mes pensées deviennent incohérentes, paranoïaques. Elles me filent entre les doigts. Elles sont dérisoires et mènent dans tous les sens. Je passe une main sur ma tempe puis la porte s’ouvre. « meg ? » Je lui souris. Enjôleuse. « heureux de me voir ? » Mes yeux pétillent. « ne reste pas là, entre. » Il m’attrape par la main, et me tire à l’intérieur ma valise derrière moi. Mes doigts enserrent les siens, puis mon corps se plaque contre le sien. Et je relâche la pression, commençant à laisser les larmes coulées. « j’ai cru .. j’ai cru que tu n’allais pas m’ouvrir. qu’ils allaient arriver et qu’ils me le feraient payer. j’ai menti à mon père, et tu sais comme j’admire mon père. je lui ai fais croire que je partais en voyage. oh albus, j’ai eu tellement peur. » Mon regard croise le sien, il me sourit puis prend mon visage dans ses mains. « je suis là meg. je suis là. » Je reprends contenance et me recule. Je passe une main dans mes cheveux puis regarde autour de moi. « bien. je suis là maintenant… tu es certain que tu avais besoin de moi ? » La fuite. Peut-être que mon père n’a pas encore lu la lettre, peut-être que je peux revenir et tout empêcher. Choisir une autre voie. « oui meg, l’ordre avait vraiment besoin de toi. » Je baisse les yeux, regarde mes chaussures. « tu me montres notre chambre ? » Il me sourit et m’attrape la main, m’entraînant dans ses pas.  



Dernière édition par Megara Nott le Mer 24 Juil - 7:26, édité 8 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité



Invité

(megara) ∞ warrior princess Empty
MessageSujet: Re: (megara) ∞ warrior princess   (megara) ∞ warrior princess EmptyMar 23 Juil - 6:54

chapter three; it's the beginning of the end
Ma valise ouverte, je sors ma baguette et la dirige vers mon armoire. Je regarde un à un mes vêtements s’empiler à l’intérieur. Soucieuse, je me demande si je devrais ou non prendre mon pull à fleurs. Je décide finalement de le prendre avant de la refermer à la main. J’ai pris l’habitude de me servir de mes mains. Beaucoup de choses ont changés depuis mon entrée dans l’Ordre. Je ne suis plus la petite princesse Nott que j’étais autrefois. Une partie de moi le regrette. Et je crois que c’est ce qui me pousse à me dire que je dois retourner auprès de mes parents. Et de mon frère. Ce n’est pas que ça d’ailleurs, c’est surtout que la mort d’Albus m’a fait réfléchir à beaucoup de choses. Trop de choses. Je suis peinée, parce que je ne sais pas si je vais m’en sortir, si j’ai toujours envie de me battre. J’en ai toujours envie, mais mes motivations ont changées. Je dois venger Albus. Parce que mine de rien, Albus est devenu quelqu’un d’important dans ma vie. Était. Je pense tellement à lui que j’ai encore du mal à me rendre compte qu’il est mort. Ce mot sonne faux, encore une fois. Je transplane pour le ministère, passe les nouvelles sécurités et me dirige enfin vers le bureau de la brigade d’élite. Je sais exactement ce que je m’apprête à dire. Parce que j’ai tourné mon discours des milliers de fois dans ma tête. Je vais pourtant faire au plus simple, parce que mes discours étaient tous barbants et rébarbatifs. Je toque à la porte et inspire profondément. Je passe ensuite mes deux mains sur mon tailleur, comme pour le remettre en place. Puis entre. Le chef de la brigade est là, assis sur son bureau. Non pas sur sa chaise. Je arque un sourcil, plisse les lèvres. « megara nott. c’est un plaisir de vous voir. » Je lui souris, m’avance vers lui puis passe une main dans mes cheveux. Méchante habitude. Mes yeux parcourent son bureau. Des papiers volent dans tous les sens, certains lévitent dans les airs. L’attentat a semé un véritable désordre. « le plaisir est partagé. » Foutaises. Je me dois juste d’être poli avec lui. Encore quelques secondes. « qu’est-ce qui vous amène ? » J’attrape un papier dans les airs et commence à le lire. Un brouillon de notes, sur un sorcier à appréhender. Il tend la main, comme pour me demander –m’obliger- à lui rendre. Je plisse les lèvres, et le toise. Sans lui rendre le papier. Parce que je ne sais pas si je suis prête à faire ce que je m’apprête à faire. J’inspire. « je démissionne. » Il me regarde, sourit. Se met à rire. Il ne devrait pas rire, je suis on ne peut plus sérieuse. « tu me fais marcher, n’est-ce pas ? » Oh, il passe au tutoiement. Je relâche le papier qui se remet à lévité et j’en attrape un autre. Des notes à propos de l’attentat. « tu ne peux pas nous lâcher maintenant megara. on a besoin de toute l’aide requise. » Je lui souris, m’avance vers lui. Un peu plus prêt. Mon regard se veut froid. « peu importe. je démissionne. fin de l’histoire. » Il me regarde, imperturbable. « tu ne peux pas meg. tu ne peux pas. donnes moi tes raisons. » Meg. Le surnom me reste dans la gorge. Nous ne sommes pas amis. Loin de là. « je suis une nott. je démissionne. je n’ai pas besoin, de te rendre des explications. » Je sors ma baguette et la pointe vers un paquet de feuilles. Je dépose ensuite sur papier ma démission. Ceci fait, je me tourne vers la porte et m’apprête à partir. « ce n’est pas parce que tu as perdu quelqu’un que tu dois mettre ta vie en stand-by. » Je m’arrête. Je sens les larmes monter. La vue du corps mort d’Albus me hante, me terrifie. Je prends sur moi, me retourne vers lui. « ne prends pas cette route là avec moi. tu n’es plus mon supérieur hiérarchique alors rien ne m’empêche de te réduire en charpie. » Je le regarde de haut en bas avant de disparaitre. Je retourne dans mon petit appartement, attrape ma valise et décolle ensuite pour le Sud de la France.  

chapter four; the truth about love
Je rends les clés de ma chambre au réceptionniste. Quitter la capitale française n’est pas facile. Parce qu’elle m’a permis de m’éloigner de l’Angleterre et de la guerre. Et inéluctablement, j’en avais besoin. Je regarde ma valise et hésite. Je ne suis pas prête. Pas au bout de deux semaines. Les souvenirs reviennent, froidement, durement. Chaque détail. Je ferme les yeux, et sans prévenir les souvenirs reviennent. « tu ne veux vraiment pas que je sois à tes côtés ? » Il me regarde et baisse les yeux. Bien sûr qu’il aimerait. Et je connais déjà sa réponse. « les autres auront plus besoin de toi que moi de toi. » Bingo. Je plisse les lèvres. « promet moi juste que tu reviens vite, albus. » Il me regarde, me sourit puis passe sa main sur ma joue. « promis. » . Le flash-back s’arrête. Sûrement parce que la douleur que je ressens est bien trop puissante, destructrice. Je perds l’équilibre et vais m’asseoir. Je passe main dans mes cheveux et me mords l’intérieur de la joue. Il m’a mentit. Il n’a pas tenu sa promesse. Il n’est pas revenu. Et il ne reviendra pas. Et cela me tue, de plus en plus. Parce que je l’aimais. Je n’étais pas amoureuse de lui non, c’était bien plus fort que ça. Il était mon essentiel, ma raison d’être. C’était lui qui m’avait mis dans la tête l’Ordre, le sauvetage des sorciers. Je n’étais plus rien sans lui, que la petite princesse teigneuse et psychotique que j’avais été durant mes années à l’école de sorcellerie. Et il m’avait abandonné. Comme je venais d’abandonner Alice. Alice.. Mon cœur s’emballe rien que d’y penser. Je l’ai abandonné. Elle doit m’en vouloir. Et je m’en veux aussi. Parce que je ne suis pas là pour elle, parce que je ne suis plus une amie, plus son âme-sœur à être partie ensuite. En prenant la fuite. J’ai pris la fuite. Comme Albus. J’ai abandonné le combat. Non, ce n’est pas vrai. Mes pensées se bousculent, je ne sais plus quoi penser. Alice doit vraiment m’en vouloir, me détester même. Comme durant nos années à Poudlard. Je l’ai laissé en Angleterre alors qu’elle vient de perdre son frère. Frank. Il est mort lui aussi. Il a abandonné. « tu es vraiment certain de vouloir faire ça franky ? » je l’avais regardé avec mes yeux de biche, comme pour le convaincre de ne pas venir avec nous. Parce que je savais qu’Alice ne voulait pas qu’il soit là, en danger. Et je ne le voulais pas non plus, parce que je l’appréciais, et qu’il était le frère d’Alice. « oui.. toi et moi en équipe, ça pourrait être pire.. » J’avais souris. « oui, tu pourrais avoir alice sur le dos. » Et nous avions ri. Je ne savais pas qu’à ce moment, Alice aurait été d’un meilleur secours que moi. Qu’elle aurait dû être sa partenaire. Et j’aurai du rester auprès d’Albus. Ou fuir, éteindre mes émotions, ne pas me retourner, disparaître. Même mourir avant eux. Avant tout ceux qui sont morts. Le combat avait été sanglant, terrible. Et j’avais été aux premières loges. « protego » Je me souviens nous avoir protéger. Puis je me souviens avoir du parer un sortilège. Et qu’un autre a suivi, et encore un autre. Et je n’étais plus apte qu’à me protéger moi-même. Ils avaient fait en sorte de nous séparer, de nous éloigner. Et le corps de Frank était tombé devant moi. Je me souviens d’avoir vu son regard pétillant s’éteindre, son demi-sourire disparaître. Son visage tourné au blanc pâle, et ses mains retomber lourdement sur ses flancs. Puis la bataille avait continué. Et impuissante, j’avais regardé mon ami mort à mes pieds. Et la première chose à laquelle j’avais pensé fut de fuir. De le laisser là. De faire comme si je ne l’avais pas vu. Mais c’était impensable. Alors j’avais cherché Alice du regard mais je ne l’avais pas trouvé, et j’avais fini par continuer de me battre. Comme un soldat, une machine de guerre. Et j’avais détruit tout ce qui se mettait sur mon chemin. Puis le calme après la bataille avait retentit. Je m’étais agenouillée vers Frank et avais contrôlé mes larmes. Et j’avais enfin trouvé Alice. « Alice… je.. je suis désolée.. je.. je n’ai rien pu faire. » Elle n’avait pas compris sur le coup, mais elle avait ensuite vue son corps et s’était dirigé en courant vers lui. Je m’en étais voulu. Inéluctablement. Je ferme les yeux, tentant d’échapper à tous ces souvenirs. Mais je ne pouvais pas. Parce qu’Aymeric n’était pas là pour m’aider. Je referme les yeux, et me retrouve avec la vision du corps d’Albus. « al ! non al. » J’avais couru vers lui, et je m’étais agenouillée. J’avais pris sa tête entre mes mains. « albus, non albus. » Et j’avais secoué sa tête. « tu m’avais promis albus ! tu m’avais promis ! » Et j’avais continué de le secouer encore et encore. J’inspire profondément. Aymeric arrive. « il faut qu’on parte, maintenant. » Et j’échange un sourire avec lui, même si ma voix se veut autoritaire. Parce que, peu à peu, je me rends compte qu’il est ma lumière dans ces ténèbres.  
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





(megara) ∞ warrior princess Empty
MessageSujet: Re: (megara) ∞ warrior princess   (megara) ∞ warrior princess Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(megara) ∞ warrior princess

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» (megara) + maybe you just don't know me.
» get him to the greek ı megara
» (megara) + i would catch a grenade for you.
» (megara) + burning up like neon lights.
» souriez. vos ennemis détestent ça. (megara)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
OF LOVE AND WAR. :: FLOOD :: archives rp-