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we’re just two lost souls running over the same old ground.

La nature humaine a toujours été un sujet de fascination pour toi. La façon avec laquelle l'homme cache ses faiblesses et sa vraie nature, se mentant à lui-même par la même occasion. Il n'y a pas de bon côté ou du mauvais côté. Cette notion a juste été inventée pour réconforter les plus faibles ne supportant pas l'idée selon laquelle tout homme est mauvais par définition. Tu t'amuses même parfois à écouter les élucubrations des ivrognes écumant les bars pour se forcer à oublier à quel point le monde pouvait être si cruel. Et tu ris. Car tout cela t'amuses à un point tel que personne n'arriverait à te comprendre. De toute façon, personne n'arrive vraiment à te comprendre puisque personne n'a vécu comme toi et ne pense comme toi. A quelques rares exceptions. Tu chasses rapidement ces pensées quand un sorcier tombe avec fracas sur le bois dur et poli du comptoir de la taverne, à côté de toi. Souriant avec suffisance devant les efforts du tavernier de cacher l'état alcoolisé avancé du sorcier avachi, tu te lèves en laissant ta consommation à moitié vide. Laissant ce que tu dois au sorcier maître des lieux, tu t'esquives discrètement, évitant ainsi les commentaires désagréables sur ton attitude et les regards désapprobateurs des sorciers encore présents à cette heure tardive. Grimaçant à chaque grincement aigu et désagréable du vieil escalier de bois menant aux chambres, tu soupires avec agacement quand tu arrives enfin dans le couloir. Jetant un coup d'oeil à ce qui se passait en bas, tu lèves les yeux quand tu constates que l'ivrogne a été soigneusement placé dans un coin, histoire de bien le dissimuler aux autres. Vraiment désolant. Cherchant d'une main la clé de la pièce dans laquelle tu résides jusqu'à ce que tu en décides autrement, tu t'engouffres rapidement dans ta chambre silencieuse et plongée dans la pénombre du soir. Attrapant de ton autre main ta baguette magique, tu allumes rapidement des bougies disposées aux quatre coins de la pièce. Pouvant enfin être seule et loin de la stupidité générale des sorciers, tu délasses tes chaussures et les lance d'un geste vif contre l'armoire. Posant ta baguette et ta clé sur l'unique commode meublant l'espace, tu t'apprêtes à te déshabiller quand des coups secs et distincts contre ta porte rompent le silence régnant jusqu'à alors ici. Méfiante, tu t'empares presque automatiquement de ta baguette en bois d'ébène, et te plantes devant la porte. Ouvrant légèrement la porte de façon à la fermer en cas de mauvaise surprise, tes craintes s'envolent presque aussitôt quand tu reconnais Jeremy à la faible lueur des bougies. Le laissant entrer, tu fermes la porte sans un bruit avant de te retourner vers lui. Tu sais pertinemment que ses visites finissent tout le temps pareil. « C'est étonnant que tu viennes si tard le soir. » commences-tu d'une voix feignant l'étonnement. Parce qu'en réalité, l'heure n'a aucun intérêt pour toi. Traversant la pièce sans un regard, tu finis par t'asseoir sur ton lit. Posant ton regard sur Jeremy, tu constates que ses traits sont tirés et qu'il à l'air un peu distrait. « Qu'est ce qui t'arrives ? Ta fiancé te mène la vie dure ? » Souriant d'une façon narquoise, tu croises les bras et t'adosses à une des colonnes de bois du lit à baldaquin.

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your hands were on my hips,
your name is on my lips

Une énième fois, le jeune Goyle s’était mit à hurler à l’encontre de ce qui se trouvait être à présent sa fiancée. Il n’arrivait tout simplement pas à supporter encore le fait qu’il devait l’épouser, même s’il était hors de question qu’il le refuse. Jeremy ne pouvait en aucun cas se désister, ne souhaitant pas attirer les foudres de sa famille, mais bien au contraire leur fierté. La seule chose qui clochait était le comportement de cette fille, cette petite blonde qui malgré tout arrivait à l’agacer. Il n’était pas rare qu’il s’énerve, pour rien. Il avait juste besoins de laisser échapper sa frustration quelques fois, n’en pouvant plus de garder cela pour lui. Et malgré que cette Crabbe était désormais sa fiancée, lorsque ce dernier était dans ses mauvais jours – ce qui était souvent le cas, il pouvait se montrer violent avec elle. Dans ces moments là, lorsqu’il voyait la peur dans son regard, son premier réflexe était de sourire. Il ne pouvait s’en empêcher, il aimait ça, voir la crainte qu’il pouvait inspirer. Seulement, il se mettait alors à grimacer et ne perdait pas de temps pour s’engouffrer dans la noirceur de la nuit, ayant ce besoins de sentir la fraîcheur contre sa peau. Il avait besoins de s’échapper quelques instants de cette situation, oublier ne serait-ce quelques instants tout cela.

Il était tard, le jeune homme n’avait pas une idée exacte de l’heure, ne s’en étant pas préoccupé lorsqu’il était sortit en trombe, ayant seulement prit la peine d’attraper une veste. Les rues étaient vide, comme à chaque fois que la nuit faisait son apparition. Dans ses temps de troubles dont lui-même était l’un des responsables, aucun sorcier ne prenait le risque de traîner tardivement dans ses rues sombres. Jeremy, lui, marchant d’un pas rapide, savait exactement où se rendre. A vrai dire, il avait cette habitude de se rendre au Chaudron Baveur lorsque l’humeur n’y était pas, ou lorsque comme à ce moment-là, il avait besoins de se changer les idées. Seulement, comme on pourrait le penser, ce n’était pas pour y boire une bièraubeurre qu’il s’y rendait. Dans cette auberge, une bonne connaissance du brun y logeait, une jeune femme qui devait à présent avoir l’habitude de ses visites à répétition. Il n’avait guère changé d’habitude, ce dernier venant lui rendre visite tard dans la nuit. Elle devait s’être sûrement habituée, n’étant pas la première fois qu’il s’y rendait.

Entrant à l’intérieur de l’auberge, il ne prit pas la peine de saluer le propriétaire qui se trouvait au bar, ce qui lui valut un juron de ce dernier. Chose que le brun se contenta d’ignorer, il se montrait hautain avec beaucoup de personne, se montrant correct avec très peu d’entre eux. Montant les marches pour se rendre à l’étage, ces dernières grinçant sous son poids, un mince sourire apparut sur ses lèvres alors qu’il aperçu la porte de la chambre de la brune. S’y rendant d’un pas lent, il vint alors frapper sèchement à la porte. Il n’eut pas besoins d’attendre très longtemps, que la silhouette d’Alexandra se dessina dans l’entrebâillement de la porte. Sans prononcer un mot, il entra à l’intérieur de la pièce, entendant la porte se refermer derrière lui. « C'est étonnant que tu viennes si tard le soir. » Aucun regard, pourtant il ne se gêna pas pour se dévêtir de sa veste, la jetant sur un vieux fauteuil qui se trouvait dans la chambre. Il savait très bien que cette remarque était ironique. « Qu'est ce qui t'arrives ? Ta fiancée te mène la vie dure ? » Tournant la tête vers la russe, pour enfin lui adresser un regard, Jeremy se mets alors à grimacer en l’écoutant. Il était vrai que la raison principal de ses visites était en rapport avec elle. Il venait souvent voir Alexandra, souhaitant oublier quelques instants l’existence de cette blonde dans les bras de la russe. S’avançant vers elle, le regard dure, il vient alors s’asseoir à ses côtés, les poings fermés, le retenant de s’allonger. « Ne me parles pas d’elle. » Sa voix était dure, une pointe de colère se faisant sentir. Louann était bien la dernière personne dont il voulait entendre parler à cet instant.

Spoiler:

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we’re just two lost souls running over the same old ground.

Tu es tout à fait consciente que ce sujet met Jeremy hors de lui, et pourtant, tu ne peux t'empêcher de vouloir en parler. Les mariages arrangés t'ont toujours mise dans des états pas possibles. Tu hais cela et tu considères cette invention comme un simple moyen de priver deux personnes de leur liberté. La liberté est précieuse à tes yeux, bien plus qu'autre chose. Alors voir Jeremy dans cette situation te rend bien plus inquiète et perplexe que tu ne le voudrais. Devant la mine contrite du sorcier, tu devines aisément que tu l'as énervé et que tout cela n'est uniquement que de te faute. La réponse ne tarde pas à fuser, et tu l’accueilles avec indifférence. « Ne me parle pas d’elle. » Tu le comprends au fond, il est pris au piège. Fronçant légèrement les sourcils, tu bascules la tête en arrière en poussant un soupir las. Tu étais dans la même situation que lui, enfant, même si ce n'est pas vraiment la même chose. Ne désirant pas vraiment revenir sur ce genre de souvenirs, tu t'empresses de revenir à Jeremy. Devinant facilement qu'il n'a pas vraiment envie de s'épancher sur ce sujet, tu te rapproches de lui et finis par t'allonger à moitié sur lui, la tête sur ces genoux et les yeux vers le ciel. Pensive, tu ne peux une nouvelle fois t'empêcher d'exprimer ce que tu penses. « Tu sais, je te comprends en quelque sorte. » commences-tu, soucieuse de décider si tu devais continuer ou t'arrêter là. Tu décides pourtant de continuer après quelques secondes de silence. « Cette impression d'être prisonnier de ta propre vie. » Préférant te taire à ce moment précis, tu évites de regarder Jeremy. Après ce que tu viens de dire, il a tout à fait le droit de s'énerver un peu plus. Après tout, vos entrevues ne ressemblent pas vraiment à cela généralement. C'est pourtant bel et bien par instinct que tu fais cela. Tout le monde a besoin de quelqu'un un jour ou l'autre pour vider son sac. Tu ne l'as jamais vraiment fais, mais il y a aussi un début à tout. Toujours aussi silencieuse depuis que tu as finis de parler, tu oses enfin poser ton regard sur le jeune homme et demeure perplexe quant à son expression. Tu ne sais absolument pas ce qu'il peut penser en ce moment, et cela te rend plus calme que tu ne l'aurais imaginé. Avant, tu aurais fulminé et tu te serais énervée dans cette situation. A croire que les gens changent au fil du temps. Fermant les yeux, tu attends sereinement que Jeremy devienne furieux. Tu n'en es pas certaine mais tu t'y attends tout de même. Vos caractères se ressemblent assez pour deviner que la colère régit un tiers de vos vies. Et si tu ne bouges pas d'un centimètre, c'est que cette fois, cela sera justifié puisque tu t'es mêlée de quelque chose qui, de toute évidence, ne te regarde absolument pas.

Spoiler:

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your hands were on my hips,
your name is on my lips

Au comportement de la jeune femme, le Goyle avait alors bien comprit qu’elle ne cesserait pas immédiatement de parler. Elle avait l’aire soucieuse, ce qui avait le goût de l’exaspérer. Il n’avait pas besoins de ça, vraiment pas. Lui comme elle savait pertinemment qu’il n’appréciait pas ce sujet, venant principalement lui rendre visite pour oublier quelques instants tous ses problèmes. Il tâchait alors de ne pas l’écouter, préférant ne pas entrer dans ce sujet délicat. Seulement, la brune ne semblait pas de cet avis, certainement était-elle trop curieuse ou bien inquiète. Cela étonna quelque peu le jeune homme, qui n’avait pas pour habitude de voir la russe se préoccuper à ce point de lui. Tandis qu’elle se posait alors sur ses genoux, il plissa légèrement ses yeux, l’observant tout d’abord alors que son regard fixait le plafond. Jeremy l’écoutait, silencieux tandis qu’elle continuait de parler quelques instants. Durant un moment, le jeune homme ne bougea pas, la pièce plongeait dans un profond silence dont-il était devenu le maître. Sa main se portant alors sur le sommet du crâne de la jeune femme, il passa doucement son pouce sur le haut de son front. Elle parut surprise, ce qui n’était pas étonnant pour le jeune homme, ce dernier réputé avant tout pour son agressivité et sa violence plutôt que la douceur. « Tais-toi. », prononça-t-il seulement, alors qu’elle avait finit par fermer ses yeux, lui laissant la possibilité de scruter son visage sans qu’elle ne puisse sans soucier. Il pouvait paraître désagréable, hautain, irrespectueux, tout ses défauts qu’on lui attribuait sans cesse. Il en avait conscience et ne pouvait qu’acquiescer à ces derniers, mais c’était pour lui un échappatoire. Une sorte de bouclier derrière lequel il se cachait. Le grand Jeremy Goyle ne s’était jamais ouvert à quiconque, et cela ne changerait pas dans l’immédiat. Il était beaucoup trop fier pour admettre ses blessures, ses faiblesses et ses soucis. Même s’il savait que la brune pouvait se montrer être une personne de confiance, il ne lui en toucherait pas un mot, préférant garder cette image de jeune homme sans cœur.  « Je ne suis pas venu là pour parler de ça. », continua-t-il. Aleksandra semblait s’attendre à une tout autre réaction, beaucoup plus violente sans doute, seulement, Jeremy avait su garder son calme. Cela pouvait paraître surprenant, lui qui était le genre de personne à démarrer au quart de tour. Sa main glissa alors le long du visage de la brune, venant caresser sa joue. Mouvement qu’il avait déjà produit mainte et mainte fois alors qu’il venait lui rendre visite, sûrement était-ce devenue une habitude pour lui. Il fronçait alors ses sourcils, sa douceur l’effrayant sûrement lui-même. Retirant subitement la paume de sa main du visage de la jeune femme, il soupira alors. Il faut dire qu’il n’était pas habitué à cela, leurs soirées passées ensemble prenant habituellement une tournure bien différente et bien plus intéressante pour le jeune homme. Peut-être avait-il tout simplement peur, voyant qu'elle commençait à beaucoup trop le connaître. Il n'aimait pas cela, préférant rester froid et distant, aimant être lui-même un secret imperceptible pour les autres.

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we’re just two lost souls running over the same old ground.

Le silence est plombant, presque désagréable. Toujours allongée sur les genoux de Jeremy, tu réalises à quel point tu as outrepassé tes droits en agissant ainsi. Tu n'aurais pas pu supporter que l'on te fasse cela. Tu aurais même plutôt très mal réagi. Considérant un instant de te confondre en excuses, tu préfères néanmoins te taire et attendre de voir la réaction du jeune homme. Alors quand tu sens sa main effleurer ton front, tu ne peux t'empêcher de frissonner à ce contact. Si il est bien une chose dont tu es absolument certaine, c'est que comme toi, Jeremy n'est pas vraiment affectueux et doux. Au contraire, vous êtes plutôt vus comme des sorciers instables, violents et dangereux. Tu comprends donc parfaitement que comme toi, il n'a pas vraiment envie de s’épandre dans les relations qu'il peut avoir. C'est donc pourquoi ce geste envers ta personne te trouble plus qu'autre chose. Pourtant, rien ne peut plus vraiment te surprendre vu le stade où vous en êtes tous les deux. La voix de Jeremy te sort de tes pensées. « Tais-toi. » Aucune trace de colère dans sa voix. Étonnamment, il a l'air d'être plutôt calme, malgré ton insolence et ta saloperie de curiosité. Toujours silencieuse, tu ne trouves rien à répondre. Préférant garder le silence, les yeux toujours clos, tu soupires une nouvelle fois, soudainement lasse de ta propre bêtise. « Je ne suis pas venu là pour parler de ça. » Tu sens son regard sur toi mais tu t'en fiches. C'est seulement quand tu sens la main de Jeremy parcourir le long de ton visage que tu poses ton regard sur lui. Un regard empli de désir et de surprise. Tu es bien entendu habituée à ce geste depuis que vous avez commencé à vous "voir", mais là, on dirait que c'est différent. Fronçant légèrement les sourcils, tu ne réagis pas vraiment quand il ôte sa main en venant de réaliser la portée de son geste. Ta relation avec lui est pourtant quand même pas si complexe. « Désolée. » finis-tu par murmurer. Mal à l'aise à cause de cette situation, tu t'empresses d'oublier ce sentiment et de revenir à ton attitude ordinaire. Relevant le haut de ton corps, tu finis assise, face à Jeremy. La moue boudeuse, tu finis par défier Jeremy du regard. « J'espère que je n'ai pas refroidi trop tes ardeurs. » Ta voix se veut presque moqueuse, une habitude entre vous.

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your hands were on my hips,
your name is on my lips

Alors que ses yeux étaient encore clos, le jeune homme maudissait le geste qu’il venait d’accomplir. Il était souvent comme cela, quand il ne contrôlait plus les choses. Agir puis réfléchir, une très mauvaise manie chez le brun. Cette dernière ne la quittait pourtant, ayant fait de nouveau un apparition alors que la brune se trouvait toujours sur ses genoux. Jeremy mettait cette action sur le compte de la fatigue et de sa lassitude envers les évènements qui se produisait autour de lui. Oui, il était à bout de nerfs et n’arrivait plus à aligner plusieurs pensées en même temps. Aussi, il fronça légèrement ses sourcils. Il fallait que tout cela cesse, rapidement, il le fallait pour sa santé mentale qui n’était déjà plus très sûre depuis bien longtemps. Le jeune Goyle n’était plus qu’un morceau de cher, soumis à ses envies et aux malheurs qui lui tombait sur la tête. Une pourriture. Il en était conscient mais continuait de sourire d’un air insolent. Il n’en avait que peu à faire, après tout. Alors qu’Alexandra venait finalement se glisser sur ses genoux, s’asseyant en face de lui, se même sourire ne put s’empêcher d’apparaître. Il était comme collé depuis toujours sur ses lèvres. « Désolée. » Le brun ne releva pas ses excuses, souhaitant passer outre. Il n’était pas venu ici pour s’apitoyer sur son sort, non. S’il y avait bien une chose qu’il détestait, c’était bien d’être prit en pitié. Il en avait horreur et mépriser ce sentiment. Comme par habitude et par instinct, il glissa lentement ses mains sur les hanches de la russe, ses pouces se faufilant sous son haut. Caressant doucement sa peau, il ne put s’empêcher de sourire une nouvelle fois à sa remarque. « J’espère que je n’ai pas refroidi trop tes ardeurs. » Ces paroles s’accompagnant d’un regard qui en disait long, sonnait comme un défis aux oreilles du jeune homme. Cependant, cela ne le surpris pas, au contraire. Il reconnaissait bien là la jeune femme, avec qui ces remarques étaient habituelles. Aussi, comme pour lui prouver le contraire, préférant les actes aux paroles, il la fit s’allonger sur le lit. Sa main vint prendre alors place sous son tee-shirt, sous lequel il se plaisait à caresser sa peau. Cette dernière était douce et froide, si bien qu’il pouvait la confondre avec de la porcelaine. Son corps venant se plaçait au-dessus du siens, il se plaisait à la sentir piégée sous lui. Ce sentiment de supériorité qui faisait de nouveau surface. « Oh non, ne t’inquiètes pas. » Prononça-t-il seulement, alors que ses lèvres venaient se perdre dans son cou, ses baisers brûlant venant se déposer sur sa peau. .