jeremy & louann.

Je fermais les yeux et respirais profondément l'air parfumé du parc. Allongée sur le dos, je tentais de faire barrage à toutes mes pensées mais elles revenaient à la charge et petite à petit je les laissais filer et me faire revivre ma matinée.

Je m'étais réveillée bien trop tôt, le soleil ne s'était même pas encore levé que déjà j'enfilais ma robe de chambre et descendait dans la cuisine prendre mon petit-déjeuner. J'avais terriblement mal dormi cette nuit, mes rêves viraient sans cesse au cauchemar avec l'arrivée réglée comme une horloge de Jeremy Goyle. C'est pourquoi mon esprit était complètement embrumé. Cependant, au moment où je fis passer le lait, j'eus une violente protestation de mon estomac et m'élançais jusqu'au toilettes des domestiques. Cela ne m'était plus arrivée depuis ma première année à Poudlard. Outre le fait de vouloir rester parfaite aux yeux de ma famille, une angoisse terrible me serrait le ventre et m'empêchait de voir - encore moins de manger - de la nourriture. Lena avait même failli m'envoyer directement à St. Mangouste pour cause d'anorexie aiguë. Heureusement, au fil des années, j'avais repris le contrôle de mon corps. Inutile de dire que l'annonce de mon mariage m'a vite fait replonger, tempérée par le fait que j'allais redorer mon blason de sang-pur.

L'estomac vide, je résolus de quitter la maison pour vagabonder dans les rues de Londres jusqu'à atterrir au parc et attendre l'arrivée du déjeuner. Je n'avais laissé aucune note à l'intention de mes parents. Ils ne s’apercevraient pas de mon absence même si elle durait une semaine. Pendant toute la matinée, je regardais les gens passer à côté de moi, ne jettant pas même un regard à cette fille bizarre allongée dans l'herbe encore humide. C'était les vacances dans le monde moldu, tout comme à Poudlard. Les dernières vacances avant celles où j'allais passer le plus clair de mon temps au manoir, peut-être même la moitié chez les Goyle.

A 10 heures précises, je me levais et me mis en chemin, traînant les pieds à l'idée du déjeuner silencieux comme il s'en faisait tous les jours chez les Crabbe depuis la mort des jumeaux; A mon arrivée, je vis le jardinier me faire un vague signe de tête. Cela ne pouvait signifier qu'une chose. Je me précipitais à l'intérieur, la peur au ventre. Les Goyle se tenaient dans le living-room, discutant doucement avec mes parents. Je fis toutes les civilités d'usage, tentant de sourire le mieux possible avant de réussir à m’éclipser pour me changer. Je montais rapidement les escaliers et ouvrais la porte de ma chambre. Il était là, sombre et élégant, ses yeux démoniaques plongeant dans les miens. Ma gorge devint sèche et je ne pus articuler un mot.

made by pandora.

Spoiler:

Cela faisait déjà quelques jours que ses parents ne cessaient de lui rappeler qu’ils étaient conviés à venir déjeuner chez les Crabbe. Ne laissant rien paraître de son ressentiment, le brun commençait tout de même à en avoir plus que marre. Tout cela était déjà assez compliqués ces derniers temps : ses fiançailles avec une fille qu’il connaît à peine et qu’il ne supporte que très peu, son futur mariage avec cette dernière… Le jeune Goyle se surprenait lui-même de ne pas avoir explosé. Il essayait de prendre cette nouvelle avec indifférence, cela ne l’enchantant que très peu de devoir une fois de plus se retrouver avec la blonde.

Bien obligé de s’y rendre cependant, il tâchait de paraître correct, faisant honneur à sa famille. Sans un mot, il s’était donc rendu au manoir des Crabbe, accompagné de ses parents. Son père avait à peine eu la peine de signaler leur présence que la porte c’était alors ouverte. Des sourires hypocrites, des accolades forcés, Jeremy était lui aussi obligé de s’exécuté. Se forçant à afficher un sourire poli sur son visage, il avait alors salué leurs hôtes. Louann ne semblait pas être présente, ce qui n’était pas plus mal. Le brun n’aurait pas à la supporter tout de suite. « Louann est sortit, veillez nous excuser. Elle ne devrait pas tarder à nous rejoindre. » Fit-alors la mère de cette dernière, comme si elle avait pu lire dans les pensées du jeune Goyle. Cela ne dérangeait en aucun cas le jeune homme, au contraire, elle pouvait prendre le temps qu’elle voudrait. Observant d’un rapide coup d’œil les lieux, le brun remarqua que rien n’avait changé depuis leur dernière visite, qui se faisait de plus en plus fréquente ces derniers temps. La mère de sa fiancée se tourna alors vers lui, ses cheveux aussi blonds que ceux de sa fille, souriant alors au jeune homme. « Tu peux te rendre dans sa chambre si tu le souhaites, vous serez plus tranquille. » Jeremy du se retenir de ne pas grimacer, n’ayant aucune envie de se retrouver en tête à tête avec elle. Cependant, il put sentir le regard dur et insistant de son père se poser sur lui, ce qui l’aida rapidement à accepter la proposition. Il se contenta d’hocher la tête, enfouissant ses poings dans ses poches.

Montant les escaliers, il prenait bien la peine de s’y rendre le plus lentement possible, repoussant cet instant où il devra se trouver en tête à tête avec elle. Il ne savait pas exactement ce qui l’énervait le plus chez cette fille. Sa naïveté ? Le fait qu’elle ne prononce pas un mot lorsqu’il s’énervait ? Sa passivité ? Il y avait tellement chose à énoncer qu’il leva les yeux au ciel, arrivant sur le palier du premier étage. S’étant déjà rendu quelques fois dans la chambre de la jeune Crabbe, c’est sans soucis qu’il s’était alors dirigé vers la porte de cette dernière, entrant ainsi à l’intérieur alors qu’elle ne s’y trouvait pas encore. Heureusement, il avait encore quelques minutes de répit avant qu’elle n’arrive. Fermant la porte derrière lui, il pénétra à l’intérieur de la pièce, balayant d’un coup d’œil tout ce qu’il s’y trouvait. Quelques photos, des livres de cours, quelques bouts de parchemins jonchant le sol. Une chambre d’étudiante, tout ce qu’il y a de plus banal. Ses parents n’avaient pas du se rendre à l’intérieur, encore moins un elfe de maison, vu le désordre qu’il y régnait. S’avançant un peu plus, quelques peu agacé, le jeune Goyle se permit de s’asseoir sur le lit de la blonde, la seule chose en ordre dans cette pièce. Il patienta quelques minutes seulement avant d’entendre des pas pressés dans les escaliers – sûrement ceux de Louann. Se redressant, se tenant à présent droit et impassible, il l’observa ouvrir rapidement la porte. Cette dernière semblait surprise de sa présence en ce lieu, ne s’y attendant sûrement pas. « Bonjour, Louann. » Se contenta-t-il de prononcer, d’un ton qui ne se voulait pas chaleureux, ne lui adressant en aucun cas un sourire. Il la fixait, sans quitter son regard. Malgré le fait qu’il appréciait peu se retrouver avec elle, il espérait qu’elle prononce quelques mots. Il détestait cela, quand elle n’ouvrait pas un seul moment sa bouche, son mutisme avait le don de très vite l’agacer. Pas une accolade, pas un sourire, ne tendant même pas sa main, il l’observer rentrer dans la pièce, après qu’elle ait fermée la porte derrière elle. Lui qui voulait très vite partir d’ici avait la sensation d’être piégé, la journée ne semblant pas se dérouler rapidement. Au contraire, elle s’annonçait très longue.

Malgré le fait que les deux jeunes gens ne se connaissaient que depuis peu de temps - du moins apprenaient à se connaître un peu plus afin de faire plaisir à leur famille respective, Jeremy commençait petit-à-petit à s’habituer à ses têtes à tête silencieux. Là plupart du temps s’était comme cela que se déroulait la soirée, tous deux ne disant pas un mot. Elle beaucoup trop intimidée par le jeune homme pour dire quoique ce sois, tandis que lui contenait sa colère de la voir rester muette ainsi. Son silence avait le don de l’agacer, et cela de plus en plus rapidement au fur et à mesure que le temps s’écouler. Alors que les lèvres de la jeune femme restaient closes, lui se mettait alors à serrer les poings, contenant sa colère. Tout deux n’étaient définitivement pas fait pour finir leurs jours ensemble. Tandis qu’elle se trouvait face à lui, ce dernier lui décochant un regard quelque peu hautain en voyant son accoutrement, elle ne prononçait toujours aucune parole. Même si on aurait pu croire que le brun s’y habituerait, lui toujours habitué à être plongé dans le silence, il n’en était rien. Le mutisme de sa fiancée avait le don de l’agacer plus qu’autre chose. Si bien que ses dents se serrèrent alors qu’elle passait devant lui, après avoir fermée la porte. Sans doute comptait t’elle se changer, vu l’état des vêtements qu’elle portait actuellement, quelques peu mouillés à cause du temps qui régnait dehors. Elle se dirigeait alors vers son armoire, l’ouvrant en balançant quelques vêtements sur son lit. Jeremy se doutait bien, connaissant quelque point du caractère de la blonde dont sa timidité, qu’elle allait alors souhaiter qu’il quitte quelques instants la pièce. Chose qui le fit sourire, ce dernier ne comptant pas se rendre dans le couloir avant qu’elle ne prononce un mot. « Tu comptes te taire durant toute la soirée ? » Commença-t-il, avançant alors d’un pas vers elle, alors qu’elle s’était figée devant son armoire, lui tournant toujours le dos. « Ou il va falloir que je me charge moi-même de te faire prononcer un mot ? » Fit-il, se trouvant à présent juste derrière elle, son corps à quelques centimètres du siens.

Il n’était pas idiot, loin de là, sachant pertinemment que sa simple présence intimidait Louann. Le brun l’avait alors très vite remarqué, dés leur premier « rendez-vous » forcés. Elle baissait souvent la tête, alors qu’il cherchait à la fixer du regard, ses yeux observant alors le sol. Cela avait le don d’exaspérer Jeremy, qui se contenait malgré tout de lever le ton sur elle. Il savait que cela n’était pas facile, autant pour elle que pour lui. Et même s’il n’était pas réputé pour posséder un grand cœur, il essayait de se montrer quelque peu tolérant, même si cela lui coûtait beaucoup. Se trouvant toujours proche de la blonde, il glissa alors un doigt sur l’épaule nue de sa fiancée, souriant en la sentant frissonner. « Tu sais bien que je n’aime pas ça, Louann. » Continua-t-il, accentuant son prénom. La jeune femme semblait figée, tellement que cela fit sourire le brun. Venant frôler son corps alors vers le siens, cherchant à la provoquer, espérant que cela lui ferait prononcer quelques mots. Il aimait cela, la provocation, mais également d’inspirer la peur de la blonde. « Je suis sûre que tu n’aimerais pas me voir énervé, n’est-ce pas ? » Son ton était toujours aussi sec et froid, aucun sentiment se faisant alors ressentir dans sa voix. Il semblait privé de tout ressentit, comme si rien ne pouvait l’atteindre. Ce qui n’était pas tout à fait faux, du moins c’est ce qu’il s’efforçait à montrer. Un mangemort se devait de ne pas flancher sous les sentiments, comme si rien ne pouvait les toucher.

jeremy & louann.

J'avais peur mais sur le moment, j'eus une brusque montée de haine envers ceux qui m'avaient forcé à jouer ce numéro de fiancée. Comment avaient-ils pu ? Ils connaissaient Jeremy, ils savaient ce qu'il faisait sur ses temps de "loisir". Je n'étais pas étonnée, pas vraiment, j'avais côtoyé mes parents durant presque dix-sept ans et je savais qu'ils n'aimaient personne. Seule leur cause pseudo-revancharde et raciste importait. Mes parents étaient comme Jeremy. J'entendais encore résonner les cris de leurs victimes... « Tu comptes te taire durant toute la soirée ? » dit Jeremy dans mon dos. J'entendis le craquement des vieilles lattes de parquet alors qu'il s'avançait vers moi. « Ou il va falloir que je me charge moi-même de te faire prononcer un mot ? ». Je tentais vainement de me rassurer en me disant qu'il ne faisait que bluffer. Il ne pouvait pas me faire du mal, ses parents le tuerait, cela pourrait ruiner la relation privilégiée qu'ils entretenaient avec mes parents. Mais je n'y arrivais pas. Je me méfiais de Goyle. C'est alors que sa peau entra en contact avec la mienne. Jeremy n'avait fait qu'effleurer mon épaule et pourtant tout mon corps se hérissa et se bloqua comme prêt à bondir. Pour fuir ou bien... « Tu sais bien que je n’aime pas ça, Louann. ». Si je le savais ?! Bon dieu. Il se rapprocha encore et ce fut tout son corps qui frôla le mien. Je savais que ce n'était que provocation, il adorait ça, je l'avais assez vu maintenant pour avoir compris que Jeremy Goyle adorait jouer avec les nerfs des gens. Y compris ceux de son adorable fiancée. Surtout ceux-là. « Je suis sûre que tu n’aimerais pas me voir énervé, n’est-ce pas ? »

Je ne crois pas avoir été un jour une petite fille violente ou colérique mais j'étais en passe de franchir le cap très, très vite. Cette boule de feu que je n'avais pas ressenti depuis longtemps venait soudain de resurgir dans mon ventre. Je me sentais prise d'une soudaine montée d'adrénaline qui me fit perdre toute mesure du danger. Je me retournais et fixais Jeremy dans les yeux. J'avais délibérément choisi de ne pas le repousser. Il voulait jouer ? D'accord mais seulement selon mes règles. « T'en as pas marre ? Tu crois que me menacer arrangera les choses. » Je me tus brutalement. Qu'est ce que j'avais fait ? Comment avais-je pu perdre le contrôle, moi qui avais pris tant de soin à me protéger, me taisant, ne relevant jamais rien. Je sentis la peur m'envahir une nouvelle fois, chassant cette excitation soudaine qui m'avait pousser à faire n'importe quoi. Je n'osais pourtant pas baisser les yeux. Malgré le risque que Jeremy voit ma terreur. Je déglutis péniblement. « Sors, s'il te plaît. » ajoutais-je d'une voix qui se voulait ferme. Peine perdue, je grimaçais intérieurement en entendant ce faible chevrotement. J'avais tout de même été polie, histoire de ne pas faire encore plus de dégâts. Mais ce "s'il te plaît" m'avait littéralement arraché la gorge.

made by pandora.

Spoiler:

Il s’ennuyait, beaucoup. Cette situation avait le don de le lasser très rapidement, ce qui était la première cause de son énervement la plupart du temps. Il détestait sa passivité. Quelques fois, cette envie de la secouer pour la faire réagir se faisait ressentir en lui, seulement il se retenait. Souvent, il se demandait pourquoi il ne l’avait pas encore fait. Cette blonde avait le don de le mettre à bout de nerfs, malgré son peu de réaction. Elle était passive et soumise à ce qu’on lui dictait. Seulement, jamais, ô grand jamais, elle n’osait hausser le ton. Du moins, elle ne l’avait jamais fait devant lui. Le brun se demandait souvent qu’elle serait le son de sa voix si elle se mettait à hausser le ton, à crier. Ces questions banals mais qui le divertissaient alors que l’ennuie le prenait toujours. Bon sang. Qu’attendait-elle pour réagir ? Cette envie de la prendre par les épaules et de la secouer se faisait de plus en plus ressentir dans son esprit, alors qu’elle ne siller toujours pas malgré leur proximité. Il avait envie de cette confrontation, il l’attendait depuis tellement de temps qu’elle était devenue un miracle.

La voyant se tourner enfin vers lui, il fronça les sourcils, ne sachant pas vraiment à quoi s’attendre de sa part. Allait-elle enfin dire un mot ? Oser lui répondre ? Il n’en savait rien mais n’en attendait pas trop d’elle. C’est ce qu’il avait apprit au fil du temps, alors qu’il était contraint de passer du temps avec elle. Cette petite blonde qui se laissait marcher sur les pieds. Cependant, la lueur qui apparut subitement dans ses pupilles exprimait alors la colère, la haine. Tous ces sentiments qu’elle ressentait pour le jeune Goyle. Ces derniers surgissant enfin. « T’en as pas marre ? Tu crois que me menacer arrangera les choses ? » Il souriant, un sourire qui la défiait de continuer. Seulement, il semblait qu’elle fut redevenue subitement muette. Sa passivité reprenant une fois de plus le dessus. Ce devait-être un grand effort pour elle. Cette jeune femme qui n’était pas capable d’exprimer ses ressentis. Il fronçait alors les sourcils, ses paroles l’agaçant alors. Il n’était pas vraiment ce genre de personne qui ne répondait rien à de telle réplique. Au contraire, il appréciait envenimer les choses, et cela depuis sa plus petite enfance. Ce n’était pas pour rien qu’il avait atterrit chez les vipères, au contraire. Il était un être malsain et corrompus, qui se plaisait à contrôler ses humeurs. Elle était à sa merci, il l’a tirait petit à petit par les ficelles, telle une marionnette. Louann semblait avoir comprit elle-même qu’elle avait dépassée les limites, qu’elle avait franchit un pas dans un sentier dangereux à emprunter. Surtout avec lui, qui n’était pas vraiment connu pour son tact et sa diplomatie. La haine qui allumait son regard il y avait à peine quelques minutes avait disparut, laissant place à cette terreur qu’il connaissait si bien. Sa voix se fit alors de nouveau faible, alors qu’elle tentait de prononcer une simple phrase. « Sors, s’il te plaît. » Il plissa alors ses yeux, n’étant que très peu habitué à ce que l’on le congédie des lieux. Malgré sa demande, il ne recula tout d’abords pas d’un pas, son regard la transperçant de toute part. Il voulait la garder enchaînée, jamais elle ne prendrait le dessus et lui dicterait ses règles. « Fais attention à ce que tu me dis, ma belle. » Cette marque d’affection sonnait faux au ton de sa voix, elle n’était là que pour appuyer ses paroles. Il la fusillait du regard, comme il en avait si bien l’habitude alors que la colère le prenait. « Je n’ai aucune envie de sortir d’ici. » Fit-il d’un ton bien décidé. N’était-elle pas sa femme ? Tôt ou tard il serait bien vite spectateur de son corps. Quelques fois il avait d’ailleurs essayé de passer outre le stade des baisers, mais cette dernière l’avait toujours repoussée. Attente qui se faisait de plus en plus désagréable pour le jeune homme, qui n’appréciant en aucun cas cela. Il l’a provoquait, toujours et encore. Le jeune Goryle ne cherchait que cela, la mettre à bout de nerfs. Jeremy voulait la voir sous l’emprise de la colère, chose que n’avait jamais sembler ressentir la blonde.

Spoiler: