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 intrigue n°2 : the second of may

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MessageSujet: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyJeu 16 Mai - 8:34



COMMEMORATION : 2 MAI 1998
discours du ministre et du directeur de hogwarts

Après l'échec qu'a été la coupe du monde de quidditch le monde magique britannique avait les yeux tournés vers le ministère. Il leur fallait quelque chose, un espoir, n'importe quoi et Perceval en était bien conscient mais ils n'avaient pas attrapé James Potter ni Eden Rosier et n'étaient pas prêts d'y arriver, ils n'avaient pas avancés du tout et on ne savait toujours pas qui avait tué Harry Potter bien qu'après la coupe la plupart des sorciers étaient convaincus de la culpabilité de James Potter. Les caisses de l'état étaient vides mais Perceval se devait de commémorer la bataille de poudlard, celle-là même où il avait perdu un frère, celle ou tous, presque, avaient perdu un être cher. Mais cette année il n'y aurait pas de grande fêtes, cette année était placée sous le signe du deuil. Leur héros était mort mais les sorciers n'oublieraient jamais ce qu'il avait fait pour eux et Perceval se devait de tenir un discours à Poudlard où la plupart des sorciers venaient se receuillir, lui et Silas parleraient à tour de rôle devant une foule immense rassemblée près d'une tombe de marbre blanc.
Chers compatriotes,
Aujourd'hui est un jour important, aujourd'hui marque trente ans de paix pour notre pays, pour notre monde. Il y a trente ans Harry Potter, aidé de l'Ordre du Phoenix et de l'Armée de Dumbledore, a vaincu Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Mais aujourd'hui est également un jour de deuil, nous avons perdu un héros il y a de cela presque un an et peut importe qui a commit cet odieux crime, nous ne nous laisserons pas impressionner !
Le ministre mima un coup de poing sur le pupitre sans cependant aller jusqu’à frapper le bois. Un grand homme a dit que même dans les moments les plus sombres nous pouvons trouver le bonheur, il suffit de se souvenir d'allumer la lumière. Et mes amis nous n'oublierons pas ces mots de Albus Dumbledore. Les criminels seront châtiés, envoyés à Azkaban et aucune pitié ne leur sera accordée. Aujourd'hui souvenons-nous de ceux qui sont tombés en se battant pour la liberté.
Les sorciers présents applaudirent sans grande conviction le discours du ministre qui laissa sa place au directeur du collège, accueillis avec respect par ses étudiants mais aussi avec une certaine retenue. Le monde magique ne connaissait pas bien Silas Greene, le sorcier avait toujours été très discret et ne se montrait que lors de cette commémoration, il ne faisait jamais d'autres discours publiques à toute la population.
Ce sont des mots puissants que vous avez prononcé là, mon cher ministre... Aujourd'hui, en effet, est un jour spécial. Il y a trente ans cette ancestrale école à été détruite par ce mage noir dont je tairai le nom et par ses fidèles. Mais Hogwarts, tel le phoenix, renaît toujours de ses cendres. Tout comme vous qui avez perdu des êtres chers. L'espoir d'un monde meilleur est une flamme qui brille dans vos coeurs et jamais elle ne doit s'éteindre. Battez-vous pour ce en quoi vous croyez. Comme les étudiants, les aurors et les professeurs se sont battus. Alors oui, souvenons-nous de ces vaillants et courageux sorciers, levons nos baguettes en leurs mémoires, comme chaque année, rendons hommage a ceux qui se sont battu pour nous.
Et sur cette demande des milliers de points lumineux s'élevèrent dans le ciel, les sorciers gardèrent leurs baguettes levées en silence pendant une minute entière après quoi le directeur baissa lentement la sienne, suivit par le ministre et par tous les autres sorciers restants. Silas Greene descendit de l'estrade et fila à travers la foule, suivit de près par le Ministre. Désormais les sorciers pouvaient célébrer comme ils voulaient ce jour mais eux n'étaient pas d'humeurs à faire la fête.


EXPLICATIONS ET CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE :
- Ce sujet est un sujet commun auquel vous pouvez tous répondre pour décrire les sentiments de votre personnage par rapport aux discours, par rapport à la commémoration en elle-même etc.
- Il est important de prendre en compte que cette intrigue n'est pas de la même ampleur que celle de la coupe du monde, nous ne pouvions laisser passer la commémoration du deux mai mais elle vous servira surtout pour l'évolution de votre personnage, veuillez prendre en compte dans vos rps que cette date est passée et que les discours de Perceval et Silas sont connus de tous.
- C'est la crise ! Un autre sujet l'expliquera plus longuement mais veuillez le prendre en compte pour écrire vos rps et surtout ici : la population est en colère contre Perceval qu'elle juge coupable des faille de sécurité lors de la coupe et de la très grosse dépense d'argent.

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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyVen 17 Mai - 6:08


« Rose tu pars avant nous ? ». L’étonnement dans la voix de ton paternel se faisait sentir mais pas plus que la douleur qui sévissait dans son cœur de sorcier, de père ou encore d’ami. Les membres de ta famille pleuraient la perte d’un père, d’un oncle, d’un survivant, d’un héros. Tu connaissais toutes les histoires, tous les détails de ces nombreuses batailles et de ces affrontements qui avaient forgées l’histoire de toutes ces longues dernières années. Livres, anecdotes rapportés, tout était passés en revus. Tu avais grandis au rythme de ces aventures à la fois palpitantes et périlleuses, dangereuses et téméraires mais cela ne changeait pas le résultat du sentiment de vide qui te taraudait depuis le fameux jour de la coupe du monde. Une impression mitigée entre lourdeur et légèreté, cette dernière étant apparenté à un visage coutumier et une tignasse blonde en bataille qui ne cessait de te mettre en colère lorsque tu étais beaucoup plus jeune. « Oui je dois rejoindre Arya et les autres, je passerai prendre mes fonctions auprès du ministère et puis je vous rejoindrai. ». Lui dis-tu en esquissa un bien maigre sourire. Cette bribe de sourire avec lequel tu le considérais était digne de l’illusion d’un fantôme, il n’existait même pas mais c’était dans ta nature. Si aujourd’hui tu n’étais pas en fonction de travail tu te rendais comme chaque année à l’école de sorcellerie pour la commémoration. Un endroit à la fois familier ayant essuyé un bon nombre d’évènements aujourd’hui marqués dans l’histoire. Tu quittes alors le domicile de tes parents avant de jeter un bref regard derrière toi. Le ciel est légèrement mouvant un brin de nuage pour quelques couleurs grises et un rayon de soleil. Changeant pour changeant tu transplanes. Cette fois c’est bien un tout autre plafond de couleurs que tu observes. Oui, c’est un ciel grisâtre certes mais beaucoup plus dense en nuances d’impressions. Les paysages sont les mêmes que dans tes souvenirs et au loin la vieille cabane du garde-chasse de Poudlard est toujours égal à elle-même. L’ancienne pierre blanche – tout juste située au bord du lac – te fait de l’œil et taquine ta mémoire. C’était cette même pierre où très souvent tu posais tes mots sur du parchemin avant de laisser au bon soin de ton correspondant qui désormais ne t’était plus si inconnu. Tu secoues la bête d’un mouvement lent comme pour chasser ses pensées de ta mémoire, et tu empruntes le chemin pour rejoindre la population de sorciers venus s’amasser au-devant de l’extérieur de l’école pour entendre le discours des deux hommes : Silas Greene et Perceval Weasley. Avec chance, ce dernier était parvenu à se sortir indemne de la confrontation avec les mangemorts et plus particulièrement ton cousin. Rien que de penser à James, cela te rendait mal à l’aise car tu n’avais pas été assez réceptive à ta raison qui depuis longtemps suivait l’avis d’Albus ou encore ton frère. Pour autant, tu t’en voulais. Tu te rapproches un peu plus de l’estrade tout en restant bien en retrait, alors que les paroles du premier Ministre résonnent en écho à ta conscience. La situation économique du pays n’était pas à son avantage depuis ce grand rassemblement sportif, quand à l’ambiance des sorciers elle ne faisait que reflétait leurs sentiments refoulés, les vies du moment. Cependant son discours transpirait l’espoir de ne pas abandonner, de toujours croire que le meilleur serait à venir. Il n’abandonnerait pas sans se battre, après tout comme te le disais souvent ta mère il n’y avait que des problèmes car il n’y a que des solutions. En parlant du loup, tu entrevois l’ensemble de ta famille qui juste à côté des Potter et de tes oncles et tantes font face, ensemble encore une fois. Tu échanges un regard entendus et complices avec Hugo. C’est autour du directeur de Poudlard de prendre la parole et son discours est toujours à l’image du grand homme qu’il a toujours été à tes yeux. Tes prunelles verdoyantes voguent parmi les foules et se figent sur l’identité de l’héritier des Malfoy. Il avait agi vite et bien après tout son poste au ministère était là pour en témoigner. Malgré les souvenirs, tu devais agir pour arrêter James maintenant que tu avais eu la preuve sous les yeux quelques jours plutôt.
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyVen 17 Mai - 22:04

❝ the second of may ❞
Le deux mai … Une date que tu n’aimais pas du tout. C’était la commémoration de la fin de la Bataille de Poudlard, de la fin de la guerre. Tu trouvais cela vraiment étrange de célébrer cet événement alors que le monde magique se lançait de nouveau dans une guerre. Allongé dans ton lit, les yeux rivés sur le plafond, tu repensais à la Coupe du Monde qui avait eu lieu quelques semaines plus tôt. L’événement avait été un désastre et ce désastre n’avait fait qu’en amener d’autres. La communauté magique était en crise, c’était certain. La colère se faisait sentir contre le Ministère à qui on ne cessait de reprocher sa sécurité mais au fond, tu savais que cet événement avait été très sécurisé, tu n’étais pas certain qu’il soit possible d’empêcher quelque chose de cette taille d’arriver. Toi, tu n’étais pas en colère, tu étais inquiet et déçu. Inquiet de cette situation qui ne cessait de s’empirer et déçu que James continue à la laisser s’empirer mettant toute sa famille dans une situation difficile. Mais tu n’étais même pas certain que le mot famille veuille toujours dire quelque chose à ses yeux, quand on tue son père, la famille semble ensuite un concept très lointain certainement. Cette commémoration était aussi un moyen de commémorer la mort d’Harry, la mort de votre héros. Cette journée allait être très difficile et il te tardait déjà qu’elle soit terminée. Tu avais reçu un hibou de ta mère quelques jours plus tôt te rappelant qu’il y avait une cérémonie à Poudlard et voulant savoir si tu allais t’y rendre. La réponse avait été oui, tu ne ratais jamais cette cérémonie et puis c’était toujours une excuse pour voir ton père qui était à Poudlard assez souvent pendant l’année. Cette année cependant, avec l’Ordre il revenait assez souvent. Tu finis par pousser les draps et te lever. Tu sentis une douleur envahir ta jambe, c’était ta brûlure la plus profonde, celle qui n’avait toujours pas complètement guérie. Mais tu ne te plaignais pas, tu étais toujours en vie et tu irais rapidement mieux, c’était ce qui comptait, le reste n’importait peu. Tu n’entendis pas de bruit dans l’appartement, peut-être que Scorpius dormait encore ou alors il était déjà sorti. La deuxième possibilité te paraissait beaucoup plus probable le connaissant mais bon, tu étais certain de le voir à la commémoration. Tu pris ta douche et t’habillais en noir. Aujourd’hui tu n’étais de toute manière pas dans l’humeur de mettre beaucoup de couleur. Tu regardas ta montre et tu soupirais avant de transplaner. Tu arrivais à Pré-au-Lard comme tu l’avais prévu et tu remarquais que tu n’étais pas le seul à te diriger vers le château. Tu te mis donc en marche silencieusement et tu profitais de cette marche pour réfléchir un peu. Ils avaient voulu créer le chaos, ils l’avaient fait. Plus les gens se sentaient perdus et abandonnés, plus il y avait de chance qu’ils se tournent vers les mangemorts. Mais tu ne le ferais pas, tu étais dans l’Ordre et tu voulais absolument les arrêter. Tu ne savais pas quelle partie tu pouvais jouer dans ce grand dessin mais tu ferais ce que tu pourrais, c’était déjà ça. Ces derniers temps, tu avais appris des dizaines de sorts et tu remerciais le Quidditch de t’avoir appris qu’il fallait toujours garder une vision globale et ne pas se concentrer simplement sur la personne qu’on est en train de combattre, il peut en venir de tous les côtés. Tu étais peut-être un peu lent mais tu pouvais aussi être assez rapide dans certaines circonstances. Tu finis par arriver devant les grandes grilles et tes pas te guidèrent devant le monument qui était installé dans le parc pour se rappeler de cet événement. Tu t’installais au milieu de gens que tu ne connaissais pas, tu aurais le temps après la cérémonie de retrouver des connaissances à toi. Des discours furent prononcés, très intéressants face à cette situation et parfaitement en accord avec ton état d’esprit. Comme les autres sorciers présents, tu levais ta baguette pendant une minute pour remercier tous ceux qui étaient partis de cette paix qu’ils vous avaient donné et tu te fis la promesse de te battre toi aussi pour la restaurer. La cérémonie se termina et tu restas un moment assis sur ta chaise à observer ce monument et surtout les nombreux noms qui y figuraient. Certains t’étaient connus, d’autres non mais cela n’avait pas d’importance, à tes yeux ils étaient tous des héros qui s’étaient battus et étaient morts pour une cause dans laquelle ils croyaient. Tu finis par te lever et tu remarquais Rose un peu plus loin. Tout comme le tient, son visage était grave. Tu t’approchais d’elle avant de lui dire : « Hey Rose. Comment vas-tu en ce jour tragique ? » Tu essayais de laisser apparaître un petit sourire sur ton visage mais ce fut un échec.
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyVen 17 Mai - 23:19

Je savais qu'elle avait prévu quelque chose, je le savais. Certes, je n'en avait pas encore deviné les contours. Et je ne voulais pas. Esther n'était plus, Esther était partie. L'ironie était totale. Presque de trop. Esther allait me manquer. Esther me manquait déjà. Ma mère n'avait pas compris mon trouble, ce n'était qu'un animal, selon elle. Qu'un animal... La chouette qui m'avait accompagnée toutes ces années, qui m'écoutait avec attention, qui hululait joyeusement lorsqu'elle me voyait arrivée. Non, pour moi, le coup avait été trop dur. La date de sa mort avait sonné comme une malédiction. Le 2 mai. Le hasard faisait bien les choses, sûrement. Je n'avais guère dormi de la nuit, j'avais étouffé mes larmes dans l'oreiller et ma mère n'avait pas tout de suite compris les cernes noirs qui s'étalaient sous mes yeux. Non, elle n'avait pas compris. Jusqu'à ce qu'elle se rende dans ma chambre et que son regard rencontre la cage. Esther avait volé jusqu'ici pour mourir, m'avait-elle dit pour me consoler. Elle était morte, mais elle ne souffrirai plus, avait-elle continué. Elle avait insisté, de nombreuses fois répété le mot mort comme si elle avait peur que je n'en cerne pas la nature, la signification. J'avais tenté de m'éloigner, de lui dire que je devais lui écrire. Mais elle m'avait tiré par le bras, m'avait déclaré que nous devions nous rendre à Poudlard. Je ne voulais pas, non. Ce n'était pas ma guerre, ni ma victoire, mais ma mère avait tant perdu. Je ne pouvais tout simplement pas la laisser, pas aujourd'hui, alors que tout va déjà si mal. Elle savait que j'étais démunie, elle ne le savait que trop bien. Elle savait que je n'avais plus qu'elle sur qui compter. Sur elle et mon père, via mes lettres. Dans la mesure où il me répondrait un jour. Je l'espère.
Alors je l'ai suivit, aussi dignement que possiblement.
Avant de la perdre de vu dans la foule. Trop de monde. Trop d'inconnus. De rares visages familiers. De trop rares. Et encore, je n'étais même pas certaine de moi. Les traits de Lucie me revenaient sans difficultés, mais les leurs... Ils n'étaient pas associés à de bons souvenirs. Ni à de mauvais. Ils ne l'étaient à aucun d'ailleurs. Une voix s'éleva. Grave, solennel. Mais les mots sonnaient creux, il n'y résidait aucune beauté, aucune sincérité, rien. Alors je m'en détournais. Pour le regretter aussitôt. Il n'y avait rien d'autre de plus intéressant que ces discours là. Pourtant, les voix s'estompèrent et les bras se dressèrent. Mais je ne bougeais pas. Pourquoi faire ? Pour honorer des morts que je n'avais pas connu ?
Esther me manquait. Je voulais la revoir. Je n'avais rien d'autre à faire. J'avais encore parlé à Cidrus et mon employeur n'avait pas apprécié mes manières personnelles de m'occuper des animaux. J'étais encore une fois renvoyé. Encore. Alors je ne pouvais que rester là. A retrouver la silhouette d'une femme dans un millier de gens. Je n'avais pas le coeur à la chercher. A m'amuser.
Je voulais lui écrire.
Marchant sans vraiment m'en rendre compte, gardant la tête plongée dans mes pensées, je ne me rendis compte que trop tard que j'avais heurté un corps. Une blonde. La main posée sur le sol, je tirais sur mes jambes pour me relever et faire face à ce visage. Oui, blonde. Rose. Weasley. Ils sont tous connus, eux. Devant elle, Londubat. Un an de moins que moi, je crois. Pas que je m'en sois intéressée, mais sur le long terme, alors que je finissais ma septième année, je les avais entendu parlé de buses. Le reste n'était que futilité.
Ils n'étaient pas Esther, et à ce moment-là, je me rendais à la volière.
Le trou béant dans ma poitrine ne cessait pas de s’accroître. Je pouvais presque m'y perdre. Chuter dans les ténèbres. Et disparaître. La douleur était trop importante, trop différente et en même temps, tellement semblable que celle que tous devait ressentir dans ce lieu.
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptySam 18 Mai - 21:45


Cette commémoration du deux mais t’apparait comme beaucoup plus dramatique et lourde que les autres années. Par le passé, toi et ton frère veniez en compagnie de vos parents honorer la mémoire des défunts ayant perdue la vie plusieurs années auparavant pour un combat juste et fort. Tu portais alors un regard objectif envers l’avenir avec cette ferveur d’espoir qui jamais ne t’avais lâché. Pourtant aujourd’hui ce n’était plus réellement le cas. Les représentants du gouvernement avaient eu une parole positive pour ne pas inquiéter la population, mais toi comme ton père ou encore un nombre de sorciers n’étaient pas dupe. Parmi toute cette foule, tu reconnus quelques visages coutumiers ayant rythmés ta jeunesse, cette jeunesse qui désormais semble te filer entre les droits pour laisser entrer la nostalgie des souvenirs antérieurs. Ton regard est comme perdu dans le vague bien que tu observes cet horizon qui se dessine au loin. « Hey Rose. Comment vas-tu en ce jour tragique ? ». Voilà bien quelques temps que tu n’avais pas entendu cette intonation de voix, une voix d’ordinaire plaisante et moqueuse présentant ainsi l’une des personnes avec laquelle les rires étaient toujours au rendez-vous. Redressant légèrement ton visage sur le côté, tu constates avec une certaine réserve combien l’expression de Frank est bien similaire à la tienne. Il avait tenté de mettre un peu de l’eau dans le vin en lançant une réplique destiné à faire sourire mais aucun de vous deux n’en esquissa un. « Salut Frank. On a vu des jours meilleurs pas vrais ? ». Lui dis-tu en esquissant un sourire forcé bien que las. Tu aurais aimé être beaucoup plus optimiste, donner une pensée de courage à l’image du discours qu’avait tenu le directeur quelques minutes plus tôt. Seulement en cet instant cela te paraissait bien impossible tout simplement parce que tu n’en avais pas envie, pas pour le moment. Néanmoins tu étais heureuse de constater que le frère d’Alice était parvenu à s’en sortir sans grand mal, en même temps tu n’en attendais pas moins d’un Londubat. Tes parents avaient toujours eu beaucoup de respect à l’égard du père des jumeaux et tout comme eux tu en avais également. « L’accident qui s’est passé à la coupe du monde ne doit pas se reproduire, il va falloir qu’on mette un terme à tout ça. ». Répliques-tu en croisant les bras. Oui, cette commémoration était pour fait pour célébrer la mémoire de ceux ayant perdu la vie ce fameux jour, et n’y aurait pas d’autre cause. Tu étais déterminée dans tes décisions même si tu devais encore mettre de l’ordre dans tes pensées du moment.
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyDim 19 Mai - 0:09

Jour funeste, jour maudit, jour de mémoire. La commémoration était toujours un évènement tragique qui rappelait aux sorciers de Grande-Bretagne, un souvenir que tout le monde ou presque voulait oublier. Est-ce que Godric avait sa place ? Il ne pensait pas que c'était le cas, mais il tenait à être présent. Les Lestrange avaient occupé une position déterminée dans les deux précédentes guerres. Ils avaient pris le parti du mage noir, Tom Jedusor et avaient commis des atrocités. Le souvenir de Rodolphus ou Bellatrix Lestrange errait encore ici. Pas en bien et Godric le savait. Il était le descendant de ces-gens là et cette idée lui donnait la nausée, mais avait-il le choix ? Non. Il voulait cependant prouver à tous que même si il portait le même nom, il n'était pas eux. Tapis dans l'ombre, derrière la foule, le sorcier avait opté pour une tenue sobre et noire. Il ne voulait pas s'afficher, simplement être présent pour dire sa peine et rendre hommage aux sorciers qui étaient décédés ici. Godric avait été longtemps pendant l'ignorance. Evidemment, il avait grandit avec les paroles de ses parents, comme quoi les nés-moldus avaient gagné cette stupide guerre et que le monde entamait son déclin. Que de grands sorciers étaient morts comme sa tante Bellatrix, mais en allant à Hogwarts, le jeune sorcier avait cherché à se fonder lui-même un opinion plus tôt que de croire aveuglement sa famille. Il s'était renseigné, avait lu énormément et désormais, il savait que Bellatrix méritait son sort et qu'il devait pleurer Remus Lupin ou bien Alastor Maugrey, mais pas Bellatrix. En aucun cas elle d'ailleurs. Silencieux pendant tout le discours du directeur de l'école, Godric sentait quelques regards le toiser. Il ne pouvait pas en vouloir à ces gens de le voir comme un indésirable après tout, mais ce comportement lui faisait toujours de la peine. Il n'était pas responsable des agissements de sa famille. Il faisait tout pour s'en détacher d'ailleurs, mais le nom semblait plus tenace que les actes. Cette commération était également plus marquante que les autres. Il y avait le récent échec de la Coupe du Monde. Godric y avait été présent - passionné de Quidditch, c'était normal - mais il avait réussi à s'enfuir avant l'écroulement du stade. Il avait lu les articles de la Gazette à ce sujet, comme quoi James Potter était l'indésirable n°1 et que le ministère avait dépêché toute ses forces pour le traquer, mais ce n'était pas suffisant. Étant commerçant, Godric entendait les rumeurs des bas-fonds de Diagon Alley. La rue grondait, en colère contre son ministre et son incapacité. Tout allait mal et ce n'était pas prêt à d'aller mieux visiblement. Le fils Lestrange trouva enfin un visage familier. Rose Weasley. Elle était l'une des rares à ne l'avoir jamais jugé et elle lui avait permis de rentrer dans l'ordre malgré les réticences de certains. Le sorcier s'approcha timidement, traversant la fille. Elle était certainement au courant de son récent accident - mésaventure nocturne avec un loup - et il devait lui donner de ses nouvelles, lui dire qu'il était toujours actif pour l'ordre, simplement que sa vie avait changé, mais en voyant Frank Londubat plus loin, il s'arrêta. Les Londubat n'aimaient pas les Lestrange. Évidemment, Bellatrix avait torturé les grands-parents du jeune homme à tel point qu'ils en avaient perdu la tête sans retour possible. Godric devait quand même s'imposer. Il posa sa main sur l'épaule de Rose en lui adressant un léger sourire, teinté d'une gêne visible. « Hé... »
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyDim 19 Mai - 7:53

❝ the second of may ❞
Les discours continuaient à résonner dans ton esprit mais tu savais que ces discours seraient loin de suffire au final. Le monde magique avait besoin de beaucoup plus que cela pour se sentir rassuré et commencer à pardonner. Toi tu l’avais déjà à moitié fait parce que ta sœur faisait partis des aurors et que tu savais qu’ils n’avaient pas lésiné sur la sécurité mais un événement de cette ampleur gâché à ce point avait bien d’autres répercussions malheureusement. Cette situation te faisait réellement peur parce que la situation commençait réellement à s’envenimer et les choses devenaient réelles maintenant. James avait tué son père, c’était un fait mais tu avais toujours eu le tout petit espoir qu’il finirait pas revenir sur ses pas et tu savais que tu n’étais pas le seul à avoir eu ce petit espoir. Mais après les Coupe du Monde, tu avais pu voir que cet espoir avait disparu et ta sœur la première n’avait plus qu’une envie de se venger. Tu n’avais pas la même passion qu’elle à ce sujet. Bien sûr que tu voulais les arrêter mais tu ne pensais pas que la vengeance soit le meilleur des sentiments parce qu’il faisait faire des choses stupides au final. Tu savais que la Coupe du Monde avait été la piqure de rappel, elle avait montré à tous ceux qui avaient encore un tout petit espoir que les choses s’arrangent que vous étiez de nouveau en guerre même si celle-ci n’était pas déclarée. Et de te dire que c’était contre James que tu devais te battre te faisait toujours mal au cœur mais tu savais qu’il n’était plus le James que tu connaissais, loin de là même. Alors tu étais là devant ce monument avec tous ces noms à prier pour qu’ils te donnent du courage. Tu savais que tu en avais mais tu n’étais pas certain que celui-ci soit suffisant. Le nom de tes grands-parents était gravé sur cette pierre même si physiquement ils n’étaient pas morts à l’époque. Maintenant ils l’étaient et tu savais qu’au fond ton père était soulagé, les voir toujours dans l’état où ils étaient lui faisait plus de mal que de bien. Après la cérémonie, tu avais cherché un visage familier et tu avais finis par en trouver un, celui de Rose Weasley. Avec les années, elle était devenue une amie proche à toi et étant elle aussi toute seule, tu décidais d’aller la retrouver. « Salut Frank. On a vu des jours meilleurs pas vrais ? » Tu voyais qu’elle était fatiguée de toutes ces histoires, c’était écrits sur son visage. Sa famille était plus touchée que jamais et pour être proche d’eux, tu voyais bien le damage que James avait créé en les trahissant ainsi. Tu lui fis un petit sourire à ton tour, c’était une journée toujours très peu gaie, même les autres années mais cette année c’était encore pire et tout le monde savait pourquoi. Harry faisait parti de ces noms maintenant et il y avait aussi tous les morts de la Coupe du Monde qu’indirectement vous veniez de célébrer parce que c’étaient tous des innocents morts pour rien, rien du tout. « Cette journée n’a jamais été une très belle journée mais cette année, tout semble pire. » Dis-tu tout simplement. Tu savais être sérieux aussi et en général le deux mai, tu tenais toute la journée même si tu lançais des blagues de temps en temps. Cette année, tu n’en avais aucune envie, ce qui s’était passé à la Coupe du Monde te rappelait sans cesse la dure réalité et tu ne pouvais plus jouer à l’enfant désormais, ce n’était plus possible. Le silence s’installa de nouveau entre vous et Rose finit par dire : « L’accident qui s’est passé à la coupe du monde ne doit pas se reproduire, il va falloir qu’on mette un terme à tout ça. » Tu ne le savais que trop bien mais tu savais aussi bien qu’elle que pour y arriver le chemin ne serait pas facile. Après cet accident, tu savais que vous alliez être plus prêt que jamais pour des dizaines d’éventualités mais mieux vaut être un peu trop préparé que pas assez. Jamais tu n’aurais pensé que quelqu’un puisse ruiner un événement pareil de cette manière et surtout en créant tant de victimes. « On va y travailler Rose et on y arrivera mais j’ai bien peur que le chemin soit long. » Tu préférais ne pas ajouter que le nombre de victimes risquait de s’allonger sur le chemin mais tu savais que vous le pensiez tous les deux de toute manière. Soupirant, tu passais une main dans tes cheveux et tu vis Godric Lestrange approcher derrière Rose. Il était de votre côté, tu le savais mais cela ne t’empêchait pas de ne pas l’apprécier du tout déjà parce que tu doutais de sa loyauté mais aussi parce que sa tante avait torturé tes grands-parents et que c’était à cause de sa famille que ton père avait grandis sans ses parents. Mais tu savais être poli néanmoins et tu savais qu’il s’entendait bien avec Rose alors tu serais poli. « Hé ... » Tu continuais de le regarder et te contentait d’hocher la tête. Tu te demandais un peu ce qu’il faisait là, aucun membre de sa famille n’était honoré aujourd’hui …
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyDim 19 Mai - 10:17


Les bras croisés contre ta poitrine, tu maintiens tes points assidument fermés comme pour contrôler l’accès de colère qui te taraude. Intérieurement tu es plutôt choquée par tes propres pensées, jamais tu n’avais été aussi véhémente dans ta manière de penser, même pour toi-même. Tu étais de ceux que l’on voyait calme et pondérée mettant en avant un honneur au dialogue et à la compréhension avant de prendre une décision ou même d’agir car tu sais que cela peut te mener à la perte. Pour le moment tu n’étais prête à rien, pas même à partager la moindre de tes pensées. Albus t’avait pourtant affirmer par a + b que son frère, son propre lien fraternel ne changerait pas. Seulement tu en étais malgré toi encore à cette évidence véridique. Vérité ou mensonge, il était parfois compliqué d’agir entre le faire et le vouloir. Il n’y avait qu’un seul pas certes, mais la situation était trop importante pour se laisser plonger dans des méandres qui de toute façon ne te mèneront à rien. Tu soupires en silence laissant les paroles de ton camarade t’emporter loin de ta réflexion personnelle. « Cette journée n’a jamais été une très belle journée mais cette année, tout semble pire. ». Le ton sérieux de Frank témoignait de la véracité de la dureté des évènements. Il était rare de le voir aussi posé lui qui d’ordinaire était un jeune homme plaisant, un élément de ton entourage qui tout comme ton jeune frère Hugo croquait la vie à pleine dent. Tu appréciais cela chez le jeune Londubat et cela avait le don t’apaisait les tensions la plupart du temps mais lors des évènements comme celui-ci le résultat n’était pas toujours au rendez-vous. Cette année n’était guère fructueuse en positivité mais comme tu le disais bien souvent rien n’est jamais perdu tant que l’espoir demeure vivace … mais pour combien de temps seulement ? Revoilà ta mauvaise humeur qui pointe de nouveau le bout de son nez. « C’est vrai, mais en même temps supporter cette atmosphère c’est plutôt lourd. ». La mauvaise foi en prime. Conscience de ton comportement, tu considères le joueur de quidditch avec une expression de réserve afin de lui faire comprendre que tu étais désolé. Tu n’étais pas la seule à exprimer et ressentir cette pesanteur, mais pour une fois tu avais laissé tes caprices dépassés ta raison. « On va y travailler Rose et on y arrivera mais j’ai bien peur que le chemin soit long. ». C’était certain. Les membres de l’Ordre veilleraient à mettre en place des stratégies, à effectuer des recherches, à mettre tout en œuvre pour parvenir à arrêter James et ses acolytes mais en attendant les évènements comme à l’exemple de la coupe de quidditch ne cesseraient pas pour autant. Au contraire, le constat finira par s’alourdir encore et encore. La communauté magique avait essuyée un bon nombre de perte allant des enfants aux vieillards, il n’y avait pas d’âge comme il n’y avait plus de confiance. Cette dernière avait été ébranlée au plus au point par la trahison. « Il va tout de même falloir mettre les choses en … ». Tu ne finis pas ta phrase car tu sentis une main se posait sur ton épaule et à la vision du visage de Frank tu compris tout de suite qu’une certaine animosité venait de naitre tout à coup. « Hé. ». Godric. La compréhension se fit alors rapidement. Frank et Godric ne s’appréciaient pas particulièrement, à vrai dire les membres de l’Ordre toisaient toujours le jeune Lestrange d’une œillade mauvaise et soupçonneuse, ce qui était loin d’être ton cas. Ta sympathie pour Godric avait encouragé une amitié naissante entre vous et tu étais bien l’une des seules à être favorable à sa présence parmi vous. « Tiens Godric … ». Dis-tu en esquissant un maigre sourire bien que sincère. La tension était palpable car le passé des Lestrange avait marqué au fer rouge l’avenir des Londubat.
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyDim 19 Mai - 11:34

En tant qu’enseignante de Poudlard la jeune Esfir Adamovitch se devait de participer à la commémoration même si la guerre n’avait pas eu un tel impact dans son pays. Bien sur, on leur avait parlé du seigneur des ténèbres à Durmstrang mais elle n’avait jamais pu pleinement comprendre, peut être parce qu’elle n’avait jamais été touchée. Les sorciers britanniques avaient presque tous perdu un proche et elle, elle arrivait, tel un cheveu dans la soupe. Ce matin là en descendant dans la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner Silas lui fit signe de venir s’installer près de lui. Intimidée, Esfir avait obéit et elle l’avait écouté. Il voulait qu’elle renforce la sécurité du château. « C’est vôtre domaine, les sortilèges. » avait-il conclut en souriant. Alors la jeune russe avait hoché la tête avec un sourire un peu crispé, elle avala son jus de citrouille et se leva pour aller lancer quelques sortilèges de protection en plus depuis les tours d’astronomie, de Serdaigle et de Gryffondor. C’est donc épuisée par toutes ces marches que la jeune professeur arriva à la commémoration, avec une courte avance de cinq minutes. On installait le ministre et le directeur sur l’estrade, des aurors étaient postés aux quatre coins de l’estrade et tout autour de la foule qui grossissait. Tout le monde était fouillé, Esfir ressentait la magie dans l’air, c’est pour ça qu’elle se sentait si bien ici, ce lieu était si empreint de magie qu’elle se sentait baignée dans son élément. Son regard noisette se porta sur les portes du château d’où les élèves sortaient, accompagnés par les directeurs des maisons. Un jour Silas lui avait dis, en riant, qu’elle aurait fait une bonne directrice de Serdaigle si elle y avait seulement un jour étudier. Mais elle n’était jamais passée par une maison. En croisant le regard du professeur de cette maison elle sourit et sourit également aux élèves qui l’appréciaient tous. Oui, elle avait une certaine alchimie avec ses âmes rêveuses et géniales qu’étaient les serdaigles. Alors qu’elle s’exaspérait des gryffondor, si peu prompt au travail. Avec un sourire distrait la jeune femme tourna la tête vers le ministre quand il prononça son discours. Elle se sentit comme transcendée par ses mots mais, en même temps, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il était bel et bien à l’origine du chaos qui régnait dans le pays. Vider les caisses du pays, même pour le plus beau sport du monde, était une idée stupide. Son humeur s’adoucit quand son patron prit la parole, elle avait les sourcils légèrement froncés pendant qu’elle écoutait le directeur prononcer des mots d’une grande sagesse. Finalement elle leva sa baguette pour des gens qu’elle ne connaissait pas mais elle respectait la tristesse de ceux qui avaient perdu quelqu’un il y a trente ans.
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Albus Potter

Albus Potter


SORTS JETÉS : 1070
AVATAR : aaron johnson
CRÉDITS : bigbadwolf
BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.

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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyLun 20 Mai - 6:11

Tu te réveilles une nouvelle fois comme si c'était hier. Tu te rappelles alors la scène qui te hante depuis le moment où tu y avais pris part. Tu revois encore le regard vide et sans vie de ton père, les ruines de la maison familiale dans laquelle tu avais grandi avec ton frère et ta soeur. Ton frère, la baguette à la main. Grimaçant comme si tu venais de te casser une côte ou une jambe, tu ouvres les yeux et essaies de te calmer. En vain. Tu sais très bien que ce cauchemar ne va pas disparaître comme ça. Regardant autour de toi comme pour trouver quelqu'un qui te réconforterait, tu es frappé par la solitude qui t'entoure désormais. Tes parents ne seront plus jamais là pour toi. Ta mère croyant encore ton frère innocent et ton père mort. Ta soeur que tu n'as pas revu depuis un certain moment. Tu soupires, comme si ce qui pèse sur tes épaules va s'évanouir en quelques secondes. C'est impossible. Surtout que tu sais que aujourd'hui est un jour spécial, un jour que tu n'aurais jamais voulu voir arrivé. Les sorciers en avaient tellement parlé que c'était ancré dans ton esprit. La commémoration du deux mai se tenait à Poudlard dans approximativement quelques heures. Bien que tu ais décidé d'arrêter de ressasser le passé telle une vieille personne pensant à ce qu'elle avait accompli dans sa vie, tu rechignais particulièrement à y aller depuis que tu avais été mis au courant. Poudlard avait pourtant été le lieu de la période la plus heureuse de ta vie. Cependant, la coupe du monde avait été un coup supplémentaire à ton moral. James agissait enfin avec son groupe. Il montrait sa véritable nature .. Grimaçant une nouvelle fois, un sentiment de révolte s'éleva en toi. Tu trouvais cela injuste. Injuste d'avoir été privé de ta famille, injuste de te retrouver seul, injuste de voir à quel point la cruauté de ton frère dépassait toute logique. Déterminé, tu essayas de te rendre un minimum présentable et transplana à Pré-Au-Lard bien en avance de la commémoration. Cherchant du regard la façade si familière des Trois Balais, tu y entras dans faire attention aux regards peinés et aux bavardages soudain silencieux. Quand tu estimas le moment propice à partir assister aux discours se voulant rassurants et mielleux du ministre et du directeur, c'est avec un peu d'encouragements du whisky pur feu que tu trouvas le courage de sortir et de remonter le chemin que ton père avait autrefois emprunté. Le coeur serré, tu redécouvris le château et son magnifique parc. Un peu en retard, tu te fis discret histoire de ne pas attirer l'attention. En retrait, tu pu apercevoir Rose, Frank et d'autres personnes que tu ne connaissais pas. Hésitant un peu à aller à leur rencontre de peur de voir de la pitié dans leurs yeux ou avoir le droit à "on est désolé de ne pas t'avoir cru pour James", tu y allas tout de même, ignorant les regards surpris converger vers toi. « Je ne suis pas surpris de vous retrouver ici. » déclaras-tu avec un demi-sourire. Si cela te faisait du bien de les revoir, tu avais le coeur aussi lourd que de la pierre.
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyLun 20 Mai - 8:31

Bellatrix Lestrange. Godric en avait souvent entendu parler. Une sorte d'héroïne pour les membres de sa famille, tout un symbole pour eux ! Enfant, on l'endormait en expliquant comme Bellatrix avait redoré le blason de la famille Black en tuant son cousin, Sirius ou encore, comme elle avait torturé cette sale sang-de-bourbe d'Hermione Granger. C'est avec ce genre d'histoire que le jeune Lestrange fut bercé durant son enfant. Bellatrix était formidable ? Pas pour lui. Godric avait rapidement développé une conscience qui lui avait dit que non, sa grande tante n'était en rien une héroïne, mais l'inverse. Elle était un assassin et auteur de nombreux odieux crimes. Molly Weasley l'avait tué de sa main, mais sa mort n'enlevait pas le souvenir honteux de cette femme. Godric le savait et il en subissait encore les conséquences aujourd'hui. On le voyait comme l'enfant du diable, comme si il était presque le fils de Bellatrix - hors, ce n'était pas le cas, mais on l'associait ainsi. Néanmoins, le sorcier avait appris en grandissant à prendre sur lui, à être sourd aux insultes, mesquineries et autres provocations. D'une nature calme, il ne s'énervait pas à la moindre réflexion comme son ainé quand il était plus jeune. Rodolphus était tempétueux lors de son adolescence. Pour oui comme pour un non, dès que quelque chose lui déplaisait, il tâtait de sa baguette ou de ses poings. Il avait appris à s'asagir avec l'âge sur les conseils de Sinistra - sa mère - mais était-ce un bien ? Pas forcément puisqu'il en était plus sournois et avide. Godric ne voulait cependant plus être associé à cette famille. Il aurait aimé changer son nom comme son prénom, mais c'était difficile et puis, il avait un physique de Lestrange. Des cheveux d'un jet noir, des yeux profonds et teinté d'un gris significatif. Le savant mélange du vestige des Black et des Lestrange. La foule l'avait remarqué quand il avait été voir Rose et certains avaient lâché des murmures, mais suffisamment forts pour résonner aux oreilles du sorcier. « Il n'a pas honte d'être ici celui là !? C'est honteux ! » ou encore « De la mauvaise graine, comme sa tante. De la vermine qui devrait être à Azkaban ! » mais le sorcier essayait de ne pas en tenir compte. Il croisa le regard de Frank. Il lisait facilement la méfiance et la colère en lui. Godric préféra se concentrer sur Rose. Elle lui faisait confiance et l'avait accepté les bras grands ouverts. « Tiens Godric » l'intéressé lui rendit son sourire en essayant de ne pas tenir compte de la présence de Frank. Non pas qu'il avait quelque chose contre lui, mais il ne voulait pas ouvrir un énième débat qui se finirait comme tous les autres, en conflit. « J'espère que tu te portes bien. Je t'ai envoyé un hibou hier, mais je suppose qu'il n'a pas encore eu le temps d'arriver. Je voulais prendre de tes nouvelles après tout ça... J'ai eu le temps de partir avant l'effondrement du stade. » déclara le sorcier avec une pointe d'inquiétude. Non, il ne parlerait pas de sa présence ici. Il estimait avoir le droit de venir rendre hommage aux victimes de la dernière guerre sans se justifier. Que sa tante ou des membres de sa famille n'y soient pas honorés ne l'intéressait pas. Godric était là et il n'y bougerait pas. Il tourna le visage vers le dernier arrivant, Albus Potter en personne. Il semblait être fatigué, mais Godric ne préféra rien lui demander. Ca devait être suffisamment dur pour lui et puis... Les Potter aussi avaient subi les crimes des Lestrange. Godric préféra se muer dans un mutisme complet.
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyMar 21 Mai - 7:12

❝ the second of may ❞
Cette journée était une journée qui était presque destinée à être remplie de larmes. Tu te souviens quand tu étais enfant et que tu ne comprenais pas pourquoi il fallait t’habiller en noir et arrêter de faire des bêtises. Tu ne comprenais pas ce qu’il se passait autour de toi à cette époque car tout ce qui t’importait était de retrouver Fred et il n’était pas rare que l’on vous retrouve perdus dans le parc du château ou dans les couloirs de celui-ci. Mais devant la mine sérieuse et triste de tes parents, tu avais vite compris que cette journée qui revenait tous les ans était beaucoup plus sérieuse que ce que tu ne l’avais cru au premier abord. Et puis autour de tes six ans, tes parents vous expliquèrent tout ce qui se tramait autour de cette journée et depuis, tu étais resté plus calme. Tu repensais tous les ans devant ce monument à tes grands-parents te demandant s’ils étaient fiers de toi pour ce que tu avais fait dans l’année mais quand ton père te racontait à quel point ils étaient brillants, tu avais vraiment du mal à voir comment ils pourraient être fiers de toi. Cela te laissait pensif tous les ans et avec les semaines cela finissait par se dissiper jusqu’à l’année suivante. Seulement, avec tous les évènements qui se déroulaient dans la communauté sorcière ces derniers temps, cette question semblait devenir de plus en plus fréquente. Mais tu la laissais de côté pour aller parler avec Rose, tu aurais le temps de t’interroger à ce sujet plus tard de toute manière. Elle aussi était plongée dans ses pensées et tu savais déjà qu’elle était en train de penser à James, à sa famille, à une future vengeance peut-être. En tout cas, Alice comptait bien se venger, elle te l’avait dit et cela ne te rassurait pas. Tu n’étais pas certain que la vengeance soit le meilleur sentiment pour motiver quelqu’un. « C’est vrai, mais en même temps supporter cette atmosphère c’est plutôt lourd. » Oui, Rose avait raison c’était lourd mais cela l’avait toujours été, c’était presque devenu une habitude désormais d’avoir une atmosphère pesante le deux mai. C’était pourtant aussi l’anniversaire de la fin de la guerre mais au lieu de célébrer cela, tout le monde semblait se concentrer sur les morts. Cela te donnait presque envi de lancer une fête à l’improviste dans ton appartement mais Alice te tuerait sans parler de Scorpius et des voisons. Tu lui fis un sourire compatissant avant de dire : « J’ai l’impression que tout ce que l’on va avoir à supporter désormais sera lourd et que cette cérémonie n’est qu’un maigre début … » Lui dis-tu tout simplement. Tu avais vu ce qui t’attendait à la coupe du monde, tu comprenais maintenant clairement dans quoi tu t’étais engagé. Tu l’avais toujours su mais le voir était autre chose. Cela ne te faisait cependant pas reculer, tu n’étais pas un froussard. S’il y avait une qualité que tu avais des Gryffondor c’était ton courage et ton impétuosité que ta sœur avait tendance à critiquer disant que cela finirait par te tuer mais ce n’était pas grave, tu vivais avec. Tu promis à Rose que vous alliez veiller à ce que ce qui s’était passé à la coupe du monde ne se reproduite plus et elle te dit : « Il va tout de même falloir mettre les choses en … » Mais elle s’interrompit car une main vint se poser sur son épaule et ton visage se crispa. Un descendant des Lestrange … Ce nom donnait toujours des frissons à ton père et tu ne pouvais pas t’empêcher de leur en vouloir pour ne pas avoir connu tes grands-parents et ton père ses parents. Tu savais que c’était débile de juger quelqu’un par rapport à ce que des membres de sa famille avaient fait mais tu ne pouvais pas t’en empêcher, la blessure était trop profonde. Tes parents ne t’avaient pas dis de détester les Lestrange, ton père n’était pas comme ça mais quand tu avais compris ce que tu avais perdu à cause d’eux, ça c’était fait tout seul. S’il était dans l’Ordre c’était qu’il devait être différent et pourtant, tu n’arrivais pas à t’y faire, du moins pas encore. Il ne fit pas attention à toi cependant, son attention était toute sur Rose. « J'espère que tu te portes bien. Je t'ai envoyé un hibou hier, mais je suppose qu'il n'a pas encore eu le temps d'arriver. Je voulais prendre de tes nouvelles après tout ça... J'ai eu le temps de partir avant l'effondrement du stade. » Tu ne dis rien tout simplement parce qu’il n’y avait rien à dire, tu n’avais pas à t’immiscer dans cette conversation qui n’était pas la tienne et puis tu n’avais rien à dire à Godric mais tu n’avais rien à lui reprocher pour lui demander de s’en aller alors dans ces situations, le silence était beaucoup mieux. Et puis, tu vis quelqu’un s’avancer vers vous et tu le reconnus rapidement, c’était Albus. Il semblait fatigué mais vous l’étiez certainement tous ces derniers temps. Tu imaginais comme c’était dur pour lui de faire face à tout ce qu’il se passait dans sa vie notamment sa vie familiale. « Je ne suis pas surpris de vous retrouver ici. » Un léger sourire apparut sur tes lèvres. Tu n’avais aucune envi de parler de sa famille, de tous les problèmes qui vous tombaient dessus en ce moment et tu n’étais pas certain que ce soit une excellente idée d’en parler alors tu fis ce que tu savais le mieux faire. « Et moi qui croyait être la surprise de ce rassemblement ! J’ai raté mon coup apparemment … Enfin, j’ai toujours l’année prochaine pour rendre cette cérémonie un peu moins lourde. » Dis-tu en écho aux paroles de Rose. Tu ne pus t’empêcher aussi de penser que pour faire cela, il faudrait que tu sois vivant l’année prochaine et dans la situation actuelle, c’était loin d’être garanti.
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyMar 21 Mai - 8:59

La dualité entre Frank et Godric était compréhensible mais l’un comme l’autre semblait faire abstraction de l’autre, même si on pouvait tout de même mesurer un certain degré de politesse. Ton amitié avec Godric avait été un plus dans son intégration au sein de L’Ordre et tu étais contente que petit à petit le jeune homme trouve ses marques. Beaucoup des membres de votre groupe avaient du mal à lui faire confiance ou même à entamer le dialogue, pour autant de ton coté tu lui faisais confiance sans le moindre souci et travailler en sa compagnie était pour toi un plus. Le passé était encore bien présent dans les esprits de chacun, à l’image d’une huile encore bouillante pour certaines familles à l’image de celle de du paternel de Frank. Tu comprenais la position de ce dernier, c’était même légitime mais tu partais du principe que les générations suivantes ne devaient pas payer les pots cassés de leurs ainés. « J'espère que tu te portes bien. Je t'ai envoyé un hibou hier, mais je suppose qu'il n'a pas encore eu le temps d'arriver. Je voulais prendre de tes nouvelles après tout ça... J'ai eu le temps de partir avant l'effondrement du stade. ». Le regard de Frank se fit ailleurs presque silencieux. L’entente ne fera pas comme l’état de la vie en neuf petits mois seulement. « Oui ca va … et non je l’ai pas encore reçu, il faut dire que j’ai été pas mal prise mais merci de d’être inquiété. J’avais su par Hugo que tu avais plié bagage un peu avant l’accident. ». Répliques-tu un hochement la tête. Ton frère était aussi une personne favorable à la présence du jeune Lestrange parmi vous, ce qui était un atout quelques fois. C’est à ce moment-là que choisi Albus pour pointer le bout de son nez. Il abordait une mine fatigué, pour ne pas dire au bout du rouleau. A sa place on le serait à moins, mais tu ne pipas mots. Tu imaginais déjà son état d’esprit et la conversation fâcheuse que vous pourriez avoir par la suite. Lui présenter des excuses sur la vérité qu’il exposait à propos de James ou encore lui dire qu’il avait raison depuis le début ? Franchement ce n’était ni lieu ni le moment pour entamer le dialogue la dessus. « Je ne suis pas surpris de vous retrouver ici. ». Tonne ton cousin en souriant légèrement. Les habitués des rassemblements destinés à lâcher une larme à la fin ? Ouais c’était minable à entendre pour certains mais bon au final ça finissait toujours ou presque autour d’une bière ou d’un whisky. Une note pas vraiment dans le même registre. « Et moi qui croyait être la surprise de ce rassemblement ! J’ai raté mon coup apparemment … Enfin, j’ai toujours l’année prochaine pour rendre cette cérémonie un peu moins lourde. ». L’humour bien propre à Frank te fait sourire légèrement.
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyMar 21 Mai - 9:34

intrigue n°2 : the second of may Tumblr_mipowg0HMQ1qdg533o3_250Enfermée dans son appartement, Jade n'avait pour habitude d'en sortir que pour rejoindre le ministère ou bien rendre visite à quelques membres de l'ordre. Elle ne tenait pas particulièrement à mettre le nez dehors alors que le monde sorcier était dans un sale état. Alors que celle-ci avait l'habitude de se rendre chaque année à la commémoration du deux mai, cette fois-ci l'envie n'y était pas. En l'honneur des sorciers s'étant battus auprès de Harry Potter, c'était une manière de leur rendre honneur et de montrer qu'on ne les oubliait pas. Il représentait pour Jade l'incarnation du véritable héros, comme pour une grande partie des sorciers. Alors lorsqu'elle apprit son décès, la jeune femme ne pouvait pas rester indifférente. Si la plupart des personnes comme elle, à savoir les né-moldus, avaient la possibilité de vivre plus ou moins librement, c'était bien grâce à lui mais aussi grâce aux sorciers qui l'avaient aidé. Affalée sur son canapé, elle finit par se lever. Avec la guerre qui faisait rage en ce moment, tout le monde avait une raison de s'y rendre et de rendre hommage à ceux qui étaient tombés. Chaque année, elle retournait à Poudlard en compagnie d'Owen. Alors qu'ils traversaient le château, ils se remémoraient de bons souvenirs, entre rires, pleurs et tout ce qui faisait que leur adolescence là-bas était inoubliable. Elle devrait maintenant faire ce chemin seule, et même si plusieurs semaines s'étaient écoulées depuis ce drame, elle n'arrivait toujours pas à s'en remettre. Elle ne réussirait sûrement jamais, mais la vie continuait et elle devait faire avec. Tout le monde devait faire face à ses difficultés ses derniers temps, presque personne n'était épargné. La vue de l'école réussit à lui arracher un petit sourire. Elle ne gardait que les bons souvenirs, et c'était bien mieux ainsi. En marche vers la tombe blanche, là où se déroulait la commémoration, Jade s'approchait d'un groupe de sorcier. Cependant, elle prit soin de rester un peu plus en retrait, la voix du Ministre étant parfaitement audible de là où elle se trouvait. Même dans les moments les plus sombres nous pouvons trouver le bonheur, il se suffit d'allumer la lumière. Cette phrase résonnait dans son esprit. Alors que l'on venait de perdre le héros de toute une génération, la population sorcière devait veiller à ne pas sombrer. Baisser les bras maintenant rendrait sa mort banale. Toutes ces personnes seraient alors mortes pour rien. Elle applaudit lorsque Perceval Weasley finit son discours, qui laissa sa place au directeur de l'école : Silas Greene. A son tour, elle leva sa baguette en l'air, prenant part à la minute de silence qu'ils effectuaient en leur honneur. Parmi la foule, elle reconnut quelques visages familiers, dont Frank à qui elle adressa un petit sourire en guise de bonjour. Rester dans son petit coin n'était pas forcément la meilleure des solutions, mais elle préférait être seule quelques instants avant de se mêler à la foule.
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyDim 26 Mai - 9:01

The second of May.
- Intrigue n°2.


Elle n'avait pas prévu de venir à la commémoration cette année. Pourtant, elle y était allée à chaque fois, quand elle était à Poudlard, et avant. Chaque deux mai pendant plus de dix ans, religieusement, elle (et parfois son père) s'y était rendue, les lèvres closes, le cœur lourd. Ç'avait été, pour elle, un moment important. Un jour de recueillement, pour toutes les victimes, leur mémoire ; pour sa mère parmi elles, pour sa vie saccagée par les Mangemorts en 1998.
Puis elle avait arrêté. Ça n'avait plus aucun sens. Ça n'allait pas la faire revenir. Elle pas plus que les autres ; elle, encore moins, que tous les autres. C'était douloureux de relever la tête du sable et ouvrir les yeux sur l'inutilité de la commémoration. Se rappeler de quoi exactement ? Pandora n'avait rien à se souvenir. Des inconnus dans les flammes, des masques dans l'ombre et un héros mort aujourd'hui. À quoi bon, son père en exil, aucune autre famille, plus qu'elle, seule face à tout ce battage médiatique, tous ces papiers sur ô ce deuil et ô cette tristesse. Ils n'ont pas idée...
Et pourtant, elle est là. Des hématomes encore présents sur sa peau, suite malheureuse des événements de la Coupe du Monde. Elle n'avait pas songé un seul instant transplaner jusqu'à Pré-au-Lard, puis suivre la foule jusqu'au château. Les tours étaient familières, elles lui rappelaient les longues soirées de révisions à la lumière des étoiles, les flammes des torches, tout en haut de la Tour d'Astronomie. Les larmes lui venaient presque, tandis qu'elle marchait, retraçant les contours d'un passé qu'elle croyait derrière elle. Il court vite, ce con. Elle ravala sa salive, prête à écouter les discours. Chaque mot blessa ses oreilles. Sans exception. L'eau qui aurait pu couler retourna d'où elle venait, ses yeux redevinrent secs. Battage médiatique. Coup politique. Les criminels seront châtiés. Tels les auteurs de l'attentat dernier ? Démagogie pure. Attiser la haine, oui, quelle bonne idée. Oh, si, finalement, les larmes lui venaient, mais de mauvaises larmes, des larmes de rage contre cette connerie dont il faisait preuve, cet enfoiré de Premier Ministre – et dire qu'elle avait voté pour lui ! Souvenons-nous de ces vaillants et courageux sorciers, enchaîna Silas Greene, arrachant un rire jaune à Pandora. Aux vaillants et aux courageux, oui, bien sûr, à qui d'autres. On ne lève pas sa baguette aux pauvres sangs-de-bourbe folles qui pourrissent à Sainte-Mangouste. La jeune femme ravala un sanglot, heureuse de ne pas être accompagnée, de ne pas être vue. Elle se sentait terriblement mal, mais le pire, c'est qu'elle ne ressentait aucune peine, aucune tristesse, pas la moindre once de deuil ou de « commémoration », comme ils disent ; juste de la haine, de la haine pure et dure envers ce gouvernement, plus encore qu'envers les Mangemorts ; de la haine envers cette bien-pensance commune et incontestée, du moins jamais du bon côté ; elle se sentait remplie de rage, débordante par les yeux, roulant sur ses joues, brûlante de colère. Les baguettes s'élevèrent dans le ciel, la sienne ne fit pas exception. Mais si elle avait pu, d'un éclair différent, montrer son désaccord... elle ne se serait plus privée.
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyMer 29 Mai - 7:11

Chaque année, le 2 mai était une journée particulière pour tous les sorciers, quelles que soient leurs origines ou leurs opinions, et même pour Marcia qui était née dans en temps de paix, la commémoration de la bataille de Poudlard signifiait beaucoup pour elle, sans qu'elle puisse expliquer précisément en quoi puisque, aussi incroyable qu'il soit, les Ollivander avaient toujours su se préserver des remous et des crises du monde magique. Ils n'en avaient pourtant pas été mieux épargnés, quoiqu'ils disent. Quant à Marcia, profondément humaine, elle se rendait chaque année depuis ses onze ans à la commémoration et, chaque année, la même émotion l'empoignait.

Cette fois-ci c'était différent, bien pire que les années précédentes, car ce n'était pas la motivation habituelle, celle de l'héritage et de la transmission de souvenirs terribles, qui avait poussé les sorciers à se réunir. Marcia dévisagea les quelques figures autour d'elle et ce qu'elle soupçonnait déjà en venant devint alors une certitude. La fermeté et l'aigreur étaient partout sur les traits : non les sorciers n'étaient pas venus pour se rappeler, ils étaient là en quête de réponses. Marcia sentit son cœur se pincer, elle repensait à sa propre funeste expérience de la coupe du monde. Curieusement, elle ne savait pas à qui elle devait en vouloir pour ce qu'elle avait vécu et, de toute manière, elle avait beau chercher au plus profond d'elle-même, nulle colère ne perçait. Il n'y avait que de la peur, qui prenait toute la place.

Alors que la foule commençait à s'agiter, le ministre commença son discours et, pendant qu'il parlait, les images de la coupe du monde lui revenaient violemment en pleine figure. Les flammes, la fumée, le sang, la marque. La terrible marque dans le ciel. Voulait-elle dire que le monde magique était sur le point de sombrer, à nouveau, dans la guerre et la discorde ? Marcia n'était pas née lorsque la précédente guerre avait éclaté mais elle en avait longuement entendu parler et suffisamment pour être sûre d'une chose : elle ne l'avait pas vécue et n'avait aucune envie de jamais la connaître. Mais elle ne se rendait même pas compte que la guerre était déjà là, sur elle. Elle n'était pas imminente, elle était déclarée. Cela Marcia semblait s'obstiner à l'ignorer. Les disparitions de familles entières du jour au lendemain, les mises en prison sans procès, les morts tragiques et inexpliquées, les sacrifices... Voilà ce qu'elle avait lu dans les livres, autant de souffrances auxquelles elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas, se résoudre. Perceval Weasley parlait d'Azkaban, de pitié et de liberté et la sorcière se sentit tout à coup bancale, pareille à une chaise qu'on aurait amputée d'un pied. Pourquoi était-elle venue là, au milieu de ces gens qu'elle ne connaissait pas, qu'elle ne connaissait plus ? Il lui avait bien semblé distinguer, de loin, une silhouette qui ne lui était pas étrangère mais celle-ci s'était évanouie dans la foule dès l'instant où elle avait songé s'en rapprocher.

Quelqu'un la bouscula alors, mais elle s'en rendit à peine compte, perdue dans ses pensées comme elle l'était...
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptySam 1 Juin - 8:54

Alice prit du temps avant de se décider si elle devait venir à cette commémoration ou non. Cette date était importante dans l’histoire sorcière. Elle marque le moment de la fin de la dictature de Lord Voldemort et ses disciples. Mais Alice n’était pas d’humeur à retourner à Poudlard pour pleurer plus qu’elle ne le fait déjà. Elle se rendit finalement compte que ne pas s’y montrer donnerait une mauvaise image d’elle et de son état. On penserait qu’elle est trop faible pour supporter cette atmosphère lourde et déprimante. Pas du tout. L’ancienne Gryffondor était prête à retourner dans son ancienne école juste pour faire taire ces mégères. Fière était-elle, c’était le cas de le dire.
En arrivant à Poudlard, elle constata que le discours du Ministre n’était d’aucune utilité puisque la moitié de ses paroles seraient ridiculisés plus tard dans la soirée. Perceval Weasley avait perdu toute sa crédibilité le jour où il a été incapable d’organiser un match de Quidditch sans ennui. Depuis ce jour, les caisses du Ministère sont vides et l’argent a disparu. Peu importe, elle ne faisait même pas attention à ce qu’il disait. Elle était beaucoup trop occupée à chercher son frère du regard. Et elle avait finit par enfin le localiser auprès de Rose et Godric. Deux personnes qu’elle jugeait digne de confiance. Elle n’avait pas de quoi s’inquiéter. Puis vint le discours du directeur de Poudlard, Silas Greene. Cet homme plein de sagesse qu’elle avait toujours pris par respect. Il avait gagné une certaine notoriété auprès de l’ancienne Gryffondor lorsqu’il termina son discours par une minute de silence. Elle hésita avant de lever sa baguette au ciel comme tous les autres mais elle finit par se joindre au mouvement. Une larme glissa le long de ses joues tant l’émotion et la nostalgie empoignait son cœur. Une larme qu’elle s’empressa d’effacer. Personne ne devait voir sa faiblesse. Elle abaissa sa baguette, une fois la minute terminée et toujours dans son coin, éloignée de toute forme d’humanité, elle jeta un coup d’œil à Frank. Elle ne pouvait pas se permettre de le lâcher du regard depuis l’évènement de la Cup. Plus protectrice que jamais, elle tenait à ses proches. Alice finit par apercevoir Albus. Un bouillon de rage l’emporta. Albus s’approcha de son frère et elle soupira. Elle était officiellement énervée contre les frères Potter. La brunette commença à marcher d’un pas vif et pressé, complètement incontrôlable, instable. Elle était tellement en colère qu'elle bouscula une jeune blonde au passage, sans s'en excuser. On ne pouvait prévoir sa réaction. Elle s’approcha d’Albus et le gifla d’un coup sec et bien fort, si bien qu’une trace rouge ressortait sur sa joue. « Comment oses-tu ?! » Cria-t-elle, les larmes aux yeux, prête à sangloter tant l’émotion était grande. « T’as rien à faire ici Potter ! » Elle le regarda dans les yeux, le visage dur et les yeux rouges. Elle ne savait pas se maîtriser. Elle en voulait après Albus, après James. Elle allait les tuer, les deux. Elle allait mettre fin à la lignée Potter tant sa rage était présente et la contrôler. C'était vrai. Comment osait-il se pointer à la commémoration du deux mai alors qu'il n'avait même pas été capable de protéger ses semblables lors de la Coupe du monde. Alice, toujours sous l'emprise de ses émotions, ne cachait pas ses blessures. Blessée au plus profond du cœur mais également sur sa peau, elle était instable. Totalement instable. Elle en voulait à Albus pour ne pas avoir réussi à arrêter James. Elle lui en voulait parce qu'il avait raison à propos de ce dernier et parce qu'il n'avait jamais daigné essayer de protéger ceux qu'ils aimaient. Et surtout parce qu'il avait fui alors qu'elle avait besoin de lui.


Dernière édition par Alice Londubat le Sam 1 Juin - 9:06, édité 3 fois
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Hermione Granger

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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptySam 1 Juin - 8:55

Rabastan avait attrapé l’oiseau enfermé dans une cage magique chez lui, un lieu inconnu de ses mangemorts si ce n’est les plus méritant ou ceux qu’il voulait personnellement entrainer car ils avaient du potentiel mais une éducation qui les empêchait d’agir ou encore une « conscience ». Parfaitement ridicule. Le vieillard avait accroché une corde magique à son bras qui était reliée a une patte du phoenix. Grace à sa baguette il pouvait accomplir des prouesses magiques que même la baguette de sureau n’aurait pas su égalé, il en était certain. Il ordonna au phoenix de l’emmener à poudlard et quelques minutes plus tard il atterrissait à l’orée de la forêt interdite. Ne pouvant relâcher l’oiseau Rabastan était bien obligé de le prendre avec lui mais avant il dessina autour de lui un bouclier magique à l’aide de la formule protego. Impénétrable, ce bouclier allait lui permettre de réaliser ce pourquoi il était venu car il était obligé de tout faire lui-même puisque ses mangemorts étaient incapables d’enlever le ministre lors d’une coupe du monde. Le mangemort s’avança vers la foule, certains sorciers se tournaient vers lui d’un air intrigué, d’autres le montraient du doigt en l’insultant. Qu’est-ce qu’un Lestrange venait faire à cette commémoration ? Un ancien mangemort qui plus est ! Mais Rabastan n’en avait que faire, il s’avança jusqu'à l’estrade, des aurors tentèrent de l’empêcher de passer mais il leva sa baguette. « Je ne veux que dire un mot. » Fit-il, la voix dure et forte. Les aurors se consultèrent, manifestement pas d’accord avec l’idée ils levèrent à leur tour la baguette mais Silas Greene qui n’était pas allé très loin fit un geste de la main. N’importe quel sorcier pouvait prendre la parole, il en allait de la démocratie et dans son école cette démocratie serait respectée jusqu’au bout. Rabastan monta alors sur l’estrade, le phoenix posé sur son épaule. « Mes chers…compatriotes. » commença le sorcier, son regard clair traversa la foule et se posa un instant sur des visages qu’il reconnaissait, parfois, une ombre de mépris passait sur son visage. « Si je suis venu aujourd’hui ce n’est pas pour commémorer la morts de vos soi-disant héros mais bien pour vous parler de moi, de la guerre et de ce qu’il adviendra ensuite ! » A cet instant Perceval fit un geste de la main et commanda aux aurors d’arrêter ce marginal avant qu’il ne continue, mais le bouclier faisait son effet, personne en pouvait le toucher. De plus en plus de personne regardaient le phoenix, intrigué par l’aura de puissance qu’il semblait dégager. « Le temps où les sang-de-bourbe pouvaient encore librement prétendre nous voler notre magie est révolu ! Les sorciers de sang-pur n’ont plus à subir la tyrannie des moldus et du secret ! Levons-nous contre ces immondes voleurs de notre savoir qui osent souiller notre sang et notre pouvoir ! La coupe du monde n’était qu’un avertissement. » Il se tourna vers le ministre. « Nous n’avons pas perdu cette bataille monsieur le ministre, Potter n’a pas réussit à vous mettre la main dessus mais le peuple ne veut plus de vous, vous êtes finit. » Un rictus amusé étira les lèvres du vieillard. « Ce phoenix que vous voyez ici est la source de ma puissance, certain d’entre vous connaissent la légende, ceux-là seraient fous de se dresser contre moi ! Votre héro est mort, assassiné par l’un de mes mangemort, peut être même par moi, qui va vous sauver maintenant. Lui !? » Contre toute attente le vieillard pointa le doigt sur Albus Potter, debout au milieu des autres sorciers. Il ne rajouta rien d’autre et se saisit de la patte du Fumseck avant de lui ordonner de quitter les lieux.

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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptySam 1 Juin - 10:18

Le deux mai avait toujours été une date que tu redoutais. Tu n’aimais pas cette ambiance lugubre qui régnait dans tout le monde magique, c’était complètement déprimant. Il t’était arrivé quelques années de quitter la commémoration relativement tôt pour passer le reste de la journée dans le monde moldu. C’était beaucoup plus agréable, eux n’avaient rien à célébrer le deux mai, c’était un jour comme les autres. Mais malheureusement, tu n’étais pas un moldu donc par conséquent, tu avais quelque chose à célébrer que cela te plaise ou non. Toutes ces personnes dont le nom était gravé sur ce monument avaient un rapport proche ou lointain avec ta famille. Ils pouvaient être de la famille, des amis de tes grands-parents, des amis de tes parents, des amis de tes proches, tellement de gens que tu aurais pu connaître aujourd’hui si cette guerre n’avait pas frappé le monde des sorciers quelques années plus tôt. Des fois, tu te demandais à quel point l’être humain pouvait être bête. Les gens n’avaient-ils pas compris le message que la commémoration du deux mai voulait faire passer ? Mais avec toutes les histoires que tes parents t’avaient raconté et ce que tu avais entendu en Histoire de la Magie entre deux siestes, tu savais que la recherche du pouvoir viendrait toujours avant tout le reste et le nombre de victimes comptaient tellement peu aux yeux de ceux qui cherchaient à dominer le reste du monde. Tu avais peut-être l’ambition d’une huitre mais au moins, cela t’avait empêché de rechercher le pouvoir à tout prix, de chercher absolument à te distinguer. Tu savais que tu te distinguais à ta manière mais apparemment, pour James cela n’avait pas été assez. Tu savais qu’autour de toi certaines personnes doutaient encore de son rôle dans le meurtre de son père. Tu ne faisais pas parti de ces gens là bien au contraire et surtout, tu comprenais pourquoi les gens se voilaient la face. Regarder la réalité en face fait des fois beaucoup plus mal que l’on ne peut le penser. Tu l’avais compris de manière un peu brutale mais tu avais finis par le comprendre tout de même. Après la cérémonie qui se passa un peu comme toutes les autres années sachant que cette année était encore plus terrible vu les derniers évènements de la Coupe du monde, tu retrouvais Rose pour ne pas rester seul et discuter un peu et vous fûtes rejoints par Godric. Tu avais du mal à lui faire confiance, beaucoup trop de mal à lui faire confiance à vrai dire. Mais c’était un ami de Rose et il était dans l’Ordre, tu n’avais donc théoriquement rien à lui reprocher donc tu te contentais la plupart du temps de l’ignorer et il devait bien se douter de pourquoi tu avais cette attitude. Albus vint bientôt vous rejoindre et tu vis qu’il en avait gros sur les épaules. Il avait la mine fatiguée et il semblait complètement vidé de ses forces. Tu essayas donc de faire une blague pour remonter un peu le moral de toute le monde mais dans une situation pareille, rien ne semble remonter le moral à personne. Tu avais donc laissé ton regard vagabonder sur la foule et tu croisais le regard de Jade qui te fit un signe de la main. Tu y répondis et tu te décidais à aller la voir quand soudain, c’est ta sœur que tu vis arriver. Tu la connaissais trop bien et tu n’avais aucun mal à voir qu’elle était furieuse. Mais furieuse pour quoi exactement ? Tu l’ignorais mais tu sentais que tu n’allais pas tarder à le découvrir cependant ce qui n’était peut-être pas plus mal. Cependant, ta bouche s’ouvrit de surprise et d’incompréhension quand elle se dirigea vers Albus en disant : « Comment oses-tu ?! » Le geste qui suivit fut encore plus incompréhensible. Pourquoi donc est-ce que ta sœur se mettait à gifler Albus ? « T’as rien à faire ici Potter ! » Tu regardais ta sœur, les larmes aux yeux, le visage fermé mais remplis de haine et pendant quelques secondes, tu ne la reconnaissais pas. C’est à cet instant précis que tu compris que c’était désormais à toi de prendre soin de ta sœur. Tu ignorais comment mais tu allais devoir faire quelque chose, elle n’allait pas bien, c’était clair. Tu étais toujours sous le choc, c’était le moins qu’on puisse dire. S’il y avait quelqu’un qui pouvait raisonner ta sœur, c’était bien toi … « Non mais qu’est-ce qui te prend Alice ? Ca va pas ou quoi ? Qu’est-ce qui t’arrive ? » Tu posais la dernière question presque dans un murmure mais tu savais qu’elle t’avait entendu. Tu étais inquiet, cela devait certainement pouvoir se lire sur ton visage, tu avais du mal à cacher tes émotions. Tu t’étais mis devant Albus cependant, au cas où ta sœur se décide à dire autre chose. Mais votre attention fut ramenée vers l’estrade quand quelqu’un pris la parole et quand tu vis qui cette personne était, ta bouche s’ouvrit encore sous la surprise. Peut-être que c’était plutôt lui qui n’avait rien à faire là en fait … Rabastan Lestrange, tu l’aurais reconnu n’importe où. Tu avais étudié leur arbre généalogique quand tu avais appris que sa famille était la raison de la mort de tes grands-parents. Son discours te donne tout simplement envi de vomir. Dire que tu ne partageais pas une de ses valeurs était la vérité par contre, ce qui te faisait un peu plus peur était cette histoire de Phoenix. Tu n’étais pas très renseigné à ce sujet mais tu te doutais tout de même que c’était un animal très puissant vu qu’il venait de faire disparaître Lestrange. Tu te tournais vers Albus à ton tour et tout le monde semblait désormais avoir les yeux sur lui. La marque de la main de ta sœur était toujours sur sa joue et très franchement tu étais content de ne pas être à sa place. Mais que faire ? L’aider ? Briser ce silence qui commençait à devenir pesant ? Tu finis par dire : « Moi je pense qu’Albus peut nous sauver. » Ok, c’était débile mais bon, ça brisait un peu la glace …
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyMer 19 Juin - 10:01

The second of may
When the violence 'causes silence
We must be mistaken

Ça y est. Nous sommes le 2 mai 2028, et comme la majorité des sorciers d'Angleterre, Amalya se prépare à se rendre à Poudlard. Aujourd'hui est un jour bien sombre pour la communauté magique anglaise, et c'est la gorge serrée que Deirdre s'est levée ce matin. Elle n'avait pas dormi dans son petit appartement du Chemin de Traverse, cette nuit-là, mais dans son ancienne chambre, chez ses parents, pour que la famille Finnigan puisse se rendre ensemble à la commémoration de la Grande Bataille. Ama avait retrouvé avec émotion son lit de jeune fille, ses posters des Bizzar'Sisters et des Pies de Montrose, la tapisserie bleu ciel que sa mère avait fait installer peu après sa répartition à Serdaigle, son miroir et ses armoires, ses livres de classe et toutes les choses qu'elle n'avait pas emporté dans son nouveau chez-elle. Quoiqu'elle fasse, où qu'elle aille, elle se sentirait toujours chez elle dans cette maison. En descendant les marches menant à la salle à manger, ce matin-là, elle ne fut pas surprise de découvrir son père, sa mère et sa jeune sœur petit déjeunant dans un silence lugubre. Seamus détestait le deux mai. Lui qui avait été dans la même année que Harry Potter, dans la même maison, dans le même dortoir, il avait bien évidemment participé à la bataille. Et il avait perdu bon nombres d'amis, de connaissances, de professeurs, de proches. Sa propre mère était morte dans cette bataille, venue pour le défendre, et il avait eu beaucoup de mal à s'en remettre. Et chaque année depuis sa naissance, Deirdre le voyait, ému aux larmes, essayant de leur cacher ses yeux humides devant le nom de Cassiopée Finnigan, inscrit parmi tant d'autres sur des plaques commémoratives, dans le parc de Poudlard. Néanmoins, cette année était différente de toutes les autres. Cette année, Harry Potter était mort. Seamus n'avait jamais été très proche de lui, mais ils avaient tout de même gardé contact. Il le connaissait depuis ses onze ans, il avait dormi dans son dortoir pendant six longues années. Harry avait été un camarade, et même un ami, il osait presque le dire. Il l'avait invité à son mariage, il lui avait présenté ses enfants, ils se voyaient de temps en temps. Harry Potter était mort et Seamus ne semblait toujours pas s'en être vraiment remis, comme s'il n'osait pas le croire. « Papa ... Ça va aller ? » Mais oui, ça irait, comme toujours. Seamus Finnigan était quelqu'un de fort, simplement, parfois, il se voyait dépasser par les évènements. Amalya connaissait son père par cœur. Elle lui adressa un tendre sourire, déposa un baiser sur son front, puis avala une tartine de confiture qui eut du mal à passer. Elle non plus n'aimait pas le deux mai. C'était un jour bien trop chargé en souvenirs et en émotions, des souvenirs qu'elle ne comprenait pas, qu'elle ne saisissait pas. Elle n'avait pas connu la guerre et même si elle l'avait voulu de toutes ses forces, elle n'aurait jamais pu comprendre exactement la peur, la tristesse, le désespoirs qu'avaient ressentis tous ces sorciers, à cette époque. Et Deirdre n'essayait pas. La guerre, ce n'était pas pour elle, et toutes ces tensions dans le monde magique l'effrayaient, parce qu'elle ne savait pas quoi faire. Parce que ses proches y étaient mêlés, parce qu'elle avait peur pour ses parents, sa sœur. Pour Alice, pour Albus. Mais elle ne voulait pas se battre. Elle était une pacifiste dans l'âme et l'idée de s'engager dans une soit disant guerre la révulsait. Tous ces évènements l'effrayaient, car elle n'avait pas envie de vivre la même chose que son père. Vivre dans un climat de peur, d'inquiétude et de désespoir, ce n'était pas pour elle.

Finalement, toute la famille Finnigan transplana. Ils arrivèrent à quelques mètres du portail de Poudlard, et c'est avec émotion que Deirdre franchit les portes de son ancienne école. Poudlard ... Toute une époque ! Ça lui semblait déà si loin. Elle sentit soudain la main de sa sœur se glisser dans la sienne, et après un coup d’œil à Camélia, elle la serra fort. Elle non plus ne se sentait pas bien, au milieu de tous ces gens, certains en pleurs, tous vêtus de noir. Soudain, alors qu'elle scrutait la foule, elle reconnut quelqu'un. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres. Alice ! Aussitôt, elle se tourna vers sa mère. « Maman, je ... Il y a Alice, là-bas. Je sais que vous préfèreriez que nous restions ensembles, mais il faut que je la vois. » Amalya n'eut pas à s'en faire, sa mère lui assura qu'elle pouvait les laisser. Elle déposa un baiser sur la joue mal rasée de son père, et elle serra l'épaule de sa sœur, avant de rejoindre à grands pas sa meilleure amie. Avant d'avoir pu s'approcher davantage, Deirdre vit soudain Alice bondir, furax, et se diriger vers un attroupement, où la rouquine reconnut sans mal Franck, Rose et ... Albus. A sa vue, le cœur d'Ama s'emballa soudain et elle sentit une boule se former au creux de son ventre. Mais avant qu'elle n'ait pu penser à quoique ce soit, Alice se jeta presque sur le jeune Potter, et lui envoya son poing dans la figure. Amalya retinti un cri et plaqua ses deux mains sur sa bouche, avant de courir vers l'attroupement. Elle entendit clairement Franck demander à sa sœur ce qu'il se passait dans sa tête et dans l'esprit d'Ama résonnaient les mêmes questions. Pourtant, en arrivant et en voyant les larmes dans les yeux de sa meilleure amie, elle se calma soudain. « Alice ? Alice, qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi ... » Elle ne termina pas sa phrase. Elle se tourna vers lui, et plongea ses yeux dans ces pupilles vertes qu'elle aimait tant. Elle voulut parler ... Elle n'y arriva pas. Elle n'en eut pas le temps non plus. Elle fut coupée par Rabastan Lestrange en personne, qui prononça à son tour un discours. Et pendant tout le temps qu'il parla, Deirdre ne lâcha pas Albus des yeux. Ce fut finalement Franck qui rompit le silence pesant qui s'était installé dans tout le parc. « Moi je pense qu’Albus peut nous sauver. » Et cette phrase, cette phrase prononcée par Franck lui souffla soudain ce qu'elle devait dire. Elle hésita un instant. Elle aurait pu se perdre dans son regard pendant des heures, elle le savait. Puis finalement, Amalya se décida. « Moi aussi. Moi aussi, je crois en lui. » finit-elle par dire, suffisamment fort pour que tous ceux qui étaient autour d'elle l'entendent, ses yeux toujours dans les siens.
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Albus Potter

Albus Potter


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AVATAR : aaron johnson
CRÉDITS : bigbadwolf
BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.

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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyJeu 20 Juin - 9:18

Bien évidemment, cela te fait plaisir de revoir Frank, Rose et d'autres personnes qu'il y a bien longtemps que tu n'as pas revu. Mais au fond, tu as le coeur serré d'être à cette commémoration sans ta famille. Avoir un père mort, une mère et une soeur bien trop naïves pour croire à son meurtre par ton propre frère, cela n'aide pas vraiment pour organiser des réunions familiales. Et puis il y a la Coupe du Monde de Quidditch à laquelle tu n'as pas pu assister. Non pas que quelque chose te barrait alors le passage, non, tu n'avais tout simplement pas réussi à aller t'amuser alors que ta famille venait de se briser en morceaux. Chose totalement futile et égoïste que tu regrettes encore. Alors quand tu croises le regard d'Alice, tu sais qu'elle non plus ne te le pardonne pas. Tu le vois très bien dans son regard. Un regard furieux et blessé. Tu la vois avancer vers toi sans bouger, sachant très bien que quoi qu'il se passe, tu le mérites. Tu as à peine le temps de la voir arriver devant toi, que tu sens la douleur émaner de ta joue droite. La tête sur le côté à cause du choc de la baffe, tu soupires, las de tout cela. « Comment oses-tu ?! » hurle-t-elle, sans se soucier des autres. Tu tournes la tête doucement, conscient que la jeune femme est à deux doigts de craquer. Elle ne comprend pas à quel point il s'en veut lui-même, mais il serait bien trop lâche de se cacher derrière des excuses comme cela. Autant assumer. « T’as rien à faire ici Potter ! » Attristé par sa colère, tu ne dis rien sur le moment. C'est comme si un de ces mauvais moments que l'on ne voit que dans les films moldus où la scène se passe au ralentit se produit. Muet, tu ne trouves rien à dire à Alice. Tu es même prêt à partir, conscient que tu as peut-être eu tort de venir ici, après tout. Tu as failli à ton rôle à la Cup. Même l'apparition de Rabastan Lestrange te laisse immobile, comme si plus rien ne te touchait désormais. Alors quand il pointe son doigt vers toi en te désignant comme sauveur, tu restes pantois, à deux doigts de t'effondrer en sanglots ou d'éclater de rire tant la situation est absurde. Suite à son départ, le silence est plombant dans l'assemblée. Tu t'en veux même de ne pas réussir à réagir aux propos d'Alice et/ou à l'apparition du salaud qui travaille avec James. C'est la voix de Frank qui te ramène à la réalité, brisant le silence. « Non mais qu’est-ce qui te prend Alice ? Ca va pas ou quoi ? Qu’est-ce qui t’arrive ? » Tu poses ton regard sur le jeune homme, révolté contre sa soeur. La brûlure sur ta joue est toujours là, et, pendant un moment, tu penses même que cela restera pour toujours en toi. Voyant le sorcier se tourner vers toi, tu le remercies d'un mouvement de tête. Au fond, toi aussi tu as un peu perdu espoir. Tu étais bien fou de prétendre pouvoir sauver le monde après l'assassinat de ton père. La rage et la folie t'avaient alors emporté. Et là, il ne reste que de toi un sorcier bon à rien, incapable de protéger ces proches. Baissant les yeux au sol, tu ne sais pas quoi faire quand la voix de Frank s'élève à nouveau. « Moi je pense qu’Albus peut nous sauver. » Presque autant secoué que les autres, tu relèves soudainement la tête, heureux au fond de toi que quelqu'un puisse croire en toi après tout ce qui s'était passé. Et l'arrivée d'une personne aux traits familiers ne fait que t'encourager à ne pas abandonner. Deirdre. Tu la vois arriver, choquée par la réaction d'Alice. Tu ne veux pas qu'elle intervienne, cela reste entre toi et Alice. C'est cependant sa dernière phrase que tu retiens. « Moi aussi. Moi aussi, je crois en lui. » Touché, tu reportes ton attention sur Alice, toujours aussi furieuse que tout à l'heure. Tu devines aisément qu'elle doit avoir toutes les rancœurs du monde contre toi, et sans doute James. Ne faisant pas attention aux autres, tu les remercies cependant d'un regard avant de te rapprocher de la sorcière. « Je suis désolé Alice, et je sais que tout ce que je pourrais dire n'arriverait pas à arranger cela. Cependant, je dois continuer. James doit être derrière les barreaux, les mangemorts arrêtés et condamnés, mon père vengé. » Ta voix se brise au dernier mot et tu contemples la jeune femme avec un air patient, conscient qu'elle peut toutefois comprendre tes intentions. Elle doit aussi vouloir arrêter James après tout, surtout après la Cup.
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyMar 25 Juin - 10:13

Ils se demandaient tous bien comment elle avait osé faire une chose pareille. La colère, la peur, la tristesse. Ils étaient tous dans le même sac. Elle l’avait giflé pour différentes raisons. D’abord parce qu’elle lui en voulait. Elle lui en voulait tellement et si fort. Pour ne pas avoir été présent à la Cup et ne pas l’avoir protégé elle et les autres. Aussi parce qu’elle avait peur et qu’elle ne voulait pas le perdre lui parmi tant d’autre. Et également parce qu’elle était triste et qu’elle se sentait seule. Tant de sentiments en une seule action. Mais Albus ne réagissait pas. Il restait statique, immobile. Il ne tentait pas de la raisonner ni de l’engueuler. Il était juste… absent. Son frère quant à lui ne l’était pas. C’était tout le contraire. Frank commença à crier en se demandant pourquoi Alice avait-elle fait une telle chose. Il ne la comprenait visiblement pas, pas autant à ce qu’elle attendait de sa part. Décevant. « Non mais qu’est-ce qui te prend Alice ? Ca va pas ou quoi ? Qu’est-ce qui t’arrive ? » Malgré les cris, elle ne quitte pas le regard d’Albus qui lui, tourne sa tête à Frank avant d’observer la belle Amalya débarquer. Sa meilleure amie aussi avait été présente du geste violente de la jeune femme et se posait milles questions quant à sa raison. « Alice ? Alice, qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi ... » Pourquoi hein ? Ils n’avaient que ce mot à la bouche, tous. Pourquoi avait-elle fait ça ? Pourquoi l’avait-elle giflé aussi fort ? Albus semblait le seul à comprendre et le seul à culpabiliser pour ce qu’il avait fait. Alice ne répondait toujours pas. Elle attendait. Elle attendait pour un évènement plus grave, pour une réponse de la part celui qui prétendait être son ami. Elle ne répondit pas. La sorcière se tourna alors pour regarder le célèbre mage noir monter sur l’estrade et faire un chaleureux discours sur la capture de son phénix. Il finit son monologue en pointant le sorcier encore sous le choc de ton coup, comme s’il était responsable de ce qui allait se passer. Et tous croyaient en lui. Tous osaient dire qu’il était leur seul espoir. Alice ne savait pas quoi en penser. Elle était au bord des larmes, de la dépression. Elle craquait. C’était plus que ce qu’elle ne pouvait gérer. Ses sentiments la submergeaient. « Moi je pense qu’Albus peut nous sauver. » Elle tourna soudainement et furtivement la tête vers son frère et elle le fusilla du regard. Qu’est-ce qu’il l’avait pris à la tête pour qu’il dise ça ? se demandait-elle. Il venait de devenir une cible pour les mangemorts. C’était sûr, après ça, ils allaient tous essayé de le tuer. Lui et Amalya, bien sûr. Car elle aussi elle déclara Albus comme sauveur du monde sorcier, de l’humanité. « Moi aussi. Moi aussi, je crois en lui. » La jeune auror soupira avant de regarder sa meilleure amie et son frère. Elle jeta un bref regard à Albus et elle déclara froidement ; « Alors vous êtes juste aussi stupides que les autres. » Jamais elle n’avait douté d’Albus. Jamais. Mais son altercation avec James à la Cup l’avait gravement secoué et elle ne voyait plus comme avant. Plus personne. Tout avait changé. Et c’était ridicule d’essayer de prétendre le contraire. Qui était les autres ? Simplement les sorciers et sorcières morts au stade de Quidditch en prétendant agir au nom de l’Ordre et de la liberté. « Je suis désolé Alice, et je sais que tout ce que je pourrais dire n'arriverait pas à arranger cela. Cependant, je dois continuer. James doit être derrière les barreaux, les mangemorts arrêtés et condamnés, mon père vengé. » Répondit-il face à ce qu’elle venait de dire. « Parce que tu penses que je ne veux pas ça ?! » S’écria-t-elle à voix haute, avec un ton cassé. Elle finit par craquer et pleurer. « Tu penses que je ne veux pas détruire les mangemorts, que je ne veux pas venger ton père et arrêter James ?! » Elle le scruta dans les yeux de son regard froid et désespéré. « Et tu prétends être mon ami après ça » La sorcière regarda ceux qu’elle aimait puis celui qu’elle haïssait impulsivement rapidement et elle contourna ses « amis ».  Elle commença à marcher de l’autre côté du parc, s’éloignant le plus possible de ces traitres. Elle ne voulait plus les voir, pas eux. Ils étaient incapables de la comprendre, de la soutenir. C’était terminé. Elle n’avait plus foi en rien. Elle était perdue, brisée, trahie. La fin approchait.
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MessageSujet: Re: intrigue n°2 : the second of may   intrigue n°2 : the second of may EmptyMer 26 Juin - 3:07

Tu avais eu la naïveté de croire que cette journée serait comme tous les deux mai que tu avais vécu auparavant. Tu étais bien entendu en train de te tromper encore une fois, l’année dernière vous n’étiez pas en guerre et les mangemorts ne faisaient pas leur apparition. Tu aurais espéré qu’ils vous laissent cette journée tranquille mais non, ils avaient préféré venir faire un discours pour vous dire que tous vos héros étaient morts pour rien, la paix ne serait pas prête de revenir. C’était peut-être vrai mais cela ne voulait pas dire qu’il fallait capituler et arrêter de se battre contre celle-ci. Tu étais courageux mais comme tout le monde tu avais peur. Cependant, contrairement à beaucoup celle-ci ne t’enfermait pas dans un mutisme et un attentisme, tu agissais pour ce dans quoi tu croyais même si ce n’était pas sur le terrain. Tu avais été surpris que Lestrange vienne faire son discours mais pas du tout qu’il discrédite Albus. Ce dernier avait ton âge et tu n’essayais même pas d’envisager être à sa place, cela devait être une position très dure et pas vraiment agréable à supporter surtout avec ce qui s’était passé à la Coupe. Mais vous n’étiez qu’une organisation en train de se fonder, vous ne pouviez pas de suite sauver le monde. Albus ne pouvait pas réussir du premier coup et tu le savais. Mais on apprend de ses erreurs dit-on et tu étais certain qu’Albus en avait tiré les leçons. Et puis au milieu de tout ça il y avait ta sœur qui aujourd’hui avait un comportement que tu n’arrivais pas à expliquer et cela te perturbait. Tu savais qu’entre la mort d’Harry, la trahison de James et la coupe, ta sœur n’était plus la même. Tu pouvais le lire sur son visage mais tu avais pensé que cela passerait, qu’elle s’en remettrait. Seulement, tu avais tord, complètement tord. Tu ne l’avais pas vu de suite mais maintenant tu voyais que ta sœur était touchée plus profondément que tu ne le pensais et tu t’inquiétais, oh que oui tu t’inquiétais. Elle venait de gifler Albus et elle t’avait fusillé du regard quand tu dis tout fort que tu avais confiance en Albus avec Amalya. Sérieusement, pourquoi ? Tu le pensais sincèrement et les gens devaient croire en quelqu’un sinon plus personne n’allait essayer de se battre, de sauver ce pour quoi vos parents s’étaient battus et avaient vu leurs amis mourir. « Alors vous êtes juste aussi stupides que les autres. » Après le geste de ta sœur tu aurais dû t’attendre à ces paroles et pourtant elles te firent mal au cœur. Ta sœur et Albus s’entendaient bien, elle s’était engagée dans l’Ordre mais sans croire qu’Albus pouvait voir guider pour mener ce combat ? Ta sœur ne baissait jamais les bras et pourtant cela ressemblait à ça à cet instant précis. Albus prit ensuite la parole peut-être pour essayer de la calmer ou de lui expliquer tu n’en étais pas certain. « Je suis désolé Alice, et je sais que tout ce que je pourrais dire n'arriverait pas à arranger cela. Cependant, je dois continuer. James doit être derrière les barreaux, les mangemorts arrêtés et condamnés, mon père vengé. » Vous aviez tous le même but en fait et puis tu trouvais cela touchant qu’Albus reconnaisse son impuissance, cela montrait qu’il ne s’était jamais cru plus haut que les autres cependant, sa réponse ne sembla pas plaire à ta sœur qui à cet instant te faisait réellement peur. « Parce que tu penses que je ne veux pas ça ?! Tu penses que je ne veux pas détruire les mangemorts, que je ne veux pas venger ton père et arrêter James ?! Et tu prétends être mon ami après ça… » Ta sœur semblait désespérée, complètement désespérée et tu n’aimais pas cela du tout. Tu te sentais coupable parce que tu voyais qu’elle souffrait et tu ignorais de quoi exactement. Tu n’arrivais pas à la comprendre et tu n’étais pas certain qu’en demandant cela arrange les choses cependant, c’était ta seule option. Alice quitta le groupe et tu ne pus que la suivre, c’était à toi de le faire après tout, tu étais son jumeau. Les larmes coulaient toujours sur les joues de ta sœur quand tu la rattrapais et tu décidais de la prendre dans tes bras. Tu ne pus t’empêcher de lui dire : « Qu’est-ce qui se passe Alice ? Il faut que tu me parles, que tu m’expliques parce que je veux t’aider. » Tu ignorais comment elle allait réagir, tu avais à cet instant l’impression très désagréable de ne plus connaître ta sœur.
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