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 the mood it changes like the wind. (albus)

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James Potter

James Potter


SORTS JETÉS : 2426
AVATAR : max irons.
CRÉDITS : voir avatar.
BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.

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MessageSujet: the mood it changes like the wind. (albus)   the mood it changes like the wind. (albus) EmptyMar 12 Nov - 7:08


CEMETERY W/ ALBUS AND JAMES POTTER

James avait eu terminé tôt ce matin, il lui arrivait parfois de travailler de nuit car très peu de langues-de-plomb acceptaient de faire ce genre d’horaires qu’ils trouvaient trop contraignants avec une vie de famille. Etant donné qu’il était encore célibataire et sans enfants (dieu le garde) il avait accepté de faire des horaires plus difficiles car c’était ceux qui rapportaient le plus et James était un homme ambitieux. Comme il détestait le transplanage James sortit du ministère et décida de rentrer chez lui à pieds. Il rêvait déjà de son lit tandis que le soleil pointait timidement le bout de son nez. Le sorcier bailla, il passa une main sur son visage et resserra sa cape autour de lui avant de presser légèrement le pas. Il ne faisait pas si froid que ça dans les rues de Londres mais lorsqu’il arriva près de la Tamise il sentit le vent se faire plus violent et il grogna légèrement avant glisser ses mains dans ses manches. Ses doigts étaient si froids qu’ils lui faisaient un peu mal, l’été lui manquait terriblement… L’appartement de James se trouvait dans le quartier moldu de Londres, en fait, à part Diagon Alley, il n’y avait pas vraiment de quartier sorcier même si quelques lieux étaient réservés aux sorciers comme des échoppes qui n’avaient pas assez d’argent pour louer sur Diagon Alley ou encore ce cimetière, devant lequel James passa. Au loin il ne se voyait pas et puis plus un sorcier se rapprochait plus il pouvait distinguer les dizaines de pierres tombales et l’arcade de l’entrée. London Cemetery of Wizards and Witches, l’inscription était vieille et patinée par le vent et la pluie. James leva les yeux au ciel, des nuages s’amoncelaient au dessus de la ville et il valait mieux rentrer rapidement si il ne voulait pas être surpris par une pluie glacée mais en baissant le regard sur la route une silhouette familière attira son regard. Il s’arrêta sur le trottoir, un londonien moldu le bouscula et s’excusa tout en le regardant bizarrement. Dans cette ville il n’était pas rare de voir des gens accoutré d’une manière étrange mais les moldus regardaient toujours les sorciers d’une bien étrange manière, comme si leurs accoutrements étaient une insulte à la société dans laquelle ils évoluaient. James ne répondit pas aux excuses du moldu, il ne le regardait même pas. Le jeune Potter était bien trop occupé à regardé la silhouette de son frère s’avancer entre les pierres tombales. James hésita, il leva à nouveau le visage vers le ciel et cette fois il sentit une goutte lui tomber juste sous l’œil. Il l’essuya d’un geste énervé – il n’aimait pas la pluie, étrange pour un anglais mais James n’avait jamais aimé ça – et décida de tout de même aller voir ce que son frère faisait dans ce cimetière même si il en avait une idée plutôt précise. D’un pas tranquille James s’avança vers l’entrée du cimetière et entra dans l’enceinte en gardant ses mains dans ses poches. Son regard se promenait sur les inscriptions gravées sur les pierres tombales mais, du coin de l’œil, il ne perdait pas le dos d’Albus de vue. Il bifurqua dans une allée, les noms défilaient devant ses yeux et parfois il en reconnu quelques uns… Des ancêtres d’amis. Et puis, finalement, il se retrouva face à son frère. « Albus. » Fit-il d’une voix lointaine, il n’avait plus parlé depuis un petit temps et sa voix était étrangement éteinte. Il fronça les sourcils tandis que son frère ne bougeait pas d’un pouce. « Albus, tu m’entends ? » James s’inquiétait de plus en plus pour la santé mental de son frère, aussi il n’y avait rien de surprenant à ce qu’il pose cette question…
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Albus Potter

Albus Potter


SORTS JETÉS : 1070
AVATAR : aaron johnson
CRÉDITS : bigbadwolf
BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.

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MessageSujet: Re: the mood it changes like the wind. (albus)   the mood it changes like the wind. (albus) EmptyMer 13 Nov - 6:17



their tears are filling up their glasses. no expression, no expression.
hide my head i want to drown my sorrow. no tomorrow, no tomorrow

La journée avait encore été longue. Si longue que tu arrivais à compter les minutes lorsque tu t'ennuyais. Tu ne te plaignais pas. C'était ton choix de rester chez toi et de te couper du monde tel que tu le connaissais. Cela serait revenu à renier tes décisions et la seule chose dont tu ne doutais pas était bien ta capacité à tenir chaque choix que tu faisais jusqu'au bout. Une fierté autrefois qui était aujourd'hui devenue la seule bonne chose qu'il te restait. Bien sûr, si on t'entendait dire ça, on te dirait sûrement des clichés sans nom tels que la famille, les amours, le travail et un certain nombre de choses auquel tu croyais il n'y a pas si longtemps. Tu te trouvais même bien naïf avant que la mort de ton ami ne te remette dans le droit chemin. A partir de ce moment, tu avais vu la réalité en face. Aussi dure qu'elle était, elle t'avait permis alors d'arrêter de croire que tout irait bien dans le meilleur des mondes. Toutes ces années, tu avais cru ce que l'on te disait. Innocent et idéaliste, tu avais laissé passer les insultes des sorciers comme Malfoy et d'autres. Tu avais fermé les yeux sur ce qui se passait autour de toi. Tu ne voulais pas voir et encore moins croire que ce que te répétaient des parents depuis toujours n'étaient que des mensonges. Une bagatelle puisque tu avais du le faire de façon brutale et totalement insensée. Il t'avait fallut subir la mort d'une personne chère à ton coeur pour enfin revenir à la raison. Personne ne comprenait cela, et encore moins ta famille. Si ta mère et ta soeur n'arrêtaient pas de s'inquiéter pour toi et ta santé mentale, tu étais au moins soulagé de voir que ton père restait en retrait et que ton frère aîné respectait tes choix. Une maigre consolation face à la mort de Simon quelque semaines auparavant. Tu avais été toi même étonné de voir à quel point tout cela te touchait mais tu te moquais bien des conséquences de cette mort maintenant. Tu te sentais coupable et tu t'étais. Vous aviez été attaqués uniquement à cause de toi et de ton nom. Patronyme maudit qui t'avait coûté la vie d'un ami. Tu avais bien vu son désarroi et sa colère avant qu'il ne soit tué. Tu avais bien vu cette accusation silencieuse dans ses yeux. Tu t'étais alors retrouvé sans défenses, brisé de toute part. A croire que tu l'étais toujours puisque tu refusais d'avancer. Tu étais resté bien trop longtemps positif pour le redevenir en une fraction de seconde après avoir vécu un drame pareil. Tu étais conscient qu'il y avait d'autres morts dans le monde, sans doute plus tragiques, mais tu t'en moquais. Réveillé aux aurores comme d'habitude, tu avais mis beaucoup de temps à te décider et à sortir dehors. Sans but précis, tes pas t'avaient alors mené où tes pensées résidaient sans cesse. La tombe de Simon. D'humeur lugubre, tu ne résistas pas à cette envie de réaliser une nouvelle fois toute ton erreur et de revivre ce moment encore et encore. Une sorte de punition qui te rappelait de temps en temps cette fameuse soirée quand tu avais tendance à oublier. Seul, tu déambulas à travers les allées, sans un regard pour les nombreuses tombes alignées. Quand ton regard se posa sur le marbre froid protégeant le corps de ton ami, tu t'arrêtas immédiatement. Le coeur serré, tout te revint instantanément en mémoire de façon rapide et douloureuse. Tombant à genoux à même le sol, tu posas tes mains à plat sur la pierre plate et lisse et sentis les larmes couler. Persuadé d'être le seul dans le cimetière, tu fis à peine attention à la voix qui t'appelait, si lointaine. « Albus. » Une hallucination ou une simple rêverie de ton esprit qui prenait la voix de ton frère. Pourtant, quand celle-ci s'éleva à nouveau, tu ne pus l'ignorer. « Albus, tu m’entends ? » Préférant t'ôter le doute selon lequel tu devenais fou, tu fus à moitié rassuré de voir ton frère se tenir près de toi, affichant un air inquiet. Conscient que la scène n'était pas à ton avantage, tu te surpris à penser que tu t'en fichais. Las, tu te relevas en chancelant légèrement. Les yeux mi-clos, tu pris une bonne goulée d'air avant de faire face à James. « A défaut d'avoir perdu un ami, je n'ai pas perdu mon ouïe. » répondis-tu alors, à moitié désolé d'être si agressif envers ce frère que tu avais perdu de vue depuis quelques temps et qui avait été là le jour même où tu avais vécu ce moment pénible. Soupirant, tu levas les yeux vers ton frère et le détaillas comme à ton habitude. Fatiguée, tu essayas de sourire mais arrêtas au bout d'un moment, sûr d'avoir fait une sorte de grimace. Baissant les yeux au sol, tu profitas du silence pesant pour rassembler tes pensées. Ne désirant plus que rentrer chez toi, protégé des regards et de ce genre de rencontres, tu essayas de trouver la phrase la plus courte et rapide pour t'échapper du cimetière. « Je pense que je vais y aller. Tu dois sûrement avoir terminé tes heures. A plus ! » déblatéras-tu tout en pensant qu'il te faudrait sûrement un jour retourner toi aussi à ton poste, une fois qu'on jugera bon que le décès de ton ami ait été suffisamment accepté. Chose impossible.
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James Potter

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MessageSujet: Re: the mood it changes like the wind. (albus)   the mood it changes like the wind. (albus) EmptySam 16 Nov - 10:53

James adorait Londres et, contrairement à beaucoup de sorciers, il aimait son côté moldu. Il n’avait pas été à l’école moldue, jamais, quelle hérésie pour un sorcier mais il à force d’avoir trainé dans ces rues il avait apprit un bout de l’histoire de cette ville et elle le fascinait même si tout ce qui était chasse aux sorciers le dérangeait beaucoup, normal. Il trouvait que la manière dont la ville se renouvelait sans cesse mais en gardant sa part historique était magnifique. Non, ce que James détestait le plus à Londres c’était le climat. Il pouvait faire beau le matin et pleuvoir, d’un coup d’un seul, sur les coups de midi. Ca durait vingt minutes, une demi heure maximum puis ça s’arrêtait aussi vite que c’était venu. Mais entre temps vous aviez bien le temps d’être trempés… James détestait ça. Malgré le fait qu’il allait manifestement (encore) pleuvoir James était entré dans un cimetière de sorcier. Il avait décidé de suivre son jeune frère qu’il avait reconnu quelques allées devant lui et s’arrêta quand il fut arriver à sa hauteur. Albus, à genoux sur le sol, avait les mains sur la pierre de la tombe et ne répondit pas quand James appela son prénom. Il réitéra alors, en demandant si Albus l’entendait. « A défaut d'avoir perdu un ami, je n'ai pas perdu mon ouïe. » fit-il après s’être relevé. James fourra ses mains dans les poches de sa cape, les sourcils légèrement froncés. Il n’était pas vraiment d’humeur à répondre au sarcasme de bas étage d’Albus. Albus leva les yeux sur lui, il tenta un sourire qui ressemblait à une grimace aux yeux de James et puis, il tenta de faire ce qu’il essayait toujours de faire : fuir. Il n’aurait pas été à sa place dans une autre maison que Slytherin, c’était indéniable. « Je pense que je vais y aller. Tu dois sûrement avoir terminé tes heures. A plus ! » Bien essayé. James fit quelques pas et régula son rythme sur celui de son frère. « Quand est-ce que tu vas cesser de te comporter comme ça, Albus ? » Il était finit, le temps où James attendait patiemment que son frère ait fait son deuil. Il lui attrapa le bras et le força à s’arrêter, l’ainé planta son regard dans celui du cadet. Cette habituelle autorité qu’il prenait souvent sur son frère et sa sœur se lisait encore une fois dans son regard. C’était instinctif. C’était son rôle, il devait les protéger contre ce qu’il connaissait de mal dans la vie mais voilà, au final, c’était sans doute Albus qui avait plus d’expérience des mauvaises choses de la vie. Lui n’avait toujours eu que ce qu’il voulait et sans grands efforts, en plus. « Arrête de faire l’enfant. On sait tous que c’est difficile mais te laisser crever au fond de ton appartement ne servira à rien. » Provocation en quête de réaction, c’était sa dernière option. « Soit tu fais quelque chose pour le venger… » James lâcha le bras d’Albus, il soupira en renfonçant ses mains dans ses pcohes. « Soit tu ne fais rien mais tu continue à vivre. » Parce qu’il n’oubliera jamais, on n’oublie pas les gens qu’on aime, qu’ils soient morts ou pas. On essaie, on essaie de toutes nos forces mais au final on s’endort en pensant à eux et on se réveille encore en pensant à eux. L’esprit était des plus diaboliques, prêt à tout pour torturer son malheureux propriétaire. Mais la volonté pouvait être plus forte que l’esprit, il fallait juste accepter de se battre pour s’en sortir et ce que James craignait, c’était qu’Albus refuse de se battre.
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Albus Potter

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MessageSujet: Re: the mood it changes like the wind. (albus)   the mood it changes like the wind. (albus) EmptySam 16 Nov - 11:31

Des deux garçons Potter, James avait toujours été le plus courageux et le plus fort. Enfin c'est que tu avais toujours pensé. Toi, tu étais le garçon timide, faiblard, toujours plus occupé à lire ou à feindre l'indifférence. Tu étais l'ombre, le Potter envoyé dans la maison Serpentard. Et même si ton père t'avait affirmé qu'être un élève de Serpentard ne faisait aucune différence, tu continuais à sentir ce mal-être au fond de toi. Une gêne que tu avais toujours gardé pour toi, sûr de créer des problèmes si tu en parlais ou encore d'être vu comme une personne adorant se faire plaindre. Une impression que tu ne voulais pas donner à tes proches. Pourtant, tu te rappelais bien les expressions de tous quand tu avais été envoyé dans la maison des verts et argents. Du choc, de la surprise, du dédain et du mépris pour certains. Une vraie première. Beaucoup auraient pu pensé que tu avais finalement accompli ce que ton père aurait pu faire avant toi. Tu y avais bien évidemment pensé. Ton père avait été à Gryffondor et n'avait pas simplement accepté. Toi, tu étais resté immobile, fixant le visage stupéfait de ton propre frère. Une scène qui te hantait malgré tous tes efforts et tout ce temps passé. Une blessure que tu gardais au plus profond de ton être et que tu ne voudrais révéler à personne. Quelque chose que tu ne voulais pas même t'avouer à toi-même. Tu avais toujours admiré ton frère en quelque sorte, même si votre lien spécial et ta fierté ne t'avaient jamais permis de lui avouer. Rien que cette pensée suffisait à te faire frissonner, bien qu'elle soit vraie. Jusqu'à aujourd'hui, James avait toujours compris qu'il te fallait être distant, encore plus depuis la mort de ton ami. Tu l'avais remercié silencieusement, heureux de constater que dans la tempête, ton frère respectait tes choix. Alors quelle fut ta surprise quand tu entendis les paroles de ton frère s'élever et te percer comme si elles étaient des poignards.  « Quand est-ce que tu vas cesser de te comporter comme ça, Albus ?» Abasourdi. Choqué. Tu t'étais même arrêté en pleine route tant tu n'arrivais pas à y croire. Ton frère te faisant la morale, s'imposant en tant qu'aîné moralisateur et autoritaire. Une première puisque si il l'avait déjà fait auparavant, cela n'avait jamais été dans de telles circonstances, et surtout pas en cette période. D'ordinaire, tu te serais retourné et tu aurais rétorqué quelque chose de totalement spirituel et sarcastique, typique de ton humour si particulier. Sauf que l'ancien Albus avait laissé place à quelqu'un de différent. Un fait que semblait ignorer James involontairement. Tout du moins, tu l'espérais. Dos à James, tu n'osais même pas faire demi-tour tant tu étais en colère. En colère qu'il se permette de te juger alors qu'il n'était jamais passé par là. En colère qu'il se place ainsi alors que tu venais voir la tombe de ton ami. Oui, tu n'arrivais tout simplement pas à accepter qu'il se permette une telle hérésie. Les poings serrés, la mâchoire crispée, tu restas stoïque face aux paroles suivantes de ton frère. « Arrête de faire l’enfant. On sait tous que c’est difficile mais te laisser crever au fond de ton appartement ne servira à rien. » Accueillant ses sages paroles en silence, tu ne pus t'empêcher d'éclater de rire. Tu riais face à l'ironie de la situation. Plié en deux, tu tournas des talons pour faire face à James.  « Parce que je fais l'enfant ? Et bien toi, arrête de te comporter comme notre père, cela ne te sied guère. » répondis-tu, sans prendre le temps de faire attention à ton frère qui continuait à déblatérer inutilement, croyant sans doute bien faire. « Soit tu fais quelque chose pour le venger… » continua-t-il. « Soit tu ne fais rien mais tu continue à vivre. » Étrange mais à ce moment précis, tu n'avais plus du tout envie de rire. A qui pensait-il avoir affaire ? Croyait-il que tu n'avais pas envisagé ces deux options un million de fois ? Arrivait-il à se persuader que tu n'avais pas pensé à rejoindre ce stupide ordre ou à tomber dans les pires vices pour tuer les ordures qui s'en étaient pris à toi et à ton ami ? Te pensait-il si lâche ? Écumant de rage, tu essayas de réguler au mieux ta respiration qui se faisait de plus en plus saccadée. Plongeant ton regard dans celui de James, tu t'approchas lentement de lui. « Parce que je sors de Serpentard ne te donne aucun droit de me penser lâche, James. Sais-tu seulement combien de fois j'ai retourné le problème dans mon esprit ?! Combien de fois j'ai pensé à rejoindre l'Ordre ou à devenir quelqu'un de si monstrueux que je pourrais tuer ces assassins sans un regard ?! Tu ne peux pas imaginer un SEUL instant ce que j'ai vécu et ce que je vis James. Et cela te donne encore moins le droit de me juger et de te permettre de me donner ces si précieux conseils. » articulas-tu en pensant chaque mot, chaque lettre. Il ne comprenait rien. Personne ne pouvait comprendre. Le mieux que les autres pouvaient faire, c'est craindre pour ta santé mentale au lieu de se demander ce par quoi tu passais. Alors l'entendre dire ces choses t'avaient tout bonnement mis hors de toi. Trop près à ton goût de James, tu reculas en chancelant légèrement et plongeas ton regard vert dans le ciel orageux. Sentant les larmes couler le long de tes joues, tu ne fis rien pour les chasser, bien trop perdu dans tes pensées. Et ce que tes pensées disaient tout bas finirent par se former sur tes lèvres. « Tu es peut-être plus vieux que moi mais tu ne sais pas. Tu ne sais pas ce que ça fait de se sentir coupable et d'avoir un trou béant au milieu de la poitrine. De penser que cela aurait du être toi et non ton ami. » Les yeux embués de larmes, tu en oublias tout. « Tu ne sais pas. »

hs : désolée pour le pavé, j'étais inspirée the mood it changes like the wind. (albus) 571764631
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James Potter

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MessageSujet: Re: the mood it changes like the wind. (albus)   the mood it changes like the wind. (albus) EmptyMar 26 Nov - 11:23

Il avait réussit à provoquer en son frère une réaction, un sentiment assez fort pour le faire s’arrêter. C’était la première chose à fait avant de se mettre à parler. James savait très bien qu’il risquait de détruire sa relation avec son jeune frère si il continuait dans cette direction mais c’était ça ou continuer de supporter le fait de le voir foutre sa vie en l’air. En tant qu’ainé, que frère, James ne pouvait pas faire ça. Il avait tenté longtemps, bien trop longtemps selon lui mais il ne pouvait plus ne pas agir. Il savait aussi que par ce comportement il était le seul qui avait un jour reçu de vraies nouvelles d’Albus par le biais d’une lettre que James aurait préféré ne jamais lire. Car cette lettre avait été révélatrice de bien des choses, de l’état d’esprit d’Albus. Albus ne pouvait bien sur pas comprendre pourquoi James ne pouvait pas continuer ainsi plus longtemps. Il était aveuglé par son désespoir. Il ne comprenait pas ce qui animait son ainé. James est bien comme son père, au fond, il ne peut pas laisser les gens prendre des risques sans rien faire il fallait qu’il agisse à un moment où à un autre mais il s’en rendait souvent compte trop tard et il s’en voulait terriblement par la suite. Tant pis, finalement. Qu’Albus le déteste, tant pis, pourvu que ça serve à quelque chose… Le rire de son frère lui glaça le sang, il avait l’impression de voir le jeune homme devenir fou devant ses yeux et sans pouvoir rien faire pour lui. James ne bougea pas, il fixa son frère en attendant une autre réaction, une réponse, une insulte, mais il espérait qu’il ne l’ignorerait pas parce que si il le faisait alors James serait plus inquiet encore. « Parce que je fais l'enfant ? Et bien toi, arrête de te comporter comme notre père, cela ne te sied guère. » Le souffle coupé, James fronça les sourcils. Pourquoi est-ce que ça le dérangeait autant qu’on lui dise qu’il ressemble à Harry ? Pourquoi est-ce que James avait autant de mal à accepter l’idée ? Que ce soit un compliment ou pas, il n’appréciait jamais qu’on le compare à son père même si nier l’évidence était ridicule… « Je ne me comporte pas comme lui ! » Il n’avait pas haussé le ton mais il avait dit ça d’une voix claire et tranchante. La colère transparaissait sur le visage de James, il aimait son père pourtant… L’aimait-il ? L’aimait-il vraiment ? Cet homme qui avait maudit toute une famille, qui les avait condamnés à vivre sous les reproches et la menace de la Confrérie ? Il le pensait, oui… Mais il lui en voulait aussi. Comment peut-on faire ça à des enfants ? Comment peut-on leur transmettre un héritage aussi lourd de conséquences ? Héritage maudit. « Parce que je sors de Serpentard ne te donne aucun droit de me penser lâche, James. Sais-tu seulement combien de fois j'ai retourné le problème dans mon esprit ?! Combien de fois j'ai pensé à rejoindre l'Ordre ou à devenir quelqu'un de si monstrueux que je pourrais tuer ces assassins sans un regard ?! Tu ne peux pas imaginer un SEUL instant ce que j'ai vécu et ce que je vis James. Et cela te donne encore moins le droit de me juger et de te permettre de me donner ces si précieux conseils. » C’était tellement faux. James soupira et passa ses deux mains dans sa nuque. Il ne pensait pas que son frère était un lâche ni qu’il n’y avait pas pensé, à ces possibilités ! Il pensait que son frère ne se battait pas assez, c’était différent de la lâcheté parce qu’il ne voyait pas Albus n’avoir jamais essayé de s’en sortir d’une quelconque manière. Il avait juste cesser, sans doute… James soutint le regard de son frère qui s’était approché de lui. Mais finalement Albus recula et leva les yeux. James vit des larmes couler sur les joues du jeune sorcier et cette vision plus que n’importe quel mot lui fit mal au cœur parce que la dernière fois qu’il avait vu son frère pleurer c’était quand il était encore un petit garçon et il aurait voulu éviter de revoir autant de vulnérabilité et de faiblesse chez cet homme. « Tu es peut-être plus vieux que moi mais tu ne sais pas. Tu ne sais pas ce que ça fait de se sentir coupable et d'avoir un trou béant au milieu de la poitrine. De penser que cela aurait du être toi et non ton ami. » Il marqua une pause. « Tu ne sais pas. » James hésita, il aurait voulu l’aider, il aurait tant voulu l’aider mais c’était trop tard maintenant, Albus allait le rejeter autant que les autres. « T’as raison. » Souffla le sorcier en regardant toujours son frère, il ne pouvait en détourner les yeux. « Je ne sais pas ce que ça fait, peut être qu’avec un peu de chance je ne saurai jamais mais toi tu ne sais pas ce que ça fait de voir son propre frère vivre ainsi. » Il s’approcha doucement. « Je ne dis pas que tu es un lâche. » Même si il pensait que son frère ne faisait pas preuve d’autant de courage qu’il en aurait voulu, il n’oubliait pas de quelle maison le jeune Potter venait. « Albus ce n’était pas ta faute ! Tu t’appelles Potter mais ce n’est pas toi qui a choisit ! Aucun de nous ! » Il lui prit les bras en espérant qu’Albus poserait enfin le regard sur lui. « Ce n’est pas contre toi que tu dois être en colère, Albus ! C’est contre eux ! » Maintenant que ça avait commencé à sortir James devait enfin dévoilé le fond de sa pensée. Il lâcha son frère. « Tous autant qu’ils sont ! La Confrérie a bien raison sur une chose : ils sont fautifs ! Mais eux, Albus, pas toi. » Simon n’était pas mort par la faute d’Albus, parce qu’il s’appelait Potter. James avait une idée précise de sgens à blâmer et il y en avait tellement, si il savait… C’était pour ça que James n’était pas dans le Nouvel Ordre si dans aucun autre clan… Il pointait tout le monde du doigt et désignait les sorciers de son âge comme les seules victimes, qui parfois… devenaient des bourreaux.

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Albus Potter

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MessageSujet: Re: the mood it changes like the wind. (albus)   the mood it changes like the wind. (albus) EmptyDim 15 Déc - 9:05

Albus avait toujours considéré les gens qui craquaient comme faibles. Ils se détruisaient eux-même ou laissaient les événements les détruire sans rien faire. Il s'était promis il y a bien des années de rester fort quoi qu'il arrive pour ne pas tomber aussi bas que ces personnes dont il avait pitié. Jamais il n'aurait pu s'imaginer briser cette promesse solennelle qu'il s'était fait. Belle ironie du sort puisqu'il était aujourd'hui identique à ces épaves qui continuaient à vivre et qui s'étaient laissés corrompre par la tristesse et l'accablement. Mais pouvait-on vraiment lutter contre cela ? Une simple rupture amoureuse ne valait en rien la mort d'un ami. Rien. Surtout que cette mort était arrivée par sa faute et qu'il n'avait pas su agir pour l'empêcher. Jamais le jeune homme n'oubliera le regard dans les yeux de son ami avant qu'il ne sombre à jamais. De la peur, de la colère et de l'amertume. Un regard fixe qui conservait encore toutes ces émotions était même resté après son trépas. Deux prunelles brunes emplies de haine et d'incompréhension qui le hantaient chaque nuit qui passait. A ses yeux, il survivait plus qu'autre chose, dans l'attente .. De quoi ? Il ne pouvait ni revenir en arrière, ni essayer d'avancer. Il était bloqué et se demandait pourquoi ce n'était pas lui mais Simon qui était mort. Pourquoi tant d'injustice. Ce n'était pas lui qui portait le patronyme maudit et autant détesté qu'admiré. Pas lui qui bénéficiait de toute cette attention. Simon n'aurait jamais du subir les conséquences qu'Albus aurait du subir. Et jamais ce dernier n'aurait voulu qu'une telle chose arrive. James pouvait bien dire que ce n'était pas de sa faute, qu'il faut vivre ou se venger, cela n'allait jamais effacer ce qui s'était passé. Ignorant la réaction de son frère vis-à-vis de la comparaison avec leur père, Albus plongea son regard dans le ciel brumeux et sombre. Il soupira, désirant que tout cela s'arrête, qu'on le laisse enfin tranquille. Mais cela, personne ne pouvait le lui concéder. La mort elle-même ne saurait annihiler toute cette souffrance et cette culpabilité. Albus allait rester ainsi pendant de longues années, vivant tel un vieillard en fin de vie regrettant bien des choses à seulement vingt-deux ans. Hésitant à partir et à arrêter cette mascarade ridicule qui ne mènerait à rien, le sorcier allait faire demi-tour et commencer à s'éloigner quand la voix de James l'arrêta immédiatement. « T’as raison. » Indécis, Albus resta un instant immobile avant de plonger son regard incrédule dans celui de son aîné. James reconnaissait donc que le jeune homme avait raison ? Allait-il vraiment assentir toutes ses paroles ? Non, Albus était peut-être dans un gouffre sans fond, il n'était pas non plus naïf au point d'espérer une telle chose. Et en effet, la suite réussit à le convaincre. « Je ne sais pas ce que ça fait, peut être qu’avec un peu de chance je ne saurai jamais mais toi tu ne sais pas ce que ça fait de voir son propre frère vivre ainsi. » Stupéfait pendant quelques secondes suivant ces paroles, Albus laissa échapper un rire glacial et se surprit même du timbre qui s'élevait dans les airs. Un rire désabusé aux connotations légères. Comment pouvait-il jouer cette carte ? Comment osait-il ?! « Tu dois être vraiment désespéré pour me dire une telle chose. Nous n'avons jamais été vraiment très proches tous les deux. Cela étant dit, je ne te souhaite pas de passer par ce que je vis. Vraiment pas. » répondit-t-il, à demi-mots avec comme un goût amer dans la bouche. Certes c'était la vérité que les frères Potter n'avaient jamais été complices, mais la relation qui unissait Albus et James était aussi particulière. C'était Albus qui avait toujours rejeté cet amour fraternel, refusant d'être le gentil petit frère plein d'adoration pour son aîné. Et même si au fond de lui, il avait ce sentiment, il ne pouvait s'empêcher de le faire, d'admirer son frère. Le coeur lourd suite à sa réponse et à cette pensée, Albus mis un peu plus de distance entre eux, surtout quand James fit quelques pas vers lui. Ne voulant même pas répondre à ce dernier quand il lui affirma qu'il n'était pas lâche, le sorcier se mis en quête d'un échappatoire. Cette situation devenait bien trop embarrassante et intime pour qu'il la laisse continuer. Il n'en fit cependant rien quand il entendit la voix de son frère s'élever avec force et briser le silence pesant. « Albus ce n’était pas ta faute ! Tu t’appelles Potter mais ce n’est pas toi qui a choisit ! Aucun de nous ! » Choqué, Albus ne trouvait rien à dire. Que répondre à cela quand quelque chose que l'on ressentait depuis toujours était prononcé de la bouche de son propre frère ? Albus n'avait jamais pensé que son frère puisse ressentir la même chose. Il était le fils qui était allé à Gryffondor contrairement à lui. Il n'avait pas eu à vivre en s'appelant Potter dans une maison qui lui était hostile. « Ce n’est pas contre toi que tu dois être en colère, Albus ! C’est contre eux ! Tous autant qu’ils sont ! La Confrérie a bien raison sur une chose : ils sont fautifs ! Mais eux, Albus, pas toi. » Si James aurait voulu te clouer au sol, muet et paralysé, il n'aurait jamais pu faire mieux. Ses paroles résonnaient dans l'esprit du jeune homme inlassablement et sonnaient vrai. C'était ce que tout le monde évitait de te dire ou te disait mais sans autant de conviction et de force. Jamais il n'avait ressentit une telle chose depuis la mort de Simon. Le coeur mort d'Albus se remettait à vibrer au son de ses mots. Un miracle auquel il n'arrivait pas à croire. Pourquoi ? Comment ? Il ne trouvait aucune réponse à ses questions. Albus avait envie de gravir des montagnes mais savait bien que cela allait s'évanouir. Mué d'un sentiment de force et de détermination, Albus planta à nouveau son regard durci par les épreuves dans celui de James. Il était en colère. Furieux même, contre son frère, contre lui-même et contre le monde entier. Ce sermon le rendait ivre de rage. On disait que la colère était une étape du deuil mais Albus n'y avait jamais cru. Était-ce réellement en train de se passer ? « Cela suffit ! J'en ai assez de ressentir tout cela. C'est bien trop pour moi ! C'est trop lourd à porter ! » cria-t-il, d'une voix déchirée et grave. Tout implosait en lui, si bien qu'il avait l'impression que son coeur se fissurait petit à petit. Douleur bien plus insupportable qu'auparavant. Tomber au sol sur ses genoux, il frappa la terre recouverte de neige de son poing. Déversant toute sa colère, le blanc se mua rapidement en rouge écarlate. Faisant fi de la douleur, Albus continua, inlassablement en criant et en pleurant. Suppliant que tout cela s'arrête. Priant pour qu'il ne ressente plus rien. La fin, il voulait une fin à tout cela.
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James Potter

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MessageSujet: Re: the mood it changes like the wind. (albus)   the mood it changes like the wind. (albus) EmptyJeu 19 Déc - 11:58

James était un homme entier, il ne donnait jamais dans la demi-mesure même si il lui arrivait de faire preuve d’un self control à toute épreuve (ou presque) et tandis que la colère et la frustration montait le ton montait également entre les deux frères. Il en avait marre d’être sans cesse rejeter par Albus et si il n’était pas poussé par un je ne sais quoi au fond de lui il l’aurait probablement déjà planté là, qu’il se débrouille ! Avec n’importe qui d’autre James aurait agit ainsi mais Albus s’en fichait, de toute manière. Probablement que c’était ce qu’il attendait. Il ne connaissait pas son frère de cette manière là, il ne connaissait que la manière dont James se comportait avec lui et ça ne changerait probablement jamais de toute manière. Alors oui, James essayait de remuer quelque chose à l’intérieur de son frère, n’importe quoi, parce que le comportement de son cadet commençait vraiment à lui taper sur les nerfs. Albus se comportait comme un enfant gâté et James mourrait d’envie de le lui balancer à la gueule mais ce n’était pas le but, ici. Pourtant c’était vrai, n’importe qui d’autre aurait été obligé de se remettre à vivre, à aller travailler, à lever la tête et à avancer mais lui, non. Bah il s’en fichait surement pas mal, fils Potter il avait assez d’argent pour vivre sans travailler et son nom lui ouvrait toutes les portes. James le savait très bien, il était dans la même position mais il avait de plus en plus souvent rejeté ce que lui offrait son nom. Il ne l’avait jamais dit à personne mais être un Potter lui avait pesé plus que ce qu’on peut se l’imaginer en voyant l’homme qu’il étai devenu. « Tu dois être vraiment désespéré pour me dire une telle chose. Nous n'avons jamais été vraiment très proches tous les deux. Cela étant dit, je ne te souhaite pas de passer par ce que je vis. Vraiment pas. » Si Albus avait désiré blessé son frère, il avait bien agit. James était désormais dégouté. Dégouté de son propre frère qu’il regardait de ces mêmes yeux qui observait les atrocités du monde. Il avait été déçu par Albus plus souvent que de raison mais en général ça finissait par passer… Jusqu’à un certain point, surement. Et ce point, ils l’avaient atteint. Ceci étant dit Albus restait son frère et James cherchait toujours un moyen pour le remettre sur les rails. Il n’aurait pas pu rester là à ne rien faire tout comme ses parents et sa sœur avaient du mal à le faire. Il avait besoin que les gens à qui il tenait aille bien et toute cette inquiétude accumulées liées à ses personnes commençait à le rendre dingue ! « Cela suffit ! J'en ai assez de ressentir tout cela. C'est bien trop pour moi ! C'est trop lourd à porter ! » Son regard était plein de haine et de colère, James ne l’avait jamais vu comme ça. Après quoi le jeune sorcier était tombé à genoux sur le sol et avait commencé à martelé le sol de ses poings, tant et si bien que la neige devint écarlate. « Albus ! » James réagit au quart de tour, il attrapa son frère comme lors de ce fameux jour où il avait du l’éloigner du corps sans vie de Simon, sans quoi il se serait fait tué lui aussi. Il passa ses bras autour de lui et le força à s’arrêter. Son passé de gardien avait forgé ses muscles alors qu’Albus avait toujours été plus intellectuel. Etrange ironie de constater que James travaillait désormais sur l’intellect alors qu’Albus défendait les gens en tant qu’auror. « Arrête. » James attrapa les poignets de son frère, le sang lui coulait le long des doigts mais peut importe. « Je suis désolé… » Souffla-t-il finalement, il aurait tellement voulu l’aider mais c’était peine perdue et James l’avait comprit, c’était trop tard, Albus ne cessait de le rejeter de toute manière et ce depuis qu’ils étaient gosses. Et pourtant ce n’était pas faute d’avoir essayé… Il se demandait encore aujourd’hui à quel moment il avait fait la bourde de trop, celle qui avait fait qu’Albus ne veuille pas de lui. James finit par le lâcher, il ne savait pas quoi faire. Rester ? Partir ? Il ne pouvait se résoudre à laisser Albus ainsi.
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