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| we were as brothers (albus) | |
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| Sujet: we were as brothers (albus) Sam 30 Mar - 7:34 | |
| WE WERE AS BROTHERS.Que les moldus semblaient naïfs. Ils continuaient leur vie, ignorant qu'un monde plus sombre et dangereux était caché près du leur. Tout n'était qu'une douce illusion. L'ignorance avait peut-être du bon puisqu'elle leur permettait de vivre dans l'insouciance. Les tracas étaient minimes. Près de Baker Street, une femme était entrain de réprimander son mari au téléphone, visiblement, celui-ci avait oublié de sortir Betty, leur chienne ce matin et elle avait fait sur le tapis. Un drame pour les moldus, une idiotie pour les sorciers. Tranquillement installé sur un banc, Scorpius regardait ces humains qui semblaient identiques à lui, mais qui menaient une vie tellement différente. Rapidement, un homme traversa et manqua de se faire écraser. Un conducteur l'insulta, mais trop tard, l'homme était déjà descendu pour prendre le métro. Quelque part, Scorpius les jalousait. Ces gens, inconnus, vivaient sans savoir le véritable danger. Il y a des années, ils n'avaient pas conscience qu'un puissant mage noir avait réussi à ébranler la société magique, tout comme ils pensaient encore que les fondations du pont traversant la tamise étaient contrefaites. Jamais ils n'imagineraient un instant que des sorciers l'avaient fait flancher. Jamais ils ne croiraient tout simplement à l'existence d'une quelconque forme de magie. Tout ceci était une hérésie pour eux, pourquoi ? Scorpius émettait l'hypothèse que la peur de l'inconnue forçait l'esprit à croire que ce qu'il voyait était faux. Une façon comme une autre de se rassurer. L’inconscient rejetait automatiquement ce qu'il ne pouvait pas comprendre. Peut-être que c'était mieux ainsi ? Un monde sans magie, un monde où l'illusion berce le quotidien. Les moldus étaient les dindons de la farce, les pantins dont les sorciers tiraient aisément les ficelles, mais le fait qu'ils n'aient aucun doute semblait être une véritable chance aux yeux de Scorpius. A cet instant, il aurait donné beaucoup pour être un moldu. « Si père savait que je pensais ça... Il me tuerait. » dit-il dans un léger murmure. Drago méprisait toujours les moldus. A ces yeux, ils étaient de la vermine faible et en trop sur cette terre. Scorpius se leva quand le bus pointait le bout de son nez en tournant pour Baker Street. La vie était certainement mieux ainsi. Même si la présence de ses parents manquait au jeune sorcier, il ne regrettait pas sa décision d'avoir quitté le manoir quelques semaines auparavant. Il découvrait le monde sous une autre façon, plus complète et seule. Jamais dans le passé, Scorpius n'aurait pu prendre le pont. On lui aurait tout simplement refusé en fait. Le sorcier sortit un petit ticket vert qu'il tendit au chauffeur. Celui-ci hocha la tête pour confirmer. Le bus était pratiquement vide. Scorpius s'installa au fond, près de la vitre pour continuer son observation de la population moldue. Le temps du court voyage, les gouttes de pluie martelaient la vitre du bus. Londres prenait un nouveau visage sous ce déluge de printemps. Plus loin, un moldu courait avec le journal sur sa tête avant de rentrer dans une petite épicerie. Scorpius plissait les yeux. La magie était tout de même très utile. A l'aide d'un sortilège, un parapluie magique invisible pouvait apparaître. A cet instant, le sorcier ressentait plus de la pitié que de l'admiration envers eux. Un changement radical, mais le jeune homme était toujours ainsi. Le mythique bus rouge à deux étages s'arrêta à une station. Scorpius descendit et se mit à courir sous la pluie. Il voulait se prendre un instant pour un moldu. Le vent fouettait son visage, la pluie serpentait le long de son visage. Il redressa sa veste bordeaux sur son visage avant de pousser la grosse porte usée et grinçante du Chaudron Baveur. L'enseigne commençant à rouiller, mais sitôt dedans, le sorcier se sentait détendu. L'ambiance était agréable et une odeur de pain chaud flottait dans les airs. Scorpius avançait vers le bar pour commander un thé au citron et à la menthe qu'il adorait avant de partir vers le fond de la pièce. Une table était libre contre le mur. Au dessus, on pouvait voir des tableaux qui s'animaient. Scorpius s'y installa, ôtant sa veste humide. Il passa une main dans ses cheveux d'une blondeur déconcertante avant de sortir sa montre à gousset en argent. Très ancienne, elle marchait cependant très bien. C'était un bien cher aux yeux du sorcier car elle était dans la famille depuis quatre générations. C'était Abraxas Malfoy qui l'avait commandé à un bijoutier avant de l'ensorceler lui-même. On trouvait dessus, les armoiries de la maison Malfoy, à savoir, une hydre à quatre têtes et à l'intérieur, la devise de la famille " Renaître plus fort" en offrant cette montre, Drago avait expliqué à son fils qu'il symbolisait la renaissance des Malfoy, plus forts que jamais, mais Scorpius ne voulait pas de ce rôle. Non pas par lâcheté. Perdu dans ces pensées, il n'entendit pas immédiatement la porte de la taverne s'ouvrir. Scorpius rangea sa montre pour tourner la tête vers le sorcier qui s'approchait. Albus Potter. Un léger sourire planait sur les lèvres du jeune homme. Cela faisait trop longtemps à son goût qu'il n'avait pas revu son ami. Depuis les bancs de l'école, ils échangeaient de nombreuses lettres, mais la vie adulte les avait séparé, néanmoins, aussi étrange que cela puisse paraître, les deux sorciers avaient lié une véritable amitié. Quelque part, Scorpius craignait la teneur de la discussion, ayant été témoin des rumeurs sur la famille Potter. « La ponctualité n'est toujours pas ton amie, mon cher Albus. » lança-t-il avec un léger sourire. Albus avait trois minutes de retard et pour un maniaque comme Scorpius, c'était trop. Il ne put s'empêcher de lui faire la remarque qui sous-entendait évidemment qu'il lui avait manqué et qu'il était content de retrouver le seul qu'il considérait comme un véritable frère.
Dernière édition par Scorpius Malfoy le Dim 31 Mar - 11:39, édité 1 fois |
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Albus Potter
SORTS JETÉS : 1070 AVATAR : aaron johnson CRÉDITS : bigbadwolf BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.
| Sujet: Re: we were as brothers (albus) Sam 30 Mar - 12:06 | |
| Tu n'avais jamais aimé le silence jusqu'à présent, détestant la solitude et l'ennui. Ce n'est que récemment que tu avais découvert ces bienfaits. Bien sûr il donnait court à tes idées qui revenaient sans cesse vers ton père, James, ton père puis James, mais il aidait aussi à t'évader et à oublier toute l'accalmie régnant autour de toi depuis quelques temps. Des rumeurs circulaient sur toi, tu n'étais pas idiot au point de ne pas remarquer les commérages de tes collègues, les oeillades permanentes des sorciers que tu croisais dans les rues ou partout dans le monde magique, et les visites et lettres à répétition de tes proches "s'inquiétant pour toi". Tu t'étais même amusé à écouter une conversation un jour, et tu t'étais retrouvé à rire tellement fort que tu t'étais fais surprendre par le duo de sorcières qui parlait et que tu espionnais. Bon, celle comme quoi tu rends un peu plus visite aux tavernes du monde magique était fondée, et tu te garderais très bien de conserver cette information pour toi. Avachi sur le lit de fortune d'une chambre que tu loues, avec pour seule compagnie ta baguette et tes affaires, tu jettes un regard en coin sur la pendule modestement accrochée sur un pan de mur non abîmé. Après avoir longuement soupiré, tu t'empresses de te lever et d'avoir l'air à peu près présentable pour ne pas éveiller les soupçons de ton ami, Scorpius, avec qui tu avais rendez-vous il y a de cela vingt-minutes. Levant les yeux au ciel, tu es à peine sorti de ta chambre que tu transplanes directement dans la rue où se trouve le chaudron baveur. Faisant fi des convenances, tu ouvres la porte d'un geste brut avant de la laisser se fermer seule, et te diriges vers ton ami, assis dans un coin de la taverne. Ne faisant même pas attention aux regards consternés et choqués des sorciers se trouvant dans le chaudron baveur, tu te glisses en face de Scorpius qui a remarqué ton retard et qui ne manque pas de te le faire rappeler. « La ponctualité n'est toujours pas ton amie, mon cher Albus. » Cela te fait du bien de revoir Scorpius que tu n'avais pas vu depuis très longtemps, beaucoup trop longtemps. L'échange de lettres n'était guerre suffisant pour combler le manque d'un ami si proche que l'est Scorpius. Tu le considères comme un vrai frère, un frère qui n'aurait jamais tué son propre père. Ne répondant que par un sourire entendu, tu lèves la main en direction d'un serveur qui vient immédiatement prendre ta commande d'hydromel. Un alcool pas trop fort qui ne peut pas alarmer tout le monde. « Cela faisait longtemps Scorpius, je suis content de te voir. » Ce n'était pas hypocrite puisque tu étais vraiment heureux depuis un bout de temps déjà, si bien que ce sentiment était devenu inconnu. Tripotant nerveusement ton verre tout juste arrivé, c'est bien la première fois que tu ne trouves mot à dire à ton ami. Baissant les yeux et ne fixant plus que ton verre, tu décides tout de même d'aller directement au but. « Tu dois sûrement être au courant que mon frère a tué mon père et que j'ai reformé l'ordre. » Tu devines aisément que tu viens de clouer le bec de Scorpius. Tu n'as jamais été comme ça auparavant. Si tu avais quelque chose à dire, tu mettais quand même plus longtemps que ça à trouver un moyen de le dire.
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| Sujet: Re: we were as brothers (albus) Dim 31 Mar - 11:20 | |
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Jadis, Albus Potter n'avait jamais été un élève ponctuel. Il arrivait toujours en retard lors d'un cour, aussi important soit-il en s’excusant, l'air penaud avant de sourire pour montrer que finalement, il n'en avait que faire. Légèrement turbulent et parfois, débraillé, il laissait sous entendre que son retard était excusable car il avait mieux à faire. Une fois, Albus était arrivé trente minutes en retard lors du cour de potions. Il avait été excusé pour son nom certainement, avant de s'asseoir près de Scorpius en remettant sa chemise dans son pantalon, correctement. Avait-il réellement fait quelque chose qui demandait du temps ou non ? Bonne question. Scorpius pensait, ce jour encore, que Albus avait simplement profité d'un moment en solitaire au détriment des potions. Aujourd'hui, le fils de l'élu n'avait pas eu un rendez-vous imaginaire avec une fille, encore moins un instant seul avec lui-même. Il était en retard pour des raisons moins risibles, moins agréables également. Quand celui-ci se laissa tomber sur sa chaise face à Scorpius, le blond l'inspecta d'un coup de regard, comme il avait l'habitude pour chaque personne devant lui. Le visage disait beaucoup plus que les mots, souvent bercés de mensonges, sur l'état d'une personne. A cet instant, Albus était épuisé, sans aucun doute. Scorpius put voir des cernes naissantes sous les yeux de son ami. Des cheveux en piteux état et une barbe de quelques jours. Certes, le cadet des frères Potter aimait avoir un look assez débraillé, mais pas ainsi. Même un litre de maquillage n'aurait pas pu empêcher le sorcier de voir l'état dégradant de son ami. La discussion ne bougeait pas. Elle restait figer à des coutumes de bienséance et tandis que Scorpius touait avec sa petite cuillère son thé qu'on lui avait apporté, Albus argumentait la discussion. « Cela faisait longtemps Scorpius, je suis content de te voir. » lança-t-il. L'intéressé ne répondit pas dans l'immédiat. Il glissa le bord de la tasse à ses lèvres pour savourer une fine gorgée chaude du thé avant de la reposer, toujours silencieux. Albus et Scorpius, Scorpius et Albus, tout ceci était une bien longue histoire. Une histoire marquée d'une amitié sincère et durable, comme on en trouve peu. Qui aurait pu penser que les héritiers de deux ennemis du passé allaient devenir comme des frères ? Peu de monde, mais d'aussi loin qu'il s'en souvienne, Scorpius avait toujours gardé cette information secrète au sein de sa famille, même si son père avait des yeux et des oreilles partout, il n'avait jamais rien su de cette alchimie entre les deux sorciers et c'était tant mieux. Le regard du blond croisa celui du ténébreux et un léger sourire se dessina sur les lippes du fils Malfoy. « Moi aussi. » répondit-il tout simplement, sans exprimer le moindre saut de joie, simplement un sourire. C'était ça, Scorpius. Quelqu'un de peu expressif, débutant en matière de communication humaine, mais un sourire chez lui signifiait énormément de choses. Il fallait le comprendre et Albus était l'un des rares à traduire les gestes du sorcier. Le thé fumait toujours, mais les deux sorciers n'en étaient qu'aux présentations. Le bruit de fond de la taverne empêchait quiconque d'écouter les mots du fils Potter qui s'empressait de rajouter, presque comme-ci il n'attendait que ça depuis qu'il avait pénétré les lieux « Tu dois sûrement être au courant que mon frère a tué mon père et que j'ai reformé l'ordre. » lâcha-t-il enfin. Albus semblait à la fois soulagé d'avoir vidé son sac, mais angoissé aussi. Scorpius l'observait toujours, décryptait chacun de ses gestes. Il plissa les yeux sur les mains que le noiraud tortillait. Nerveux peut-être ? Sûrement, même. A l'instant, le sorcier à la chevelure blonde si significative n'en fit rien. Il préféra reprendre une gorgée de ce thé, particulièrement goûteux et exquis. La scène semblai marcher au ralenti. L'un comme l'autre, aucun ne décrochait le regard du voisin, attendant une réaction, aussi fut-il soit-elle. Quand Scorpius eut terminé sa tasse, il la poussa un peu en avant, puis prit la parole à nouveau « J'espérais que ces rumeurs sur le décès de ton père n'étaient que des rumeurs. Je suis navré, vraiment. » avoua le jeune homme avant de tamponner ses lèvres humides de sa serviette. Il reprit « J'ai toujours trouvé que James souffrait d'un sérieux complexe d'infériorité. Quelque part... Je ne suis pas étonné qu'il soit l'auteur de cet assassinat. » l'écho de la place, le fracas des pintes entre elles, tout semblait lointain. Seule la conversation et la prise de décision de Scorpius comptait à cet instant. Il en était évidemment conscient, mais il avait déjà réfléchi à la question et ce, sous tous les angles possibles. La réponse pouvait sonner comme un glas, une traitrise, mais il ne rejoindrait pas l'ordre, assurément. « Tu as reformé l'Ordre ? Bien. Mais qu'espères-tu mon ami ? Je crains que la vengeance aveugle ton jugement... Si tu as reformé l'Ordre uniquement pour assouvir un besoin - que je trouve néanmoins normal - c'est assez... Comment dire, futile ? L'Ordre n'est pas au départ, un organisme pour se venger, mais pour défendre les sorciers contre la menace. James représente-il une menace entière pour la société ? » les questions pertinentes faisaient mouches. Scorpius fronçait brièvement les sourcils, avide d'entendre les arguments de son ami. |
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