AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 il lui jeta un regard qui disait : je lis dans tes pensées, même les petits caractères (violet)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Aleksandar Dmitriev

Aleksandar Dmitriev


SORTS JETÉS : 38
AVATAR : yuri pleskun
CRÉDITS : arabella
BAGUETTE : bois de pin, cheveu de vélane, 26 centimètres et quelques, très souple

il lui jeta un regard qui disait : je lis dans tes pensées, même les petits caractères (violet) Empty
MessageSujet: il lui jeta un regard qui disait : je lis dans tes pensées, même les petits caractères (violet)   il lui jeta un regard qui disait : je lis dans tes pensées, même les petits caractères (violet) EmptyVen 13 Déc - 9:09



J'ai rêvé de toi, j'ai rêvé que tu errais comme moi dans l'obscurité. Et puis nous nous sommes rencontrés

Une nuit sans rêve. Une nuit sans trêve, aussi. Cela ne l’avait pas dérangé, pas le moins du monde. Après tout, il y était diablement habitué, à ce genre de fantaisie, même si quoi qu’il dise pour se rendre un tant soit peu plus intéressant qu’il ne l’était déjà, ses soirées ne se déroulaient pas aussi bien tout le temps. Ni tendresse, ni amour encore une fois, mais qu’importe ? Alek n’était pas de ceux qui recherchaient cela. Du moins, c’est ce qu’il hurlait au monde. Il était un Dmitriev de gène sorcier, et comme son père avant lui, il n’avait besoin d’amour pour être contenté, se préoccupant de choses bien plus importantes, comme le fait d’être en position de force dans ce monde qui n’épargnait personne, par exemple. Ce n’était pas une tasse de thé, c’est ce que disait toujours Stain, pour rire, et pour faire honneur aux traditions, ils se marraient à chaque fois de cette boutade. Bien sûr que c’était simple. Ils étaient forts. Jeunes, vigoureux, ambitieux, et ils avaient les moyens de se hisser au plus haut rang. Ses deux amis ouvraient simplement la marche, et Aleksandar les suivait de près, les rattrapant lorsqu’ils se cassaient honteusement la gueule, parce qu’ils étaient amis, et que malgré tout, leur amitié de longue date primait sur le reste. Et rien ni personne ne viendrait jamais à bout de ce minuscule morceau de bonheur, bien qu'il provoque tant de terreur partout où ces trois jeunes gens passaient, tel un typhon enragé. Mais une tornade, même dévastatrice, n'en demeurait pas moins magnifique. Le trio faisait cet effet-là sur le monde. Et Alek en jubilait, comme lorsqu'hier, sa conquête et lui avaient remonté l'escalier qui menait à son appartement, Bromley, quatrième étage, miteux, peu entretenu, essoufflé. Cela ne les avait pas retenus. La moldue, dont il ignorait tout, jusqu'au prénom, semblait connaître cette misère là, mais peut-être Aleksandar se trompait-il. Au final, il s'en contrefichait éperdument. Demain, elle ne serait déjà plus là. Dans son appartement comme dans sa mémoire.

Allongé sur son matelas, à même le sol, Dmitriev dormait paisiblement, repu de la soirée passée. Depuis quand n'avait-il pas dormi ainsi ? Des semaines peut-être, si ce n'est plus. D'habitude, le brun se contentait de petites particules de sommeil répartis en une journée, et seulement lorsqu'il avait le temps. Le travail combiné à sa vie de sorcier l'exténuait, mais il était partisan du « je dormirais quand je serais mort », une expression qui gouvernait son train de  vie quotidien, qui différait bien du commun des mortels, il en était réellement convaincu. Cela lui plaisait au plus au point. Qu’il aimait se sentir différent des autres ! Et toujours au dessus, quoi qu’il arrive, car il était Aleksandar Dmitriev, et que peu importe les coups, il le resterait, et sans se défaire de son sourire narquois, qui plus est. Ce maudit rictus, qui renvoyait son image de dépravé, pourri de l’intérieur. Quand le retirait-il de son visage, ce rictus ? Seulement lorsqu’il dormait, puisque tous ses muscles se détendaient, et qu’il ne pouvait alors faire autrement ? Peut-être. Sûrement. C’était même une certitude, pour tous ceux le connaissant, un cercle de personnes limitées à deux.  Stain et Jeremy, par une hasardeuse coïncidence. Mais lui, se connaissait-il réellement ? Aleksandar le serpentard, celui qui ne connaissait ni douleur, ni chagrin. Le garçon à la peau pâle, d’ici mais d’ailleurs. On le regardait de travers, Aleksandar, mais cela le faisait sourire. On le voulait voir mort, Aleksandar, et cela ne réussissait qu’à lui arracher un rire sincère et rauque, le genre de ricanement de cancéreux en phase terminale, parce qu’il se détruisait la santé, Aleksandar. Pour le plaisir seulement, et pour se sentir un peu humain, un peu banal, car parfois l’envie de se mettre au niveau de ceux qui l’entourait lui venait à l’esprit. De façon passagère et perverse, comme à son habitude. Aussi nonchalant qu’un dieu. Et certainement aussi cruel. Il fallait garder la forme, après tout. Le crime, cela vous conservait un homme.

Alors qu’il continuait à s’ennuyer ferme sur son matelas, les yeux fermés, le cœur battant lentement, comme languissant, et le souffle parfaitement calme, un bruit retint son attention de dormeur éveillé, qui jamais ne connaissait le sommeil véritable. Il provoquait la mort, le gamin en était convaincu, et habituellement, il veillait à préserver ses croyances des mots puérils lancés aux fainéants, bien contents d’avoir des arguments convaincants pour s’affaler dans leur sofa comme ils leur en convenait, et à toutes les heures de la journée, sous prétexte qu’on avait réellement besoin d’un somme, sans quoi il nous était impossible de vivre. Quelle blague ! Quelle idée de garder la vie, si c’était pour la passer à une activité si peu intéressante ? Alek se le demandait bien. Et en ce moment même, il se demandait aussi d’où pouvait bien provenir ce bruit entêtant, qui lui bourdonnait dans les oreilles, et le força à reprendre totalement ses esprits, tel un ivrogne lors d’une fin de gueule de bois totale. Se réveiller, c’était le pied. Et ainsi le synonyme d’un peu d’action. Que diable, il en manquait, de l’action. Il en manquait, des cris. Les journées du brun, quoique peu commodes, lui paraissaient pourtant ennuyeuses. A ses yeux, tel un empereur romain devant une arène emplie de gladiateurs, la journée n’était pas jugée attrayante avant un ou deux meurtres, quelques combats, des membres arrachés et des pleurs, des râles agoniques, quelque chose à se mettre sous la dent, en somme. C’est ainsi qu’il se leva rapidement, content d’aller voir se qu’il se passait, même s’il se doutait que sa conquête avait quelque chose à voir dans cette affaire. Ils n’étaient pas fichus d’être discrets, ces moldus. Cela l’attristait. Ils n’étaient même pas plus intelligents que ses « compères » sorciers. Risibles, tous autant qu’ils étaient.

Enfilant rapidement ses vêtements de la veille, le plus silencieusement possible, il s’approcha après cette action achevée dans le salon, où se trouvait sûrement la jeune femme. Elle était là, comme prédit, ce qui n’avait pas été difficile à faire pour Aleksandar. Banale elle était, banale ses frasques se devaient de rester. Quoique joliment amener, ce qui le fit rester immobile, adossé au cadre de la porte joignant sa chambre de la salle principale. Joli comme cette blonde incendiaire. Qui fourrageait en cet instant dans les affaires du jeune homme avec une idée bien précise encrée dans sa petite tête peu fournie. Le sorcier ne put qu’éclater de rire, ce ricanement qu’un homme saint aurait pensé à changer, un jour, alors que lui l’adorait littéralement. Aimant pour ainsi dire sa personne toute entière. « Lâche de suite ce que tu tiens entre tes doigts de fée » commença-t-il alors sur un ton détaché, quoique sévère. Soit on l’écoutait, soit on subissait, eh bien, ce qu’il désirait faire. C’était la règle. Certes, on ne l’écoutait pas toujours, mais le Grand Aleksandar, jugeait toujours bon de se faire mieux comprendre par la suite, peu importe quand. « Ne me dis pas que tu n’as rien, je ne te croirais pas. » Plissant légèrement les yeux, il serra dans sa main gauche, qu’il avait déplacé instinctivement derrière son dos, sa baguette magique, prêt à frapper à tout instant, si elle niait ou voulait s’enfuir avec le fric dont elle l’avait gentiment allégé.
Revenir en haut Aller en bas
 

il lui jeta un regard qui disait : je lis dans tes pensées, même les petits caractères (violet)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» érasme, connais-toi toi même.
» Le coeur a ses raisons même si elles ne sont pas toujours bonnes
» dans "relations" il y a l'idée que tout est relatif. (megara)
» (lucy) + dans mon monde à moi, y'a que des poneys, ils mangent des arc-en-ciel et ils font des cacas papillons..
» + dans les premiers moments j'ai cru qu'il fallait seulement se défendre mais cette place est sans issue, je commence à comprendre.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
OF LOVE AND WAR. :: LONDRES : CAPITALE MOLDUE ET SORCIÈRE :: LONDRES-