› NOM : Lewis. Un nom dont Isaac est extrêmement fier de porter et a bien l'intention de faire perpétuer toute la noblesse qu'il représente. Les Lewis représentent une des cinq familles constituant le Cercle, un des cinq doigts de la main destinée à faire valoir les justes droits et besoins du peuple et défendre celui-ci, bien que l'appartenance de la famille Lewis au Cercle est confidentielle.  › PRÉNOMS : Isaac Ephram. Le garçon a hérité des prénoms de ses deux grands-pères, une tradition souvent respectée chez les Lewis. › AGE : vingt-trois ans. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le jeune homme est né à York le 13 avril 2005. D'ailleurs, il existe bien un autre Lewis qui possède ces mêmes caractéristiques de naissance : Iseult, la sœur jumelle d'Isaac, née quelques minutes avant son frère. › STATUT : Célibataire. L'amour est bien l'une des plus grandes faiblesse du garçon. Il possède un véritable cœur d’artichaut et tombe promptement amoureux, à son plus grand damne, bien que jusqu'à présent, il n'aime réellement qu'une seule femme. Le jeune adulte possède une noblesse plus intense que toutes les autres; celle du cœur. › STATUT DU SANG : Sang-mêlé. Les Lewis n'ont jamais accordé quelconque importance à la notion de pureté du sang, s'intéressant davantage aux opinions et positions des autres et à la loyauté de ceux-ci. › ORIENTATION SEXUELLE :  hétérosexuelle. › MÉTIER : Isaac a toujours souhaité travailler dans les relations internationales. A sa sortie du collège de sorcellerie Poudlard, il a exercé un poste au département de la coopération magique internationale. Peu après, avec l’ascension du Cercle dans la banque de Gringotts, le jeune homme a obtenu un poste de chargé de transactions étrangères. › BAGUETTE : La baguette magique d'Isaac mesure 32,5 cm exactement et est faite de bois de vigne, un matériel symbole d'objets élevés. Elle est très souple et contient une plume de phoenix, un cœur certes très rare, mais qui correspond particulièrement à l'indépendance du jeune Lewis, tout comme son caractère flexible.  › MAISON A POUDLARD : Isaac est un jeune homme extrêmement ambitieux. Toutefois, il est également très stratégique et rusé. Curieux, instruit, avide de connaissances et ayant un vif intérêt pour les cultures et langues étrangères, sa soif de pouvoir semble avoir pâtit devant sa soif d'instruction, si bien que le Choixpeau l'a réparti dans la maison de Rowena Serdaigle. › PATRONUS : Le patronus du jeune Lewis est un castor. Un animal que le garçon affectionne depuis son plus jeune âge. En effet, le castor détruit ce qu'il voit pour construire quelque chose de mieux en son propre intérêt, qu'est-ce qu'on peut bien lui reprocher ? › EPOUVANTARD : Le décès de sa sœur jumelle. Cela semble très cliché, mais ça détruirait complètement Isaac qui protège et aime Iseult. Il ne peut pas imaginer sa vie sans elle. Elle est en quelque chose la femme qui le rend solide, qui le permet d'avancer et le tire vers le meilleur de sa personne. › CREDIT : Frenchadicted, tumblr

› UN SORT : Aparecium › UNE POTION : Veritaserum › UN OUVRAGE : Théorie des stratégies de défense magique › UNE PLACE AU QUIDDITCH : Poursuiveur › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : Poudre de Cheminette › UN MAGE CÉLÈBRE : Merlin › UNE PÉRIODE DE L'HISTOIRE : L'époque des fondateurs de Poudlard › UNE CREATURE MAGIQUE : Acromantula

› pseudo : addie › prénom : adélaïde › âge : 22 › fréquence de connexion : 5/7 › personnage : inventé › groupe : the circle › commentaire ? : les lamas au pouvoir  

né le 13 avril 2005 à York ϟ possède une sœur jumelle dont il est extrêmement proche, iseult ϟ est de sang-mêlé ϟ ancien serdaigle, bien que le choixpeau ait hésité à le placer chez les serpentard, pour sa grande ambition ϟ sa famille est l'une des fondatrices du cercle ϟ il a la folie des grandeurs et des hauteurs : il vise toujours des objectifs à atteindre très hauts, si bien que beaucoup sont pessimistes face à sa réussite, mais le garçon étant travailleur, déterminé et rusé, il est rare qu'il ait à essuyer un échec. pour le côté hauteurs, isaac a toujours été attiré par tout ce qui était haut. petit, il escaladait tout ce qui était possible. puis, il est devenu un amoureux du vol sur balai et du quidditch ϟ longtemps, il voulait faire du quidditch son métier, mais son père l'a vite ramené à la raison, l'empêchant d'avoir la "tête dans les nuages" plus longtemps selon lui ϟ effrayés et surtout avides de pouvoir, les jumeaux lewis ont décidé à leur rentrée à poudlard de se diviser au niveau des amitiés. iseult se fait des amis du côté des pro-mangemorts, isaac du côté des pro-ordre, ainsi, peu importe la tournure des événements et avec leur appartenance au cercle, ils seront du bon côté ϟ méticuleux et perfectionniste, il aime que les choses soient bien faites et carrées ϟ il est un garçon très réfléchi et fin stratège. il n'agit jamais sous le coup de l'impulsion, sauf s'il est sur un balai ou avec iseult ϟ il est passionné de langues étrangères, il en a d'ailleurs appris quelques unes en condition d'autodidacte ϟ d'une curiosité quasiment maladive, il s'intéresse de tout, veut tout savoir sur tout ϟ il est très fidèle niveau amitié et amour ϟ cependant, il est très rare de devenir un véritable ami pour lui, il est peureux et se méfie de tous, sauf d'une poignée de personnes chères à son cœur ϟ à poudlard, il avait la réputation du garçon sérieux qui ne fait pas de vagues et a de bons résultats scolaires ϟ il est très facile de le provoquer  ϟ  

A mes yeux, on n'est rien d'autre que l'enfant qu'on a été et qu'on tente par honte d'étouffer

« Vous savez, quand on naît sorcier, on naît avec d’immenses responsabilités. Par exemple, contrairement aux enfants moldus, l’on doit cacher toute existence de la magie et notre possession de celle-ci. On ne peut pas parler chocogrenouilles, sorciers célèbres ou Quidditch avec ces voisins d’un autre monde. Au mieux, l’on peut évoquer Merlin qui a su se faire une place au sein des moldus sans qu’en parler attire une drôle d’intrigue sur nous. Ce n’est pas comme Gwendoline la Fantasque, par exemple. Si vous avez le malheur de l’évoquer devant un moldu, il vous posera sans doute des tas de questions sur comment on connaît cette personne, qu’est-ce qu’elle est exactement, comment elle a pu produire ses fameux sortilèges pour éviter de cuire sur son bûcher. Et en définitive, l’on reçoit d’énormes problèmes car il ne faut en aucun cas révéler le monde magique à ceux qui n’y appartiennent pas. Quand on est un enfant sorcier, élevé sorcier, on apprend à en dire le moins possible, ou à ce taire.

Ainsi, la sorcellerie est un don qui vient avec l’apprentissage du mensonge, de la dissimulation, de la demi-vérité.

De plus, être issu d’une famille du Cercle n’ajoute qu’une autre couche à ce destin.

C’est facile, de répondre à ses camarades de classe la profession de ses parents lorsqu’ils peuvent exister dans le monde moldu. Ce qui est moins difficile, c’est de devoir parler de leur affiliation à des enfants sorciers qui se posent des questions sur la position Lewis face aux conflits qui éclatent depuis des décennies. Généralement, l’on va vers l’impartialité, ce qui n’est pas à proprement parler un mensonge. Les membres du Cercle ne sont ni pour l’Ordre du Phénix, ni des mangemorts.

Malgré tout, malgré ce devoir de rester dans l'ombre, de ne jamais totalement se dévoiler et clamer haut et fort tout ce qu'on constitue, j'ai toujours été fier de mes origines, de mon présent, de mon milieu, de ma famille. »

« Papa ! Raconte-moi encore une fois l’histoire du Cercle, s’il-te-plaît ! » Enseveli sous ses couvertures, un hypogriffe en peluche calé sous son bras, le garçonnet planta un regard autant d’azur que d’imploration dans le regard de son père. Il ne faisait aucun doute que « l’histoire du Cercle » composait pour Isaac son histoire favorite. Il avait bien entendu celle des Trois frères, du sorcier au cœur velu, de Babbity Lapina et la souche qui gloussait et même certaines anecdotes médiévales mettant en scène les chevaliers de la table ronde, il n’y avait néanmoins aucune histoire pour détrôner celle du Cercle. Sans doute parce que contrairement à tous les autres récits, celui-ci était le seul auquel Isaac pouvait facilement s’identifier. En effet, pour contenir sa propre famille, aussi loin puisse-t-elle remonter, on ne pouvait pas faire dans le plus direct, selon l’enfant.

Il aurait pu raconter l’histoire lui-même. Les origines du groupe formé en 842 par les familles Lancaster, Cavendish, Hopkins, Spencer et bien sûr… Lewis. Il aurait pu montrer sur une carte où exactement le groupe était né et s’était installé, dans la région aujourd’hui nommée Liverpool. Il aurait pu conter leurs nombreuses décisions, mais surtout décrire leur discrétion et fidélité de fer. Comment ces cinq familles étaient devenues les cinq doigts d’une main composant le dit Cercle. Comment le dénommé Cercle était si secret que seuls ceux en ayant eu des bribes ignoraient même comment l’appeler. Les dénominatifs partaient de « l’organisation » au « groupuscule » en passant même par « la secte ». Isaac aurait pu décrire l’habit des membres du Cercle, cette longue robe noire ornée d’un sceptre cousu dans le dos et d’une longue capuche qui recouvrait la moitié du visage de l’individu. Il aurait pu relater de la longue mais certaine ascension du groupe. Comment les membres ont saisi de nombreuses et prestigieuses positions au sein du ministère de la magie, certains devenant même Ministre de la magie. Comment les partisans n’hésitaient aucunement à payer pour entrer dans leurs rangs. Et surtout, les valeurs et la noblesse du Cercle était gravées dans le cœur du garçonnet. Il rêvait de comment ses ancêtres avaient œuvré pour les besoins du peuple. Comment cette organisation parfois jugée marginale était en fait à ses yeux plutôt réfléchie et refusait de voir les choses d’un point de vue bien trop manichéen. Mais surtout, le jeune Lewis finissait toujours par s’endormir, rêvant du jour où il serait à son tour un membre des Cinq à part entière et qu’il arpenterait le quartier général situé sous Londres. Le jour où il participerait aux décisions prises par les doigts et les mettrait en exécution au nom de ses pairs sorciers. Le jour où il œuvrait pour le bien du peuple, dans sa longue robe de sorcier noire.



On se découvre tous une passion. Rares sont ceux qui peuvent vraiment en jouir au-delà des fantasmes

Le Quidditch m’est toujours apparu comme une puissante passion. Étrangement, déjà tout petit, je favorisais les hauteurs, grimpant aux arbres, poteaux, grands cailloux dans les montagnes ou même parfois quelques bâtiments abandonnés. Tous les membres de ma famille et la majorité de mes amis abhorraient ce comportement, pour son caractère plus que dangereux voire parfois, mortel. Surtout lorsque je suis tombé la première fois d’un arbre lorsque j’étais âgé de cinq ans. Ma sœur jumelle, Iseult, était sur les lieux, et autant dire qu’elle n’oubliera jamais la vertigineuse descente que j’avais empruntée, me cassant le bras à la fatidique rencontre du sol. Bien heureusement, cette chute s’avéra la seule mauvaise, la seconde révélant mes pouvoirs magiques et me permettant de rebondir sur le sol pour retomber sur mes pieds comme si de rien n’était. Et entre ces deux mésaventures, mes grands-parents m’avaient procuré un balai, source d’un immense bonheur.

Dans les airs, j’étais prodigieusement libre. Je n’avais pas à me tenir à un tronc, des pierres, un mur pour m’éloigner du sol et défier la gravité. J’étais installé sur mon petit Comète 360 et volais au gré de mes souhaits. Je tapais le sol avec une telle détermination, comme si je désirais laisser toute ma vie sur la terre ferme, l'y enterrant tous mes soucis, et sentir le vent fouetter mon visage si fort que ne faire qu’un avec le ciel. Voler était ma passion, mon escapade. Lorsque sur le sol les règles me cadraient constamment, la réputation de la famille m'étouffait, les réunions secrètes du Cercle se répercutaient sur nous car parfois provoquaient la mauvaise humeur de mes parents, dans les airs, j’étais libre. Prodigieusement libre. Je ne pensais à rien, je me laissais guider par mon instinct, je faisais un avec tous mes sens et déconnectais mon esprit de toutes réflexions.

Puis, plus tard, mon grand-père m’initia aux nobles règles du Quidditch, le sport des sorciers. Mon amour pour cette activité naquit instantanément. Malgré le fait que mon grand-père vivait plus loin que mes parents et que je ne le voyais pas très souvent, à chaque après-midi où je parvenais à lui rendre visite, l’on y jouait, lui ensorcelant des balles à mon plus grand plaisir tout en me donnant des conseils, techniques, encouragements. Rapidement, il créa non seulement un grand fan de Quidditch, mais aussi un joueur de celui-ci.

Ma passion du vol s’allia donc avec celle du sport des sorciers. Alors que lorsque j’étais sur la terre ferme, j’étais un garçon extrêmement réfléchi et n’agissais jamais sous mes impulsions, dans les airs, je demeurais quelqu’un de souverainement différent. Je jouais avec mes tripes, avec mon cœur, et non avec ma tête. Je vivais une autre vie, je voyais les choses d’un angle tout à fait différent, un vent de nouveauté et d’aventure me saisissaient plus intensément à chaque mouvement de balai emprunté. J’étais un nouvel individu, à part entière. Ma personnalité-même semblait changer, démontrant une assurance inébranlable sur mon balai quand au milieu de ma famille et de mes amis, j’hésitais souvent à m’affirmer et préférais me plier aux décisions des plus âgés.

Au départ, mon père n’a jamais émis la moindre interdiction vis-à-vis de mon plaisir à voler et pratiquer le Quidditch. Même si cette activité était quotidienne et prenait une grande partie de mon après-midi, la plupart du temps, il s’en fichait tout simplement. Cependant, lorsque je fus sélectionné dans l’équipe de Quidditch de Poudlard, les choses changèrent. Quatre années après que j’occupais un des postes de poursuiveurs pour l’équipe de Quidditch de Serdaigle et à la suite de nombreuses félicitations et appels à la fierté qu’avait reçu mon père à mon égard, Mr. Lewis vit rouge. Et l’une nouvelle dispute éclata entre les deux hommes de la maison.  

« Tu es un Lewis Isaac ! Les Lewis ne jouent pas sur leur balai, ils travaillent pour le monde ! Qu’est-ce que tu vas faire du haut de ton balai pour le peuple, hein ? Qu’est-ce que tu vas faire ?! » Le ton avait vite monté entre le père et le fils. Les reproches fusaient, entre les notes qui avaient soit-disant subit une légère baisse, entre la présence limitée d’Isaac aux repas de famille parce qu’il préférait faire autre chose, entre sa crise d’adolescence qui pouvait le rendre irritable, tout était placé sur le dos du Quidditch, à la plus grande fureur du jumeau. « Et qu’est-ce qui se passe si je veux faire du Quidditch, hein ? » Un rire jaune éclata. « Qu’est-ce que tu crois Isaac ? Que tu vas jouer au Quidditch toute ta vie ? Que tu vas même être pris dans une équipe internationale ? Tu penses à quoi ? A la gloire d’attraper un vif d’or ? » « Je suis poursuiveur, pas attrapeur ! Ce que tu saurais si tu te prenais au moins la peine de voir quelque chose qui m’intéresse vraiment ! » « C’est futile ! Ça ne t’apportera rien ! A vingt-cinq ans tu rentreras chez ta mère en nous priant de t’aider. Et tu n'auras rien derrière. Absolument rien ! C’est ça que tu veux, être un raté ? Je ne t’autoriserais certainement pas à faire la plus grosse connerie de ta vie, Isaac. Tu es un Lewis, tu as des responsabilités, tu as un honneur, est-ce que je dois te rappeler d’où tu viens, par Merlin ?! » « Et qu’est-ce qui arrive si je veux pas être un Lewis hein ? Qu’est-ce qui se passe si je m’en fous de toutes tes réunions - » Un coup violent fit taire Isaac, qui tomba sur le sol par l’impact et la surprise. Alors qu’il levait les yeux sur la baguette rivée sur lui de son père, ce dernier cracha, catégorique : « J’espère que ça t’as remit tes idées en place. T’as cru que c’était négociable, peut-être ? Ce ne l’est pas. Et j’ai des projets pour toi. Tu es mon unique fils, la descendance Lewis. Quitte le Quidditch et deviens un homme, un vrai. Ou je te promets, Isy, que tu le regretteras amèrement. »


Le sang parle, et le sang Lewis hurle à la fidélité des siens et uniquement des siens, malgré toutes les apparences.

Doucement, le garçon se lève de son lit, pose ses pieds à des endroits stratégiques dans la maison ancienne puis franchit l’autre extrémité du couloir où la chambre de sa sœur se situe. Il pousse légèrement la porte, assez pour pouvoir pénétrer la pièce, puis glisse sous les couvertures de sa sœur sans même l’avertir. De toute manière, ce n’était pas comme si c’était quelque chose de peu commun chez les jumeaux. Généralement, et malgré l’effort considérable de leurs parents à les faire dormir dans deux lits différents, ils finissaient toujours par se réveiller sous les mêmes draps. Isaac sent sa sœur se mouvoir dans son lit, pour finalement croiser le regard de son cadet de quelques minutes, qui lui avoue : « J’arrive pas à dormir. » Iseult se retourne totalement. « Ça va aller, on sera tous les deux. » « Oui mais Iseult, on va faire comment pour se faire des amis là-bas ? Enfin, je veux dire, se faire des alliés ? Il y a plein de choses horribles qui se passent, et à Poudlard je suis sûr qu’ils sont tous pour l’Ordre ou les mangemorts. Mais nous, on n’est pour ni l’un ni l’autre. » « Je suis sûre qu’il y a des gens qui sont pour le Cercle aussi, Isaac. » Peu convaincu, le garçonnet se place plus confortablement dans le lit de sa sœur, cette dernière se blottissant un peu plus contre lui. « Tu penses pas que ce serait une bonne idée que l’un d’entre nous va dans le groupe des pro-Phoenix et l’autre va dans le groupe des Pro-sang-purs ? Comme ça, quoi qu’il arrive, on sera dans le groupe qui gagne, parce qu’on est aussi du Cercle… »

C’est plus ou moins comment ma scolarité à Poudlard s’est déroulée. Après qu’Iseult et moi ayons été répartis tous deux à Serdaigle, nous avons choisi un camp. Ma sœur s’est mis du côté des mangemorts, pour que je commence à faire ami-ami avec ceux pro-Ordre. Comme toujours, nous formions un duo de choc. Nous pouvions tantôt jouer les jumeaux solidaires, tantôt les jumeaux qui s’exaspèrent et sont beaucoup trop différents pour se supporter, en vue de s’attirer les bonnes grâces et les amitiés d’autres écoliers de l’école. Personne ne pouvait vraiment douter de notre affiliation, j’étais aux yeux de tous un futur membre de l’Ordre, comme ma sœur ferait une parfaite mangemorte. Cela constituait véritablement un autre des nombreux secrets que les jumeaux Lewis partageaient. Un des nombreux plans et jeux qu’ils élaboraient avec plaisir. Une des innombrables preuves qui démontrent à quel point ils sont liés et feraient tout pour l'autre, tout pour ne jamais être séparés.


En amour comme à la guerre, tous les coups sont permis

« Salut le coincé ! » Isaac se stoppe net, trois vieux grimoires dans les mains. C’était sûr que sur le coup, il avait l’air plus rat de bibliothèque qu’autre chose. Malgré tout, piqué au vif, le garçon rétorque : « Je sais pas coincé ! » L’adolescente se retourne, recevant le regard noir du Lewis en plein visage. Un sourire amusé étire ses lèvres fines, tandis qu’elle défie : « Ha oui ? Si tu n’est pas si coincé, déchire une page de chacun de ses vieux détritus que tu tiens. » Le Serdaigle ne peut retenir de pouffer d’un rire jaune. « Et pourquoi je ferai ça ? C’est complètement ridicule ! » Il était vrai que dans son esprit, déchirer et perdre du savoir qui pourrait servir s’apparentait à de l’idiotie, pur et simple. Et puis, cette ignorance à dévaloriser ces grimoires, franchement. « Pour prouver que tu n’es pas coincé, pardi. Mais vu ta tête, je risque pas de changer d’avis. Mais bon, ça m’fait rire, les petits fils à papa, comme ça, tout sage, mornes et prévisibles. » « Je suis pas morne ni prévisible ! Et t’as à parler, toi, avec tes cheveux de toutes les couleurs là, on dirait un clown ! » Furieux, le garçon tremble sous ses livres. Il finit par les laisser tomber sur le sol, croisant les bras pour contenir sa colère. Il n’avait qu’un désir, frapper cette fille. Maia Levingston. Non mais pour qui elle se prenait, celle-là ! « Oh ça va, ne nous fait pas une syncope non plus, Lewis. T’es tellement tendu qu’on dirait que tu vas te briser ! » L’apprentie sorcière tourne les talons, laissant le garçon bouillir de rage sur son passage.

Pendant un long moment, j’ai haït Maia. Je l’ai détesté, je lui ai souhaité intérieurement tous les maux de la Terre. Pourquoi ? Parce qu’elle était une des rares personnes, pour ne pas dire la seule personne, à parvenir si facilement à me faire sortir de mes gonds. Elle me rendait fou, littéralement. Avec son assurance, son côté rebelle, son air hystérique. Elle était prodigieusement à l’opposé de la personne que je composais, pourtant, il y avait quelque chose en elle qui m’attirait aussi. Si bien que derrière l'horripilation, je découvris que se cachait cette affection toute particulière. Un amour sain derrière une haine malsaine. En sixième année, je finis par me mettre en couple avec la belle. Pour moi, je gagnais sur tous les plans. Maia était une partisane de l’Ordre, son affiliation n’avait aucun doute pour personne. Et mon rôle, depuis ma répartition au collège de sorcellerie, avait été de me faire bien voir auprès des Phoenix. Quoi de mieux que d’être le petit ami de l’un d’entre eux pour prouver quelconque fidélité ? Et puis, ce n’était pas forcément un calvaire d’être auprès de Levingston. Elle avait son charme. Elle constituait une fraîcheur dans ma vie, quelqu’un d’intelligent et intéressant avec qui il était bon passer quelques temps. Elle me faisait rire, comprenait comment fonctionnait quelques parties de moi-même sans se douter réellement du manipulateur qui se cachait derrière tout cela. En fait, elle voyait le Isaac sans le jeu du futur. Elle voyait le Isaac du présent, entièrement, demeurant ainsi prodigieusement bernée par le rôle du Lewis pro-Ordre. C’était qui, le vrai coincé, en sachant ça ?


Et il y a cet amour, fier, rebelle, intarissable, sans lois ni faiblesses

Quelques jours après leur rentrée en septième année. Iseult et Isaac venaient de savourer leur repas de bienvenue pour cette nouvelle rentrée scolaire côte-à-côte, le garçon songeant plus particulièrement à ce qu’il souhaitait accomplir cette année. C’était son dernier passage scolaire à Poudlard et après réception de son diplôme, il entrerait dans la vie active. Bien sûr, ayant suivi méticuleusement les directives de son père comme de certains membres influents du Cercle, le jeune homme s’assurait d’ores et déjà une bonne place au Ministère de la Magie. Il devait remplacer un homme fraîchement viré pour le statut soi-disant impur de son sang au département de la coopération magique internationale. Isaac n’aurait pas pu rêver mieux, vu ses affinités pour la politique comme pour les relations internationales. Ainsi, en premier lieu, le Serdaigle désirait décrocher les meilleurs résultats possibles, exceller sur son bulletin de notes à l’image de sa jumelle. Ensuite, il avait en vue de se créer quelques nouveaux contacts également. Mais dans l’immédiat, quelque chose de plus primaire occupait une place importante dans son esprit. Il avait un plan pour ce soir. Un comité de bienvenue de sa propre signature.

Le garçon glissa sa main dans celle de sa sœur, l’attirant dans une salle de classe depuis longtemps abandonnée. Une cours de sortilèges avancé qui s’était mal déroulé, selon les rumeurs. Isaac referma la porte derrière sa jumelle, se rapprochant considérablement de celle-ci de manière à ce qu’elle soit prise entre le bois de la porte et le corps de l’adolescent Lewis. Un sourire étira ses lèvres, tandis qu’il confia : « Je m’étais habitué aux vacances chez nous, avec les nombreuses réunions des parents. » Le retour à Poudlard représentait une fréquence de moments privés pour les jumeaux beaucoup plus diminuée. « Je voulais au moins qu’on ait cette soirée en plus avant que les cours ne commencent. Et puis la rentrée forme une belle diversion, tu trouves pas ? » Isaac laissa à peine le temps de répondre à son interlocutrice qu’il déposait tendrement ses lèvres sur les siennes. Il ne pouvait pas attendre plus longtemps, et sincèrement, il se demandait bien comment il tiendrait toutes ces journées sans avoir sa sœur à ses côtés et rien qu'à ses côtés.

Il avait toujours aimé sa sœur. Ils avaient toujours partagé ce lien indestructible, ce lien fusionnel, frisant l'irrationnel. Ils avaient toujours l’un pour l’autre, soudés, présents, complices. Ils se comprenaient parfaitement, finissaient les phrases de l’autre. Tellement que c’en était cliché. En quelque sorte, ils étaient magiques rien qu’à leur relation. Ou du moins, la relation que tout le monde voyait. Il y avait les autres sentiments, les émotions cachées, réprimées, ravalées devant la face publique. Isaac avait prit longtemps avant de vraiment assumer personnellement son amour si intense pour Iseult. Cet amour interdit, cet amour estimé malsain, pervers. Le terme « inceste » avait résonné dans sa tête comme une malédiction. Il s’était surpris à penser à ses grandes familles sorcières qui avait assuré leur descendance en se mariant entre cousins, parfois même frères et sœurs, pour retrouver un peu de réconfort. Mais l’on était au vingt-et-unième siècle, et les sorciers d’aujourd’hui jugeaient la population assez riche, et surtout, la consanguinité trop dangereuse, pour laisser passer quelconque alliance incestueuse. C’était ainsi qu’encore une fois, les jumeaux partageaient un secret. C’était ainsi qu’au début de leur relation plus approfondie physiquement, Isaac était tiraillé par cette culpabilité qui encore aujourd’hui n’était pas complètement évanouie. Il se sentait mal, mauvais vis-à-vis de ses parents, du Cercle, et en particulier, Iseult. Si elle ne partageait pas ses sentiments, s’il avait su se montrer plus fort et avait résisté à la tentation de ce premier baiser qui se prolongea puis les conduisit vers encore plus d’intimité, il ne verrait pas sa jumelle placée dans le même tourbillonnement infernal que lui. Elle serait libre, elle aurait sans doute trouvé un jeune homme prometteur qui l’aurait aimée chèrement. Il aurait été jaloux, bien évidemment. Il aurait voulu redessiner le portrait de cet homme à chaque fois qu’il aurait effleuré le corps de sa sœur, mais il n’aurait pas l’impression de lui gâcher la vie, de la faire vivre dans l’ombre. Une nouvelle ombre qui s’accordait à leur tableau. A croire qu’ils étaient maudits, les jumeaux Lewis. Des sorciers cachés des moldus. Des descendants du Cercle cachés des sorciers n’y appartenant pas. Des amoureux cachés de la Terre entière.  

Mais il aimait sa sœur. Elle était sienne, elle était toute sa vie, elle était bien plus ce que les mots pouvaient décrire. Sans elle, il était perdu, il était vide, il était qu’une moitié qui ne pouvait se compléter que par sa présence. C’était bien plus que de l’affection fraternelle. C’était de l’affection fraternelle doublée de l’amour qu’on porte à son âme-sœur, à son unique et véritable coup de foudre. Seulement, le destin s’était bien joué d’eux en les ayant liés même dans le ventre de leur mère. Isaac caressa la joue de sa jumelle. Il ne pouvait pas cesser de l’aimer. Il ne pouvait pas empêcher son cœur de la chérir et de désirer ces moments rien qu'à eux perpétuellement. « Je t’aime tellement, Iseult. » Les mots pouvaient sembler si simples, si ordinaires. Pourtant, le ton et le regard qu’il avait la faisait parfaitement comprendre à quel point son frère la portait dans son cœur. A quel point ce sentiment était indestructible, indéniable et aussi puissant que toute la magie des sorciers réunie et même plus. A quel point jamais elle ne pourrait être remplacée et nulle personne ne pourrait se vanter d'avoir un si pur, grand et sincère amour de la part d'Isaac.




A coeur vaillant rien d'impossible, à esprit aiguisé rien n'échappe

Les réunions au sein du Cercle se multiplient, et cette fois-ci et depuis leur sortie de Poudlard, Isaac et Iseult en font partie. Pas à toutes, bien entendu, mais à celles où ils pourraient être utiles, par leur position sociale ou par leurs qualités et forces physiques ou mentales.  Les événements se multiplient. La mort de Harry Potter, son propre fils accusé de lui avoir ôté la vie. La fondation d’un nouvel Ordre du Phoenix, les mangemorts contrattaquant rapidement. Un attentat surgit à la Coupe du Monde de Quidditch, plongeant le peuple dans la terreur. Une crise économique envenime un peu plus la condition de tous les sorciers, menaçant plusieurs emplois. Et c’est le mois suivant que les membres du Cercle rendent leurs agissements publics, réclamant la démission du Ministre de la magie, se décrivant ni du côté des mangemorts, ni de ceux des Phoenix. Le mois d’après, la « Bataille de Diagon Alley » éclate, le Cercle saisit la banque de Gringotts. Isaac s’y voit vite attribué un poste, le jour même où les nouvelles de la mort de Percy Weasley et Albus Potter retentissent aux quatre coins du monde magique. Deux morts signés le Cercle, par un attentat orchestré par ce dernier, attirant l’attention par la même occasion du nouveau Ministre mangemort, Alaric Slughorn, sur les membres de l’association, toujours et traditionnellement d’identité inconnue aux yeux de tous ceux n’y étant pas membre.

« T’as l’air pas mal stressé pour un match de Quidditch qui a même pas encore commencé. Bon, j’comprends, c’est pour la Coupe, mais quand même. Relaxe mec. » Un sourire moqueur sur les lèvres, Isaac se penche légèrement pour observer les rangs supérieurs. Ils ont une place assez bien située, même s’il y a beaucoup mieux. Et puis, de toute façon, l’essentiel pour le jeune Lewis était de se rendre à ce match. Son père avait bien pu lui couper les ailes de sa passion et supprimé son balai de son existence, il pouvait difficilement lui retirer le droit d’aller voir la Coupe du Monde de Quidditch. Surtout que d’importantes figures s’y trouvaient. Si Isaac trouvaient les bons chemins, il pourrait échanger quelques mots qui pourraient sans doute s’avérer bénéfiques plus tard, d’un point de vue personnel comme associatif pour le Cercle. « Ouais, non, c’est parce que j’ai une entrevue demain assez importante. » Le Lewis se redresse, l’air intrigué. « Une entrevue ? Tu veux changer de travail ? Je pensais que tu te plaisais, où t’étais. » « Oui oui, mais bon, par curiosité, je vais y aller, tu vois… » Percevant un peu de rose teinter les joues de son meilleur ami, Isaac retourna à sa contemplation du stade, ne pouvant néanmoins pas réprimer un sourire. Il se doute fortement que l’entrevue de laquelle son ami parle est celle du Cercle qui a vu en son cas un personnage intéressant et pouvant apporter au groupe. Et puis, il fallait avouer qu’Isaac, connaissant la passion dévorante qu’entretenait son meilleur ami pour le Cercle, avait un peu encouragé son père à analyser son cas. De toute évidence, son géniteur avait dû y voir quelque chose d’intéressant, ainsi que d’autres membres de l’association, pour provoquer de l’angoisse chez Marmaduke.

Etrangement, le jeune Freimann représentait le réel ami que possédait Isaac. De nature méfiante, il n’avait jamais vraiment osé rester très longtemps trop proche avec les mêmes personnes à Poudlard, ou alors, seulement pour intérêt. Mais il y avait quelque chose de pur avec Marmaduke. Isaac lui faisait confiance, plus par instinct que connaissance de causes, mais quelque chose lui disait qu’il n’avait pas tort. Et depuis leur onze ans, les deux jeunes hommes avaient partagé cette même amitié et n’avait jamais connu trahison de la part de l’autre. Dukie était ainsi ce qu’on pouvait appeler le meilleur ami du jeune Lewis, le seul et l’unique. Le frère qu’il n’a jamais eu. Son fidèle allié masculin un peu déjanté. Celui sur lequel il veillait plus que de raison, craignant que quelque chose de malheureux lui arrive ou qu’il n’obtienne tout simplement pas la vie qu’il mérite réellement selon Isaac.


N'oublie jamais d'où tu viens. Saigne pour les tiens. Apprends de tes aïeuls. Sers la cause de ton nom.

De nature peureuse, il est vrai qu’Isaac s’est créé de nombreuses relations du côté des partisans du membre de l’Ordre du Phoenix de son âge lors de sa scolarité à Poudlard pour s’assurer une place de « sécurité », si les choses venaient à mal tourner. En somme, c’est triste à dire, mais le garçon n’est pas certain qu’il se battrait si jamais le Cercle venait à se faire détruire, il préférerait s’installer ailleurs et voir pour le réinstaurer par la suite. Le jeune homme n’est en aucun cas un cœur-de-lion, il n’a pas de goût pour les combats quels qu’ils soient. Il préfère agir avec sa tête, et non ses muscles.

Cependant, cela ne fait pas de lui quelqu’un d’infidèle, bien au contraire. Isaac respecte et est honoré de la chance qu’il a eu d’être né Lewis. Passionné et fasciné par sa propre histoire, il compte bien perpétuer la noblesse de son nom de famille, tout comme celle des agissements du Cercle au fil des siècles. A l’heure actuelle, tandis que l’association entre en puissance, s’est dévoilée et attaque de plus en plus fort, jusqu’à avoir assassiné Percy Weasley et Albus Potter, Isaac fait de son mieux pour apporter les outils les plus judicieux et utiles aux bienfaits du Cercle. Il veut aider, il veut faire partie de ces coups d’état, il veut être une des têtes ayant apporté un peu plus de pouvoir au groupe.

Il y a une question de pouvoir sous l’ambition d’Isaac, certes, mais il y a aussi le désir de faire respecter les valeurs propres au Cercle. Son désir est de militer pour les besoins du peuple. Les Lewis sont réputés pour avoir de nobles valeurs, le jumeau n’en fait pas l’exception. Par ailleurs, Il est vrai que la famille du jeune adulte a souvent voulu s’allier avec l’Ordre du Phoenix, mais devant le refus des autres doigts, elle est toujours demeurée fidèle à ses alliés initiaux. Une décision que Lewis compte bien respecter. L'on ne doit jamais oublier d'où l'on vient, bien qu'il ne faut jamais perdre de vue nos objectifs de départ non plus. Une phrase qui résume parfaitement les dilemmes dont fait face la famille des jumeaux.

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

J'ai adoré ! Toi et ton amie avez une plume exquise et j'ai adoré lire vos fiches (que j'ai lue un peu en parallèle d'ailleurs xD).