Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney

Invité

Evan Jude Cagney

But I'm a creep, I'm a weirdo ♫

dossier du ministère de la magie

› NOM : Cagney › PRENOMS : Evan, second prénom de son grand père et Jude, deuxième prénom de son père. › AGE : 24 années › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : La première nuit d'aout, au coeur d'un orage estival terrible. › STATUT DU SANG : Né moldu, sang de bourbe comme on les appelle désormais. › STATUT : Célibataire › ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel à tendance bicurieux. › MÉTIER : écrire ici, veillez à rester crédible par rapport à l'âge de votre personnage, par rapport à ses compétences aussi. › BAGUETTE : Longue de 26 centimètre, sa baguette est en bois d'oranger amer, nervurée sur la longueur d'une sorte de veine plus claire. Elle renferme en son coeur un long crin de lion blanc, une créature à priori moldue mais dont les propriétés magiques sont très peu connues. Il s'agit d'une baguette très précieuse et très délicate, un peu fragile mais incroyablement puissante. Dévastatrice. Destructrice. Mortelle. › PATRONUS : Un jeune loup blanc. Quand il a commencé à former son patronus, tout le monde pensait que c'était un chaton mais au fur et à mesure de la pratique, c'est devenu un louveteau puis un vrai loup adulte. Blanc, très grand. Massif. He's called the young wolf. › EPOUVANTARD : Un rat. Il a la phobie des rats depuis qu'il en a trouvé un sous son lit un soir d'hiver. › MAISON : Ancien lion. In a coat of gold or a coat of red, a lion still has claws. › GROUPE : Order of the Phoenix › AVATAR : Robb Stark (IRL, Richard Madden ) › CREDIT : @ Herjuliwii pour l'avatar. @ UC pour le reste.

à l'intérieur de ma pensine

› Avez-vous déjà entendu parler de la légende du Phoenix ? Qu'est-ce que vous en pensez ? : La légende de quoi ? Pourquoi m'importunez vous avec vos stupides questions ? J'ai autre chose à faire que de courir après un oiseau de malheur censé renaître de ses cendres. Je suis certain qu'il ne s'agit d'ailleurs bien que d'une légende, une belle image à secouer devant les gens abattus par un deuil. C'est une connerie, cette histoire. Les morts sont morts et les cendres ne sont rien d'autre que ce qu'elles sont. Des putains de cendre d'un être cher.

› Quelle est votre position par rapport à la guerre ? : Enfin une question pertinente. Il faut bien choisir un camp, par temps de crise. Les toutous du lord noir, ceux qu'on appelle communément les Mangemorts, ont tué mes parents de sang froid. Vous savez, ils n'étaient personne, mes parents. De simples moldus qui ne comprenaient pas exactement ce qu'étaient les sorciers, comme tant d'autres. Des petites gens. Mon père était un cordonnier français, il a rencontré ma mère quand elle est venue faire réparer son sac à main de marque chez lui, elle était en vacance. Elle était anglaise, ma mère. Une véritable anglaise, le cliché qu'on s'en fait. Elle buvait son thé à cinq heures tous les jours, en levant le petit doigt et elle ne disait jamais une parole déplacée, ça rendait mon père dingue. Il était français, toujours énervé, toujours pressé. On les a tué parce qu'ils étaient des moldus. Par association ... j'ai choisi le camps adverses à leurs meurtriers. Mais si on avait foutu la paix à mes parents, je serais probablement resté neutre. Autant que faire se peut.

› Pensez-vous que les descendants des mangemorts ont été opprimés depuis la défaite de Voldemort ? : Ce n'est pas parce que les parents sont des bourreaux que les enfants deviennent des monstres. C'est le regard des gens bien-pensants, qui change un être. Les humains sont des êtres égoïstes et vaniteux. Ils ont la prétention de se croire toujours meilleurs que les autres. Les mangemorts pensaient que les sang-purs étaient des êtres supérieurs. Voyez donc ce que ça leur a apporté. Les descendants ... Ils n'ont pas de bol, ils sont nés avec un handicap. Certains naissent Lestrange ou Carrow, d'autres naissent aveugles ou sourds. Faut-ils pour autant les plaindre ? Donc au final, je me fou de savoir si la progéniture de ces bourreaux a été opprimée. Chacun son combat.

› Que pensez-vous du meurtre de Harry Potter perpétré par James Potter ? Pensez-vous que ce meurtre ait vraiment déclenché la guerre ? : Je ne souhaite pas répondre à cette question.

› Que pensez-vous de la création d'un nouvel ordre ? : Celle là en revanche ... La création d'un nouvel ordre n'est plus un choix, désormais. Il s'agit d'une urgence, la dernière étape préservatrice de l'anarchie. Il est urgent de remettre un peu d'ordre dans le monde avant que le chaos ne l'engloutisse. Non pas que je sois concerné par le sort de l'humanité, on ne récolte toujours que ce que l'on sème. Mais je pense à tous ces enfants qui viennent de naître et qui ne sont responsables de rien. L'histoire que nous allons leur léguer est importante. Je ne compte pas passer pour un lâche au regard de toute cette nouvelle génération qui nous survivra. Les gens ont besoin d'ordre et d'organisation. Aussi lamentable que soit cette affirmation, les gens ont besoin de héros.

› Si vous pouviez avoir un objet magique de votre choix en votre possession, lequel prendriez-vous et pourquoi ? : Les héros diront qu'ils auraient voulu avoir un retourneur de temps pour empêcher la guerre de revenir. Je ne suis pas un héros. Je suis un enfant de moldu et mes parents m'ont toujours dit « ce qui est fait est fait. » Alors pardonnez moi d'être égoïste mais ce que je voudrais, c'est le miroir du Riséd. Je voudrais savoir ce que je désire le plus au monde ou bien tout simplement, revoir mes parents et avoir une chance de leur demander pardon. Pour les avoir abandonné au profit de cette nouvelle vie, de ce nouveau monde qui s'offrait à moi.

› UN SORT : Aguamenti
› UNE FRIANDISE : Patacitrouille
› UN OBJET MAGIQUE : Eclair de feu
› UN OBJET MOLDU : Piano
› UNE POTION : Polynectar
› UNE RELIQUE DE LA MORT : Nagini

Spoiler:

Invité

mischief managed

Yes, now the rains weep over his hall and not a soul to hear ... ♫

La vie est une garce. Une vraie chienne, une salope de première. La vie, c'est une invention retorse pour justifier l'étape finale. En gros, c'est le cheminement d'un individu depuis sa sortie du ventre maternel jusqu'au retour à la nature, entre quatre planches en bois. Six pieds sous terre. Vivre, pour finir par devenir un cadavre putride grouillant de larves et d'un tas d'autres insectes peu appétissant. On invente des tas d'excuses pour justifier l'état d'être " vivant ". Les religions, les passions, l'amour, l'humanité ...

Qu'ils aillent tous se faire foutre, les bonnes gens aux moeurs trop carrés pour tolérer l'existence d'un autre mode de vie, d'un autre monde, d'une autre façon de pensée. Evan regarda le cercueil de sa mère rejoindre celui de son père, au fond d'un trou creusé dans la terre meuble. Il avait beaucoup plu, ces derniers temps. Les giboulées habituelles du mois de mai rendaient l'enterrement plus facile mais non moins douloureux. Il était revenu quelques jours plus tôt, en apprenant la nouvelle. Les voisins pensaient à un simple cambriolage qui aurait mal tournés, incapable d'affronter les incohérences flagrantes de la scène de crime. Une mise en oeuvre sadique et cruelle dont les tueurs en série étaient si friand. Mais Evan avait su reconnaître l'empreinte indécelable de la magie. Une magie noire, ténébreuse. Glacée comme les limbes de la mort qu'elle servait si habillement. Il avait deviné l'éclair de lumière verte qui était venu mettre fin aux souffrances de son père. Il avait comprit ce que les meurtriers avaient osés faire à sa mère, cette femme si douce, si gentille, si ... anglaise. Tellement britannique. Elle avait enduré les assauts sales et virils d'une douzaine de mangemorts, peut-être moins. Peut-être plus. Avant de mourir en se plantant un couteau dans le coeur, acte de bravoure d'une femme dont le seul éclat avait été un jour de donner une gifle à son petit garçon, qui avait manqué de se tuer en faisant l'imbécile. Elle était morte comme une chienne. La vie était une putain.

Le prêtre termina l'oraison funèbre et permit enfin aux personnes qui assistaient à la cérémonie de jeter une poignée de terre sur les cercueils. Evan laissa tout le voisinage passer, réservant son tour pour la toute fin, avant que les hommes des pompes funèbres ne prennent le relais. Il resta longtemps debout devant le gouffre qui allait désormais abriter ses deux parents, le laissant orphelin à 23 ans. Le testament lui léguait tout. Une solide petite fortune, assez pour lui permettre de mener la vie belle pendant bon nombre d'année sans avoir à travailler, la maison de campagne dans l'arrière pays breton et l'immense appartement au coeur de Londres, dont sa mère n'avait jamais pu se résoudre à se séparer. De nombreuses affaires à trier et à mettre en ordre et un chien à donner, probablement. Que ferait-il d'un golden retriever de 3 ans dans l'appartement de Londres ? Ce n'était pas une vie pour un chien.
Il resta longtemps, devant cette tombe inachevée. La pierre tombale, qu'il avait commandé la veille, reposait non loin de là, à plat sur un plastique protecteur. « Agénor Alain Cagney et Elizabeth Jane Cagney, née Cornwell. Parents aimants et tendres. Qu'ils reposent à jamais en paix, l'un près de l'autre. » Il avait hésité à mettre la nécrologie en anglais mais son père n'aurait surement pas aimé. Agénor Alain Cagney, qui avait toujours regretté d'avoir un nom de famille à consonance anglaise. Français pur souche, très fier de ses origines, toujours agacé, toujours pressé, terriblement drôle ... Un homme comme il n'en existe plus beaucoup, avec de vraies valeurs et des principes un peu désuets. Evan avait eu une enfance heureuse et tendre, même lorsque sa condition de sorcier avait été révélée. Ses parents s'étaient montrés curieux et tolérants. Ils n'avaient pas eu la même chance devant leurs bourreaux.

Lorsque la pluie s’abattit sur le petit village breton, Evan était toujours debout au bord de la tombe.

Only a cat of a different coat that's all the truth I know. ♫

« Dear fucked James.

You are a fucking son of a bitch and now, I hate you as strong as I used to loved you. »

Il suspendit la plume d'oie noire au dessus du parchemin propre qu'il avait étalé sur son bureau, prêt à rédiger une longue lettre à celui qui fut autrefois son meilleur ami. James Potter. Un nom bien ronflant pour l'être qu'il considérait comme un frère, comme un jumeau. Comme un pilier de son monde. Hélas, parfois, les piliers s'écroulaient et le monde qu'ils soutenaient tombait avec. La noirceur de James avait causé la perte d'un nombre incalculable d'innocent. Oh, Evan s'en foutait. Il n'y avait que ses parents, qui représentaient une certaine importance à ses yeux. Des moldus totalement innocents, sans aucun rapport avec le monde magique en dehors de lui. Lui, Evan Jude Cagney, avait apporté cet univers sombre et trouble dans la vie de ses parents. Evan Jude Cagney avait tué ses propres parents, indirectement.
Et James était responsable. Il avait cru un jour être amoureux de cet être à la fois si lumineux et si sombre qu'était le fils de l'élu. Son innocence avait longtemps fait rire James, autrefois. Il était tellement nouveau, tellement naïf et tellement ignorant de l'histoire de la magie, de son fonctionnement ... Véritable inculte qui débarquait dans un univers ou tout était possible. James avait été son allié, son ami, son ombre, son soleil, toute ses années d'enfance à Poudlard. Il était électrique et fort, faible et sombre, puissant mais fourbe. Il était un mais il était plusieurs et Evan était tombé dans le panneau comme l'innocent qu'il était alors. Il avait tellement besoin d'être aimé, d'avoir un ami sur lequel compter ... De tous les élèves qui avaient commencé la même année que lui, il était tombé pour James Potter, le fils du très célèbre Harry Potter. Et désormais, l'élu était mort et James semait la désolation sur son passage.
La haine qu'il ressentait à l'égard de son ancien meilleur ami lui gelait le sang dans les veines et l'envie de le tuer faisait trembler sa main. Quelques tâches d'encre tombèrent sur la lettre qu'il tentait vainement d'écrire et il lâcha la plume d'un geste rageur, froissant le parchemin pour l'envoyer rejoindre les autres brouillons qui jonchaient le sol du bureau paternel. Installé dans l'immense maison bretonne, au bord d'un océan Atlantique déchainé par les tempêtes de Décembre, il tournait en rond comme un lion en cage, mettant un peu d'ordre dans la demeure, dans les affaires de famille, découvrant régulièrement des sommes dont il héritait et qui n'étaient pas mentionnée sur le testament. Fils unique, il recevait tout. Jusqu'au chien qui dormait non loin de lui sur un vieux tapis plein de poils blonds.

Par Merlin, que cet animal était triste. Il avait constamment un regard de chien battu et la tristesse qu'Evan lisait dans ses yeux le renvoyait à sa propre détresse, il détestait ça. Mais curieusement, la présence du Golden le rassurait, comblait un peu la solitude qui l'envahissait quelque fois. Ils sortaient souvent faire de longues promenades sur la plage le soir, sous la pluie, dans le vent, sous la neige qui daignait parfois s'abattre sur la Bretagne grise et froide. Le chien, qui portait le nom ridicule et de très mauvais goût de Merlin, n'était pas difficile ni pénible, il passait la majeure partie de son temps à dormir sur son tapis mais Evan ne savait pas quoi en faire. Il n'allait pas rester ici éternellement, il fallait qu'il agisse, qu'il prenne part à cette guerre qui menaçait son ancien monde. Il devait rentrer en Angleterre et rejoindre la résistance. Il devait ça à ses parents. Il devait venger les supplices de sa mère et l'horreur qu'avait vécu son père. Quelle ironie, de voir sa vie prendre un sens à cause d'un meurtre. Evan se laissa aller en arrière contre le fauteuil en cuir qui portait encore le parfum de son père. Des relents de menthe poivrée et de tabac froid effleurèrent ses narines et il esquissa un sourire nostalgique. Il devait faire quelque chose. Il ne pouvait plus se permettre de rester à l'écart des conflits, lâchement. Par confort et par luxe.

L'heure était venue de se salir les mains.

In a coat of gold or a coat of red a lion still has claws. ♫

Le sang. Lourd. Bruyant. Il cognait à ses tempes comme un tambour de fanfare. L’attente. Encore et toujours, l’attente. Il en avait assez d’attendre mais il savait que c’était crucial. Nécessaire. Attendre que la proie se mette à l’aise, qu’elle s’installe dans ce confortable fauteuil en cuir près du feu de cheminée, un verre de cognac à la main et un cigare aux lèvres, l’édition sportive de la Gazette sur les genoux. C’était le dernier. Le plus important. Le leader. Le Cerveau, avec une majuscule. Jude avait de grands plans pour le cerveau, sans majuscule, de cet homme. Celui qui avait prémédité le meurtre de ses parents. Celui qui avait pris son pied avec sa mère, sous les yeux impuissants de son père. Les autres étaient portés disparus. Jude avait agi proprement, de manière clinique. Il ne restait plus aucune trace des sbires du Cerveau et bientôt, lui non plus n’existerait plus. Jude allait le rayer sans pitié de la surface de la terre.

Enfin, il vit sa proie s’installer comme il l’avait prédit. La fenêtre laissait voir la lourde silhouette du mangemort se laisser tomber dans son fauteuil et porter à ses lèvres vulgaires un luxueux cigare. Une marque probablement étrangère. Ce détail agaça Jude au plus au point, sans raison particulière. Après cette dernière victime, il rejoindrait les rangs de l’ordre. Il s’allierait à ces résistants qui recherchaient James pour lui faire payer ses crimes et il le trouverait, même s’il devait y passer sa vie toute entière. Il irait prêter mains fortes à ces courageux qui éliminaient la menace, jour après jour, qui résistait au chaos pour tenter de faire régner un semblant d’ordre. Après le meurtre du Cerveau, il irait se présenter à un responsable de l’Ordre du Phénix et il s’enrôlerait. Après tout … il n’avait désormais plus rien à perdre.

Il neigeait, sur la campagne britannique. De doux flocons venaient se loger dans ses boucles brunes, fondant contre sa nuque pour couler dans son dos. Il n’en sentait plus la morsure, trop impatient de passer à l’action. Entièrement vêtu de noir, il se fondait dans la nuit plus efficacement qu’une ombre. Il attendit que sa cible se serve un verre d’alcool fort avant de s’approcher lentement. Il avait pris soin de désamorcer tous les sorts qui protégeaient le manoir avant de s’introduire dedans pour empoisonner la boisson de sa proie. Il l’observait depuis si longtemps qu’il en connaissait chacune des habitudes par cœur. Il avait cependant prit la précaution d’empoisonner deux alcools, au cas où le Cerveau déciderait de s’offrir un plaisir divergent, ce soir-là. Précaution inutile. Lorsque la lourde masse du Mangemort s’écroula au sol, Jude fit tomber sa capuche sur ses épaules et s’approcha de l’entrée du manoir, désamorçant de nouveaux les sorts qu’il avait remonté pour ne pas éveiller les soupçons. Le Cerveau était plus connu, il avait une place au ministère de la magie et ses protections s’étaient révélées très solides, retorses. Mais Jude avait pris son temps. Il avait tout son temps.
Il voulait que ce corps-là soit retrouvé. Qu’on admire son œuvre. Qu’on en parle dans tous les journaux, dans toutes les gazettes. Que ce meurtre défraye la chronique. Il voulait que le Cerveau devienne un exemple pour tous les autres mangemorts. Qu’ils sachent à quoi s’attendre. Il avait tout prévu pour qu’on ne puisse jamais le relier à cette histoire.

Il poussa la lourde porte de l’entrée du manoir et la referma sans bruit derrière lui. Il était seul avec sa victime, il s’en était assuré. La femme du Cerveau était à Londres avec son amant, il les avait filé assez longtemps pour connaître leurs petites habitudes de couple adultère. Elle ne l’intéressait pas. Il ne voulait que le Cerveau, sans dommage collatéral. Il prit sans se presser la direction du salon et donna un coup de pied dans la masse adipeuse du Cerveau afin de s’assurer de son inconscience. D’un sort, il le suspendit dans les airs et le déshabilla. Il prit soin de mettre des gants en cuir noirs pour attraper la baguette de sa victime. C’est toujours plus amusant de détruire une vie avec les armes de cette dernière …

Il rangea la pièce pour en nettoyer sa présence, ferma les volets et les rideaux et s’installa ensuite dans le fauteuil que le Cerveau prévoyait d’occuper pour la soirée, attendant au coin du feu que sa proie se réveille.

And who are you, the proud lord said that I must bow so low ? ♫

« BOUCHERIE SANS NOM AU MANOIR D'UN PARTISAN DU LORD NOIR »
Le titre, racoleur et vulgaire, s'assortissait pourtant à merveille avec la photo mobile qui venait débuter l'article. Le corps sans vie de ce qui avait autrefois été un homme était suspendu dans une pièce propre et ordonnée, comme un trait d'ironie. Les pieds maintenus par un lien invisible étaient sombres, l'image en noir et blanc ne rendait pas vraiment justice au véritable spectacle.

Jude esquissa un sourire amusé. Il revoyait la scène avec une précision clinique, quant à lui. L'homme aux pieds bleus, tirant peu à peu sur le violet hématome. La tête enflée à cause du sang qui retombait dedans. Le coeur qui s'essoufflait petit à petit, éprouvé en plus par les tortures immondes que Jude s'était plu à lui faire subir. Entièrement nu, l'homme affichait sur sa peau des inscriptions à vif qui dénonçaient ses crimes, véritables aveux obtenus sous la torture et que son tortionnaire s'était amusé à graver dans sa chair adipeuse. Grasse. Sale. L'homme avait tellement souffert qu'à la fin, Jude s'était retrouvé privé des réjouissances. La victime était mort d'un arrêt cardiaque. Fin de l'histoire.
L'article relatait assez bien les faits, en dépit de l'image un peu trop sombre. Avec des termes grandioses et attractifs, une bonne dose d'horreur et de sang, de violence, de morbide ... le journaliste s'était régalé et la prétendu neutralité de la Gazette dans la guerre qui se profilait en prenait un sérieux coup. Jude ressentit une inexplicable fierté à l'idée d'avoir au moins l'appuis d'un type de la presse. Mais l'heure n'était pas à la gloire. Il avait fait une promesse, avant de s'occuper du dernier bourreau de ses parents. Il était désormais temps de rejoindre l'Ordre. De choisir son camp.
Il n'avait pas spécialement d'idéaux de justice et sa vie ne tournait plus qu'autour d'un ultime but : débarrasser l'univers de cette engeance du diable qu'étaient les mangemorts. Une fois le monde purifié, il pourrait mourir en paix. Il lui fallait retrouver James et le livrer à la justice. Parce qu'il était arrivé, après bien des tergiversations avec son âme, à la conclusion qu'il ne pourrait jamais faire du mal à celui qui fut, pendant de longues années, son meilleur ami. Tant pis, la justice se chargerait de lui. Il prit lentement la direction du Quartier Général de l'ordre, sachant très bien que désormais, il ne pouvait plus faire marche arrière. Il avait tué, pour un but uniquement personnel. Il était temps de tuer pour la collectivité, désormais.

Rabattant sa capuche sur sa tête, il plongea dans les ténèbres des ruelles de Londres et disparut, englouti par la noirceur de son âme plus que par celle de la nuit Londonienne.

Invité

RICHARD.
bienvenue ici et bon courage pour ta fiche.

Invité

RICHAAAARD Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 3680788662

Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 4261533714

Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 4277422382

Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 4219825639

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche. Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 3419337840

MADDEN

Bienvenue ici et bonne chance pour ta fiche. Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 875950875

Invité

Merci pour vos messages de bienvenue ! C'est sympa de voir un forum accueillant et convivial !

Je me dépêche pour ma fiche, le personnage est juste parfait. ♥

Invité

héhé
Bienvenue sur le forum J'exige un lien vu que.. Well, tu comprendras plus tard

Invité

Je suis tout curieux de savoir ce que tu me réserve, du coup Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 778231572

Invité

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 778231572

Super choix de scénario et de vava Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 3680788662

MON ANCIEN POTE
Bienvenue, encore merci de prendre le rôle ! Si tu as la moindre question n'hésite pas !

Invité

Merci !

J'avance tout doucement, je ne sais pas exactement si ça colle à ton idée pour le personnage pour le moment. Evan est un jeune homme un peu virulent et surtout très désabusé, désormais. Après la mort de ses parents, ce ne sera plus le même ...

Je me demandais éventuellement ce que tu attendais du lien précisément. Parce que dans mon esprit, Evan va finir par raisonner ainsi : James a tué son père = Mangemorts = Parents morts ... C'est la faute de James, d'une manière ou d'une autre. Est-ce que ça te va ?

quels choix de fou Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 3852823312

le scénario, l'avatar et tout Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 4261533714

bienvenue

Invité

Toi, j'vais te bouffer tout cru, t'es trop chou.

Merci !

Invité

Tu ne pouvais pas mieux faire au niveau du choix de scenario. I love you

Bienvenue

Invité

TOI JE T'AIME DÉJÀ Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 3680788662

Ton titre + ton prénom + MADDEN Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 2608467885

Si y'avait pas Bubus ... Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 1063665987

Bienvenue et bon courage pour la fin de ta fiche Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney 778231572

tu es validé !
félicitations jeune sorcier !

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

Mon dieu je suis fan je l'imaginais pas du tout aussi sombre mais... j'adhère

» intrigue n°1 ☇ quidditch world cup
» mad world ◈ godric
» Alexandra - I will run the world (UC)
» ∞ so let's set the world on fire
» Oh Lovely Awkward World.

Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney

Hey Jude, don't carry the world upon your shoulders ♦ E. Jude Cagney

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