QUIDDITCH WORLD CUP

Le grand moment était enfin arrivée, le match d'ouverture de la coupe du monde de quidditch allait enfin débuter et ce serait lui, Perceval Weasley, ministre de la magie de son état qui allait faire le discours d'ouverture. Des centaines de milliers de sorciers était venus des quatre coins du monde pour se rendre au stade où toute la sécurité nécessaire avait été déployée. Lui-même devait être accompagné de plusieurs aurors en permanence. Cette escorte ne le gênait pas même si il se sentait parfaitement capable de maîtriser quiconque oserait s'en prendre à lui. Tandis qu'il avançait vers le premier gradin il ne remarqua pas tout de suite la bousculade qui se déroulait dans son dos entre deux de ses aurors. Le ministre tourna la tête alors que l'auror en question lissait sa robe du plat de la main avant de faire un signe de tête annonçant que tout était sous contrôle. Perceval soupire et continua d'abancer jusqu'au premier gradin où plusieurs autres sorciers se trouvaient déjà. En sa qualité d'homme politique Perceval avait apprit qu'il devait toujours traiter le peuple qu'il gouvernait comme ses égaux, ainsi il sourit aux têtes s'étant tournées vers lui et prononça un simple mot "Bonsoir." Qui faisait toute la différence lors d'un sondage d'opinion. Perceval se voulait être un ministre proche des siens à défaut de l'avoir été lors de la Grande Guerre. Il s'avança vers le devant du gradin et sortit sa baguette magique de sa robe avant de la pointer vers sa gorge. Après avoir prononcé la formule adéquate sa voix se trouva amplifiée comme si il allait parler dans un microphone de moldu. Il s'adressa alors à la foule. "Mes chers amis ! Bienvenue à tous pour cette 473e coupe du monde de quidditch ! Veuillez acceuillir l'équipe de Transylvanie ainsi que leurs mascottes !" Il y eu une vague d'applaudissements et de cris de joie quand l'équipe entra sur le terrain suivit de près de... Vampires ! Les cris devinrent plus terrifiés mais les vampires n'étaient là que pour faire le show, il s'ensuivit alors une incroyable démonstration de vitesse et de force - ainsi qu'une belle démonstration de vol de la part du poursuiveur vedette de l'équipe - puis Perceval reprit la parole. "Et maintenant veuillez acceuillir l'équipe d'Angleterre et leurs mascottes !" A la place de voir les sept joueurs arriver sur le terrain sur leurs balais il y eut un grand nuage de poussières duquel émergèrent soudain les sept joueurs ainsi que des fées qui lancèrent leur poudre magique sur les supporters pour les rendre plus joyeux. Euphorique, le public acclama l'équipe avant de laisser la parole au ministre une dernière fois. "Et maintenant, que le match commence ! Il sera commenté par Mr Smith, directeur du département des jeux et sports magiques !" Et la match débuta avec la prise du souaffle par Djorovek, le poursuiveur vedette de la Transylvanie qui n'avait, selon les experts présent dans le stade, aucune chance face au gardien anglais : Hopkins.

Voici la deuxième étape de la première partie de l'intrigue. Les rps courts sont toujours a privilégier mais vous pouvez bien sur faire aussi long que vous voulez. La deuxième partie de l'intrigue arrivera dans une ou deux semaines, tout dépend de votre vitesse à répondre à cette partie.

CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE & DEVEZ SAVOIR :
→ Vous allez pouvoir raconter votre arrivée au stade, comment vous avez trouver votre place, etc.
→ Vous arrivez enfin dans votre gradin, on vous fouille à l'entrer du stade et vous dirige vers le gradin indiqué sur votre tricket.
→ Il est actuellement 21H, le match commence !
→ La météo est clémente. Il souffle un petit vent agréable et aucun nuage ne menace le ciel.
→ Vous êtes désormais séparés, tenez compte de votre gradins ! Pour ceux qui n'ont pas eu le temps de s'inscrire à l'intrigue vous pouvez poster au choix dans le gradin 2 ou 3 mais ne changez pas une fois que vous aurez choisit !

Les bruits sont les mêmes, presque redondant que tu peux l’espace d’un instant t’empêcher de te laisser aller à ta nature habituelle, celle qui consiste à faire ton travail. Ton tour de garde ne reprendrait que ses droits qu’aux alentours de onze trente du soir, une permission accordé bien rare mais pour autant tu étais parvenue à obtenir. Ta fatigue accumulée y étant surtout pour un impact certain, pour autant il y avait un tout autre intérêt à cette paume bien que momentanée. D’un mouvement circulaire, tu embrasses d’une œillade circulaire l’ensemble des tribunes t’arrêtant juste l’espace d’un instant au cours de ta montée vers le gradin le plus prestigieux. Une place que tu devais à ton mystérieux inconnu qui ne cessait de t’écrire depuis tant d’années déjà. Après tout ce temps, tu n’avais plus réellement envie de les compter. Les cris des spectateurs est à la hauteur de leur impatience commune, ce qui t’impose de te laisser emporter par cette jovialité et cette énergie dévorante et revigorante à la fois. Juste l’espace de quelques heures, alors que tu essais de te convaincre. Finalement tu reprends le chemin de la tribune où se siège ton oncle Perceval ainsi que quelques-uns de tes collègues de travail. Ces derniers hochent doucement la tête en guise d’une salutation froide et concentrée, ton oncle quant à lui te sourit de manière discrète qui te rappelle combien il demeure moins familier que ton propre père. Cette pensée intérieure t’arrache une esquisse de sourire aux commissures des lèvres. Contrairement au dernier gradin qui se remplit doucement mais certainement, tu constates avec surprise que les personnes ayant réservées leurs places dans la première tribune est presque complète et ordonnée. Avec aisance, tu bifurques légèrement sur la droite afin de vérifier le numéro de ta place et de t’y installer. Tu n’avais jamais réellement fait attention au choix des places car d’habitude – à l’époque de Poudlard bien évidement – tu jouais sur le terrain et non dans les gradins. Cette place tu la devais à cet être mystérieux dont l’identité commençait à se dessiner avec une exactitude peu certaine. Tes prunelles verdoyantes se portent instinctivement vers le haut du centre du terrain, avant que ton regard ne se pose légèrement sur le côté gauche. Sans réellement mettre une évidence sur l’identité de ce nouveau venu, tu ne peux t’empêcher de laisser ta méfiance prendre le dessus. Les temps étant trompeurs, tu as tendance à suspecter tous ceux qui t’entourent à défaut d’être surpris par l’acte de ton cousin. Après tout vaut mieux prévenir que guérir, néanmoins pour le moment ton silence se veut d’être d’or à l’image du vif d’or qui prend son envol.

Il avait bien faillit se faire prendre alors qu’il prenait la place d’un auror dans la garde rapprocher de son oncle. Celui-ci s’était tourné vers lui alors qu’il avait stupefixier le dernier auror de la formation mais finalement Perceval Weasley ne s’était pas inquiété plus que ça. James avait eu de la chance. Un autre ministre aurait sans doute demandé des explications et aurait ralenti le mouvement, entrainant la suspicion des autres aurors. Plus tard, alors qu’il entrait dans le gradin, il avait eu peur que sa cousine le reconnaisse malgré le polynectar. James avait ses propres mimiques, son propre comportement et sans doute que l’auror dont il avait pris la place avait lui aussi son propre comportement. Peut-être était-ce un ami proche de Rose ? James en voulait à Rabastan de lui avoir confié cette mission en dernière minute, il n’avait presque rien pu préparer mais la Cup elle-même avait été organisée trop vite. Posté dans un coin James attendit que son oncle lance le match. Il jeta un œil aux vampires et aux fées, admirant l’idée de chaque équipe et était presque trop prit dans le match pour se rendre compte qu’il devait agir, que les autres mangemorts attendaient son signal. Alors il fit un pas vers le Ministre et se pencha comme si il allait lui dire quelque chose. Il sentait déjà la peau de son visage s’étirer : la potion ne faisait plus effet. « Monsieur le Ministre, si vous voulez bien me suivre, une affaire requiert votre attention. C’est urgent. » Sa voix n’avait pas encore retrouvé son timbre cassé naturel qui était celui de son corps, elle était plus douce que la sienne, plus grave aussi. Un brin plus agréable à écouter du moins de son point d’écoute à lui. Perceval se leva et à ce moment-là James lui attrapa le poignet droit et le cala dans son dos pour l’immobiliser. D’un coup de tête il se dégagea de sa cape et au vu des regards surpris des autres aurors il comprit qu’il avait désormais retrouvé sa véritable apparence. Un sourire carnassier se dessina sur son visage alors qu’il maintenait toujours son oncle. Il s’approcha du rebord ainsi tout le monde pouvait le voir. Le voilà le signal aux mangemorts, qu’ils montrent aux sorciers qu’ils étaient actifs et présents tout autour d’eux ! James pointa sa nouvelle baguette vers le ciel et murmura la formule qui fit apparaitre la marque des ténèbres. A l’occasion il devrait en trouver une nouvelle car celle-ci était la marque d’un sorcier qui portait trop peu d’attention aux détails pour rester en vie. « Mon cher oncle, tu vas venir avec moi. » siffla-t-il dans l’oreille de Perceval, sa mission était de le ramener au quartier général, il allait y arriver même si il devait maitriser sa cousine et ses collègues.

Cravate serrée, costume sobre mais élégant, coup de peigne rapide dans les cheveux d'une blondeur significative. Un regard rapide dans le miroir pour voir si tout était en forme, parfait ? Presque, car le sorcier ne se trouvait jamais parfait à vrai dire. Léger soupir à cause de l'angoisse qui commençait à grimper et puis un dernier regard sur les lieux. La chambre était rangée, chaque chose était à sa place, même les fizwiebiz qui trainaient sur le buffet était alignée. Toc sévère ? Certainement, mais Scorpius espérait sérieusement réussir à se guérir, pas maintenant cependant, il avait autre chose à faire. Le sorcier rangea sa baguette avant de transplaner. Le voyage se voulait relativement rapide. Travaillant au ministère, le fils Malfoy pouvait utiliser un portoloin plus discret que ceux qui étaient en public. Il s'agissait d'une vieille plume laissée non loin de Diagon Alley, à l'abandon. Le sorcier posa sa main dessus, non sans une pointe d'appréhension. Il détestait utiliser ces instruments, tout simplement parce que ça lui retournait rapidement l'estomac, mais celui-ci était fatalement vide. En effet, le sorcier n'avait rien avalé de la journée. Il ne pouvait pas manger, l'angoisse le rongeait ô combien. En une fraction de secondes, Scorpius se retrouva dans une vaste prairie. Il recula d'un pas sous le choc et évita la chute dans les hautes herbes. Secoué ? Bien sûr. « Par Merlin... » c'était toujours tellement désagréable ! Le sorcier ne s'y habituerait certainement jamais. Silencieux, il s'approcha du stade. Plus il marchait, plus l'immensité du terrain de Quidditch était dévorante. Le brouhaha résonnait certainement à des kilomètres. La sécurité était importante, vraiment. Par six fois, Scorpius se fit inspecté pour son identité et voir si il n'avait pas un objet dangereux - issu de la magie noire - sur lui. Rien. Il grimpa dans les gradins. Plus il s'approchait de sa tribune, plus son coeur tambourinait en lui. La tension était intense chez le blond, mais il s'efforçait à rester calme. Sa main tremblait, les mots ne sortaient pas quand il poussa la petite porte donnant sur la tribune une, celle des personnalités importantes ou des sorciers ayant une chambre pleine de galions à Gringotts. Tendu ? Oui. Scorpius balaya les sorciers présents d'un regard. Elle était là. Assise en silence, de profil. Elle semblait absorbée par le match qui se déroulait sous ses yeux alors que le garçon n'en avait que faire. Il la détailla de loin, silencieux. Elle était belle. C'est tout ce qui lui venait à l'esprit. Angoissé, Scorpius se demandait comment elle allait réagir à la découverte. Mal ? Forcément. Mais il ne pouvait pas reculer. Le pouvait-il ? Si, mais il en avait assez de se cacher derrière un pseudonyme. Il prit une profonde inspiration avant de s'approcher. « Bonsoir. » lança-t-il en s'asseyant à sa droite. Dans sa main, il tenait une fleur faite en origami, la fleur qui se fane jamais. Il la tendit à Rose et croisa son regard, droit dans les yeux. Bonsoir, c'était bête, mais c'est tout ce qu'il arrivait difficilement à articuler. Son front perlait de sueur, c'était le moment de vérité. Il était temps.

Soudain, Alice entendit la panique provenir du premier gradin. Elle leva les yeux au ciel et elle pu apercevoir la Marque des Ténèbres, le signe suprême. Son visage se crispa et elle sortit lentement sa baguette. Ils étaient partout. Les mangemorts n’allaient pas tarder à s’emparer du stade. L’auror jeta des coups d’œil aux quelques aurors présents au gradin numéro trois. Elle fit un hochement de tête, du coin de l’œil. Elle leur ordonnait de rester à leur position et d’ouvrir les yeux. N’importe quel suspect doit être arrêté. Elle inspira et lança un regard à Esfir. Elle n’allait pas tarder à comprendre la situation, tout le monde le faisait. Alice s’efforça de sourire et disparu. Elle passa la sécurité et se mit à courir aussi vite qu’elle pouvait jusqu’au premier gradin. La loge du Ministre, plus précisément. La panique régnait et tous les sorciers et sorcières essayent de s’enfuir. Sauf les membres de l’Ordre, qui tentèrent de protéger le peuple sorcier. Baguette en main, Alice débarqua dans la loge du Ministre. C’est sans surprise qu’elle trouva James qui pointait sa baguette sous le cou de son oncle. « James. » Annonçait-elle de sa voix cassée par la trahison de son ami. Elle fronça légèrement les sourcils tout en serrant d’avantage sa baguette. « Ne m’oblige pas à faire ça. » Il savait très bien ce qu’elle pouvait faire. C’était à ses risques et périls. James et Alice se connaissaient beaucoup trop pour pouvoir blesser l’autre mais ce soir-là, tout allait changer. Leur amitié était brisée à jamais. Sa baguette était abaissée mais ça ne l’empêchait pas à le menacer. « Lâche-le. »

« Bonsoir. ». Un timbre de voix qui t’avait longtemps mise au-devant la colère et de la confrontation lors de tes études à Poudlard. Tu avalas légèrement ta salive avec discrétion en tournant la tête sur le côté. Tes yeux rencontraient alors de nouveau celui avec qui tu avais échangé de nombreuses lettres parcourues de confidences qui peu de personnes avaient eu vent. Tes doutes de ces dernières semaines avaient trouvées une raison de vérité, le masque était levée et Scorpius était bien l’auteur de la première missive à laquelle tu avais répondu. Dans sa main, il tenait une fleur en origami comme la toute première fleur qu’il t’avait envoyé pour ton anniversaire. Cette attention te toucha intérieurement et un sourire t’échappa malgré toi. Il te la tend et tu la prends sans que ton regard ne quitte le sien. A ce moment-là, tu avais l’impression de retrouver celui avec qui tu avais tant échangé par de là le passé. L’un des aurors qui t’avait interpellé tout à l’heure se leva en direction du premier Ministre afin de lui glisser un mot à l’oreille. Une démarche qui ne passa guère inaperçue et que tu suivis d’une œillade lointaine. Tu reportes ton attention sur Scorpius avant de lui accorder un sourire sincère. Mais alors que tu t’apprêtes à répliquer quelque chose, un timbre presque sanguinaire s’élève par de là les gradins et la foule prise de panique évacue les lieux. Tes yeux ne cessent de faire des aller-retour entre le visage de ton compagnon et ce qui se passe. Cependant ta nature première et ton travail en tant qu’auror reprend le dessus. Tu déposes une main sur son épaule mais vos regards échangés comprennent parfaitement ce que les mots pourraient prétendre. Ils ne sont que facultatifs. Tu te relèves rapidement en flirtant entre les débris et les sorts qui fusent d’un bout à l’autre du stade. Dégainant ta baguette, tu te faufiles dans la loge du Ministre alors qu’un mangemort s’apprête à lancer un sort contre l’un des membres de l’Ordre. « Rictusempra. ». Et voilà un de moins, mais cette pensée victorieuse n’est que passagère. Les divers aurors tentent de prêter main forte à la population tout en maintenant une barrière de protection auprès du premier gradin. Dès lors, tu t’aventures davantage droit devant et tu vois alors que c’est Alice qui se trouve la première. Armée de sa baguette la jeune Londubat jura par l’assertion à James d’abaisser sa baguette. Jusque-là tu avais toujours souhaité dialoguer avec ton cousin quitte à te quereller auprès d’Albus. Peut-être que celui-ci avait raison et que tu avais tort depuis le tout début. Tu ne te résignais pas encore, mais le travail était le travail et il passait en premier lieu. Tu te devais de sauver le Ministre. Une vision bien comique où était rassemblée une partie de ta famille. « Je te conseille d’écouter les paroles d’Alice, James. ». Ton intonation était calme bien que pondéré d’un certain froid. James était ton cousin certes, mais ses actions ne justifier pas sa manière de pensée, du moins tu l’espérais encore intérieurement.

En retard. Pourquoi fallait-il que, où qu'elle aille, Eden soit en retard ? On ne l'avait pourtant pas éduqué de la sorte, bien au contraire, on lui avait toujours appris que la ponctualité était d'or pour les jeunes femmes de son rang. Non seulement, elle était partie beaucoup trop tard de chez elle, mais en plus, elle avait été fouillée à plusieurs reprises, par peur qu'elle ne transporte quelque chose qui pourrait nuire le ministre de la magie. La prenaient-ils, elle et le reste de son groupe pour des abrutis sans cervelle qui allaient se faire repérer dès les premiers instants ? Quoi qu'il en soit, elle fut l'une des dernières à entrer dans le gradin numéro un. C'est d'ailleurs ses parents qui avaient sorti leur bourse remplie de gallions pour que la jeune femme puisse y accéder, refusant de débourser elle-même la moindre pièce pour quelque chose d'aussi barbare qu'un match de quidditch. Déjà à Poudlard, elle n'assistait pour ainsi dire jamais aux matchs, alors si elle y assistait aujourd'hui, c'était principalement pour assister James, sous les ordres de Rabastan. De plus, Eden espérait secrètement renouer avec son cousin, Scorpius, bien que ce ne soit pas partie gagnée, étant donné qu'il avait un fameux penchant pour la fille Weasley qui faisait partie des aurors. Quoi qu'il en soit, il était hors de question qu'elle se laisse démonter pour si peu et lorsqu'elle s'avança, elle aperçut au loin Rose accompagnée de Scorpius, qui venait sans doute de la rejoindre. Levant les yeux au ciel, Eden tenta de refouler sa colère envers les deux jeunes gens. Envers Scorpius pour être le premier des idiots, aveugle et borné et envers Weasley qui lui avait volé son cousin. Elle inspira une bouffée d'air frais, se fraya un chemin en essayant de ne pas trop se faire remarquer et une fois à sa place, elle chercha James du regard.

Le ministre avait lancé le match et Eden fronça à présent les sourcils. James avait pris du polynectar et elle l'avait aperçu dans la garde rapprochée du ministre qui ne semblait se douter de rien. Puis, soudainement, la panique. Plusieurs personnes se levèrent en même temps, fuyant le gradin, se poussant dans tous les sens, tandis que plus calme que jamais, Eden se levait à son tour, sa cape bleue nuit sur les épaules et sa baguette dans la main droite. Une auror qui avait certainement remarqué son air mauvais, ainsi que ses pas en direction de la loge du ministre lui lança un sortilège qu'elle contra aisément. Après l'avoir désarmée, elle l'envoya valser dans la foule qui se bouscule de part et d'autre du gradin d'un nouveau coup de baguette. « Je te conseille d'écouter les paroles d'Alice, James. » Arrivant derrière la fille Weasley, Eden jeta un court regard à James avant de lancer un sortilège pour la désarmer, à son tour « Tiens, Londubat et Weasley ». A nouveau, elle jeta un regard à James. Ils ne pourraient jamais s'occuper des deux aurors et enlever le ministre par la même occasion, il leur fallait du renfort.

Scorpius se demandait si Merlin ne l'avait pas maudit. Alors que les prunelles de Rose se posaient sur lui, il lisait de l'étonnement, mais une agréable surprise. D'un coup, son anxiété qui l'avait guetté depuis plusieurs heures, l'empêchant même de trouver le sommeil la nuit dernière, disparaissait. Il osa s'asseoir à ses côtés et lui prendre la fleur des mains. Le match qui était lancé, les supporters qui hurlaient pour encourager leur équipe favorite, les cris perçants, tout semblait si lointain. Scorpius se sentait libérer d'un poids et des sensations qu'il n'avait jamais ressenti commençaient à naître en lui. Jamais Rose ne l'avait regardé comme ça, sans agressivité, ni colère ou déception. Tout ceci était nouveau et terriblement bon. Le sorcier s'apprêtait à parler, quand la situation changeait brusquement. Un sorcier à la carrure similaire à celle d'un gorille s'approcha de Rose pour lui parler à voix-basse. Scorpius haussa un sourcil, étonné avant de revenir à la réalité, brusquement. Des hurlements perçaient les tribunes. Des jets de lumière partaient dans tous les sens et de nombreux sorciers apparaissaient en transplanant un peu partout dans le stade. De son gradin, le jeune sorcier était spectateur d'une horreur sans nom. Comment les barrières magiques avaient-elles pu céder ? Ou alors, comment ces sorciers les avaient-elles passé sans éveiller les soupçons ? Les questions fusaient dans l'esprit du jeune Malfoy alors que haut dans le ciel, un crâne se formait et de sa bouche, un serpent en sortait, se tortillant. On pouvait presque l'entendre siffler. La marque des ténèbres. Scorpius pouvait enfin la voir pour la première fois en vrai. Il s'était intéressé à cette période quelques années avant sa naissance pour mieux découvrir son père et les actes odieux auxquels il avait participé, de près comme de loin. Rose se redressa enfin, l'air pressée. Elle échangea un bref regard avec Scorpius avant de s'éloigner avec l'auror. La situation se dégradait et rapidement, la panique avait pris place. Le jeune homme hésitait, mais se décida à agir. Il se redressa vivement et poussa un sorcier pour avancer vers le centre de la tribune, là où le ministre de la magie se trouvait. C'était évident. Cette attaque était centrée sur lui. « Pardon. » lança-t-il en continuant sa route. Une silhouette obscure apparue face à lui. Sortant sa baguette de sa cape aussi noire que le jet de ses longs cheveux, l'inconnu s’apprêtait à attaquer. « Incarcerem. » et le sort frappa le dos de l'ennemi qui s’effondra, saucissonner par un cordage serré. Etant que tireur d'élite à la baguette magique, Scorpius savait utiliser sa magie et d'une précision étonnante. Il arriva près de la scène. Le ministre ne bougeait pas. La pointe de la baguette d'un sorcier touchait sa gorge. Un seul geste et c'était terminé. Potter. Scorpius le reconnu facilement. Il avait toujours cette pointe de folie qui embrasait son regard. Derrière lui, Alice Longbottom lui disait d'arrêter, tout comme Rose. Dans un coin opposé au sien, une nouvelle figure fit son entrée. La loge du ministre était sobre et au sol, le cadavre d'un sorcier s'y trouvait. Scorpius reconnu sans mal sa cousine, Eden. Elle semblait la complice - sans étonnement - de James. Dans quoi ces-deux magouillaient-ils ? Immédiatement et d'un geste précis, le jeune sorcier abattit sa baguette. Le rayon de lumière violet fusa et s'écrasa contre la baguette de sa cousine. Celle-ci vola au sol. Scorpius excellait dans les sortilèges informulés. « Plus un geste Eden et toi Potter, baisse ta baguette. Immédiatement. » lança-t-il. Enfin, les autres sorciers le remarquaient et il le fallait. En sa qualité de tireur d'élite, Scorpius était redoutable et entraîné à ce genre de problème, mais malgré tout, la situation restait des plus délicate.

Coup d’état. C’était ça que voulait Rabastan, la puissance du monde magique se prend par son ministère, logique. Si ils voulaient régner, ils devaient détrôner Perceval Weasley. Mais ce n’était pas tout, il fallait frapper fort, il fallait faire du bruit, la polémique engendre la médiatisation qui engendre les discussions. Désormais tout le monde saurait que les mangemorts étaient à nouveau actifs, que Rabastan ne considérait pas la mort de son maitre comme une fatalité. Mais ça, James s’en fichait. Il se fichait de la gloire perdue du sorcier que son père avait tué. Il voulait sa propre gloire, il voulait que son nom soit craint, il voulait que les gens sachent qui était James Potter second du nom et qu’on cesse de le voir seulement comme le fils du grand Harry Potter, le Survivant, l’Elu, qui n’avait même pas été capable de voir la folie s’emparer de son unique fils. Ce soir encore elle s’était emparée de lui, comme une douce amie qui le prenait par la main et guidait ses pas dans le noir. Il se laissait guider, il en était plus dangereux encore car là où les autres réfléchissait il n’agissait que par pur instinct. Ce fut Alice qui le rejoignit en premier. Elle ne pointa pas sa baguette sur lui, son regard reflétait la déception qu’elle devait ressentir en le voyant lui agir ainsi mais il y penserait plus tard, quand sa raison le rejoindrait au beau milieu de la nuit, quand tout ça serait finit. « James. » Le regard du sorcier était dur, noir. Il ne répondit pas, il attendait les deux autres qui étaient censé le rejoindre, et puis pourquoi pas même tous les autres. « Ne m’oblige pas à faire ça. » Il passa désormais sa langue sur sa lèvre inférieure, sentant Perceval bouger dans son étreinte pour atteindre sa baguette magique. Il resserra son emprise. « Lâche-le. » James eut un sourire sadique. « Sinon quoi ? » Il gagnait du temps car il était toujours seul et seul il ne pourrait rien faire face à Alice, il ne pourrait que s’enfuir en laissant son otage là. Il ne fallu pas longtemps pour que sa cousine se joigne aux festivités. Son regard passa de l’une à l’autre, il jaugea un instant l’auror avant qu’elle n’ouvre la bouche. « Je te conseille d’écouter les paroles d’Alice, James. » Il ne répliqua rien, le regard du sorcier s’était posé sur la jeune blonde qui se trouvait derrière Rose. Elle désarma sa cousine, de dos… Il n’approuvait pas la manière d’agir, un lion tel que lui n’aurait jamais fait ça mais parfois la fin justifiait les moyens… « Tiens, Londubat et Weasley » Elle se délectait de ses futures victimes, James en était quasi certain. Mais encore une fois ils furent interrompu, par Malfoy cette fois. « Plus un geste Eden et toi Potter, baisse ta baguette. Immédiatement. » Fit-il après avoir désarmée Rosier en un coup de baguette. James ne put s’en empêcher, il lâcha un petit rire franchement amusé à les voir là essayer de l’empêcher d’agir. C’était beau, au moins ils essayaient. James resserra son emprise sur son oncle et lui arracha sa baguette d’une main. « Rosier. » fit-il sans quitte Malfoy du regard. Qu’elle prenne cette fichue baguette et vite. « Je crois que vous n’êtes pas tellement en mesure de négocier. Laissez nous passer. » Si ils croyaient aux rumeurs, ils sauraient qu’il était capable de tuer Perceval ici et maintenant.

Elle le regardait toujours avec autant d’insistance. Droit dans les yeux. Elle arqua les deux sourcils pour laisser place à une expression du visage impassible. Elle serrait tout autant sa baguette abaissée. Alice venait de débarquer comme un cheveu sur la soupe et elle ordonnait à l’aîné Potter de lâcher son oncle. Elle pouvait se montrer très autoritaire et menaçante quand elle le voulait. James n’avait trouvé que « Sinon quoi ? » comme réponse devant elle. C’était décevant de la part d’un homme avec autant de répartie que lui. Elle plongea ses yeux d’eau douce dans son regard fou. James Potter avait perdu la raison il y a bien longtemps et elle avait assisté à sa chute, sans réagir. Elle déglutit discrètement, la situation l’embêtait. Elle ne pouvait pas faire de mal, elle s’y refusait. Mais elle avait une revanche à prendre, elle devait venger cette trahison, ce trou dans son cœur. « Sinon je te brise la nuque et je laisse ta dépouille aux Détraqueurs d’Azkaban. » Répondit-elle instinctivement avec le peu de sarcasme qui lui restait, vu la situation. Alice était incroyablement calme, c’était son truc ; la patience. Elle allait attendre toute la nuit s’il le fallait mais elle allait obtenir ce qu’elle voulait. Elle persisterait. James n’était pas perdu. Pas selon elle. « Je ne le dirai pas une troisième fois. Lâche-le. » L’auror serra à nouveau sa baguette, beaucoup plus fort. Elle s’y accrochait. Dans ce combat c’était la seule chose sur laquelle elle pouvait compter. Se disait-elle avant que Rose n’arrive à son tour. Une auror elle aussi qui avait également comme mission de protéger le Ministre. Sur le coup, Alice se sentit moins seule. Surtout derrière les paroles sages que la jeune Weasley venait de lancer à son cousin. « Je te conseille d’écouter les paroles d’Alice, James. » Un conseil sain, avisé et exigé par la situation. Potter ne répondait pas. Il était trop occupé à observer sa consœur débarquer. C’était au tour d’Eden Rosier de s’imposer, une jeune mangemorte sans grand intérêt. Cette dernière désarma Rose avant de se languir du chaos qui régnait. « Tiens, Londubat et Weasley » Alice restait silencieuse elle aussi. Elle fixait toujours James qui ne lâchait pas son étreinte. Elle voulait garder sa concentration mais Eden venait de désarmer Rose et c’est là qu’Alice commençait à perdre son légendaire calme. Elle bouillonnait de l’intérieur. Non ce n’était pas possible. Elle ne pouvait pas être seule contre deux mangemorts. Une dernière personne fit son entrée pour arriver à la rescousse de la talentueuse auror. Il s’agissait de Scorpius, le colocataire de son frère, qui d’un coup de baguette et d’une réplique digne d’un vieux téléfilm français désarma Eden. « Plus un geste Eden et toi Potter, baisse ta baguette. Immédiatement. » Malgré les préjugés qu’Alice pouvait avoir pour lui, elle ne niait pas qu’elle ait besoin de son aide. « Tu t’es fait désirer, Malfoy. » Elle le se méfiait de lui au plus haut point mais elle fut surprise de voir que le tireur d’élite de baguette magique était de son côté cette fois-ci. Ce qui ôta un bon nombre de préjugés qu’elle avait à son sujet. A présent c’était donc Scorpius et Alice contre James. Les autres étaient désarmés ou dans l’incapacité de se battre. Un rire amusé sortit de la bouche de Potter. Un rire qui fit froid dans le dos d’Alice. Il resserrait son emprise sur le Ministre. Ce soir-là, il n’avait peur de rien. Il arracha la baguette de la main de son oncle avant d’interpeller sa complice. « Rosier. » Alice leva sa baguette et appela l’objet que James tenait dans sa main. « Accio baguette. » Celui-ci glissa de la main du mangemort au grain de folie pour se poser dans la main de l’auror. Eden n’a pas été assez rapide. Alice tenta de garder son sang-froid ainsi que son sarcasme mais il fallait l’avouer, c’était dur. Elle abaissa sa baguette. Elle savait très bien que James n’allait pas lui lancer un vulgaire Expelliarmus comme l’ont fait les autres. Elle méritait mieux. Elle méritait un vrai duel. « Je crois que vous n’êtes pas tellement en mesure de négocier. Laissez nous passer. » Elle soupira en baissant les yeux. Alice n’était pas du genre à abandonner aussi facilement. C’était évident qu’elle n’allait pas le laisser passer. « Tu crois mal Potter. La folie t’a déjà bousillé le cerveau au point de ne plus savoir faire le compte. Nous sommes deux à être armé et tu es seul. » Ajouta-t-elle sur un ton sinistre. « Je pense t’avoir prévenu suffisamment de fois, James. » Il ne l’avait pas écouté. Il avait refusé d’obéir aux "ordres" de son amie. Elle était patiente, extrêmement patiente. Mais elle avait ses limites comme n’importe quel être humain. James Potter allait tomber. Ce soir.

Une fois de plus, le temps sembla t’échapper entre les doigts comme ta baguette qui se trouvait désormais sur le sol à quelques mètres de toi. D’un geste franc tu tournas la tête sur le côté pour prendre connaissance de la personne qui venait de te désarmer aussi facilement. Tu avais manqué de prudence cette fois, alors que cela ne t’arrivais presque jamais. Tu avais baissé ta garde. « Tiens, Londubat et Weasley ». La voix de la Rosier était toujours la même mais tu ne le relevas guère sa marque d’intonation, ton intention étant de nouveau focaliser sur le visage de ton cousin qui tenait le premier Ministre avec poigne. Tu serres les dents. Vous êtes deux contre deux pour l’instant seulement vous étiez en position de faiblesse car tu n’avais pas de moyen de contre attaquer. Si tu émettais le moindre geste pour le moment, tu prenais le risque de mettre en danger la vie du représentant de la magie. Alice, toujours la baguette en main n’avait rien perdue de sa détermination, sa ténacité au travail équivalait la tienne, tu n’avais strictement aucun doute là-dessus. « Plus un geste Eden et toi Potter, baisse ta baguette. Immédiatement. ». Ce fut autour de la baguette d’Eden de rejoindre le sol poussiéreux. Un laps de temps plutôt suffisant pour que tu prononces à mi-voix du sortilège d’attraction qui te permet de reprendre possession de ta baguette. Après Eden, c’était autour de son cousin Scorpius de faire son apparition. De connaissance, Scorpius était d’une opinion neutre sur les derniers évènements, pour autant intérieurement sans même le savoir tu savais qu’il agirait en suivant ce qu’il pensait peut être. Méfiance pour méfiance, tu lui accordas une brève œillade avant de reporter ton visage sur l’expression cynique de James. fit-il sans quitte Malfoy du regard. Qu’elle prenne cette fichue baguette et vite. « Je crois que vous n’êtes pas tellement en mesure de négocier. Laissez nous passer. ». Son rire était emplit de vengeance et de froideur. Il n’avait strictement plus rien de l’enfant que tu avais pu connaitre par le passé, ce qui accentua un peu plus ta détermination. Alice continuait de répéter les mêmes mots, mais c’était parler contre le vent, user de la parole dans le vide. A son tour Alice fit appelle au sort d’attraction, désarmant ainsi ingénieusement James de son arme magique. « Je pense t’avoir prévenu suffisamment de fois, James. ». Les mises en gardes avaient été nombreuses. De ta part, de la part de ses amis ou encore de certains membres de sa famille proche. Albus avait laissé tomber depuis bien longtemps animé par une action de vengeance, pourtant tu avais espéré le contraire. Ton espoir de retrouver un jour ton cousin d’antan était arrivé au point de non-retour. « On dirait que les rôles s’inversent cousin. ». Souffles-tu en un rire narquois. Il avait eu une longueur d’avance sur vous, les mangemorts avaient bien joué leur jeu. Les derniers seront les premiers disait le proverbe … « Tu es tombé bien bas, James. ». Ta réplique était ridicule, presque futile mais la prononcer à voix c’était affirmer ce que tu avais toujours voulu passer sous silence. Tu serres ta baguette entre tes doigts, le regard toujours figé sur l’être qui était désormais méconnaissable.

La situation se dégradait à chaque minute, voir seconde. Chacun devait cependant garder son sang-froid pour attendre le possible retournement de situation. Scorpius sentit la sueur ornait son front. Sa main qui tenait sa baguette tremblait légèrement. De l'autre côté, Eden ne bougeait pas, tout comme James. Celui-ci avait les cartes mains, il le savait. Même en surnombre, James avait le contrôle de la situation. Sa baguette posait sur la gorge du premier ministre, celui-ci ne bougeait pas. Étrangement, il restait silencieux. Stupéfait au point d'être tétanisé ? Ou autre chose ? Aucune idée. Scorpius n'y pensait pas à vrai dire. De nombreuses idées germaient dans son esprit, mais une seule retenait son attention. Elle allait peut-être pouvoir changer la situation, mais c'était risqué. Trop ? Possible. Tout allait se jouer à la seconde. Un bref instant, Malfoy échangea un rapide regard avec Alice et Rose. Ils comptaient sur elles. Devait-il le faire ou pas ? L'hésitation le prenait. La sueur serpentait le long de son front. Sa gorge était sèche et le temps semblait s'être arrêté autour d'eux. « Je crois que vous n’êtes pas tellement en mesure de négocier. Laissez nous passer. ». C'était juste, mais il était hors de question de les laisser passer. De plus en plus, Scorpius pensait à l'idée qui nichait dans son esprit. C'était trop dangereux, mais ils n'avaient guère le choix. Eden ne bougeait pas, Rose avait juste eu le temps de reprendre la baguette. C'était maintenant ou jamais. Au fond de lui, Scorpius voyait son père lui dire de faire le bon choix, celui qui pouvait honorer leur famille, permettant de retrouver un prestige ancien. Mais non. Les sourcils légèrement froncés, le sorcier jouait gros, mais c'était quitte ou double car les menaces n'avaient visiblement aucun effet sur James. « Potter, c'est Azkaban qui t'attend. J'espère que tu en es conscients, quoique je doute qu'une quelconque conscience existe encore en toi ou se manifeste même. Tu auras la peine de mort, tu subiras le baiser du détraqueur. Une punition pire que la mort. » lança-t-il en essayant de faire réagir le sorcier un peu. Et sa ruse - vieille comme Merlin - marcha. Une fraction de secondes. Juste ce qu'il fallu, Potter baissa sa garde. Un moment de doute où il relâcha son emprise sous les paroles de Scorpius. Le ministre en profita pour lui assainir un violent coup de coude dans le ventre avant de se jeter ventre à terre derrière les sièges. Alors que James pointa sa baguette sur lui, c'était le moment pour Scorpius de l'empêcher de blesser le ministre. « Aresto Momentum ! ». clama-t-il. Le temps se mit à ralentir, juste assez pour que le ministre se mette à l'abri du sort de James qui ricocha sur un siège. Les cartes étaient désormais redistribuées.

Spoiler:

« Sinon je te brise la nuque et je laisse ta dépouille aux Détraqueurs d’Azkaban. » Etonnamment cette menace n’avait… Aucun effet sur lui. Il sourit même de manière amusé, clairement conscient qu’il la déstabiliserait en agissant de la sorte. « Je ne le dirai pas une troisième fois. Lâche-le. » A nouveau il ne répondit pas, se contentant de ne pas agir non plus. Elle ne lui faisait pas peur, elle n’oserait pas tenter de le toucher alors qu’il tenait le ministre, tout de même ? C’eut été trop dangereux, il le savait, c’est pourquoi il utilisait son oncle comme bouclier contre sa cousine, Londubat et Malfoy. Mais alors que James voulait rendre à Eden une baguette l’auror agit plus vite que la mangemort et James sentit la baguette lui échapper des mains trop tôt pour qu’il puisse resserrer son emprise dessus. Ils n’étaient de toute manière pas en position de force, même si il était seul contre eux car il tenait le ministre et sa vie était sans doute la plus précieuse dans cette loge. « Tu crois mal Potter. La folie t’a déjà bousillé le cerveau au point de ne plus savoir faire le compte. Nous sommes deux à être armé et tu es seul. » Il lacha un nouveau rire. « La vie de ton ministre t’importe-t-elle donc si peu ? » Eructa-t-il. Elle avait oublié de compter Perceval dans son équation. « Je pense t’avoir prévenu suffisamment de fois, James. » Il haussa un sourcil cette fois, tenant toujours fermement le ministre. « Et pourtant tu n’agis pas, tu te ramollis Alice. » Ca aurait pu être n’importe qui d’autre, n’importe quel autre mangemort, elle l’aurait déjà exterminé. Mais parce que c’était lui – il en était certain – elle n’agissait pas. Voilà pourquoi Rabastan le voulait lui dans son armée de mangemorts, parce qu’il était si étroitement liés aux membres de l’ordre. Mais ça, il ne l’avait pas pleinement réalisé, il ne se rendait pas compte de la fourberie du vieil homme. « On dirait que les rôles s’inversent cousin. » Le regard de James se posa sur Rose. Il soupira. « Tu es tombé bien bas, James. » il n’avait pas envie d’entrer dans cette discussion maintenant, tout ce qu’il espérait c’était que Eden ramasse sa baguette, qu’un ou deux mangemorts viennent les aider et que Malfoy, Londubat et Rose les laisse passer. Etait-ce impossible ? Non, ils y arriveraient. Mais c’était sans compter sur Malfoy, James ne le connaissait pas bien, pour ne pas dire pas du tout et ne savait pas comment il allait agir. Eden aurait peut être pu le prévoir, n’était-elle pas sa cousine après tout ? « Potter, c'est Azkaban qui t'attend. J'espère que tu en es conscient, quoique je doute qu'une quelconque conscience existe encore en toi ou se manifeste même. Tu auras la peine de mort, tu subiras le baiser du détraqueur. Une punition pire que la mort. » Un éclair de doute passa dans le regard du jeune homme qui desserra un peu son emprise sur son oncle, sa baguette se décolla un instant de la gorge du ministre qui en profita pour lui assener un violent coup de coude dans le ventre. James, plié en deux par la douleur, n’eut pas le temps de réagir. Il poussa un juron lorsqu’il se tourna finalement vers le ministre mais Malfoy agit avant lui, lançant un sortilège qui ralentit le temps autour de James. Le sortilège de James ricocha sur une chaise qui explosa. « Finite Incantatem. » murmura-t-il et le sort s’annula. Il se tourna vers le sorcier blond et d’un geste de la baguette fit jaillir des cordes du sol qui le ligotèrent. Il s’approcha a grand pas et ramassa la baguette d’Eden qu’il lui fourra dans les mains. « Récupère le ministre. » fit-il, la mâchoire crispée sous la colère. Encore un pas et il se trouva près de Scorpius. « Mon père aurait du laisser crever le tien, mais ne crois pas que je sois aussi faible que lui. » fit-il en pointant sa propre baguette sur le visage du sorcier, il rêvait de lui faire payer. Il aurait pu le faire, il aurait pu le tuer ici et maintenant mais une lueur orangée attira son regard. Le gradin numéro deux était en feu, James reconnu un Feudeymon, les mangemorts agissaient dans les autres gradins. Mais désormais ils devaient fuir car le stade allait crouler sous les flammes. Il lança un regard aux autres qui avaient leurs baguettes levées. Le ministre avait récupéré la sienne et des aurors venus en renfort le faisaient fuir. C’était à eux de fuir mais il devait d’abord s’assurer qu’aucun auror ne le suivrait et ça, ce n’était pas gagné. D’un coup de baguette, il envoya les deux filles un peu plus loin et se dirigea vers la sortie d’un pas vif en jetant des regards derrière lui, prêt à se défendre au cas ou.

Un échange sarcastique, un échange à la hauteur de sa nouvelle personnalité. Tu ne trouvas guère à rétorquer, il n’y avait rien à dire. Il avait changé à un point de non-retour et en prenait pleinement conscience. Finalement la discussion que tu voulais avoir avec lui ne se ferait jamais comme tu avais pu le certifier à Albus quelques temps auparavant. La situation était de nouveau en votre faveur du moins juste l’espace d’un instant. Scorpius observait minutieusement la scène avec attention tandis que tu maintenais le silence. Il prit alors l’usage de la parole, un flot de paroles véridique déclinant le fond de sa pensée mais valable car ton cousin berça quelque peu sa garde. Une ouverture tacite mais que le blond avait su saisir en lançant un sort, celui mettant en jeu le temps. Un timing parfait pour permettre au premier Ministre de prendre la poudre d’escampette pour s’enfuir et rejoindre la garde sujet à le protéger. Perdre le premier homme de la nation des sorciers n’était pas le moment et perdre un autre membre de ta famille non plus. Pour autant, l’espace d’une seconde tout comme les membres présent à ce moment, tu pensais les choses plus ou moins en passe de trouver une fin bien que provisoire. Seulement James annula le sort par le biais d’un autre sortilège, les sens de ton cousin avait repris le dessus, tu retrouvais au moins la vivacité du sorcier qu’il avait pu être autrefois. Il se retourna en direction de Scorpius, sa baguette pointer d’un geste droit et précis sur le jeune homme. La rage de James n’en était que plus grande alors que des cordes s’enroulaient autour des poignets et du corps de Scorpius. Tu échangeas une brève œillade avec Alice alors que tes yeux se figeaient de nouveau sur la personne traitresse à sa propre famille, étrangère aux valeurs qu’on avait pu lui inculquer. Tu comprenais désormais la haine aveuglante que pouvais éprouver Albus ou encore ton jeune frère à l’égard de James, seulement aussi puissante que pouvait être la haine de tes compagnons, tu ne pouvais la laisser prendre du pouvoir sur toi car après tout cela n’était guère un avantage. Tu devais garder l’esprit clair mais en cet instant cela te paraissait impossible. James s’avança un peu plus près des deux blonds rendant ainsi sa baguette à sa complice. « Mon père aurait du laisser crever le tien, mais ne crois pas que je sois aussi faible que lui. ». Cette phrase ne t’échappa guère, tu fronças les sourcils et comme assaillit par la haine tu lanças de nouveau les hostilités comme pour attirer une fois de plus son attention, vous étiez toujours deux contre un, Eden devant partir à la poursuite du Ministre. « Expelliarmus ! ». Seulement ton adversaire riposta en voyant toi et Alice valser contre le mur avec une violence plutôt inattendue. Ta tête heurta violement le sol déclenchant ainsi une douleur plutôt foudroyante et costaude au sommet de crâne. Ta vue se trouble très légèrement et la dernière que tu peux entrevoir est la silhouette floue de ton cousin qui quitte la loge ravagée du Ministre. Le souffle court, tu parviens néanmoins à entendre la lutte étouffée de Scorpius qui tente de se défaire de ses liens. Tant bien que mal tu te lèves et marches en sa direction avant de récupérer ta baguette qui jonche sur le sol à quelques mètres de là. Une fois près du jeune homme tu pointes ta baguette vers lui. « Lashlabask. ». Les liens qui maintenaient le corps du blond se desserrent les uns après les autres alors que tu les enlèves à ton tour à l’aide de tes mains. « Tu vas bien ?: ». Si vous aviez eux de bons atouts en début de partie c’était désormais le camp de James qui les possédait. Tu espérais vraiment que Perceval avait pu se mette à l’abri. Tu jettes un regard silencieux à Scorpius avant de t’en retourner voir comment se porter Alice.