QUIDDITCH WORLD CUP

Le grand moment était enfin arrivée, le match d'ouverture de la coupe du monde de quidditch allait enfin débuter et ce serait lui, Perceval Weasley, ministre de la magie de son état qui allait faire le discours d'ouverture. Des centaines de milliers de sorciers était venus des quatre coins du monde pour se rendre au stade où toute la sécurité nécessaire avait été déployée. Lui-même devait être accompagné de plusieurs aurors en permanence. Cette escorte ne le gênait pas même si il se sentait parfaitement capable de maîtriser quiconque oserait s'en prendre à lui. Tandis qu'il avançait vers le premier gradin il ne remarqua pas tout de suite la bousculade qui se déroulait dans son dos entre deux de ses aurors. Le ministre tourna la tête alors que l'auror en question lissait sa robe du plat de la main avant de faire un signe de tête annonçant que tout était sous contrôle. Perceval soupire et continua d'abancer jusqu'au premier gradin où plusieurs autres sorciers se trouvaient déjà. En sa qualité d'homme politique Perceval avait apprit qu'il devait toujours traiter le peuple qu'il gouvernait comme ses égaux, ainsi il sourit aux têtes s'étant tournées vers lui et prononça un simple mot "Bonsoir." Qui faisait toute la différence lors d'un sondage d'opinion. Perceval se voulait être un ministre proche des siens à défaut de l'avoir été lors de la Grande Guerre. Il s'avança vers le devant du gradin et sortit sa baguette magique de sa robe avant de la pointer vers sa gorge. Après avoir prononcé la formule adéquate sa voix se trouva amplifiée comme si il allait parler dans un microphone de moldu. Il s'adressa alors à la foule. "Mes chers amis ! Bienvenue à tous pour cette 473e coupe du monde de quidditch ! Veuillez acceuillir l'équipe de Transylvanie ainsi que leurs mascottes !" Il y eu une vague d'applaudissements et de cris de joie quand l'équipe entra sur le terrain suivit de près de... Vampires ! Les cris devinrent plus terrifiés mais les vampires n'étaient là que pour faire le show, il s'ensuivit alors une incroyable démonstration de vitesse et de force - ainsi qu'une belle démonstration de vol de la part du poursuiveur vedette de l'équipe - puis Perceval reprit la parole. "Et maintenant veuillez acceuillir l'équipe d'Angleterre et leurs mascottes !" A la place de voir les sept joueurs arriver sur le terrain sur leurs balais il y eut un grand nuage de poussières duquel émergèrent soudain les sept joueurs ainsi que des fées qui lancèrent leur poudre magique sur les supporters pour les rendre plus joyeux. Euphorique, le public acclama l'équipe avant de laisser la parole au ministre une dernière fois. "Et maintenant, que le match commence ! Il sera commenté par Mr Smith, directeur du département des jeux et sports magiques !" Et la match débuta avec la prise du souaffle par Djorovek, le poursuiveur vedette de la Transylvanie qui n'avait, selon les experts présent dans le stade, aucune chance face au gardien anglais : Hopkins.

Voici la deuxième étape de la première partie de l'intrigue. Les rps courts sont toujours a privilégier mais vous pouvez bien sur faire aussi long que vous voulez. La deuxième partie de l'intrigue arrivera dans une ou deux semaines, tout dépend de votre vitesse à répondre à cette partie.

CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE & DEVEZ SAVOIR :
→ Vous allez pouvoir raconter votre arrivée au stade, comment vous avez trouver votre place, etc.
→ Vous arrivez enfin dans votre gradin, on vous fouille à l'entrer du stade et vous dirige vers le gradin indiqué sur votre tricket.
→ Il est actuellement 21H, le match commence !
→ La météo est clémente. Il souffle un petit vent agréable et aucun nuage ne menace le ciel.
→ Vous êtes désormais séparés, tenez compte de votre gradins ! Pour ceux qui n'ont pas eu le temps de s'inscrire à l'intrigue vous pouvez poster au choix dans le gradin 2 ou 3 mais ne changez pas une fois que vous aurez choisit !

En sa qualité de simple professeur de sortilèges la jeune Esfir Adamovitch ne pouvait se permettre une place dans les gradin un ou deux. Elle ne pouvait également pas se permettre une tente énorme mais ce n'était pas grave car elle n'en avait pas besoin, elle avait largement assez avec sa petite tente dans laquelle elle avait déposé ses affaires avant d'en interdire l'accès à quiconque sauf elle grâce a un enchantement par vraiment complexe qu'elle avait apprit à lancer à Durmstrang pour éviter que les autres filles du dortoir ne viennent fouiner dans sa valise. Esfir était un brin parano quand il s'agissait de ses affaires, ainsi même son bureau à Poudlard était verrouillé avec cet enchantement, l'avantage étant que peu de sorciers y pensaient et donc peu avait le contre-sort. Pratique, donc. Mais soit, après que la jeune russe eut déposé ses affaires elle se rendit vers le gradin en cherchant des yeux un visage connu : en vain. Elle se fit bousculer à l'entrée par plusieurs sorciers dont la carrure était bien le double de la sienne mais qu'a cela ne tienne, elle devait voir le match. Debout le plus près possible des rambardes elle acclama avec les supporters de la transylvanie les vampires et leur démonstration. Elle se sentait plus proche de cette équipe de l'est que de celle d'angleterre mais applaudit tout de même les fées même si elles étaient bien moins impressionnante que des vampires, selon elle. Elle dut patienter encore quelques instants avant que le match ne soit lancé et, avec les supporters transylvaniens elle scandait le nom de Djorovek pour qu'il marque un but mais, dans le même temps, ses réflexes d'ancienne attrapeuse la forçait à scruter le terrain à la recherche du vif d'or. Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un pincement au coeur en pensant qu'elle aurait très bien pu jouer dans une équipe russe et, avec un peu de chance, jouer pour la cup.

De part son rang, l’argent que possédait ses parents Archie aurait du se retrouver dans un autre gradin. Et même s’il avait acheté sa place à la dernière minute, le jeune homme aurait pu se permettre une place dans le gradin numéro deux plutôt que dans celui-ci. Cependant, ça amusait le jeune homme d’ainsi énerver ses parents qui lui avaient répéter encore et encore de ne pas oublier d’acheter ses places afin de les rejoindre dans les gradins numéro un. Déjà qu’il avait refusé de faire partie de l’équipe anglaise, Archibald n’en faisait vraiment qu’à ça tête en allant contre la logique de ses parents et du reste des sorciers. Mais voila, le brun ne désirait pas jouer en portant les couleurs de l’Angleterre même s’il s’agissait du pays qu’il avait toujours chéri. Après avoir déposé ses quelques affaires dans la tente extra large de ses parents, la fuyant presque instantanément pour s’éloigner de ses géniteurs. Une fois assez loin, Archie se fondit dans la masse en s’achetant une écharpe et du maquillage aux couleurs de l’Angleterre avant de rentrer dans le stade quelques sucreries sous les bras. Une fois dans le gradin, c’est une guerre de coudes que le jeune Avery du faire pour arriver à s’approcher au plus près de la rambarde afin de voir quelque chose. Observant le début du show en grignotant, il du admettre que l’entré des joueurs de la Transylvanie était impressionnante. C’est pourquoi il acclama ces derniers avec les supporter de cette équipe malgré les couleurs qu’il défendait. Une fois le tour de l’Angleterre arrivé, le jeune homme acclama comme précédemment les joueurs, reconnaissant un de ses coéquipiers. Une fois le match lancé, c’est absorbé qu’il observait le jeu analysant la situation comme s’il était sur le terrain, déformation professionnelle sans aucun doute. Suivant le cognard des yeux, Archie reconnu une silhouette dans la foule d’inconnu en train de crier, siffler, chanter, acclamer les équipes en jeu. Le jeune homme joua à nouveau des coudes pour atteindre la personne qu’il avait reconnu soufflant dans l’oreille de celle-ci une fois qu’il se trouva derrière elle : « Si j’avais su que tu allais te retrouver ici, je t’aurais offert une place dans le gradin numéro deux au moins. » Lorsque la jeune femme se retourna vers lui, avec un sourire presque transparent, il lui tendit son sachet de dragées surprises de Bertie Crochue pour qu’elle puisse en prendre.

Assignée à la sécurité du gradin n°3, la jeune Londubat faisait des vas-et-viens entre les entrées et les gradins. Elle voulait s’assurer que le match se passerait sans aucun ennui. Etant elle-même fan du Quidditch, c’était son devoir d’assurer la sécurité des sorciers qui venaient du monde entier pour assister à la cup. Elle aurait pu être assignée à la garde personnelle du Ministre, mais elle savait que Percy Weasley pouvait se défendre par lui-même et qu’il n’avait pas besoin de pingouins pour le protéger. C’était ridicule. Depuis quand, les ministres de la magie sont-ils incapables de manier leur propre baguette ? L’ancienne Gryffondor observa la Russe se faire bousculer dans la foule, elle plissa les yeux. Elle se dit qu’un professeur de Poudlard devait être capable de se faire respecter. Quelle ironie. Alice se demanda bien comment devait se dérouler ses cours avec autant d’autorité. Soudainement, le troisième gradin fut rempli. L’heure était venue pour le match de commencer. Elle écouta attentivement le discours du Ministre, celui qu’il sortait à chaque match, et sans pourtant perdre sa concentration. L’auror scrutait chaque sorcier à l’allure suspecte. Un faux mouvement et elle dégainerait sa baguette plus vite qu’un cowboy ne sortirait son arme. Puis le match débuta. Le souaffle, le cognard et le vif d’or étaient finalement lancés. Il fut une époque à Poudlard où Alice aurait aimé faire parti de l’équipe de Quidditch. Malheureusement, le club de duel lui prenait tout son temps. A la place, elle venait voir son frère avec ses parents lors de ses matchs. C’était un vrai plaisir pour elle de voir Frank sur un balai. Le souaffle fut subitement attrapé par le poursuiveur transylvanien et les acclamations débutèrent. Le bruit que faisaient les trois gradins l’empêchait de réfléchir clairement. Elle fronça légèrement les sourcils et continua de faire ses allers-retours à travers l’étage.

Esfir avait bien sur déjà participé à des matchs de quidditch mais jamais elle n’avait participé à quelque chose de cette ampleur. Il y avait tellement de gens, tellement de supporters. D’autres étaient là mais ne soutenaient pas particulièrement une équipe – comme elle – ils s’amusaient juste du show, appréciant de voir un bon match. La jeune femme hurla de joie avec les autres lorsque le poursuiveurs transylvanien marqua un but, elle sautait littéralement sur place comme une gosse à qui on offrait le plus beau jouet du monde. Elle se fichait pas mal de réagir ainsi car en regardant autour d’elle elle se rendait compte qu’elle n’était pas la seule à laisser exploser sa joie. « Si j’avais su que tu allais te retrouver ici, je t’aurais offert une place dans le gradin numéro deux au moins. » Cette voix dans son dos la fit sursauter, elle se retourna face à Archie et sourit de toutes ses dents. « Archie ! Je ne savais pas que tu serais dans ce gradin ! » Au vu de sa fortune familiale elle l’aurait plutôt imaginé dans le gradin numéro deux, au moins. « J’aime bien être ici ! » Dit-elle alors qu’une bourrasque de vent fit voler sa crinière brune dans ses cheveux, elle éclata de rire. « Même si c’est un peu venteux ! » Elle rit à nouveau. Finalement il lui tendit un sachet de dragées surprise et Esfir en prit une avec un sourire censé le remercier. Elle fourra le bonbon dans sa bouche et sourit. « Goût barbe-à-papa ! » Elle avait de la chance avec ces bonbons, d’autres ne cessaient de tomber sur des trucs du genre « morve de troll » ou « cire d’oreille » mais ça ne lui était jamais arrivée. Elle se rendit compte, en se tordant le coup pour regarder le match que Alice était là, bien sur elle faisait son travail d'auror mais Esfir lui fit tout de même un vague sourire.

Archie s’était légèrement laissé emporter par l’effervescence du match. Certes, il n’était pas là pour cela, mais le jeune homme se fichait bien des ordres, s’il pouvait profiter d’un bon match il ne comptait pas s’en priver. Lorsqu’il vit Esfir, le jeune homme fut à la fois soulagé et triste. En effet, ce match n’allait pas être un match comme les autres et s’il était là c’était bien pour accomplir une mission. Ainsi, le jeune Avery était content de savoir que son amie était dans le même gradin que lui et ne risquait pas de tomber entre les mains de n’importe quel Mangemort sans fois ni loi, cependant il était rebuté à l’idée d’afficher la part la plus sombre de son amie, même si elle l’avait déjà vue à de maintes reprises. « Archie ! Je ne savais pas que tu serais dans ce gradin ! » Le brun se contenta de sourire à cette remarque, en effet le gradin numéro un ou deux aurait été plus approprié pour un homme de son rang, mais ça ne comptait pas sur le coup. « J’aime bien être ici ! » Fixant la belle qui était en train de souffrir sous les coups répéter des bourrasques de vent, Archibald ne pu qu’être attendri face à son rire si particulier qu’il connaissait si bien. « Même si c’est un peu venteux ! » Hochant la tête, il lui tendit tranquillement son sachet de dragées surprises bien que l’anxiété et l’excitation commençait à le prendre. Attrapant une dragée à son tour, il la croqua tombant le goût « cire d’oreille » grimaçant sur le coup. « J’ai vraiment pas de chance avec les dragées surprises. » Sous le regard amusé de la jeune femme qui suivait en même temps le match, Archie en oubliait presque sa mission et le reste. Cependant, avant qu’il ne puisse profiter plus longuement de cet instant paisible, il remarqua l’agitation provenant du gradin numéro un alors que la marque des ténèbres apparaissait dans le ciel. Lâchant son sachet de dragées, Archie attrapa Esfir par le bras avec moins de douceur que d’habitude lui soufflant pris par l’angoisse : « Tu ne dois pas rester ici, je t’en supplie. » Sortant sa baguette, le jeune homme remarqua qu’une des aurores protégeant cette partie du stade venait de s’évaporer. Se retournant vers la foule en pointant sa baguette droit devant lui, le brun pétrifia un des aurores sur sa droite alors que les autres mangemorts présent dans cette partie de la foule se mettaient en marche aussi.

« J’ai vraiment pas de chance avec les dragées surprises. » fit Archie après avoir grimacé sous le gout de sa dragée. Esfir sourit, amusée mais ne répondit rien. Elle reposa son regard sur le match mais quelque chose attira son attention dans le gradin un. Elle plissa les yeux mais ne pouvait rien voir à cette distance du coup ce fut seulement quand une marque apparu dans le ciel qu'elle comprit que quelque chose de mauvais se produisait. Russe de son état elle ne connaissait pas la signification de cette tête de mort avalant un serpent, elle savait juste que ça voulait dire qu'une chose terrible allait se passer ou s'était déjà passée car la plupart des sorciers commencèrent à paniquer et à s'enfuir. Certains tentaient de transplaner mais c'était impossible, les mesures de sécurité l'interdisait, elle le savait car elle avait sentit la force du sortilège en arrivant sur les lieux, la magie laisse des traces... Elle sortit sa baguette alors qu'Archie laissait tomber son paquet de dragées au sol. Elle n'eut pas le temps de réagir qu'il lui attrapait déjà le bras, elle ne capta que le regard d'Alice qui s'éloignait en courant vers le gradin numéro un d'où le sortilège avait été lancé. « Tu ne dois pas rester ici, je t’en supplie. » Esfir lança un coup d'oeil à Archie qui n'avait pas cet habituel air détaché, il semblait au contraire soucieux et c'était bien la première fois qu'elle le voyait ainsi. C'est quand elle le vit lancer un sort à un auror qu'elle se dégagea plus violemment qu'elle ne l'aurait voulu. « Toi non plus ! Et tes amis non plus ! Je ne vous laisserai pas tuer des innocents. » La colère vibrait dans sa voix. Elle hésita un instant, la main tremblante, elle ne pouvait pas se battre avec Archie alors elle décida de tourner les talons et s'enfonça dans la foule. D'un coup de baguette elle repoussa un mangemort et le ligota dans un cordage serré, elle pouvait se battre, quoi qu'en pensent son père, sa soeur ou Archie et elle n'allait pas les laisser faire.

Le dilemme auquel devait faire face Archie était des plus troublants. Il savait qu’il avait choisi la cause des Mangemorts, c’était son choix et c’était sans aucun doute le plus logique pour un garçon de sa trempe. Cependant, il lui suffisait d’un rien pour abandonner partenaires de mauvais tours et de se ranger aux côtés de son amie. Le jeune homme, comme depuis toujours, était en proie à ses démons, il savait, il avait toujours su qu’il ne pourrait jamais rien faire à la belle brune. Si Esfir s’en allait, si elle pouvait s’enfuir, il pourrait fermer les yeux sur ce qu’il lui restait de conscience et, comme il le faisait si bien, se laisser aller au feu de sa démence. C’est pourquoi il l’attrapa, c’est pourquoi il la supplia. Toutefois la jeune russe n’était pas de son avis et se défit de sa prise avec violence. « Toi non plus ! Et tes amis non plus ! Je ne vous laisserai pas tuer des innocents . » Le regard trouble, le brun détourna le regard prêt à se laisser désarmé par la jeune femme si c’était ce qu’elle voulait. Cependant, Esfir lui tourna le dos pour s’éloigner. La rage au cœur, les regrets calé dans sa gorge comme des cailloux, Archibald jeta un coup d’œil autour de lui pour voir la panique qui s’était propagée dans la foule. Des aurors tentaient de canaliser la foule tout en repoussant les Mangemorts dissimulé parmi les spectateurs. Sa baguette pointé devant lui, sans hésiter le brun lança un sort d’expelliarmus sur l’auror le plus proche avant que ce dernier n’eu le temps de le remarquer. Un sourire sadique aux lèvres, il s’apprêtait à lancer un sort meurtrier lorsqu’une baguette apparu sous sa gorge. « Lâches ta baguette! . » Levant les yeux sur l’assaillant qui l’avait pris par surprise, Archie resta de marbre face à son adversaire. Bien qu’en mauvaise posture, il ne lâchait pas son sourire sadique, pourtant il ne semblait avoir comme possibilité que celle de lâcher sa baguette et se faire prendre ou subir un quelconque sortilège de la part de son assaillant.