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 a window to the past (ft. Albus)

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James Potter

James Potter


SORTS JETÉS : 2426
AVATAR : max irons.
CRÉDITS : voir avatar.
BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.

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MessageSujet: a window to the past (ft. Albus)   a window to the past (ft. Albus) EmptySam 30 Mar - 10:38

a window to the past
ft. Albus Potter

Depuis des mois et des mois James se sentait comme traqué, il savait que son frère le chercherait et trouverait le moyen de le faire payer mais il savait aussi que Albus n'oserait jamais le tuer tant que Lily resterait proche de lui. Et de ça il tirait sa force, de la faiblesse même de son frère à s'ttacher aux gens. Car James avait assassiné son père sans que Lily ne lui tourne le dos. Elle ne le pardonnait pas, évidemment mais elle continuait à répondre à ses lettres et à le voir quand il le lui demandait. Albus, lui, n'avait évidemment plus aucune envie de revoir son frère et James s'en portait on ne peut mieux. Il n'avait revu le sorcier que quand celui-ci l'avait accusé devant le magenmagot d'être l'assassin de Harry Potter. James avait démenti, il avait prétendu que son frère était fou de chagrin et que, comme ils s'étaient toujours plus ou moins détesté, Albus en avait profité pour mettre ce terrible meurtre sur les épaules de son ainé. Il avait joué la comédie comme un maitre, seules quelques personnes - dont Alexandra - ne l'avaient pas cru. Elle y avait sans doute vu la raison du changement radical dans le comportement de James, trois ans auparavant. Car le plan avait été prévu depuis longtemps mais seuls les sorciers puissants ont la force de lancer l'avada kedavra et James avait du subir une sorte d'entrainement intensif pour renforcer sa haine et sa puissance. Au fur et à mesure que la magie noire s'emparaient de son âme le petit garçon rieur qu'il avait été avait laissé place à un homme calculateur et méprisant, fou de jalousie et manquant cruellement d'attention. Il avait besoin d'être celui dont tout le monde parlait et peut importe la raison. Le bien, le mal, il ne savait pas ce que ça voulait dire il ne voyait que la puissance et la renomée.
Ce soir-là James sortait du Quartier Général et se rendait chez lui, il avait envie de marcher pour une fois mais soudainement alors qu'il était presque arriver chez lui il repensa à cette soirée où il avait tué son père. Ces évenements lui revenaient souvent en mémoire, il ressentait alors un mélange de haine et de mélancolie, c'était un sentiment indéfinissable qui laissait souvent place à une sorte de crise de folie où il n'avait plus que colère en lui. Sans réflechir il transplana jusqu'a Godric's Hollow devant les ruines de son ancienne maison. Son regard balaya les gravats et il s'appreta a repartir quand il entendu un bruit derrière lui, Albus venait d'arriver. D'instinct il leva sa baguette et la pointa sur son frère. Un sourire sadique étira ses lèvres. "Alors content, Albus ? Je vais te faire l'honneur de finir ta vie comme papa." Il passa ses dents sur sa lèvre inférieure, il pouvait le faire, non, il DEVAIT le faire. Mais quelque chose l'en empêchait. "Meurt comme un homme, Albus, prend ta baguette." siffla-t-il comme pour gagner du temps. Son regard se posa sur son frère, haineux. Il n'aimait plus Albus depuis des lustres, son frère l'insupportait et il avait tenté pourtant de lui faire comprendre à quel point il était pathétique mais il semblait se complaire dans ce rôle de fils modèle et ça avait énervé James d'avantage.
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Albus Potter

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SORTS JETÉS : 1070
AVATAR : aaron johnson
CRÉDITS : bigbadwolf
BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.

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MessageSujet: Re: a window to the past (ft. Albus)   a window to the past (ft. Albus) EmptySam 30 Mar - 11:25

Depuis ce fameux jour où ton père s'était fait tuer presque sous tes yeux, tu ne dormais plus. Seule l'idée de la vengeance te faisait tenir debout en réalité, même si certaines personnes s'en doutaient. La création du nouvel ordre du phénix a été une nécessité devant la folie de ton frère, James. Tu sais pertinemment qu'il ne peut être derrière tout cela, ou du moins tu l'espères. Si vraiment il se repentait, jamais tu ne pourrais lui pardonner ce qu'il a fait. Et si Azkaban est ta raison officielle de le pourchasser afin de l'y envoyer, tu sais au fond de toi que tu ne veux qu'une seule et unique chose : le tuer. Et même sa vie ne serait pas assez pour tout réparer. L'absence de ton père dans ta vie comme dans celle de ta mère, de ta soeur, de tes cousins et de tant d'autres est insupportable. Insupportable au point de devenir une maladie qui te ronge de l'intérieur, te prive de tout espoir de voir à nouveau le soleil briller dans le ciel quand tout est devenu sombre et sans espoir et te fait suffoquer à un tel point que tu n'as qu'une seule solution : te plier en deux et attendre que cela cesse. Le plus intolérable dans tout cela, c'est sans doute tous ces regards emplis de pitié. Très peu pour toi. Si tout le monde voit ce masque de fermeté et d'impassibilité, quand tu te retrouves seul, tout se brise en toi. Tu te sens tellement fautif que tu veux à tous prix arrêter ton frère, quitte à mourir pour cette cause. Mourir ne serait pas différent que ce que tu vis en ce moment. Bien sûr, tu te surprends à penser que peut-être, tout finirait bien. James serait arrêté voir tuer, les mangemorts une nouvelle fois répudiés, et toi, heureux ? Cette pensée te ferait presque sourire tellement elle est idiote. Tu ne seras jamais comme avant, et penser le contraire relève de l'utopie. Assis dans une taverne de Godric's Hollow alors que tu viens de rendre visite à ta mère, anéantie par sa perte, tu constates qu'il ne reste plus que toi à part le responsable de cette taverne qui hésite à te mettre dehors visiblement. Enivré par la douce liqueur coulant encore dans tes veines, tu sors, quelque peu las. Déambulant dans les ruelles de la ville, tu aperçois une silhouette au loin, si familière que tu en maudirais presque la vie et son drôle de sens de l'humour. C'est James, tu en es certain. Et cette conviction fait ressortir en toi tous tes démons, dansant une gigue autour d'un grand feu avec au milieu, ton frère. Sortant ta baguette, tu t'approches, décidé à commettre l'irréparable. Il est plus rapide que toi apparemment puisqu'il pointait déjà sa baguette sur toi, arborant un sourire sadique. « Alors content, Albus ? Je vais te faire l'honneur de finir ta vie comme papa. » Il joue avec toi, tu le sais mais ce qu'il vient de dire te fait abandonner tous tes moyens, faisant revenir ton dégoût pour cette vie que tu mènes depuis quelque temps et qui te désespère. Ton propre frère tuant votre père t'a tout simplement ôté tout bon sentiment envers la vie, que tu croyais si juste avant. Rangeant ta baguette dans ta poche, tu décides alors de lever les mains en l'air. Si l'influence de l'alcool peut-être responsable de cela, tu devines aussi que c'est avant tout toi qui décide de faire ça. Avec un air arrogant et un regard vide, tu le contemples, avançant même ton torse en direction de sa baguette. « Qu'est ce que tu attends ? Tu détestais papa autant que tu dois me détester maintenant. Tu sais, tu ne l'as pas seulement tué ce jour là, tu m'as tué aussi. » Tu ne veux même pas regarder dans les yeux James tellement il te dégoûte. Tu n'attends que la brûlure du sort de mort et de tomber à terre comme si on venait de couper tous les fils te reliant à la vie. Tu remarques l'hésitation de ton frère, tu ne souris même plus. « Meurt comme un homme, Albus, prend ta baguette. » Décidément, tu lui offres ta tête sur un plateau d'argent, et il trouve quand même le moyen de tout faire rater, cet abruti. Posant un regard dénué de vie sur lui, tu baisses les bras. « Même papa avait sa baguette quand tu l'as confronté. Au final, cela n'a rien changé. » murmuras-tu, las, avant de conclure. « Qu'on en finisse. »
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MessageSujet: Re: a window to the past (ft. Albus)   a window to the past (ft. Albus) EmptyDim 31 Mar - 10:37

Tout ces moments qu’il avait passé avec sa famille et les souvenirs qu’il en gardait avait été assombrit par la haine qu’il portait à son père. Comme le dit l’adage, on ne choisit pas sa famille et bien en effet James n’avait pas choisit et si il avait pu il aurait ardemment désiré une famille sans histoire. L’opportunité de se faire un nom ou même de vivre sa vie sans s’en soucier car si James avait à ce point besoin de reconnaissance c’était parce que son père en avait toujours eu plus que lui. L’élu, le héros d’une génération, mort aux pieds de son propre fils. Rabastan avait attisé la haine qu’il y avait en James comme on garde une flamme allumée, pire, il l’avait ravivée et fait grandir, cette haine avait tout brûlé sur son passage et son humanité s’en trouvait en quelque sorte atrophiée mais résistante grâce à quelques personnes qu’il aimait encore véritablement. Pourtant James n’était plus doué des mêmes sentiments qui animaient la plupart des gens, il faisait sans cesse du mal à ceux qui l’entourait sans en éprouver le moindre remords. Et les dernières personnes qu’il avait blessée avaient été Ginny et Lily, il avait conscience du fait qu’elles croyaient Albus même si elles ne pouvaient pas envoyer James à Azkaban car il n’y avait aucune autre preuve que Albus et que James témoignait en quelque sorte contre sa parole. Il n’était arrivé sur les lieux que depuis quelques secondes déjà que Albus était déjà présent. James se retourna, ses sens étaient constamment en alerte depuis qu’il se savait menacé par son frère et par l’ordre. Il pointa sa baguette sur le torse de son cadet et lui promit une mort semblable à leur père. Albus avait sortit sa baguette mais la rangea, ce qui énerva James davantage. « Qu'est ce que tu attends ? Tu détestais papa autant que tu dois me détester maintenant. Tu sais, tu ne l'as pas seulement tué ce jour là, tu m'as tué aussi. » Le sorcier ricana, il n’avait que faire du mal qu’il avait pu infliger à Albus en tuant Harry, ne l’avait-il pas encore compris ? « Tu es pathétique, Albus, tu n’as jamais voulu vivre pour toi, ça ne t’as jamais dérangé de faire tout ce qu’on attendait d’un parfait petit Potter. » Excepté peut être le fait qu’il eut été envoyé à Serpentard son frère avait toujours agit comme un enfant modèle, il avait de bonnes notes, ne se faisait jamais remarqué dans les couloirs et était appréciés des professeurs. Parfait. Il dégoutait James plus qu’autre chose. Mais ce qui énerve le plus James c’est cet air arrogant sur le visage de son frère, fière d’avancer vers la mort comme si elle était la résolution à tous ses problèmes, comme si elle était douce en comparaison de la vie et comme si James ne pouvait lui faire de plus grand plaisir que de le tuer là, maintenant, sans autre souffrances que de voir son frère si haineux. Comme Harry était mort, en regardant son fils le tuer. Albus baisse les bras quand James lui demande, ou lui ordonne même, de prendre sa baguette. Il ne fait cependant aucun geste pour s’emparer de l’objet. « Même papa avait sa baguette quand tu l'as confronté. Au final, cela n'a rien changé. » James haussa un sourcil. « Qu'on en finisse. » Un éclat de folie traversa le regard de James qui ne siffla alors qu’un mot. « Endoloris. » Désormais Albus se tordait à ses pieds et James laissa échapper un rire sonore, encore une fois James prenait le risque d'être envoyé à Azkaban mais Albus ne comprenait peut être pas qu'il n'irait jamais là bas et même si il y allait, il s'en sortirait, plus fou encore. Il s’abaissa sur son frère et caressa doucement ses cheveux alors que le sort s’attenuait. « Albus, je vais t’apprendre la politesse. Mais avant, crois-tu vraiment que papa se méfiait de moi au point de prendre sa baguette ? » Harry n’était qu’un sombre imbécile. James récupéra sa main, il se recula et se tourna vers les ruines, il entendait son frère bouger dans son dos et finalement il se retourna vers lui, la baguette levée, un sourire sans joie se dessinait sur son visage.
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Albus Potter

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MessageSujet: Re: a window to the past (ft. Albus)   a window to the past (ft. Albus) EmptyDim 7 Avr - 6:03

« Tu es pathétique, Albus, tu n’as jamais voulu vivre pour toi, ça ne t’as jamais dérangé de faire tout ce qu’on attendait d’un parfait petit Potter. » Tu ris. Pathétique, tu l'es et tu en es parfaitement conscient. Tu n'as aucunement besoin de James pour le deviner. Il a raison de dire ça et cela te passe bien au dessus, mais la suite de sa phrase te plonge dans un état étrange. Un état dans lequel tu n'avais pas été depuis bien longtemps. La colère sans doute. Tu l'observes un moment, te répétant ces paroles en boucle. Tu as toujours voulu vivre pour toi et n'avait jamais réellement rien fait pour être un "parfait petit Potter". Arquant un sourcil, tu restes hilare. Hilare devant ce frère si jaloux et haineux en réalité. Tu as pitié. Pitié de lui et ce qu'il est devenu. Oubliant la menace, tu restes planté devant ton frère, ne comptant pas plier à cause de sa petite phrase inoffensive. « Tu sais. J'ai pitié de toi. » commences-tu, avec un but bien précis en tête et le désir de lui balancer la vérité à la figure. « J'ai toujours été désireux de vivre ma vie comme je l'entendais. Mais tu l'aurais su si tu avais été un minimum proche de moi. Un parfait petit Potter aurait été à Gryffondor, aurait toujours tout fait pour attirer l'attention de nos parents et cela, pendant un certain laps de temps. Et ce n'est pas moi James. C'est toi. » Arrogant, tu lui souries, conscient que tu ne peux pas revenir en arrière. Mais tu t'en fiches. Tu as toujours désiré parler à celui qui avait tué ton père si froidement, son meurtrier qui n'est plus rien aujourd'hui pour toi. Tu ris. Tu ris tellement que la ruelle n'est faite que de ce son, tellement horrible pour James que cela ne fait qu'amplifier ce rire. La sentence vient très vite, douloureuse et si bonne à la fois. Tu tombes à terre, juste après que ton frère ait murmuré ce mot avec sa baguette pointée vers toi. Tu ne lui feras pas ce plaisir. Crispant tes mains, plaquées sur le marbre froid et humide du sol, tu ne cries pas. Tu t'en empêches. Bien sûr, tu ne peux pas non plus oublier cette douleur fulgurante se propageant dans tout ton corps, le faisant tressaillir par endroit et moment. C'est désormais le rire de James qui a remplacé le tien. Les yeux plissés, comme pour contenir la douleur, tu te recules légèrement quand tu sens la présence du sorcier que tu appelais autrefois frère avec fierté. Tu grimaces quand tu sens sa main écarter quelques cheveux de ton front. « Albus, je vais t’apprendre la politesse. Mais avant, crois-tu vraiment que papa se méfiait de moi au point de prendre sa baguette ? » Et cette voix. Cette pique. Mettant tous tes efforts pour faire disparaître la douleur, tu conserves les yeux clos tandis que tes membres recouvrent la normalité. Avant de les rouvrir, tu décides de ne pas rentrer dans son jeu. Ce n'est qu'en les rouvrant que ton poing atteint la mâchoire de James, le faisant tomber en arrière tandis que tu te relèves sur tes pieds avec difficulté. Regardant de haut ton frère, tu ne souris plus, tu ne ries plus. La peine a remplacé l'arrogance dans ton regard. « Et toi, crois-tu vraiment que père ne s'est jamais douté quel genre de personne étais-tu au fond ? Un pourri prêt à tout, même à tuer son propre père et à remettre à l'ordre du jour la faction qui servait autrefois son pire ennemi. » Tu t'arrêtes, laissant tes paroles atteindre les oreilles de James, un peu sonné, avant de continuer. « Le plus triste dans tout cela, c'est qu'il n'ait en effet rien fait et que je ne m'en sois pas rendu compte avant, à quel point tu étais corrompu, jaloux et blessé dans ton ego. » Comme une petite bête sans défense, ayant vécu des dizaines de guerre et ayant été trahi par tout le monde. Baissant les yeux au sol, tu vois la baguette de James, tombée après que son propriétaire ne se soit pris un coup. La baguette que Harry avait acheté pour James, se tenant à côté de ce dernier, si ravi et joyeux. Un James n'ayant plus de raison d'exister à ce jour. D'un geste sec et court, un craquement se fait entendre, puis une résonance due aux deux extrémités de sa baguette, rompues. Brisée. « Tu n'as plus qu'à aller t'en procurer une nouvelle, à ta hauteur. Celle-ci appartenait à mon frère, James Potter, qui est allé la chercher avec son père et sa famille à Diagon Alley. Il est mort désormais. »

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MessageSujet: Re: a window to the past (ft. Albus)   a window to the past (ft. Albus) EmptyLun 8 Avr - 10:49

James s’attendait à tout, ou presque, de la part d’Albus mais certainement pas à ce qu’il se mette à rire. Était-il devenu complètement fou ? Voyez ce que c’est d’être un Potter, la certitude d’en devenir fou un jour. James aurait pu sourire à cette idée si l’hilarité de son frère ne lui tapait pas sur le système. Il le provoquait ouvertement, James était tendu et il allait devoir évacuer ce trop plein sur la seule personne qui pouvait tout se prendre en pleine gueule sans que James n’en ressente le moindre remords… Albus, évidemment. « Tu sais. J'ai pitié de toi. » Mignon. « J'ai toujours été désireux de vivre ma vie comme je l'entendais. Mais tu l'aurais su si tu avais été un minimum proche de moi. Un parfait petit Potter aurait été à Gryffondor, aurait toujours tout fait pour attirer l'attention de nos parents et cela, pendant un certain laps de temps. Et ce n'est pas moi James. C'est toi. » Bien sur. James soupira, comme si il essayait de se calmer bien qu’il n’en avait en fait strictement rien à foutre de se calmer ou pas en présence de son frère. Il aurait tout de même voulu garder contenance un temps, ne pas devoir tout de suite remettre Albus à sa place, ne pas devoir tout de suite lui prouver qu’il n’était rien comparé à lui. « Oh bien sur, tu es un serpent du coup ça te donnes l’impression de t’être un peu différencier de papa. Comme c’est adorable. » Il puait le sarcasme, ses lèvres s’étirèrent en un sourire sadique alors qu’il prononçait la formule adéquate pour faire taire Albus. Il voyait la douleur parcourir le corps de son cadet, la chaire de sa chaire se tordait à ses pieds comme un vulgaire pantin que James aurait pu aisément contrôler. Une partie de James regrettait de devoir en arriver là, il n’avait toujours pas réellement vaincu cette part encore humaine en lui qui lui soufflait sans cesse de ne pas faire ça à sa famille. Il l’avait fait taire assez longtemps pour tuer son père il ferait la même chose concernant Albus. Après avoir fait cesser la douleur dans le corps d’Albus James s’était tourné, peu méfiant, mais finalement Albus s’était relevé et quand James se tourna à nouveau vers lui il se prit un violent coup en pleine tête. Sa machoire ne se brise pas sous le coup mais ça aurait pu. A la place il titube et tombe au sol, sa baguette lui échappe alors que, dans un réflex, il porte sa main à sa joue. « Et toi, crois-tu vraiment que père ne s'est jamais douté quel genre de personne étais-tu au fond ? Un pourri prêt à tout, même à tuer son propre père et à remettre à l'ordre du jour la faction qui servait autrefois son pire ennemi. » Il n’écoutait qu’a peine Albus, aveuglé par la haine qui l’envahissait peu à peu. « Le plus triste dans tout cela, c'est qu'il n'ait en effet rien fait et que je ne m'en sois pas rendu compte avant, à quel point tu étais corrompu, jaloux et blessé dans ton ego. » Tout ce que disait Albus était criant de vérité mais James ne l’admettrais jamais et ne s’en rendait à vrai dire même pas totalement compte. Dans son esprit troublé il n’était rien d’autre qu’une victime de la célébrité de son père et de cette société qui avait toujours attendu de lui à ce qu’il fasse si pas mieux au moins tout aussi bien et dieu sait comme c’était déjà beaucoup lui demander. Devait-il stopper une guerre et revenir en héro en compagnie de Albus et Lily pour que le monde fiche la paix aux enfants Potter ? Un temps il avait espéré pouvoir compter sur son frère dans sa quête de réussite mais il avait bien vite compris que jamais Albus ne le suivrait, qu’il préférait rester dans cette position confortable que lui conférait son nom. Alors James s’était éloigné de lui au plus grand désarroi de toute la famille et ce serait mentir de dire qu’Albus n’avait pas essayé de renouer les liens avec son frère plusieurs fois. Lui-même avait tenté des approches mais la rage l’envahissait hélas trop vite. Et maintenant il était là, effectivement blessé dans son égo et étendu sur le sol. Il ne réalisa pas quand Albus se baissa pour ramasser sa baguette. C’était comme si la scène se déroulait devant ses yeux et qu’il ne pouvait rien faire pour empêcher ça. Il fixait sa bien aimée entre les doigts de son frère.

Un crac sonore se fit entendre et à peu près au même moment James eut l’impression que quelqu’un lui arrachait le cœur de la poitrine après lui avoir compressé les poumons dans une tentative réussie de les vider de leur air. Il suffoquait, il tremblait de rage et, oui, il allait le tuer ! Il allait tuer son frère à mains nues puisqu’il n’avait plus le choix. Il n’avait désormais plus qu’un objectif en tête : faire mal à Albus de tous les moyens possibles. « Tu n'as plus qu'à aller t'en procurer une nouvelle, à ta hauteur. Celle-ci appartenait à mon frère, James Potter, qui est allé la chercher avec son père et sa famille à Diagon Alley. Il est mort désormais. » Fit Albus, plein de mépris. Il n’avait pas idée à quel point c’était vrai, James Potter était mort, vive James Potter version deux car il était toujours là en chaire et en os mais son esprit était consumé par la haine. Ce qu’il ressentait, les petits résidus d’un amour fraternel mort depuis longtemps étaient désormais définitivement morts en lui, il n’y avait plus rien pour l’empêcher de le tuer et il rirait sur le corps sans vie de son frère, il le mutilerait, il le détruirait si bien que personne en pourrait se douter que c’était Albus Potter qui serait mort dans cette rue. Alors James se leva et ne bougea pas pendant un instant avant de charger sur son frère, je faisant tomber à la renverse. Il attrapa en premier lieu le poignet du jeune sorcier qui tenait la baguette magique et essaya de la lui faire lâcher. Mais peut importe du moment qu’elle ne pointait pas sur lui, peut importe du moment qu’il lui faisait mal. Il balança son poing sur la figure de ce frère qu’il avait aimé un jour mais qu’il détestait désormais plus que tout pour l’avoir privé de sa compagne depuis treize ans. Il avait fait bien pire que James n’aurait jamais pu le faire, du moins c’est ainsi que le sorcier résonnait actuellement. Il était rendu fou de rage, dément, le sorcier se fichait pas mal de se briser les doigts en frappant Albus, il ne ressentait même pas la douleur de ce combat acharné il réclamait vengeance, tous les ports de sa peau réclamait la mort d’Albus, une mort lente et douloureuse à l’inverse de sa baguette magique qui avait cédé bien trop vite entre les doigts d’Albus.

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MessageSujet: Re: a window to the past (ft. Albus)   a window to the past (ft. Albus) EmptyMer 24 Avr - 10:26

« Oh bien sur, tu es un serpent du coup ça te donnes l’impression de t’être un peu différencier de papa. Comme c’est adorable. » Sur le coup, tu le fixes comme si il venait de dire la plus grosse bêtise de sa misérable existence. Il n'avait pas le droit de dire ça après qu'il l'ait tant torturé au sujet de sa répartition à Poudlard, il n'avait pas le droit de te dire ça, et surtout pas en ces circonstances. Avoir été envoyé à dans la maison de Salazar Serpentard avait été dur pour toi, alors que ton frère aîné et que ta soeur se trouvaient dans la maison de Godric Gryffondor. Tu avais été alors perçu comme la tare de la famille Potter. Un Potter à Serpentard relevait à dire que Argus Rusard était aussi brillant que Albus Dumbledore dont tu avais hérité ton premier prénom. Autrement dit, une chose totalement absurde. Pourtant les regards, les railleries et les moqueries qui avaient suivi cet envoi t'avaient suffisamment agacé pour que tu n'y fasses plus trop attention au bout d'un moment. Et ton amitié avec le fils Malfoy lui-même avait fini par faire taire toutes les mauvaises langues. A Poudlard, c'était toi et Scorpius contre le monde entier. Vous étiez dans votre bulle, et ni rien, ni personne ne pouvait y entrer. Le bon vieux temps, désormais révolu. Et quand tout vous est volé, comme c'est le cas en ce moment, il ne reste plus rien que la vengeance. Peut-être était-ce égoïste de vouloir cela. Peut-être était-ce de la pure folie, mais Albus avait longtemps voulu comprendre son frère et son acte. Il s'en est passé des nuits blanches à tout retourner dans ton esprit, sans comprendre. Tu avais désormais arrêté. Ton frère est devenu fou, et il n'y a pas d'explications logiques à la folie. Pour toi, ton frère était bel et bien parti, et même si tout n'était pas rose entre lui et toi, vous vous aimiez encore à cette époque. Mais on ne peut pas vivre dans le passé, et encore moins le remonter. Tel que tu vois ton frère, James, tu sais qu'il n'y a rien en lui, plus une seule parcelle de ce qu'il devrait lui rester d'âme. Pourtant, quand tu brises sa baguette, la lueur de souffrance qui passe dans son regard te laisse perplexe. Un homme sans âme et sans coeur arriverait-il encore à souffrir ? Alors quand il se jette sur toi, une nouvelle fois, tu ris. Tu ris tellement de cette situation absurde dans laquelle tu te trouves. Tu ris de te battre avec ton propre frère de sang. Tu ris de la cruauté de la vie et du destin. Tu étouffes un hoquet quand tu touches le sol, avec tout le poids de James sur toi. L'asphalte dur et froid te lacère le dos et le choc qui s'en résulte t'amène à avoir un peu de mal à respirer. Et tu continues de trouver la situation très drôle. A un tel point que tu ne peux t'empêcher de le faire remarquer. « Alors. Qu'est ce que ça fait de perdre quelque chose à quoi tu tenais ? » exultes-tu, le sourire aux lèvres, avec l'intention de continuer. Cependant, tu sens le poing de celui que tu appelais autrefois frère venir se fracasser sur ta figure. La douleur te fait grimacer, et tu sens l'adrénaline parcourir tes veines. Tu l'ignores, conscient que le seul vrai moyen de faire réagir James et de le toucher n'est pas physique mais moral. Le goût acre du sang se répand malicieusement dans ta bouche. Tu détestes ça, mais tu ne peux pas t'arrêter maintenant. Tu rigoles, en sachant pertinemment que cela l'énervera, même si au fond de toi, tu sais que c'est purement nerveux. Tu le défies, curieux de savoir jusqu'où il peut aller. Quitte à ce qu'il ait enfin ce qu'il désire : ta mort. Mais tu as besoin de savoir, c'est bien plus fort que ton instinct de survie. Coincé au sol par James, tu lui crache à la figure ton propre sang. Celui qu'il partage avec toi, qu'il le veuille ou non. « Tu vas enfin aller jusqu'au bout et me tuer comme un homme ? Bravo James, on fait des progrès. » Enhardi par tes propos, tu cherches de ta main valide le cadavre de sa baguette, et quand tu tombes enfin sur un bout, tu t'en saisis et le balance à la figure de James. « Je te prierais de m'enterrer à côté d'elle, si tu daignes m'enterrer bien sûr. » Tu signes ton propre arrêt de mort, tu le sais. Et tu comptes bien réagir au moment propice, quand tout espoir que James ait encore un petit peu d'âme et de bonté sera perdu.
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MessageSujet: Re: a window to the past (ft. Albus)   a window to the past (ft. Albus) EmptyVen 26 Avr - 12:37

Il n'avait jamais ressenti une telle rage, c'était comme si chaque cellule qui le constituait réclamait vengeance et peut importe que ce soit Albus, peut importe que le sang qui coulait dans ses veines coulaient dans celle de James également parce que ça il n'en avait plus rien à foutre, il pouvait tuer son propre frère ici même, à l'endroit où il avait tué son père parce qu'Albus l'avait privé d'une partie de lui, une partie bien plus importante que ce qu'on aurait pu penser. Même James n'aurait jamais cru attacher autant d'importance à la baguette de tremble dont la couleur blanche la rendait plus particulière encore. Elle était brisée et ainsi il l'était aussi, brisé, jusqu'au plus profond de son être et jamais il ne pourrait être sauvé. James était si aveugé par la haine qu'il ne réalisa pas tout de suite que son frère était prit d'une étrange hilarité. Mais quand il le réalisé il hésita une seconde. Une seconde pendant laquelle Albus en profita pour ouvrir sa grande gueule que James n'avait manifestement pas réussit à mettre en bouillie, ô comme il s'en voulait... De ne pas avoir encore finit le travail. « Alors. Qu'est ce que ça fait de perdre quelque chose à quoi tu tenais ? » James passa sa langue sur sa lèvre, un éclaire de folie traversa son regard tandis qu'il immobilisa la tête d'Albus entre ses doigts. Il ne savait pas, Albus ne savait pas que James était déjà passé par la là, plusieurs fois. Ils ne savaient mutuellement rien de la vie de l'autre mais James ne l'avait jamais regretté il se fichait pas mal de savoir ce que son frère ressentait, qui il aimait et qui il avait perdu. Mais Albus n'avait jamais rien perdu que son père alors que James n'avait jamais eu l'impression d'en avoir un, il avait perdu son frère, il avait perdu l'amour et pire que tout il avait perdu l'espoir d'une vie meilleure. « Tu n'es qu'un ignorant. » éructa James juste avant qu'Albus ne lui crache son sang à la figure. Il retint un grognement et frappa encore une fois le visage de ce frère qu'il avait un jour aimé. Qu'il se taise ! James n'en pouvait plus, il aurait voulu l'obliger à se taire et il savait comment faire : il devait le tuer. « Tu vas enfin aller jusqu'au bout et me tuer comme un homme ? Bravo James, on fait des progrès. » Allait-il vraiment le tuer, là, maintenant, comme un moldu, en le battant à mort ? Il n'avait pas le choix de toute manière. Le sorcier n'essaya pas de retenir Albus quand celui-ci bougea son bras en quête de dieu savait quoi. Quand il lança un bout de la baguette blanche à la figure de James celui-ci sentit sa colère e décupler. « Je te prierais de m'enterrer à côté d'elle, si tu daignes m'enterrer bien sûr. » Le poing en l'air James s'arrête subitement. L'enterrer ? Un souvenir fugace s'insinue dans son esprit comme la vipère nommée Rabastan l'avait fait des années auparavant, celui de sa mère pleurant dans les bras de Lily après la mort de son père. La vision brouillée par ce souvenir qu'il aurait voulu chasser James recule, il ne se relève pas mais laisse une distance suffisante entre lui et son frère. Son frère qu'il avait faillit tuer, il aurait été capable d'ôter la vie de cet homme avec qui il aurait tout partagé étant plus jeune, il aurait tout fait pour lui, pour le protéger et maintenant il voulait le tuer ! Son regard se baissa sur les morceaux de sa baguette qu'il ramassa rapidement, il aurait pu les laisser là qu'est-ce que ça aurait changé ? Rien. Absolument rien, mais il ne pouvait pas. Il contempla ses poings couverts de sang pendant un court instant avant de jeter un coup d'oeil vers Albus et de transplaner. Il ne pouvait pas, pas encore, parce que quand son mentor apprendrait ça il recommencerait son travail et lui ferait tuer Albus alors peut être que James, si il n'avait pas été déjà fou, aurait fuit loin du monstre auquel il avait accordé sa confiancé. C'était déjà trop tard.
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