› Avez-vous déjà entendu parler de la légende du Phoenix ? Qu'est-ce que vous en pensez ? : Oui j'en ai entendu parlé quand j'étais petite. Bien sûr au début je ne comprenais pas la légende, mais au fur et à mesure des années je l'ai trouvé captivante et j'ai fais beaucoup de recherche dessus. J'aime l'histoire et les légendes m'ont toujours captivées. Ainsi, la légende du Phoenix est incollable pour ma petite personne, même si je n'ai pas la science infuse, je vous avoue que j'aime bien en parler, mais que c'est rare de trouver une personne qui apprécie ce que vous dîtes et qui préfère aller papoter ailleurs. En tout cas cette légende est captivante, comme le Phoenix en lui-même!
› Quelle est votre position par rapport à la guerre ? : Au début je n'y croyais tout simplement pas. Il faut dire j'adore vivre dans ma petite bulle et dans mon bonheur sans faille. Alors quand la guerre a éclaté au début j'ai cru que j'étais tout simplement en train de faire un cauchemar ! J'avoue que les premiers jours j'ai tremblé de peur, j'avais l'estomac noué et je me demandais ce que le monde que je connaissais allait devenir. Puis, la peur est partie, j'ai pris mon train de vie, et j'ai essayé de faire comme si cela n'existait pas. Pourtant, tout cela existe bien. Pour l'instant je suis neutre, je ne prends pas de partie mais il semblerait que la donne va changer... En effet plus le temps passe, plus je suis du côté de l'ordre. S'il y a bien un espoir de sortir de cette torpeur, c'est eux. .
› Pensez-vous que les prétendus mangemorts, leurs familles, ont été opprimées ces dernières années ?: Sans doute. On sait que les mangemorts ce ne sont pas des gens du genre à donner des sucettes et à te dire ''tu es un bon petit gars !''. Non voyez vous je pense vraiment que leur descendance a bien été opprimé ! Mais à un point que personne n'aurait voulu être à leur place ! On s'étonne après qu'il y ait des meurtriers et des gens sans cœur mais il suffit de voir leur famille ! En tout cas ne vous étonnez pas qu'en voyant un fils sanguinaire, vous verrez que le père est pareil.
› Que pensez-vous des rumeurs comme quoi Harry Potter aurait été tué par James Potter ? : Je n'y crois tout simplement pas ! Ce n'est pas possible. On ne peut pas tuer sa propre famille ! Je ne pense pas que James soit à l'origine de la mort de Harry. Après tout il a bien été dit qu'il était mort accidentellement dans cet attentat ? Je sais je me contredis mais pour moi c'est juste impensable que James ait tué son propre père ! Je ne sais pas quel être sans cœur peut aller jusqu'à un tel acte ! Je dis clairement que c'est une rumeur et une rumeur blessante pour la famille Potter !
› Que pensez-vous de la création d'un nouvel ordre ? : Je pense que c'est une très bonne chose. On a besoin de savoir que des gens sont présents pour nous protéger. Cette ordre peut-être très bien notre sauveur de cette guerre menaçante. Je suis très contente qu'Albus ait décidé de refonder ce cercle, je suis sur qu'il va faire un très bon meneur ! On a tous appris l'histoire de l'ancien Ordre du Phoenix et je suis sûre que celui là aussi va faire parler de lui. J'ai confiance en eux... Terriblement confiance.

Avant Poudlard.
« Maman maman ! J'ai reçu ma lettre ! » Déclarais-je en courant partout dans la maison et en sautant dans tous les sens. J'étais très heureuse d'avoir eu cette lettre, j'avais hâte d'aller à Poudlard depuis mon plus jeune âge ! Mon père m'avait dit que c'était fantastique ! « Ton père va être tellement fière ! » « Je peux avoir mon propre hibou ? » J'en rêvais depuis que nous étions allés sur le chemin de traverse une fois, j'avais bu un beau hibou marronné. Il était tellement mignon que j'avais demandé à mon père de me l'acheter mais il m'avait dit que je ne l'aurais que si j'étais acceptée à Poudlard. Je courus dans le jardin l'annoncer à mon père qui me prit dans ses bras. J'étais heureuse. Tellement heureuse. Ma petite sœur sur le coup à pleurer, ne voulant pas que je parte mais je l'a rassurait en disant que je viendrais à Noël. Elle me quittait rarement et on savait toutes les deux que ça allait être dur au début. Quand je suis allée au chemin de traverse je me suis sentie emportée par un tourbillon de magie. J'ai eu dans mes mains ma baguette magique et mon père m'a mis une main sur mon épaule. Il était fier. Je le voyais. J'ai eu mon hibou que j'ai appelé Crocou. Un nom qui a fait beaucoup rire ma petite sœur, mais moi je n'ai jamais vraiment eu d'imagination. Puis est arrivée le 1er septembre. Le train rouge, le Poudlard Express. Voie 9 3/4. J'ai longuement serré les membres de ma famille dans mes bras, et je suis partie pour Poudlard. Je me suis fais des amies mais pas que... En tout cas ce fut un des moments les plus importants de ma vie.

Poudlard.
« Dégage Finnigan ! » Je me sentis pousser contre le mur pendant que deux filles de Serpentard continuait leur chemin. Je les détestais, je bouillonnais au fond de moi-même. Pourtant je n'osais rien dire. Pourquoi ? Aucune idée, pourtant je disais tout haut ce que je pensais habituellement... Je continuais mon petit bout de chemin en direction des cachots pour aller en cours de potions. J'étais accompagnée de ma meilleure amie et on allait passer le pire cours du monde. Je n'aimais pas les potions. Souvent les odeurs me donnaient la nausée. On était assise à notre table, je griffonnais quelques phrases sur mon parchemin et d'un coup je vis un liquide coulé sur ma feuille et les deux filles de Serpentard gloussaient devant moi. … Mon parchemin venait de prendre feu instantanément sous mes yeux. « Mrs Finnigan ! » Evidemment, il croyait que c'était moi qui venait de faire la pire bêtise du monde. « Mais je n'ai rien fait monsieur, c'est ces deux serpents qui ont brulé mon parchemin ! » « C'est faux monsieur, vous savez combien on est sage... » « Vous êtes que des garces ! Pourquoi vous êtes méchantes avec moi ?! » J'avais les larmes qui montaient aux yeux et elles me riaient au nez. Je ne savais pas ce que j'avais fais pour mériter autant de méchanceté. Les semaines passèrent et on arrivait sur le printemps. Je devais me rendre au cours de botanique et ma meilleure amie me disait qu'elle me rejoindrait qu'elle devait passer à l'infirmerie. Je pris donc le chemin toute seule, le coeur léger... Ce que je regrettais assez vite. Cette Sadie qui me faisait des malheurs étaient avec toutes ses amies et elles se mirent à m'encercler avant de me lancer des méchancetés. J'étais sur le point de pleurer, j'avais toutes leurs paroles qui me hantaient et je n'osais rien répondre. Oui je ne faisais pas la maligne devant autant de filles. Une ça allait, mais autant non. J'avais mal à la tête à force, j'avais envie de vomir. J'entendis un « Albus... » et je ne relevais même pas la tête. Sans me rendre compte je m'étais laissée tombée sur l'herbe à attendre que le cauchemar finisse. Toutes ses horreurs m'avaient fait mal et j'avais bien du mal à retenir mes larmes. Il n'y avait plus personne. Si. Une personne. Ce Albus. Un serpentard. Je détestais les Serpents qu'ils me laissent tranquille ! Je relevais légèrement la tête, il me demandait mon prénom. « Deirdre... Deirdre Finnigan. » Déclarais-je avec une petite voix.
Les années passèrent et durant la dernière année je décidais que j'en avais marre de me laisser marcher sur les pieds par cette Saddie de malheur ! Par deux fois j'avais du chercher mes chaussures dans tout Poudlard, par plusieurs fois j'avais failli perdre plus d'un membre de mon corps, et en arrivant en septième année je déclara qu'il en était assez ! J'avais pris de l'âge, de la maturité et je ne voulais pas que ma petite sœur ait encore honte de moi dans les couloirs. Ainsi un jour je décida de prendre mon courage à deux mains en me confrontant avec Saddie en plein milieu d'un couloir. Elle se prenait pour une princesse et j'en avais assez de devoir être vu comme son défouloir. Evidemment mes mots ne lui plu pas et elle sortit sa baguette magique avec son regard de haine. Après tout j'étais une sang-mêlée, un parasite pour elle. J'essayais de ne pas me montrer impressionner bien qu'au fond de moi j'avais l'estomac qui se nouait et sans que je comprenne comment j'avais sorti la mienne et riposter. Enfin de compte, elle n'eut rien encore une fois. C'était moi et... Albus Potter ?! Qui se retrouvaient en retenue. Albus avait sorti sa baguette sans que j'ai compris quoique ce soit. J'osais même pas lui parler, depuis ce jour où il m'avait aidé j'avais bien du mal à le regarder droit dans les yeux. Les jours de retenue avec lui passaient assez vite. Cela en devait même un de mes moments préférés mais je me le cachais bien. Au fur et à mesure je me rendais compte que j'en pinçais pour Albus. Un serpentard ! Je me maudissais, mais pourtant j'arrivais pas à oublier son sourire et son rire.

Après Poudlard.
L'adolescence est fini. Sortant de Poudlard avec mon diplôme je savais déjà ce que j'allais faire... J'aimais toujours les livres, et je décidais d'être bibliothécaire dans le centre de Londres. J'avais beau aimé le monde magique je voulais travailler parmi les moldus, cela ne me gênait pas. Je trouvais même cela très passionnant. Ma sœur continuait ses études à l'école de magie et moi je commençais à travailler dans Londres. J'avais quitté mes parents à Cambridge. J'avais tout pour être heureuse, les années passèrent et il fallut qu'un drame se produise. Je pensais que jamais cela n'aurait eu lieu, que jamais on aurait à connaître ça. Ca c'est passé quand j'étais au travail. On parlait d'attentat. De Harry Potter. Evidemment pour les moldus, c'était tout simplement un attentat mais moi je savais que ce n'était peut-être pas ça. J'avais entendu parlé de ces mangemorts qui commençaient à se faire nombreux. Je fermais la boutique, et je commençais à marcher dans la rue en essayant de mettre mes pensées en place. Harry Potter était mort. Le père d'Albus. Je sentis mon cœur se serrer. J'avais tellement mal pour lui. Je continuais à marcher avant de voir une silhouette familière. Ce n'était pas possible. Pourquoi... pourquoi était-il là ?! « Albus ! » Je l'appelai une fois, il ne se retourna pas. J'accélérais le pas. « Albus ! » Je courrais limite pour arriver à sa hauteur, et je le vis ce regard. Ce regard rempli de souffrance, de tristesse, de colère. Je compris que ce n'était pas un attentat rien que par son regard. « Albus... » J'essayais de sourire comme pour le voir sourire. J'aimais tellement le voir sourire... mais non. Il était hors de question que je le laisse seul à errer dans les rues... Je pris sa main pour l'accompagner chez moi. C'était certes petit mais au moins on y serait en sécurité. Je savais qu'il ne dirait rien, il était dans un état second. Je le fis se coucher, m'allongeant à côté de lui en le regardant. Je voulais le garder ici, le refaire sourire. Je n'arrivais pas à fermer un œil, ayant peur qu'il parte d'une minute à l'autre... Je somnolais longtemps avant de sentir Albus se redresser d'un coup, prit d'une crise. Je l'enroula de mes bras, posant mon menton sur son épaule comme pour le rassurer de ma présent alors qu'il disait que son père était mort et que James l'avait tué... Ca me glaça le sang. Il s'effondra sur le lit et je restais un instant les yeux ouverts, perdue. James avait tué son père ?! Je gardais mes sanglots dans ma gorge. Je ne devais pas pleurer. Je regarda Albus et je me murmura : « Ca va aller... je ne te laissera pas seul... »