nox invictus (alek)

aleksandar dmitriev
la créature n'avait plus de voix ; elle seule entendait ses cris de rage impuissante et de terreur, ces malédictions. elle se dissolvait, se défaisait, se vidait de son intelligence et de sa volonté. elle cherchait désespérément a fuir, mais il n'y avait plus qu'une seule issue pour elle : l'anéantissement. la fête était terminée

› NOM : dmitriev est un nom trop peu connu dans le monde sorcier, du moins au royaume-unis, puisque chez aleksandar, ce nom de famille vient d'une haute lignée moldue. sa mère est la fille d'un riche politique russe. quant à son père, ses antécédents sont bien moins révérencieux. pratiquant la magie noire, et partisan du feu lord voldemort, il a été jugé pour ses crimes et s'est vu être enfermé à askaban, là où il est mort de ses blessures. › PRÉNOMS : aleksandar, seul et unique sur sa carte d'identité, ce qui, à la rigueur, lui convient parfaitement. au final, il s'en fout comme de l'an quarante, d'avoir plusieurs prénoms ou non, cela ne changera rien à sa vie. › AGE : ô jeunesse, si belle et ô combien adulée, tu gardes encore en ton sein ce petit merdeux un peu trop sûr de lui. en effet, alek a dix-neuf ans. l'âge naïf, où l'on est capable de tout, et surtout du pire. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : il est né à saint-mangouste dans la ville de londres, un treize janvier où la blancheur immaculée de la neige rendait les campagnes environnantes pures et angéliques. un contraste avec ce monstre qui sortait des entrailles d'une mère souffrante, et sans mari aucun. › STATUT : qui voudrait un jour d'un homme comme lui ? on ne l'a jamais vu aux côtés d'une femme, ou de qui que ce soit d'un tant soit peu honorable, et cela n'est pas prêt de changer. célibataire il est et restera quoi qu'il advienne. sa mère elle-même a bien vite renoncé à le marier, se concentrant sur son fils ainé, qui lui peut parfaitement endosser le rôle du fils digne aux allures princières. au moins un apte à sauver l'honneur de la famille. › STATUT DU SANG : sa mère est une moldue, son père un sorcier de sang-mêlé. il y a fort longtemps, elle avait tout quitté pour le suivre jusqu'en angleterre, acceptant de laisser sa famille et son pays, et surtout la condition de ce jeune homme charismatique et avide de pouvoir qu'était le garçon qu'elle avait choisi d'elle-même, pour son amour, et ce qu'il aurait à lui apporter. maintenant, ce dernier est mort. et elle est retournée il y a un an dans leur pays d'origine, la russie, laissant son second fils, alek, qui lui, a tout de son sorcier et mangemort de père, contrairement à son frère, qu'elle peut emporter avec elle pour convaincre les siens de son honneur, et ainsi se laisser encore et encore aller dans leur bras. fausse sécurité. › ORIENTATION SEXUELLE : beaucoup ont des doutes sur l'hétérosexualité d'aleksandar. ils ont parfaitement raison de se poser des questions, mais le jeune homme aura, quant à lui, parfaitement raison de leur mettre son poing dans leur figure bovine et indigne. en effet, il est bisexuel, mais qu'est-ce que cela change à la vie des autres ? cette petite différence ne regarde que lui, même s'il se plait à s'afficher bien souvent avec la pire espèce de la race humaine, homme et femme confondu. un petit jeu morbide et malsain, qui le fait bien sourire. › MÉTIER : pas de formation autre que celle de se faire plaisir. pas d'études. et peu d'ambition dans le monde du travail. de toute manière, tout se casse la gueule, et puis aleksandar dmitriev n'a pas besoin d'un métier pour vivre. du moins d'un métier fixe. certes, il n'a pas beaucoup d'argent. certes, les fins de mois sont difficiles, mais alek s'en fout éperdument. le gamin vit de petits boulots, si on veut de lui (jamais bien longtemps), et des chèques que sa mère, depuis la russie, lui envoie tous les mois (le onze de chaque mois, précisément), une manière de se donner bonne conscience, assurément. › BAGUETTE : en bois de pin, la baguette magique de ce jeune garçon des rues mesure vingt-six centimètres et huit millimètres, et recèle en son cœur un cheveux de vélane, qui la rend aussi houleuse que son propriétaire. elle est d'ailleurs très flexible, montrant là encore parfaitement bien le caractère de dmitriev. › MAISON A POUDLARD : roublard, alek l'est, et plutôt deux fois qu'une. c'est donc sans surprise qu'il atterri à serpentard lors de sa répartition, durant, ce qu'il appelle, " les plus belles années de son existence ". › PATRONUS : il n'a jamais réussi à en produire un, et doute de son utilité. il s'est toujours débrouillé sans. et puis, c'est frustrant de ne pas savoir faire quelque chose, et de ne pas pouvoir le faire faire par les autres pour son propre compte. › EPOUVANTARD : alek ne ressent la douleur. mais il a développé un autre sorte de mal : la claustrophobie. et il sait pertinemment que susdit problème pourrait causer sa mort. c'est donc les murs d'une prison qui se resserrent sur sa personne qu'il pense voir si un jour il a le malheur de croiser un épouvantard. › CREDIT : tumblr/stephenking

› UN SORT : endoloris. pourquoi ? la seule réponse réside en quelques mots : insensibilité congénitale à la douleur. en effet, alek ne ressent aucune douleur depuis son plus jeune âge, une maladie qu'il n'a jamais vraiment bien comprise, mais dont il ne peut se défaire. il en est même devenu obnubilé par cette sensation qu'il ne peut connaitre, et s'amuse donc à l'observer en blessant ceux qui ont la chance de pouvoir ressentir le mal : les autres. › UNE POTION : le polynectar. alek peut facilement changer de forme sans son aide, par ailleurs, devenant tantôt une créature vile et sournoise, tantôt un gamin naïf et perdu. › UN OUVRAGE : il volait comme un fou, biographie de kennilworthy whisp sur un dangereux joueur de quidditch. faites le rapprochement. › UNE PLACE AU QUIDDITCH : la place du gardien lui a été donnée durant sa scolarité à l'école poudlard. le jeune homme ne ressent aucune douleur, c'est ainsi qu'il pouvait se risquer à défendre ses buts, corps et âme, s'attirant ainsi les louages de ses camarades, et s'octroyant par la même occasion la haine de ses ennemis, ce qui le faisait, et le fait encore jubiler. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : comme le magicobus, aleksandar est rapide, et arrive à passer dans des endroits improbables. et comme le magicobus, il n'en fait qu'à sa tête. › UN MAGE CÉLÈBRE : gellert grindelwald, pour sa fascination perverse et inaltérable.› UNE PÉRIODE DE L'HISTOIRE : aux temps des fondateurs, la noblesse et toute sa puissance était à son apogée, mais le peuple sorcier pouvait battre la campagne et vivre sa vie comme il l'entendait sans trop de problèmes, et ainsi se conférer une liberté presque sans faille, ce qui lui aurait plu énormément. › UNE CRÉATURE MAGIQUE : les chaporouges sont des créatures dont le jeu intrigue particulièrement le garçon. ils ont à peu de choses près les mêmes passes-temps qu'aleksandar.

› pseudo : païenne › prénom : loïse › âge : presque quinze › fréquence de connexion : always › personnage : inventé › groupe : neutre › commentaire ? : alors il paraitrait que mon ancien compte ted lupin ait été supprimé, ce qui est bien, puisqu'en fait, je n'avais plus l'inspiration pour jouer teddy (c'est con j'sais, mais j'avais en tête ce perso là et il me bouffait l'esprit ) anyway, moi je vois de mon pc que mon compte est toujours de ce monde, mais que je ne peux plus me connecter avec, c'pour ça que j'en ai refais un en fait, j'espère que ça dérange pas ! du coup si ce n'est pas fait (je doute de mon ordi depuis quelques temps, moult beugs m'en sont témoins), vous pouvez parfaitement bien supprimer lupin, y'a pas de soucis là-dessus. cœur cœur sur vous, cette fois je reviens et c'est pour toujours

a new age
listen to my story

La première chose à savoir sur le jeune homme est qu'il souffre d'une insensibilité à la douleur, maladie rare, dont son père était le porteur. Il semblerait qu'il se réjouisse de cette particularité, mais en réalité, il n'en est rien. Touché lui le bras pour l'appeler, et il ne se retournera même pas vers vous, non pas parce qu'il s'en fout complètement -il y a peut-être de cela, mais pas seulement- mais parce qu'il ne sentira tout simplement pas votre main sur sa peau si blanche. Il a été privé d'un sens à la naissance, celui du touché, mais a appris à vivre sans, s'y accommodant au fil du temps comme il put. + Il s'est par ailleurs aussi accommodé au peu d'amour que lui apportait sa famille, composée de sa mère, et de son frère. Cette dernière lui apparait comme lointaine à ses yeux, encore plus maintenant qu'elle est repartie dans leur pays d'origine : la Russie, afin de renouer les liens avec le côté moldu de cette lignée, et ainsi de la richesse et du confort, pendant longtemps oubliés. Alek s'est toujours senti étranger à eux, étant le seul sorcier vivant de la famille. Pourtant, son enfance et toute sa vie a été marqué par ce manque de considération, et bien qu'il dise ne pas en avoir besoin, il se retrouve amputé encore une fois d'une chose vitale aux yeux de beaucoup de monde. + Le plus important à ses yeux reste pourtant sa liberté. En n'ayant plus ni famille, ni quoique ce soit d'autre, ce gamin des rues se sent libéré, et il peut maintenant laisser pleinement s'épanouir les monstres et fantômes habitant dans son crâne, à ses risques et périls, ainsi qu'à ceux des autres. + Il fait parti intégrante d'un trio de jeunes hommes tout aussi barge que lui. Pour eux, ils ne sont que des gamins s'amusant simplement, mais pour ceux se retrouvant malencontreusement dans leurs filets, comme aux temps de poudlard (et de serpentard) où le prestige des né-moldus ne les empêchaient pas de martyriser les élèves de tout type. C'est un jeu non pas lassant, mais bigrement excitant, et rien ne les empêchera de continuer. + Adorant provoquer le monde, montrant à tous qu'il est différent, au dessus de tous, et qu'il se contrefout du jugement des autres, qu'il ne prend même pas le peine d'écouter, il s'applique à jouer parfaitement bien son rôle de Caligula, ou encore de Néron, des types formidables qui le caractérisent à merveille. + Il est en adoration devant son père, la seule personne qu'il considère, avec ses deux meilleurs amis, comme digne d’intérêt. Il s'est toujours d'ailleurs appliqué à marcher dans ses pas, de fou furieux, vaniteux, indigne et perverti, le faisant revivre inconsciemment en lui. + Aleksandar reste, malgré tout, un gamin. Et c'est la seule chose capable de causer sa perte. Bien qu'il soit le pire des manipulateur qui soit, il n'en demeure pas moins un gosse naïf, perdu, médusé, ébahi par tout ce qui lui arrive, et désirant au fond de lui vivre une vie normale, paisible, en compagnie des gens qu'il aiment, et qui l'aiment surtout. Il répète toujours qu'il est prêt à être le dernier des hommes, et qu'il le sera, car il est le meilleur de tous, mais ce n'est pas ce qu'il veut. La vérité est qu'il est diablement seul. Et diablement faible. +

Si tout ça est tellement horrible, dit McVries, c'est parce que c'est insignifiant. Tu sais ? Nous nous sommes vendus et nous avons échangé notre âme contre du mépris. Olson, il était méprisable. Il était magnifique, aussi, mais l'un n'exclut pas l'autre. Il était magnifique et méprisable. D'un côté comme de l'autre, ou des deux, il est mort comme un insecte sous un microscope.

Il avait encore du sang sur les mains. Cette seule pensée suffit à le stopper net dans sa course, alors qu’il se mettait à regarder le liquide vital d’un intérêt visiblement détaché. Il n’en était pas à sa première escapade, après tout. Le gamin commençait à connaitre les règles, qu’il agençait à sa manière. Le fait de retourner à la maison propre, et sans détail aucun qui pourrait jouer en sa défaveur en était une. Mais après tout, cacher ses méfaits devenaient au fil du temps un trait distinct de son caractère. Dix-huit ans qu’il faisait cela, et sans remords, en plus de ça. Esquissant un léger sourire, il pointa sa baguette sur sa propre personne et nettoya bien vite les traces de ses vices, déjà bien nombreux, peut-être trop. Monstre on l’appelait souvent, du moins quand on connaissait sa nature névrosée, qui semait désastre et perversion sur son passage, tel les relents d’une expérience dangereuse et ratée, revenant au triple à ceux trop lents, ou simplement trop naïfs pour n’avoir pas arrêter la créature avant qu’elle ne commette l’irréparable. Elle sévissait donc encore, devenant plus forte et plus folle de jour en jour, de torture en torture. Elle avait commencé dès son plus jeune âge, lorsque son gène sorcier était apparu. Sa génitrice avait hurlé, un râle agonique en travers de la gorge. « Melor. » Le prénom de son feu mari, suivit d’une longue supplique, ainsi que de jurons bien sentis, comme on en trouve dans les rues mal famées de Russie. Elle ne pouvait pourtant s’en prendre qu’à elle-même, elle qui avait engendré ce petit garçon sorcier, qui aurait pu bien entendu n’être qu’un petit garçon, si on s’était occupé de sa personne avec amour et tendresse. Ce qui n’avait pas été le cas. Ce qui n’était pas encore le cas. Il avait fait des efforts, pourtant. Il avait appris à se contrôler. A sept ans, il ne mettait plus le feu à leur appartement miteux, que madame Dmitriev avait loué en se saignant littéralement, afin que ses deux enfants puissent vivre correctement. Mais on l’avait encore considéré comme un suppôt de Satan, le comparant bien souvent à son aîné, qui lui n’était que cracmol. On lui collait une étiquette. Alors il allait se l’approprier. Et tant pis pour les autres. Il partit seul à Poudlard, où il entra dans la maison Serpentard, qui, il y a fort longtemps, avait guidée son père sur le même chemin que prenait lentement son fils. Là-bas, il y rencontra Stain et Jeremy, deux garçons qui lui ressemblaient fortement, et qui se trouvaient encore avec lui cet après-midi. Unis dans le crime. Un trio infernal, s’accordant afin de faire le mal, pour trois raisons bien différentes, mais pourtant connues, celle d’Alek étant la plus honorable, ce qu’il se répétait généralement le soir, intérieurement, alors qu’il sanglotait sous ses lourdes couvertures. Tout monstre regrette un jour d’être apparu sur terre, inconsciemment, certes, mais tout de même. Au moins ces infimes répits pour le monde avaient la particularité de lui causer un peu de mal, à lui qui ne ressentait aucunes douleurs physiques depuis son plus jeune âge. Sur ce point, sa mère l’aidait beaucoup. Moralement, jamais un enfant n'avait été aussi malmené. Cela, Dmitriev se le gardait pour lui, toujours. Il préférait voir les autres souffrir, que se sentir lui-même dans toute sa faiblesse.
Rangeant finalement sa baguette, propre comme s’il venait de se laver, un luxe que la famille Dmitriev ne s’octroyait qu’une fois tous les trois jours (il fallait croire que même en 2028, la misère existait sous sa forme la plus vile), le garçon reprit sa marche, comme s’il avait encore un devoir à accomplir, la tête haute et ce regard de prince pirate vissé sur le visage. Canaille. Indifférent. Sournois. Sarcastique. Au dessus de tout le monde. Même si de nombreux bleus et cicatrices s’épanouissaient sur sa peau d’une blancheur cadavérique. Sa famille ne s’apercevrait pourtant de rien, lorsqu’il passerait le pas de la porte. Comme toujours. Il ne pouvait pas en être autrement. Le gamin avait répété mainte et mainte fois cette scène.
Et c’était si bigrement facile de tous les berner que cela en devenait presque triste à ses yeux.

« J’suis rentré ! » Mots mâchés, phrases bâclées. Il en fallait peu pour énerver sa mère, surtout lorsqu’il s’agissait de son cadet, à qui on reprochait tout, jusqu’à la conception du mal. Il fut un temps où dans la famille Dmitriev, les sorciers avaient été au centre de l’attention, mais ce temps là semblait à présent tristement révolu. Lors de la mort du chef de famille, Melor, et ainsi de la découverte de ses activités plus que sombres par sa femme, le monde sorcier devint un sujet tabou au sein de la maison. Il fallait oublier. Il fallait fermer les yeux, il fallait se boucher les oreilles, faire comme si, se comporter comme tel. Mais les morts réapparaissent comme les verrues sur le corps. Souriants de toutes leurs dents pourries. Tasha avait fait ressusciter son défunt mari, enfermé à Askaban, éteint entre les lèvres d’un détraqueur, lui qui ne connaissait pas non plus la douleur. Melor s’incarnait à présent avec les traits d’Aleksandar, et cet air d’ange, naïf et pourtant hautain, restait sur son visage lorsqu’à l’âge de trois ans, il tuait de petits animaux juste par pure curiosité, voulant absolument voir ce que la mort et la douleur engendraient. Même six pieds sous terre, il avait merveilleusement bien fait son travail sur son fils, ayant échoué lors de la naissance de son ainé, beaucoup trop moldu à son goût. La perversion, Aleksandar Dmitriev l’avait dans ses veines. Et aucune leçon de vie n’était venue à bout de cette « chose » innommable. « Alek ? C'est toi ? Viens ici... » Son masque d’impassibilité resta parfaitement en place sur son visage, bien que derechef une envie de faire valoir sa stupéfaction monta dans son esprit, où les questions arrivaient en masse, tel des déportés affamés et suppliants dans un camp de concentration. Elle ne l’appelait pas ainsi d’habitude, et bien que son ton soit encore et toujours dur, un petit quelque chose dans le timbre de sa voix s’était métamorphosé, ce qui n’annonçait rien de bon. Son gosse n’était pas dupe. Elle n’allait pas changer du tout au tout avec lui. Pourtant il s’approcha, la mine grave, les épaules voutées. Leur appartement était un lieu si étroit, trop pour trois personnes. Les deux frères devaient, et ce depuis la naissance du cadet, se partager une maigre chambre, aménagement de fortune, comme le reste de l’habitation. Ils s’y étaient cependant tous plus ou moins attachés, surtout Alek, parce que c’était Londres, parce qu’il venait d’ici, et que comme son père, il voulait y rester, sachant pertinemment qu’il avait encore quelque chose à accomplir en ces lieux. Quoi, il l’ignorait totalement. Mais il s’en contrefichait. Cela n’avait aucune importance à ses yeux. Il adorait cette baraque, et c’était tout. Elle était le point d’encrage à tous ses souvenirs, comme le songe venu d’un autre temps, où il avait malencontreusement –ou non- mit le feu à la tignasse de son grand frère, alors qu’il était énervé contre lui, ce qui avait été sa propre révélation, le passage de tout jeune sorcier d’ignorant à proprement conscient de sa différence. En y repensant, Dmitriev n’avait pas été surpris. Il se savait depuis le début à part. Il était né avec quelque chose en plus. Au dessus de tous. Et cela devait être sa malédiction sur Terre : Devoir vivre avec son don. Rester l’Autre, quoi qu’il advienne.
Il y était diablement bien parvenu.

Sa mère avait toujours été terne, mais sa pâleur maladive s’était accentuée avec le temps, passé ici, dans cette ville où tant de choses se passaient, des malheurs, surtout, car on ne se rappelait que de ces derniers, après tout. Elle était assise à leur petite table, pourtant si grande dans la minuscule pièce qui tenait à cette famille amputée lieu de cuisine. Son premier fils, quant à lui, avait pris place sur le plan de travail, et en imposait un peu plus, tenant tête à Alek de vingt bon centimètres au moins. Bien qu’il soit né en Angleterre, on voyait bien qu’il venait du nord. De l’est. Il possédait de larges épaules, des traits durs et une musculature tout à fait acceptable. Tout le contraire du gamin. Il n’était pas « bien foutu », comme il le disait souvent, avec son ton mielleux lorsqu’il parlait à son frère, en vantant son physique d’apollon, pourtant bien amèrement. Moyen, maigre, blessé, blafard. Il se battait, s’habillait de loques, et crachait comme un moins que rien. Son statut n’était même pas pour l’avantager. Dmitriev déchu. Pauvre lignée amenée au rang de vulgaire famille de bas étage, ayant perdue tout son prestige et sa renommée. Il était pourtant reconnu dans son propre monde. Il s’était fait des amis. De très bons amis. De haute naissance. Et il se savait pertinemment pouvoir écraser son frère s’il le devait. Il n’aurait d’ailleurs même pas à se salir les mains, bien que l’idée lui plaise fortement. Se plaçant devant eux tout en pensant à cette possible éventualité –il était de ceux qui établissait des plans, et qui comptait les amener à bien s’ils étaient à même de leur apporter quelque chose de bénéfique, n’agissant que par intérêt-, le jeune homme les laissa l’observer un moment, tout à fait impassible. Ces deux paires d’yeux le laissaient indifférent, bien qu’elles le fixèrent de façon particulièrement grossière, comme si une vulgaire bête de foire avait pénétré dans la pièce afin de contenter leur besoin fugace de s’abreuver l’esprit d’horreurs et d’infamies. Tant mieux. Ils allaient être servis.
Ce n’est pourtant pas ce qu’il réussit à faire alors que sa mère prenait une nouvelle fois la parole. « Tu es là. C’est bien, ce sera plus simple. Nous partons. Nous rentrons en Russie, à Moscou, chez nous. J’ai négocié avec mon père, il accepte de passer l’éponge, et d’oublier tout ça, si nous acceptons en retour de lui être fidèles à présent. Je lui ai dit que nous étions parfaitement d’accord. Pourquoi refuser de toute manière ? Il n’y a plus rien ici, à part une maudite guerre qui se prépare, je refuse de revivre ça encore une fois. Ce départ, c’est ce qui peut nous arriver de mieux. » La Russie. Elle lui apparaissait comme si loin, si froide. Elle imageait tout ce que son sorcier de père avait quitté rapidement. Il ne fallait pas y retourner. Il ne le voulait pas. Jamais. Il était bien ici. Les conflits qui régnaient ne le dérangeaient pas. Le brun s’y était habitué. C’était dans la précipitation et la souffrance que les humains commettaient des actes extrêmes, souvent les meilleurs de tous. Et puis cela le faisait bien rire. Lui, personne ne lui causerait de mal. Ou peut-être pas. Pour tout dire, il s’en contrefichait. Il était bien trop ignorant de la douleur pour s’accommoder de pensées si défaitistes sur son compte. Il demeurerait toujours Aleksandar Dmitriev. Au dessus de tout, et de tous. Un temps. Il ne put malgré tout s’empêcher d’hausser un sourcil, interrogateur, aussi sombre que les ailes d’un corbeau. Ce fut son frère qui fit taire ses pensées noires, toutes les questions sans réponses qu’il formulait dans son crâne afin de les aborder clairement par la suite. Et pour la première fois, il lui en fut reconnaissant, lui qui n’avait jamais été proche de son ainé, pour la simple et bonne raison qu’ils n’avaient aucun point commun, et rien à lui apporter. « Nous, ça veut dire maman et moi. De toute manière, grand-père ne sait pas que Melor avait engendré autre fils que moi avant son décès. » Soulagement et abaissement soudain de sourcil. Alek se tenait toujours aussi droit, et même s’il refusait de se l’avouer, il regrettait ces paroles, qui le tenaient à l’écart de la famille, bien qu'il en ait parfaitement conscience, depuis le début. Comme son père avant lui. D'ailleurs, le frangin ne l’appelait pas « papa » mais Melor. Même sa mort n’était qu’un « décès », et non une perte, une tragédie. Pourtant il l’avait connu. Alek pensait bien que quelque chose lui avait toujours échappé au sujet de sa famille. Non pas un lourd secret, mais une affirmation, qu’il avait mal interprété, peut-être. Ses interrogations ne duraient qu’un temps, pourtant. Son père restait toujours dans son cœur, son seul modèle dans sa lutte contre ce monde qui n’épargnait personne. Même si la mort les séparait, il s’était toujours senti proche de lui. Il lui avait laissé tant de choses de sa personne, et pourtant si peu. Comme ses livres de magie, que Tasha n’avait pas eu le courage de brûler. Bouquins constellés de ses propres notes, expériences vécues, antidotes découverts, récit d’une vie tracée à la va-vite, de couleur rouge. Une trainée sanglante, qui obnubilait Aleksandar, pour des raisons qu’il ignorait totalement. Se trouver un but, peut-être ? Avant que les autres s'en charge pour lui ? Ils l’avaient pourtant agencé à leur manière, le monstre. « Tu garderas l’appartement, tu te débrouilleras pour t’en occuper, et y rester, je n’en serais pas responsable. Tu es majeur, après tout, et tu sais te débrouiller, mieux que n’importe qui. » Bien qu’il n’afficha pas son semblant de satisfaction, la vue de son frère grimaçant le fit rire intérieurement. Il hocha simplement la tête, comme si le destin avait décidé de cela, et qu’il s’y accommoderait sans trop de mal. « Quand partirez-vous ? » L’accord était scellé. Et tous parurent soulagés. « Dans trois jours. » Il ne répondit rien, se contentant d’hocher une nouvelle fois la tête. Ce serait après tout une bonne histoire à raconter à Stain et Jeremy. Le genre de truc qui les ferait bien marrer. Il devait simplement refoulé cette étrange sensation de malaise, ou de quoi que ce soit d’autre, qui ne pouvait être nommé à ses yeux. Ce serait simple. Si simple. Sur tout la ligne. Il allait y arriver. Il ne connaissait pas la douleur physique, que diable. Cette maladie devait bien lui servir à quelque chose. Non ? Et pourtant, il semblerait que cette douleur venant du cœur ne puisse être atténuée par ses gènes. Il devrait donc continuer avec, qu'importe ses maux. Il était une créature de l’ombre, après tout, cela ne devrait pas poser trop de problèmes. Les monstres s’habituaient à tout. Au pire, surtout.
Et les humains aussi.

rebienvenue sur olaw nox invictus (alek) 3680788662

Welcome back Loïse !
on regardera pour ted pendant la maintenance ^^

rebienvenue nox invictus (alek) 778231572

rebienvenue toi I love you

Invité

Rebienvenue et bonne chance pour ta fiche nox invictus (alek) 778231572

merci tout le monde je finis ma fiche au plus vite, promis cette fois !

Re bienvenue I love you

merci omg, moretz, le choix de fou

t'as intérêt tiens nox invictus (alek) 3680788662

Invité

coucou loïse

promis promis

coucou mel, t'es jolie comme ça

félicitations !
tu es validé !

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Cependant rassure-toi, tu as une marge de trois jours pour recenser ton avatar, mais après ça si tu ne l'as pas fait et bien... Tant pis ! Même si nous voyons que tu as oublié, nous ne rajouterons pas ton avatar parce que les règles sont là pour être respectées (et surtout : sont les mêmes pour tout le monde !). Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

Mon dieuuuuu, ta plume est magnifique nox invictus (alek) 4261533714

Puis le personnage d'Alek est tellement excellent en sois nox invictus (alek) 3852823312

Je sens que l'on va bien se marrer en rp toutes les deux nox invictus (alek) 875950875

je te valide donc avec plaisir et bon jeu parmi nous amour I love you

.

» Alek # Terminé !
» bag of bones (alek)
» Alek # Order is power
» On prend la direction du front, les gars. De la guerre. Et dans une sale guerre, où est la meilleure place ?...En dehors de la lune, 'videmment. (alek & jeje)

nox invictus (alek)

nox invictus (alek)

Sujets similaires

Sujets similaires