⊹ le père est un miroir dans lequel la petite fille puis l'adolescente, peut discerner les prémices de la femme qu'elle deviendra. La neige tombait doucement sur le sol de cette belle vallée d'Angleterre. Une douce enfant regardait le feu crépitait devant elle. Elle essayait de déchiffrer son langage, de l'attiser et de devenir son ami, autre que sa proie. Un homme d'une grande taille, les cheveux bruns, cours, entra dans la maison, faisant claquer la porte. Il toussa un coup avant de déposer son regard sur ton corps fébrile contre le feu. Il te souriait, comme s'il allait te sourire pour la dernière fois. C'était sûrement ce qui allait arriver. Tu crias
Papa ! avant de lui sauter au cou. Il t'attrapa aussitôt avant qu'une femme sorte de l'ombre. Ces attachés dans un chignon rapidement, elle portait une grande classe et aise naturel. Elle se distinguait par sa posture si droite, que l'a voir avec ton père qui paraissait plus sauvage à ces côtés ressemblaient à une caricature de la famille parfaite. Pourtant, cette famille n'était pas parfaite. Le père regarda sa femme, le sourire bas. Tu ne comprenais pas vraiment. La vérité ?Disons que tes parents n'étaient plus considérés comme des personnes bonnes de ce monde. Il est vrai que leurs soutiens dans la guerre entraînant le mage noir ne leur apporta peu. Aujourd'hui, ils se retrouvaient perdant. Ce que l'on appelait les mangemorts n'existaient plus désormais. La plupart était mort. Tes parents avaient évité les ennuis, jusqu'à aujourd'hui. Bien sûr, ta mère avait toujours mis un point d'honneur pour ne pas t'entraîner dans cette guerre. Elle aussi avait vécue la guerre. Elle n'avait à peine dix-huit ans et déjà elle devait se battre pour un homme qui souhaitait le mal. Elle te comptait que ces parents l'avaient forcé à porter ce fardeau. Eux morts, durant la grande bataille. Quant à ton père, son sois-disant amour pour ta mère l'avait poussé à basculer du côté obscur. À les entendre, on aurait dit des saints. Pourtant, les O'Leary n'était pas plus innocent que ça. Il l'a regarda, droit dans les yeux, avant de lui sourire et de lui tenir la main.
Ils viendront Amanda. Le temps n'est plus qu'une question. Nous sommes finis. Il te déposa doucement au sol, ton regard perdu dans le siens. Tu cherchais la compréhension, te demandant de qui parlait il. Amanda passa une main sur son front, le visage horrifié. Elle le regarda droit dans les yeux, cherchant une issue. Elle déposa son regard près de la fenêtre, espérant ne pas voir ce qui pouvait se passer.
Je ne supporterais pas de la laisser Julian, elle ne peut pas vivre comme ça. Tu as entendu ce qu'il lui ferait ? Des femmes viennent me dire qu'elles ont vu le petit Lupin avec Potter. Imagine notre fille chez eux, ou encore pire, chez les Weasley ! Imagine ce que ces sales roux pourraient lui faire ! Jamais tu n'avais vu ta mère dans une telle peur si terrifiante. Jamais tu n'avais pensé la voir insulter des personnes avec tant de rage. Tu ne savais pas si elle parlait de toi ou pas. Ton père déposa une main sur son épaule, comme pour la soutenir, apaisant ces sanglots.
Julian, je ne veux pas qu'on lui fasse du mal. Qu'on propagande son esprit de bonne ou de mauvaises choses, elle ne mérite pas ça. Tu t'accrochas aux ventres de ta mère, collant ta tête contre elle. Tu essayais de te cacher. Mais ton père ne pu répondre. Un claquement contre la porte lui coupa le souffle. Il s'arrêta, regardant ta mère. Puis son regard se déposa sur toi. Il s'abaissa à ta taille en te souriant avec peine.
Ma princesse, tu sais que .. La porte se remit à gronder. Une voix grave se fit entendre.
Monsieur et madame O'Leary, ouvrez cette porte ! Ton père se retourna vers toi. Ton père se retourna vers toi.
Sache que ta mère et moi, t'aimons plus que tout. Ta mère s'arma de sa baguette, regardant ton père. Il te repoussa un peu plus loin avant de partir dans le salon juste à côté. Ta mère se reprit rapidement, masquant la panique par un air si distinct. Elle alla ouvrir avec grâce et politesse. Trois hommes se tenaient devant la porte, leurs robes de sorciers volantes à cause du vent.
Madame, nous venons du ministère de la magie. Pouvons-nous entrer s'il vous plaît ? Ta mère changea d'expression et se fit si douce qu'elle paraissait innocente. Elle poussa la porte doucement et les fit entrer.
Messieurs, que puis-je pour vous ? Un des plus grands hommes se balada dans le grand hall, comme pour inspecter la maison. « Nous sommes à la recherche de votre mari. Vous l'aurez vu ? » Elle fit non de la tête, paisiblement.
Madame O'Leary, vous êtes en état d'arrestation. Dites nous où est votre mari et on pourrait alléger rapidement votre peine. Cela voulait tout dire. Tu restas cachés avant que ton père ne passe son regard sur les trois hommes.
Avada Kedavra ! L'homme qui parlait à ta mère tomba directement au sol, le corps livide et vidé d'âme. Un homme allait viser ton père tu hurlas avant de te mettre devant ton père.
Laissez mes parents tranquilles ! Ils sont gentils et n'ont jamais fait de mal à personne ! Ta voix semblait si vrai, qu'il en paraissait totalement faux pour les aurors. Ta mère allait prononcer une formule avec qu'un auror ne prononce le sortilège.
Expelliarmus ! Ta mère se retrouva d'un coup désarmée, sans défense. Le moment se passa si vite pour toi.
Avada Kedavra ! Ta mère écarquilla la bouche avant de se tendre en deux et de mourir. Tu hurlas avant que ton père tombe, meurtri par l'acte.
Maman ! Ton cœur se brisa, la déchirure parcourant tes veines. Perdus dans la douleur, ton père allait pour tuer le dernier auror.
Avada Kedavra. Se fut un massacre. Ton père referma les yeux à son tour. Tu poussas un hurlement avant de regarder les deux aurors encore vivant.
Je vous en supplie, rendez-moi mes parents, vous qui êtes aussi des papas. Tu les implorais avant qu'un ne pointe sa baguette sur ton visage.
Vous ne me rendrez pas mes parents, hein ? Alors, accordez-moi la faveur de ne pas me faire oublier ce que je viens de voir. Je ne veux pas oublier mes parents. Je ne veux pas oublier l'image que j'ai d'eux. ⊹ il y a toujours dans notre enfance, un moment où la porte s'ouvre et laisse entrer l'avenir. Le soleil battait son plein pendant que toute la famille était réunie autour de la table du jardin. La pelouse était verte et ton oncle et ta tante rigolaient en coeur. Tu regardais ta cousine, deux ans de moins que toi et particulièrement attaché au bras de ta grand-mère. Ton grand-père arriva, les bras chargés d'un grand gâteau. À voir cette scène semblait visualiser la famille parfaite. Pourtant, ce n'était pas ça. On aurait dit que tes parents n'avaient jamais existé. Tu étais venue à vol de cigogne. Tu baissas la tête, gêné par ce confort familial.
Joyeux Anniversaire Primvert ! Ils chantaient tous à tue-tête que tu en perdis le sourire dans ton esprit. Mais tu t'étais promis de sourire, surtout pour ton anniversaire. Tu ne devais pas montrer une part de malheur dans ton âme. Secrètement, tu rêvais déjà d'étrangler cette autre petite blonde qui elle avait son père et sa mère. Tu rêvais de tuer ces deux aurors. Tu n'avais que douze ans aujourd'hui. Et tu rêvais déjà d'une vengeance. Deux mois passèrent et la rentrée pour ta première année à Poudlard arriva. Tes grands-parents avaient tenus à ce que tu te tienne toujours aussi droite et que tu tombes dans une bonne maison comme serdaigle. Pour eux, c'était la maison des intelligents et seuls ceux qui allaient dans celle-ci avait un grand avenir. Le tient était déjà brûlé par les flammes de l'ambition. Tu passas le voyage assise dans ton coin à regarder le paysage passé sous tes yeux. Tu connaissais par cœur les reliefs de ces collines. Après tout, tu étais une écossaise. Arrivée à Poudlard tu pris un plaisir de découvrir le château, découvrant de jour en jour la beauté d'un château comme tel. Tu étais émerveillée de savoir que tes parents s'étaient trouvés en ces lieux il y a des années.
Primvert O'Leary ! Le nom prononcé par le professeur pour t'appeler à passer devant tout le monde émit un chuchotement dans la salle. Après tout, chaque enfant de mangemort avait le droit à son petit moment de gloire. Tes cheveux aryens repoussés en arrière, le chapeau hésita un moment. Tu l'entendais marmonner des choses incompréhensibles. Tu cherchais un sens à ces paroles, mais perdis vite espoir. Il était une vraie énigme. Après une petite minute, il lâcha.
Slytherin ! Tu regardas au loin avant de croiser le regard d'une brune, aux yeux bleus. Elle te fixait. Elle devait avoir quelques petites années en plus. Elle te souriait, étrangement. Ton estomac se noua avant que tu tournes le regard ailleurs. Ta première année se passa ainsi. Tu développas une grande aise pour la potion et les cours de sortilège. Il se trouvait que tu avais une grande puissance magique. Selon ta grand-mère, cela venait de ton côté des O'Leary. Il faut dire que cette femme avait souvent des chevilles enflés, mondaine comme elle est. Lors de ta troisième année, ta cousine entra à Poudlard. Elle entra chez les hufflepuff ce qui ne t'étonna pas. Cette petite avait un caractère assez loyale et fort pour une maison comme telle. Mais une chose grandissait encore en toi. Une chose que tu n'avais jamais ressentie. Une chose honteuse dont tu ne parlerais jamais.
⊹ si l'amour te tourne le dos, touche-lui le cul. Tu regardais le paysage sous tes yeux, assise sur un banc éloigné du château. Tu étais seule, comme à ta grande habitude. Tu n'avais pas tant d'amis, malgré que tu te montrais souvent gentille et sournoise avec tout le monde. Tu te posais souvent la question de ta venue chez les serpentards. Pourquoi une adolescente comme toi ? Et pas une autre ? Aucune idée. Tu passais ta main contre ta tresse blonde pour éviter de penser à des choses trop compliquées pour ton esprit d'adolescente avant que le banc s'offre à une autre personne. Tu tournas lentement la tête avant de la voir. Elle portait cette uniforme à merveille. Ses cheveux bruns étaient trempés, sûrement lavé après l'entraînement de quidditch. Elle se tenait droite et regardait dans la même direction que toi. Ses yeux bleus étaient durs et froids. Mais elle restait pourtant si incertaine dans ces pensées.
Tu sais O'Leary, je me suis toujours demandé ce que faisait une orpheline de bonne famille comme toi chez les serpentards ... Je veux dire, outre le fait que ton père ait un fait un grand nombre de victime, tu n'es pas comme les autres serpentards. Elle passa sa main derrière ses cheveux comme pour se donner un air de fille rebelle. Elle était comme ça, Megara. Et pourtant, c'est ce que tu affectionnais chez elle. Vous entreteniez une relation silencieuse à poudlard. Toujours ensemble sans jamais trop discuter. C'était sûrement la première fois qu'elle s'adressait à toi.
Tu n'as pas peur que j'embrume ta réputation de parfaite petite serpentarde qui démolie les autres avec des cognards ? Elle rigola cyniquement et tu l'as rejoint dans ton rire. Tu aurais pu sortir la pire connerie, elle aurait ri. Ça se voyait dans son visage. Elle dégageait une gaieté particulière. Elle aurait pu être en colère, mais non. Elle se tourna vers toi avant de replacer une mèche derrière ton oreille, puis elle te sourit. Tes joues devinrent rapidement rouge et tu baissas la tête avant de voir ta cousine au loin avec une bande d'ami à elle. Tu fis comme ci tout était normal alors que tu étais bien plus gêné en toi. Elle fit comme ci de rien n'était avant de directement te pousser au sol de son pied.
Désolé, j'avais une crampe. Tu vas bien ? Elle semblait si fausse et si hautaine que cela te fit rire avant que tu ne te relèves pour t'asseoir sur ses jambes par simple vengeance. Ce geste se fit si naturellement que tu te relevas aussitôt au regard interrogateur de ta cousine. Tu ramassas ton livre, les joues encore rouge.
Je vais te laisser, je dois y aller. Euh … Salut ! Tu l'élanças en courant pendant qu'elle éclata de rire. Tu étais jeune et insouciante. Et tu comprenais qu'elle allait empiéter ta vie et que celle-ci allait t'écraser. Mais tu compris une chose. Tu lui appartenais plus que tout au monde.
⊹ quand il y a mariage sans amour, il y a amour sans mariage. Primvert, assies-toi, nous avons à te parler. Tu relèves un sourcil avant de percevoir un regard doux. Rebroussant une mèche de ta longue chevelure, tu vins t'installer sur une chaise en face de tes grands-parents. Disposant du thé dans leurs tasses comme une parfaite ménagère, tu reprends une position droite, telle une femme de haute société.
Tu sais, il est venu un âge où les jeunes femmes comme toi on besoin d'un époux et non d'une ombre qui ne vient que le soir. Tu essais de comprendre où ils veulent en venir. Personne n'a remarquée ton rapprochement à Poudlard avec Megara, mais personne ne sait ce que tu éprouves pour cette jeune-femme.
Primvert, écoute. reprit ton grand-père.
Dans deux mois, tu seras une jeune-femme mariée. Tu écarquilles les yeux. Tu n'y crois pas. Ton regard devient béa. Tu restes là sans bouger, posant délicatement ta tasse de thé contre la petite assiette de porcelaine. Tu essais de prendre un air dur et fort, mais ton esprit est ailleurs. Ton patronyme te rattrapera toujours. Le titre des O'Leary a été salis par la faute de tes parents et tes grands-parents te le font payer aujourd'hui. Tu lances d'un ton froid et lasse.
Qui sera mon époux ? Ta grand-mère avale une gorgée avant de déposer celle-ci dans son assiette et de fusiller du regard, comme pour te demander de ne pas poser de question.
Il s'appelle Gabin Adhémar. Il a suivi un enseignement en France à Beauxbatons et viens d'une famille de sorcier respecté. Tu abaisses le regard, comme pour contenir la rage qui embrume ton coeur. Ils n'en auront jamais fini. Eux et leurs stupides méthodes pour t'empêcher d'aller dans le bon côté. Peut-être qu'ils savent que tu es déjà perdu au fond de toi et qu'ils essaient de donner un sens à ta vie. Mais cela ne servira à rien. Tu regardas de nouveau tes grands-parents essayant de reprendre un peu de dignité et de rester paisible. Cela va de soi quand on a tes grands-parents.
Si je puis me permettre, quand est-ce qu'aura lieu le mariage ? Tes grands-parents échangèrent un regard. Ils avaient ce regard sournois, comme ci l'idée de briser ta vie était un vrai délice pour eux. Tu avais été le cadeau empoisonné de cette famille.
Dans un mois. Tu peux disposer. Tu te relevas, passant tes deux mains pour aplatir ta robe blanche avant de poser celle-ci sur ton ventre et de partir dans tes appartements, finissant la soirée en sanglot. Depuis ce jour, tu te promis de ne plus jamais pleurer. Tu avais été obligé de l'épouser. La veille du mariage, tu l'avais rencontré. Il était assez grand, le crâne presque rasé avec des cheveux bruns comme le jais. On aurait dit la coiffure d'un juif dans l'époque de la seconde guerre mondiale. Vos parents vous aviez laissés seuls pour vous apprendre à vous connaître. À sa tête, il n'en était pas plus ravis. Pourtant, il était un autre derrière le dos de ces parents. Il fuma devant toi. Avala de l'alcool pour faire passer ce moment de gêne. Il avait plus l'air d'un délinquant qu'un bon français. Tu passas ta matinée, la boule au ventre. Tes grands-parents n'avaient pas fait de ce mariage, quelque chose de secret. Beaucoup de monde s'y trouvait. Des inconnus pour toi. On te trimbalait de personne en personne. Une femme pour le maquillage. Une autre pour la coiffure. Une autre pour la robe. Un homme pour les retouches. Tous étaient à tes pieds pour un simple mariage. Après un après-midi chargé à te rendre parfaite, tu descendis les marches de la somptueuse maison. On avait désignée ta cousine comme demoiselle d'honneur. Tu avais un peu de compassion pour elle. Plus tard, elle subirait peut-être le même sort. La musique se lança pendant que ton grand-père te tenait l'avant-bras. La si belle robe de soie touchait le sol à chacun de te pas. Tu tremblais un peu alors que chaque regard se posait sur toi. Alors, c'était ça la définition de l'amour parfait ? On s'embrasse pour faire plaisir et on écoute les adultes ? Tu baissas la tête, avalant un gloussement de peur avant le voir au loin. Il était beau dans son costume. Il se tenait droit, on aurait dit un prince. Il t'attendait avec grasse, mais portait ce même visage de désespoir. Le voile de mariée recouvrait ton visage, cachant chaque partie de haine et de dureté que celle-ci essayait de cacher. Arrivé au bras de ton nouvel époux, vous firent le serment. Puis vint le moment de l'embrasser. Il enleva avec délicatesse le voile devant ton visage et tu le regardas droit dans les yeux. Tu ne voulais pas voir ses yeux verts. Tu voulais voir des bleus. Une chevelure brune et un sourire sarcastique. Un air un peu sauvage et pourtant si chevaleresque. Il t'embrassa. Comme dans ces films de moldus que tu faillis vomir. Tu fermas les yeux, te donnant la force ne pas imaginer que c'était lui. Mais trop tard. Un homme t'embrassait. Ton mari t'embrassait. Et le pire dans tout cela, c'est que les Lancaster se trouvaient aux premiers rangs, avec une Megara qui allait abuser du champagne durant la soirée.
Tu brunchais tranquillement pendant que de nombreux invités s'amusaient. Gabin te tenait près de lui, comme pour prouver au monde que votre amour était vrai et non forcé. Mais c'est en voyant une brune de dos, le verre d'alcool à la main que ton cœur sortit de ton corps. Tu te levas de table, suivis de Gabin.
Je t'en pris, reste ici. Il se leva et déposa un baiser sur ta joue, comme pour te garder pour lui. Tu avanças doucement avant de taper gentiment sur l'épaule de la brune. Lancaster se retourna, prise au dépourvue. Son regard si bleuté et si froid te donna des frissons. Tu fis comme ci de rien n'était entre vous.
Vous vous amusez bien messieurs dames ? Votre compagnie me touche vraiment. Prononças-tu avec une grande hypocrisie que la brune remarqua sans défaut.
Je vous pris de m'excuser, je vous emprunte cette jeune femme. Nous avons tant à nous dire ! Ta voix était remplie de douceur et de couleur. Tu agrippas le bras de Megara avant de l'entraîner dans une pièce de la maison, hors de lieux des invités.
Le champagne est très bon, il vient de France lui aussi ? Sa voix te fit frissonner, encore une fois. Tu te retournas après avoir fermé la porte à clef.
Ne fais pas l'imbécile Megara, tu sais très bien que je ne suis pas fait pour épouser une telle personne. Le rire sarcastique de la brune te fit lever les yeux au ciel. Celle-ci avait toujours été là pour te démoraliser ou plutôt, te donner l'envie de te battre, mais à sa façon.
Pourquoi tu es venue si c'est pour te foutre de ma gueule ? Je crois que tout ceci m'humilie déjà assez, alors de te voir ici ça ne fait qu'empirer les choses. Elle déposa son verre contre le meuble avant de se relever.
Très bien, ma chère mariée. Vous formez un joli couple madame Adhémar. Passez une bonne soirée ! Elle se releva avec de la noblesse dans ces gestes et ouvrit la porte, en passant à côté de toi, son épaule frôlant la tienne. Tu ne bougeais plus. La main sur le ventre, tu essayais de contrôler cette douleur qui rongeait ton âme. Mais il était trop tard. Megara t'avait envahie. Tu étais à elle. Et pas à Gabin. Mais le sort en avait décidé autrement. Une mariée ne devrait jamais ressentir un tel sentiment, le sois-disant plus beau jour de sa vie.
⊹ chaque souffle nous rapproche de la mort. Tu éclatas de rire à la blague de Gabin. Ton bras accroché au siens, vous ressemblez plus à des meilleurs amis qu'à un couple. Mais c'était ainsi. Pour vos parents, vous faisiez la comédie. Amusés presque de devoir faire comme un petit couple, de se jeter des regards et du faire comme ci vous ne vouliez que déchirer les habits de l'autre, vous jouez de cette comédie à votre aise. Après tout, Gabin savait tout de toi désormais. Il était ton époux dans une certaine manière. Mais il ne t'empêchait en aucun cas d'être triste en rapport avec Megara, te laissait même passée du temps avec elle. Malgré ça, vos relations à vous deux avaient été très éloigné. L'une avait d'autre chat à fouetté qu'une femme qui serait capable de faire cocu son mari. L'alcool avait un peu abreuvé vos veines et tu courrais dans la rue comme deux adolescents fous, reprenant un peu de joie de vivre. Tes cheveux tournaient au vent pendant qu'il sautait sous la pluie imitant un américain en reprenant le célèbre titre
I sing in the rain qui te fit rire. Tu courrais en rigolant dans la rue éclairée avant de le voir s'arrêter. Tu te retournas et aperçut une ombre sombre arrivée. Gabin alla serrer la main de celui-ci avant que tu ne soit amené à le suivre.
Je vous présente ma femme, Primvert O'Leary, Adhémar désormais . À l'écoute de ton nom l'homme se mit à sourire avec un petit regard en coin. Il embrassa ta main avant de s'abaisser comme une révérence.
Je suis ravi de vous rencontrer madame. Je connaissais vos parents, c'étaient des braves gens. Tu tournas doucement ta tête vers celle de Gabin, comme pour être surprise. Tu relevas le sourcil vers l'homme comme pour lui poser la question mentalement.
Oh, je ne me suis pas présenté. Je suis tout simplement Colin. Un représentant de la confrérie en France. Tu tournas la tête vers Gabin. Depuis des années, tu n'avais jamais entendu parler de confrérie. Tu ignorais ce que ceci représentait. Il faut dire que ton contact avec des mangemorts ne c'est plus fait depuis l'enterrement de tes parents. Tu ignorais donc ce qu'étais cette confrérie dont tu ignorais le nom. Tu ignorais tout ceci comme tu ignorais l'existence du cercle, celle du nouvel ordre. Depuis ton mariage, tu étais déconnecté du monde. Tu allais même à ignorer la participation de Megara dans le cercle et le fait que ce cercle rend sa famille si populaire dans le monde des sorciers. Gabin attrapa ta main, comme pour te mettre en confiance.
Écoute, je n'osais pas t'en parler au début. Voilà, si parfois je te dis que je rentrerais tard du ministère ou quoi que ce soit, ce n'est pas pour le plaisir. Je ne vais pas travailler, mais plutôt m'attaquer à un de mes passes-temps. La confrérie est comme une sorte de renaissance de l'ordre des mangemorts. Tu lâchas sa main directement. Surprise de toute cette explication, tu passas ta main dans tes cheveux. Toi qui cherchait tant un moyen de venger ta famille, la voilà la solution. Tu te tournas directement vers Gabin avant de le gifler. Colin ne prit pas part de ce moment de couple.
Aurais-tu eu les couilles de m'en parler avant ? Je m'excuse de parler dans un tel langage, mais tu aurais pu me prévenir qu'une confrérie existait ! Tu sais de qui je suis la fille ? Mon père a tué des nés-moldus. Ma mère a fait souffrir tant de sang. Et aujourd'hui, j'apprends qu'il y a de suicidaire qui veulent rejoindre un tel ordre pour venger l'honneur de ce mage noir à la con ! Tu te retournas distinctement vers Colin avant de faire un signe de tête.
Je vous pris de m'excuser Colin pour mon langage. Tu repris ton calme avant de voir au loin plusieurs silhouettes avancer dans le pénombre de la rue du village écossais. Tu regardas Gabin avant de lui montrer de la tête ces ombres.
Gabin, tu les connais ? Celui fronça les traits de son visage. Comme si son sang se glaçait. Colin fit de même. La décomposition du visage était de même pour les deux hommes. Chacun ne s'attendait pas à voir venir ces personnes. Ils ne portaient pas de masques. Aucune capes ne recouvraient leur tête. Ils étaient trois, de ce que l'on pouvait voir. Pas plus, pas moins. Gabin regarda directement Colin avant d'attraper sa baguette.
Ce sont eux ? Colin fit signe que oui de la tête. Tu commençais à revoir cette scène. Tes deux parents, paniqués, dans la si belle maison familiale recouverte de neige. Gabin s'élança d'un sourire provocateur vers les personnes au loin.
Mes amis, cela faisait tellement longtemps ! Colin leva les yeux aux ciels, fronçant les sourcils. Ces rides ressortaient encore plus et il passa la main dans ses cheveux blancs. Il avança doucement avant de poser sa main sur l'épaule de Gabin, comme un grand sage. Les trois personnes se disposèrent en ligne devant Gabin et Colin et tu restas dans ton coin pour observer la scène.
Comment va ta femme Marcus ? Elle a toujours mal à son petit bras de sang de bourbe ? Un homme assez âgé serra sa mâchoire. De ton coin, tu vis l'homme sortir de sa poche sa baguette. Il ne t'était pas de la confrérie si celui-ci pointait sa baguette sur Gabin. Tout se passa si rapidement. Tu attrapas directement la tienne et lança.
Expelliarmus ! La baguette de celui-ci vola alors que tout le monde se retourna vers toi. À en croire leurs regards, ces hommes ignoraient que tu aidais la confrérie. Tes intentions n'étaient pas là, mais plutôt pour protéger ton époux.
Stupéfix ! Ton corps vola dans les airs avant d'aller s'écraser contre le lampadaire derrière toi. L'homme qui venait de lancer ce sort le regretta de suite car Colin lança un
Avada Kedavra. sur celui-ci. Gabin accourut près de toi pour t'aider à te relever avant d'aller se mettre derrière une pancarte de restaurant moldu.
Prim, tu vas bien ? Tu hochas la tête avant de masser doucement ton cou endolori. Gabin se releva.
Doloris ! L'homme qui tenait la baguette et qui s'élançait pour tuer Colin se mit à souffrir d'un coup avant que Colin ne le tue. Ton coeur battait à mille à l'heure. Mais tu n'avais pas remarqué que le sorcier que tu avais visé avait reprit sa baguette et lança le sort que tu regrettas de toute ta vie.
Avada Kedavra ! Le corps de Gabin tomba sur le sol, en arrière. Projeté de la lumière verte. Tu regardas le cadavre tombé à côté de toi, une larme dégoulina directement de ton oeil.
Doloris ! Il ne méritait pas de mourir. Il venait de tuer ton frère. Ton époux. L'homme avec qui tu te devais de partager ta vie. Colin ne fit rien, tellement abasourdi de te voir aussi pleine de rage. L'homme se tordit de douleur avant que tu avances doucement. Plus la colère te gagnait et plus la douleur augmentait. Tu lâchas prise après quelques secondes.
Avada Kedavra ! La lumière verte sortie de ta baguette et attaqua cet homme. Tu ignorais qu'il venait de l'ordre. Qu'il avait une famille. Tu ignorais tout de lui. Mais il venait de briser le petit sens que tu comprenais de la vie. Tu abaissas la baguette avant d'aller près du cadavre de Gabin, trop blessé. Tu caressas son visage avant de laisser couler quelques larmes. Colin alla te rejoindre et posa doucement une main sur ton épaule.
Lâchez-moi ! Il ne méritait pas de mourir ! Une lumière dans le ciel apparut, comme ci des aurors allaient arriver. Colin attrapa ton corps et te projeta en arrière avant de te transplanner hors de porter. Tu étais une veuve.
Le cercueil était recouvert d'une couronne de rose rouge. Beaucoup de monde s'était réuni en ce lieu. Tu portais le même voile que celui de ton mariage, sauf que tu l'avais teins en noire. Megara n'était pas là. Sûrement que ce lieu était trop impersonnel pour elle. Violet passa devant toi, sa chevelure blonde et bouclée se déposant contre ton épaule.
Ne t'inquiète pas, il repose en paix en ce moment. Tu n'avais pas besoin de savoir ça. Tu le savais déjà. Tu vis plusieurs sorciers qui restaient près de Colin, sûrement qu'il était eux aussi des sorciers de la confrérie. Ils te regardaient comme leurs proies. Tu relevas la tête, regardant le soleil qui éclatait sur ta peau. Tes grands-parents réconfortaient les parents de Gabin, eux en larme pendant que tu restais seule. Tu n'avais pas fait de discours, ne trouvant pas la force à dire un mot. Tu étais resté assise devant son cercueil toute la journée. Tu n'en revenais pas. Il était mort pour te sauver. Tout le monde était mort pour te sauver. On ne t'avait pas laissé le choix. La mort ne t'avait pas laissé le choix. Tu te relevas. Ton choix était fait. Rien ne pourrait venger ta haine contre la vie. Tu avanças doucement vers Colin, avant de lui faire signe de te suivre. Après t'être éloigné des plus nombreuses personnes, tu relevas la tête pour lui faire face.
Je veux entrer dans la confrérie. Tu voulais devenir partisane de la mort. Tu voulais devenir son acolyte.
Primvert, tu n'es pas obligé ... L'homme était encore sous le choc. Comme ci cela l'étonnait.
Envoie-moi un hibou demain pour savoir quand on souhaitera me recevoir. Tu en avais finit de jouer cette charmante épouse. Désormais tu étais la petite veuve si douce et gentille que cela en crèverait les yeux. Tu tournas les talons avant de reprendre ton chemin près de la sortie du cimetière écossais et d'aller retourner vivre dans ta maison. Peut-être pour torturer un né-moldu.
⊹ dissimule ta vie. Primvert ! On a une urgence, un moldu vient de voir deux sorciers pratiqués de la magie en plein air moldu dans un hangars vide et délaissé ! Ton chef t'hurla dessus alors que tu travaillais paisiblement dans ton bureau placé au niveau trois du ministère de la magie. Tu te relevas de ton siège, enfilant la cape de sorcière autour de ton cou comme une si bonne élève avant de suivre ton patron.
Mais chef, je ne suis qu'apprenti oubliator. Je peux vraiment m'occuper de ceci ? Demandas-tu d'une voix incertaine. Tu jouais encore la carte de la petite fille sage et assez douce. Ton chef s'arrêta alors que vous arriviez devant l'étage dédié pour les arrivées et départs en transplanage.
Tu ne peux pas, tu en es obligé Prim. Tout le monde est occupé et je suis certain que tu seras capable de maîtriser la situation. Il te tapota l'épaule doucement avant que tu ne t'en ailles. Arrivé dans ce vieux hangars, tu toussotes doucement remettant ta robe en place.
Par la barbe de merlin, ces gamins n'ont pas autre chose à faire ? Grinchas-tu avant de prendre ta baguette en main. Tu vis au loin, le jeune moldu caché derrière des détritus moldus, observant les adolescents avec de la lumière dans les yeux. Tu pointas ta baguette sur l'enfant.
Petrificus Totalus ! L'enfant s'immobilisa pendant que tu sors de ta cachette, dépoussiérant tes cheveux pour rejoindre d'un pas rapide les deux sorciers.
Excusez-moi messieurs ! Je me présente, je suis Primvert O'Leary, je travaille pour le ministère de la magie. Il est décrété que toute magie dans un lieu moldu est interdite, sous peine de lourdes sanctions ! Tu fronças les sourcils, comme ci tu grondais tes propres enfants. Ces deux adolescents baissèrent la tête avant de s'excuser. Tu te rappelas rapidement que tu ne devais pas te montrer si cruel, même si l'envie de l'imperium montait en toi. Tu relâchas prise par un petit soufflement avant de faire un doux sourire.
Écoutez les enfants, je ne vous gronde pas par plaisir, mais par devoir. Le ministère a tellement d'affaire à régler que je vous laisse vous sauver. Mais je compte sur vous pour qu'il n'y ai plus d'incident de ce genre. Je peux vous faire confiance ? Ils firent signe de la tête comme pour dire oui.
Bien, alors partez avant que je ne vous attrape ! es bien plus gentille depuis la mort de ton époux. Comme ci tu essayais de reprendre une nouvelle vie différente. C'est ce qui est vrai. Une vie hypocrite surtout. Tu te retournas vers l'enfant moldu avant de pousser ta cape pour marcher près de lui.
Obliviate ! Arrivé dans la grande salle luxueuse, tu t'installas à la table de la confrérie. Tous te regardait, toi qui étais la petite nouvelle. On te dévisagea rapidement avant que tu baisses la tête vers Colin. C'était ta première journée dans la confrérie. Colin se leva et alla te saisir la main.
Bienvenue Primvert. Ici tu seras dans ta nouvelle famille. Tu pris sa main pendant que tu baissas la tête. Tu cachas cette joie avant de te retourner vers tous les autres membres. Tu pouvais apercevoir un bon nombre de membre qui avait perdus leurs parents durant la Grande Purge.
C'est déjà ma famille. Elle l'est pour nous tous depuis notre naissance, et celle de nos parents. Tu t'abaissas sur ta chaise avant de passer la soirée à écouter les aventures, la récitation des victimes de chacun et de comprendre ce qu'était vraiment la confrérie. Et dans ton cœur, tu savais que c'était ici que tu allais mourir. Tu savais que tu ne t'étais pas engagé pour une simple mort. Tu avais fait ce pacte pour la vengeance d'un père, d'une mère, et de toutes les familles y compris.