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| Rose & Scorpius (correspondance 1) | |
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| Sujet: Rose & Scorpius (correspondance 1) Ven 29 Mar - 11:06 | |
| LITTLE FLOWER.Petite fleur, En ce mois d'avril particulièrement agréable, j'espère que tu te portes bien. J'espère que reprendre cette correspondance anonyme pour toi ne te dérange pas. Je me souviens de l'époque où nous étions tous les deux des élèves à Hogwarts. Tu étais une préfère stricte et ferme, comme ta mère selon certains, mais juste. J'appréciais te regarder dans un coin, silencieux et vaillant sur toi, mais jamais tu ne m'as vu, jamais tu n'as fais attention car le danger n'existait peut-être pas. Nous avons commencé à correspondre. Moi en premier et tu as répondu. Ca a duré quelques temps et puis nous avons obtenu nos diplômes avant de mener nos vies respectives, chacun de notre côté. Tu n'as jamais su qui était ton étrange destinateur, mais je peux te garantir qu'il a toujours gardé un homme sur toi, comme sur cette fleur qui ne se fane pas. Te souviens-tu d'elle ? J'avais entendu des bruits de couloirs qui disaient que tu les adorais, mais que tu n'aimais pas les voir faner. Celle-ci ne se fanera jamais, je te le promets. Au fond de toi, je tends à espérer que tu saches qui je suis, mais je ne te le dirai pas. Pourquoi ? Peut-être par crainte, avec une pincée de lâcheté, c'est certain, mais aussi parce que tout nous oppose. Le monde dans lequel nous avons grandi, notre héritage, notre nom, nos idéologies. Je crois que nos deux mondes ne peuvent être compatibles, alors je préfère écrire, derrière un pseudonyme ridicule, simplement pour oublier ce que je suis. J'ai toujours su qu'un jour ou l'autre, tu deviendrais quelqu'un de bien. J'ai appris par une source sûre dont je tairai le nom, que tu avais rejoins le Phénix que ton cousin, Albus Potter, a remis à l'ordre du jour ? Tant mieux. Pour ma part, je préfère ne pas me mêler de ces choses-là, sauf si elles me concernent de trop près. Encore une fois, me voici bien lâche Rose. Tu dois avoir une bien piètre opinion de moi. J'espère cependant que tu répondras à ce modeste petit mot de ma part. C'est toujours cette harfang qui t'apporte ces messages. Je crois que ma vieille chouette s'est habituée à toi. Jadis elle mordait quiconque essayer de l'approcher, dont moi, mais pas toi. Une certaine alchimie est née entre vous, tant mieux. J'aimerai en dire autant, mais pour ça, il faudrait que je sorte de l'ombre, mais je n'y arrive pas. Je ne te croise plus, que ça soit dans les ruelles de Diagon Alley, comme dans un détour du ministère de la magie où je me rends souvent. Ça serait mentir que de dire que ta présence ne me manque pas, même si à Hogwarts, nous nous parlions très rarement. Trop rarement même. J'espère que ton petit frère va mieux. J'ai appris - oui, j'ai des oreilles partout - que Hugo avait eu une mésaventure en essayant de dégnomer le jardi chez vos parents. Une vilaine morsure ! Ces sales bêtes... Par chance, quand je vivais encore chez mes parents, mon père avait prit soin s'en occuper pour que nous n'ayons jamais de problème. Je te conseille d'aller faire un tour à l'Allée des Embrumes. Une petite boutique face à Barjow&Berk vend une potion très efficace pour faire fuir les gnomes pendant deux mois. Le prix n'est pas très excessif. Vingt galions d'or et quinze mornilles d'argent si mes souvenirs sont exacts. Ah, Rose, je prenais un plaisir presque malsain à t'observer dans la bibliothèque. Un jour, pendant le mois glacial de février, alors que la neige recouvrait de son manteau blanc la cour de l'école, tu étais absorbée par une lecture portant sur les dragons. Tu n'avais pas remarqué que j'étais à une table plus loin. Tu avais remonté tes cheveux en un chignon imparfait et tu avais mis sur le bout du nez, des lunettes. J'ai remarqué qu'en lisant, tu as ce petit tic de tirer la langue et de mordiller le bout avec tes dents. Je trouve que ça particulièrement mignon. Tu as des tonnes de manière, de tics dont tu ne te rends pas compte. Savais-tu que quand tu es énervé, tu hausses tout le temps un sourcil ? Le droit plus haut et tu fronces les sourcils. Tu prends cet air sévère, mais finalement, on sourit plus qu'on a peur. Oh, Rose, qu'est-ce que tu me manques. C'est délicat à dire, encore plus à avouer, mais j'aimerai te croiser, dans un détour et simplement revoir tes yeux qui pétillaient de vie. Quelque part, je crois que je t'envie. J'aurai aimé avoir une vie similaire à la tienne. De grands repas joyeux autour d'un bon plat familial. Décorer un arbre à Noël et même, avoir des frères et soeurs. Tout ceci, c'est tellement différent chez moi et c'est pour ça que je préfère rester dans l'anonymat. Nous sommes trop différents et donc, incompatibles. J'espère que cette nouvelle correspondance après une absence longue te fera sourire plus qu'autre chose. J'en avais besoin. Tu me manquais tout simplement, Rose.
Sincèrement, S.N.Y
PS : si tu pouvais donner un petit biscuit à mon harfang. Elle les aime toujours autant. |
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| Sujet: Re: Rose & Scorpius (correspondance 1) Sam 30 Mar - 4:14 | |
| ✣ ✣ ✣ it was books that made me feel that perhaps i was not completely alone. A celui qui est toujours si mystérieux, C’est avec une touche de surprise on ne peut plus agréable que je découvre de nouveau ton écriture italique et soignée. Celle que je ne cessais d’attendre chaque semaine au coin de la page d’un livre ou apporté par les soins d’un échange en vol. A chaque fois et à chaque saison j’attendais ce morceau de parchemin où je prendrais connaissance de tes pensées qui même par écrit me sont encore palpable au travers de ces nombreuses années. J’ai l’impression que tu me connais mieux que moi-même, que lire en moi à ciel ouvert en devient une limpidité tellement simple qu’il est parfois ardue de croire que je connaisse pas les traits de ton visage, l’aspect de ton identité primaire alors que nous avons presque grandit ensemble sous un château magique où l’ombre demeurait ton abri. Une œillade à l’abri des regards que j’aurais tellement souhaité connaitre hier, aujourd’hui ou bien encore demain. En parcourant tes lignes d’une avidité rapide et dévorante, je me surprends à rire en voyant mon statut de préfète – par le passé - au travers de ta vision des choses. Des choses que nous partageons par le biais d’encre de chine et de plume pour écrire. J’aurai souhaité entendre cela de ta bouche, entendre le son de ta voix, pouvoir observer la couleur de tes yeux … Il est vrai que ce sont que des détails, mais malgré toutes ces années écoulées je n’ai aucune idée de qui tu es. Qui es-tu réellement ? Pourquoi éprouves-tu une certaine crainte à me dévoiler ton identité ? Et comment peux-tu possédais autant de renseignements à mon égard alors que je n’en ai jamais eue vent une seule fois ? Tant de questions qui réside dans un néanmoins dans une brise d’incertitude. Toutes ces interrogations je ne me les suis posée qu’une fois uniquement, car sas réellement le dire ma confiance pour toi semble franchir des limites à laquelle beaucoup de personnes ont perdu la foi. La foi de l’espérance a-t-elle atteint son but ? Je ne peux répondre à cela, mais je peux agir pour ce qui me semble juste. Tes paroles me font chaud au cœur en ce temps où le soleil a du mal à briller en dépit de la présence de ces quelques rayons de soleil à la fois timides et farceur. Et alors, alors je pense à cette rose en papier d’un rouge flamboyant et les moindres détails de sa conception ne m’échappent plus à présent. Seulement toi, tu m’échappes. A chaque pas, à chaque pensée, à chaque souvenir je me remémore tes mots et tes expressions. Tu cherchais et savoir qui tu es vraiment revient à attraper de la poussière, une poussière d’étoile comme dans les contes pour les enfants et tout comme eux j’y crois. Le fait de coucher sur papier ta manière de pensée, ne fait pas de toi un lâche mais une personne honnête et magnanime, un homme de bien. Devenir quelqu’un de bien est peut-être un peu trop poussée en ce qui me concerne, mais ne voit pas les poids et les erreurs de l’antérieur historique avoir raison de ta personne. Autrefois je pensais ainsi et mes idées demeurent actuellement intactes comme au premier jour de la lecture de cette lettre laissait au coin d’un livre sur la biographie des grands enchanteurs. Ce parchemin enveloppé d’un ruban d’un noir ébène a piqué m’a curiosité la plus enfouie et j’ai découvert une lettre ouverte qui attendait un retour. Chaque parole énoncée était un délice tout en prose et en lyrisme, des mots que j’aurai tant désiré entendre de ton timbre de voix. Plus jeune, je t’imaginais avec une voix mélodieuse et envoutante, un son qui serait mon bienfait personnel et juste avant de m’endormir je relisais cette toute première missive. Où finalement tout a commencé. Je tenais également à te remercier de prendre des nouvelles de mon frère. Hugo est un farceur possédant une grand âme d’enfant qui me rappelle au combien l’insouciance est une arme contre la douleur et combien l’altruisme et la patience sont des vertus bien trop rare tout comme la compréhension. Mais connaissant Hugo, il ne changera jamais ! Les informations sur ton remède ce sont révélés exacts et efficaces, mais comment pourrais-je te rendre la pareille ? L’exactitude de tes informations sur ma personne est vaste et infime à la fois, me laissant dans un sentiment de vide et de nostalgie intérieur. N’aie pas peur de te confier, c’est une action qui par lettre finis par nous rapprocher – oui je sais je suis un peu étrange mais ça comble l’absence comme autrefois –. Un jour tu vivras ceux pourquoi tu espères tant. Les divergences sont parfois tellement fortes, qu’elles parviennent avec le temps et de l’espérance à devenir une parfaite convergence. Une union solide et complémentaire. Entre le travail et le repos, entre les idées qui fusent et qui se contredisent, ta missive a eue l’effet escompté : celui de me faire sourire d’une franchise sincère et tendre. Un nouveau souffle d’air que j’espère te renvoyait en te répondant. Ne te perd aucunement dans les méandres de l’ombre car parfois tout comme ton harfang, il faut savoir voler au-dessus des arbres imposants. Cette rose que je garde près de moi, ne manquera jamais à son expéditeur. Elle saura croire en lui et ne quittera jamais ses pensées. Affectueusement, Rose.
PS : ne t’inquiète pas, moi et ton volatile avons un grand pêché en commun, celui de la gourmandise !
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| Sujet: Re: Rose & Scorpius (correspondance 1) Dim 31 Mar - 7:10 | |
| Petite fleur, Me voici rassuré de savoir que ce retour tout en délicatesse est une surprise à tes yeux. Je mentirai si je te disais que je n'avais pas une petite pointe d'appréhension. Quel soulagement ce fut quand j'ai lu tes lignes, retrouvant des sensations manquées. Il est certain d'une chose, j'aime toujours autant te lire, Rose. Je comprends que ça puisse être déroutant de converser avec un parfait inconnu qui te connait. Quelque part, on se sent espionner, on espère pouvoir se retourner et croiser le regard de celui qui nous obsède, mais je ne pense pas que te révéler mon identité serait une bonne chose. J'ai trop longtemps été le sujet des moqueries des autres, à cause d'un héritage qui me pèse. Je n'ai jamais voulu d'un tel fardeau et pourtant, je dois le porter quotidiennement. Tu as de la chance et quelque part, je t'envie Rose. Tu es tombée du bon côté, si je peux dire en étant la nièce de l’Élu qui a vaincu Lord Voldemort il y a plusieurs années. Quand on te regarde, on ressent une certaine admiration, on te respecte pour des choses qui se sont passées avant ta naissance, parce que tes parents, ta famille a fait le bien. La mienne n'a pas fait ça. Quand on croise mon regard, c'est pour parler à voix basse, craindre mon nom, comme mes origines. On prétend, on attend que je succombe à la folie, à cette idéologie absurde du sang. On ne me respecte pas, on me craint. Je ne tire aucune satisfaction à faire ressentir ceci aux sorciers. Oh Rose, si tu savais combien je t'ai jalousé dans l'ombre. J'aurai aimé changer de nom, de visage, de passé pour être considéré comme tout le monde, tout simplement. Beaucoup, dont ta mère, ont dit qu'il ne fallait pas juger les enfants des conflits passés, mais au fond, c'est une réaction humaine, automatique. C'est pour ça qu'il est mieux de rester dans l'ombre pour moi. Je n'ai pas envie de briser ce lien que j'ai construis avec toi à cause d'un nom. J'ai déjà trop perdu à cause de ça, alors pas toi, surtout pas toi. Je crois que j'aurai vraiment mal si je voyais tes yeux entrain de me fusiller du regard, comme si j'étais une vermine qui méritait une sentence pour un crime qu'il n'a pas commis. Quoiqu'on en dise, j'ai les mains tâchées de sang et ça me fait peur. Mais changeons de sujet. Je n'ai pas envie de t'embêter avec mes problèmes. Je tenais juste à expliquer les raisons qui me poussent à rester dans l'anonymat. Je suis content d'apprendre que ton frère va mieux. Il est vrai qu'il me paraissait assez étourdi à l'école, mais c'était un bon garçon. Vous sembliez très lié. Là encore, je te jalouse. Comme j'aurai aimé avec une soeur ou un frère. Quelqu'un à qui me confier, qui aurait pu comprendre et partager mon mal-être. Tu sais Rose, si je te parle par l'intermédiaire des lettres, c'est pour t'avouer ce que je suis incapable de faire devant toi. C'est lâche, terriblement lâche, mais c'est la seule façon que je vois pour arriver à communiquer avec toi. J'aimerai pouvoir te voir, partager un de ces excellents thés au jasmin qu'ils servent dans une terrasse moldue de Londres et rire en picorant quelques biscuits au citron - ne le dis à personne, mais j'en raffole ! Je pourrai vider une boîte entière à moi tout seul - et j'aimerai rire avec toi sur tes tracas quotidien. Parler de la pluie, du beau temps, de nos malheurs dans notre vie professionnelle. Et critiquer nos collègues aussi ! J'oserai peut-être frôler du bout des doigts ta main, sentir ton parfum lilas et pouvoir t'observer face à face, inlassablement. C'est une douce utopie et en l'écrivant, j'ai comme un pincement au coeur, car je sais que ça n'arrivera pas. Je me punie tout seul, alors que tu n'attends que ça, mais crois-moi, c'est mieux ainsi. Je suis heureux d'avoir pu te relire, d'avoir revu cette écriture légère à la plume. J'espère recevoir vite une réponse de ta part, sans t'avoir trop effrayé encore avec tous ces mystères.
Sincèrement, S.N.Y
PS : J'ai pris soin de glisser dans le parchemin, une petite rose qui ne fanera jamais non plus.
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| Sujet: Re: Rose & Scorpius (correspondance 1) Dim 31 Mar - 8:58 | |
| Au créateur de cette fleur qui ne fane jamais, Un énième sourire se dessine sur mes lèvres à l’heure où je te réponds. Une heure bien tardive mais qui se veut particulièrement bienfaitrice alors que le sommeil menace de tendre les bras comme le ferait Morphée. Je n’arrête pas de me repasser ta dernière lettre, elle ne quitte pas mon esprit tout comme cette jolie rose que tu as joint à ton envoie. Je ne cesse de me repasser tes moindres mots, tes moindres phrases dans l’esprit. Ils ne me quittent pas d’un pouce, car je pense constamment à la manière dont tu te perçois portant ce lourd fardeau qu’est l’héritage de ta famille. Comment ai-je pu passer à côté de ta personne sans y faire la moindre allusion ? Pourtant aux jours d’aujourd’hui j’ai la sensation exacte que les réponses se trouvent dans tes lettres, et des habitudes verbales que tu ne cesses d’énoncer. Seulement, elles me sont tellement devenues coutumières que j’en oublie parfois d’être attentive alors que je le suis par instinct d’ordinaire. Tu as une connaissance infinie et oisive sur tout ce qui peut m’entourer : les membres de ma famille, mes amis proches, mes habitudes et mes manies … Alors que tant de choses restent dans l’ignorance en ce qui te concerne. Pour autant, sache qu’un fait ne changera jamais : celui de ma confiance aveugle en toi. Je crois en toi depuis notre première discussion sur ce morceau de parchemin, celui ou j’ai mentionné un poète moldu. J’affectionne se poète et son esprit à la fois ouvert et tout en douceur, il me rappelle très souvent combien l’inconnu est une aventure grandiose et palpitante. Cette expérience je la vis grâce toi. Je ne connais ni ton identité et encore moins les traits de ton visage que j’aimerai toucher du bout de mes doigts. Dans mes rêves, je t’imagine me serrer les mains pour les guider afin de travailler à mon tour le papier pour en faire des fleurs, leurs donner une forme dont toi seul à le secret. C’est une pensée bien angélique que passe sous son silence car elle est invraisemblable – je le sais bien – mais j’anime lorsque que j’y songe. Ce n’est pas l’honneur et la gloire qui fait l’homme, c’est avant tout la bonté de son cœur et son esprit. Tu te ne laisses pas happer par toutes ces paroles accablantes, elle dévalorise l’homme sincère et bienveillant que tu es. Le patronyme que tu portes n’est pas ce que pourquoi je t’affectionne, mais plutôt pour tes particularités personnelles qui te sont propres. Et jour promet moi de me laisser entendre ton rire comme tu as déjà sentie l’odeur de mon parfum ? Même je m’interroge toujours sur cette information que tu détiens une fois de plus. Ne brise pas les rêves auxquels tu aspires au plus profond de ton être car ils font partis de toi, tout comme la rose que j’emporte partout avec moi. Plus je relis toutes nos missives échangées, plus je commence à prendre conscience de la personne que tu peux être. Néanmoins, j’ai la crainte que tu t’évapores comme l’eau de pluie au sein d’une rivière. Que tu me glisses entre les doigts dans une foule noire de monde, que tu m’oublies juste par la crainte que je découvre ton véritable prénom. Tout se forme comme un puzzle avec des morceaux encore éparpillés un peu partout. Le bonheur est une impression imparfaite, tu sais. Mais tu peux le forger et le ressentir à ta manière comme je tends à le faire chaque jour. Tellement de choses m’échappent et alors dans ses moments-là j’aimerai savoir que tu seras toujours là. Excuse-moi pour cette pensée égoïste mais pourtant si véridique. Et rappelle-toi seulement que les mystères sont une grande partie de notre histoire écrite. Bien à toi, Rose.
PS : Ne sois pas étonné par le volume du paquet, il contient quelques biscuits au citron en espérant en savourer ensemble lors d’une rencontre prochaine dans l’air éphémère des rêves.
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| Sujet: Re: Rose & Scorpius (correspondance 1) Lun 1 Avr - 4:14 | |
| A cette belle gourmande au cœur tendre, Alors que je suis entrain de peaufiner ma réponse pour réussir à te faire sourire à nouveau, un éclair fend le ciel en deux. Ma chouette est effrayée et je me dis que cette petite tempête de printemps est agréable malgré tout. La pluie fine s'écoule, martèle les vitres tout en serpentant tout le long. J'ai toujours apprécié le bruit des gouttes de d'eau, comme le temps qui passe, mais je me rends compte que de te regarder de loin, de t'espionner près, oserais-je dire, ne me satisfait pas pleinement ? Au final, j'ai toujours ressenti une petite pointe d'amertume mélangée à de la frustration en t'observant au loin. Je me souviens d'un soir d'automne, quelques heures avant le couvre-feu, tu profitais de la chaleur rare pour la saison avec deux de tes amies... Hm, je crois qu'elles s'appelaient Lisbeth et Candice, si ma mémoire ne me joue pas des tours. Tu riais d'un rire cristallin, assise en tailleur près du lac et moi, j'étais tapis dans l'ombre derrière les sapins à t'observer. Je me sens particulièrement ridicule à cet instant, en y repensant. Je me dis que peut-être, sûrement, je suis passé à côté de quelque chose, mais l'idée de savoir que j'ai toujours veillé sur toi, comme un ange gardien me réchauffe le coeur. Un jour, j'ai appris que ce gnome de Ruthel Scofields qui voulait sortir avec toi. Il n'arrêtait pas de te harceler, mais quand il a reçu du mucus de veracrasse sur lui en entrant dans sa précieuse salle de bain des préfets, il a tout de suite arrêté. Je sais, tu t'es toujours demandée qui avait fait le coup, mais aujourd'hui je peux te dire que c'était moi. Je sais que ce fut une horreur de nettoyer cette petite plaisanterie, mais Ruthel n'a plus jamais essayé de sortir avec toi et ce fut une petite satisfaction personnelle de savoir ceci, je dois l'avouer. Je t'avouerai qu'en matière de poètes moldus, je n'y connais que peu de choses. J'ai presque envie de te dire que chez nous, dans ma famille, on ne parle pas d'eux. C'est un sujet ô combien tabou, malheureusement. Cependant, depuis que je vis seul, j'ai pris plaisir à découvrir ce monde inconnu et aussi quelques poètes anglais, mais j'affectionne particulièrement un qui est français. Son nom ? Prévert. Le connais-tu ? Je te conseillerai de lire ce magnifique poème qu'est "cet amour" et qui m'a donné des frissons. La légèreté de sa plume, la puissance des mots et les émotions qui s'en dégagent sont d'une telle violence que ça en deviendrait presque déconcertant et pourtant, si agréable. J'ai trouvé un recueil des poèmes de cet auteur dans une petite boutique près de King's Road qui longe la rue. Oh, tu ne peux pas ! La devanture est peinte dans un bleu électrique avec une vitrine qui montre les derniers ouvrages en matière de poèmes et de littérature. Une vraie petite mine d'or, vraiment, je te la conseille. Mais c'est vrai que tu n'as pas tord. Je devrais cesser d'avoir peur de tout ceci, mon nom, mon héritage et venir te parler. J'aimerai ! Mais comment ? J'ignore et je dois t'avouer que je ne suis pas doué en communication humaine, je suis même le dernier des cancres je crois. Je préfère coucher mes sentiments sur du papier, loin des regards et des préjugés que l'on peut me lancer. J'aimerai trouver une occasion de te voir, de pouvoir t'admirer face à face, mais n'aurais-tu pas la crainte d'être déçue en découvrant ton correspondant ? Tu t'es imaginée des choses, belles, peut-être même trop et j'ai peur de te décevoir. Je ne le veux pas. Je t'excuse volontiers pour tes pensées égoïstes, si tu savais combien j'en ai eu. J'aurai aimé te garder près de moi, comme quand je serrai tes lettres en regardant la pluie contre ma fenêtre, dans cette petite pièce. Elles donnaient de la couleur à un lieu bien fade. Aimerais-tu sincèrement que j'ôte mon masque pour découvrir qui je suis devant toi ?
Avec toute mon affection, S.N.Y
PS : Merci beaucoup pour cette agréable surprise. Je n'ai pas pu m'empêcher de dévorer la boîte en une soirée entière, en admirant la beauté de l'orage naissant.
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| Sujet: Re: Rose & Scorpius (correspondance 1) Lun 1 Avr - 8:16 | |
| A cet ange rigolard qui connait les sonnets, L’heure est bien tardive pour cette fin de semaine, une heure où mes écrits te parviendront bien trop tard. Tu dormiras sans doute déjà. Ton conscience embrumé dans des songes louables je l’espère et ou tout ce qui tu désires tu le touches à portée de main. Autrefois quand j’étais enfant, mon père ne cessait de vouloir me faire compter le nombre de sucreries dans une boite de Bertie Crochues. Toutes avaient une saveur différente et rien qu’à l’odorat j’avais une grande envie de manger toutes celles au gout de pain grillé. Ce sont mes préférées, je les pique toujours avant d’en ouvrir un paquet. Une vieille habitude qui ne me quitte plus depuis l’enfance. Si je t’envoie cette lettre aussi tard c’est parce que je suis extrêmement prise par le travail et l’inquiétude qui gagne les membres de ma famille. Chacun se dispersent et les suppositions fusent comme fond la neige au ciel. Toutes les hypothèses possibles prennent de l’importance et avant de réfléchir l’évidence s’impose à nous, de manière bien nostalgique. Je pourrais discuter ainsi du passé pendant des heures, mais le résultat demeurera toujours le même. La seule chose que l’on peut faire c’est améliorer l’instant présent pour un avenir meilleur. Le fait de te répondre est un peu mon plaisir personnel et je ne sais jamais d’avance ce que je vais pouvoir d’écrire, ça vient tout seul. Un peu à l’image d’un peintre qui se laisse guider par son imagination et son intuition. Je suis encore surprise de voir combien tes connaissances sur moi sont nombreuses, et je m’en veux d’avoir été si négligente par le passé. Les poèmes de Prévert me sont connus, j’ai toujours eu un sens assez développé pour laisser ma curiosité trancher entre le plaisir et la connaissance. En réalité, ce qui m’a le plus couper l’herbe sur le pied en lisant tes lignes, reste sans le moindre doute ton envie de lever le voile. Un plaisir satisfait à pris naissance, comme si j’allais enfin avoir une partie de ma conscience dans son intégralité. Encore une fois c’est bien individualiste, mais je n’ai aucun doute ce que tu peux représenter. Après tant d’années on chasse pas mal de choses tout autour de nous, jusqu’à en oublier l’essentiel. Si tu connais aussi bien qu’en témoignent tes missives alors tu sais déjà la teneur de ma réponse. Seulement, je veux que toi aussi tu sois en accord avec cette décision, que tu le fasses avant tout pour toi. Malheureusement, je dois mettre un terme à ma plume. Les ordres du travail me rappellent. Douce pensée, Rose.
PS : contente d’apprendre que la gourmandise te gagne aussi ! Cela nous fait un autre point en commun à partager.
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| Sujet: Re: Rose & Scorpius (correspondance 1) Lun 1 Avr - 10:16 | |
| Douce sorcière qui inonde mes pensées, Je profite d'une heure matinale pour répondre à tes mots. J'ai bien reçu ta lettre tardivement, mais le plaisir de te lire, même aux alentours de trois heures du matin me comble le coeur et l'esprit. A la lumière d'une bougie, j'ai savouré chacun de tes mots avant d'essayer de trouver le sommeil, les songes adressés à ton attention. Je trouve l'inspiration de te répondre, à la terrasse d'un café moldu à savourer un énième thé. Sache que je n'ai jamais été quelqu'un ayant un lourd sommeil, au contraire. Petit, j'en ai même subi des troubles, incapable de dormir. Aujourd'hui encore, le moindre bruit dans une pièce voisine peut me sortir de mes rêves et c'est bien trop tôt pour me rendre à mon travail que je trouve le temps de te répondre. En jetant un coup d'oeil aux rues, je remarque la ressemblance tellement profonde que nous avons avec les moldus. Ils se dépêchent pour ne pas arriver en retard, comme nous. Ils vivent et essaient d'obtenir un salaire pour arriver à vivre décemment, comme nous aussi. La magie ne fait pas tout et ça, je l'ai bien compris. J'aimerai tant que mes parents le remarquent aussi. Mais quelque part Rose, je crois que j'envie les moldus de l’insouciance dont ils bénéficient. Ils ne sont pas au courant de la menace qui rode à leur porte, ils continuent de vivre dans leur quotidien, comme une bulle de protection. Tout comme toi, je sais que nous vivons des heures sombres et que ceci ne va pas s'arranger hélas. J'ai appris que les rumeurs sur l'élu n'en étaient pas, à mon grand regret et je crois que la paix n'est qu'une douce illusion qui berce encore quelques uns d'entre nous désormais. Je me doute que ta famille doit subir les conséquences de tout ça. Je sais que ça n'apaisera pas ta peine, mais sache que je suis de tout cœur avec toi dans cette épreuve, par la pensée du moins et que mes sincères condoléances t'accompagnent. Ne sois pas modeste ou timide et parle moi autant que nécessaire par le biais du papier pour me livrer ta peine, tes sentiments, tout ce que tu veux si ça peut soulager ta douleur, chère Rose. J'ai longuement réfléchi à cette rencontre et à faire tomber le masque. Je crois qu'il est temps. Au fond de moi, je le veux, mais la crainte persiste. Néanmoins, que serait la vie si nous ne prenions aucune risque ? Bien ennuyeuse à mon goût. Alors Rose, j'aimerai enfin pouvoir te dévoiler la vérité et que tu puisses entendre le son de ma voix, en espérant que la déception ne t'accompagne pas lors de cet instant. J'aimerai que la rencontre se fasse dans un lieu intéressant, pas dans un petit pub du coin. Avec tous ces évènements dramatiques, je doute que tu ais forcément eu le temps de lire le dernier numéro de la Gazette du Sorcier, mais comme l'un de tes oncles n'est autre que le ministre de la magie et ton père, le ministre du département de la justice magique - et mon chef de surcroit - es-tu au courant du lancement et de la préparation de la prochaine World Cup ? Je n'ai jamais été friand de Quidditch, mais j'aimerai essayer à tes côtés car si mes souvenirs sont bons et sauf erreur de ma part, tu appréciais ce sport ? Que dis-tu de nous retrouver là-bas et de savourer un match ensemble pour notre première véritable rencontre ? Tu m'apprendras les règles et peut-être que je pourrai t'apprendre quelque chose aussi. Prends soin de toi surtout.
Toute mon affection, S.N.Y
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| Sujet: Re: Rose & Scorpius (correspondance 1) Mar 2 Avr - 10:44 | |
| Cher ange rigolard, Voilà une appellation que j’emplois de plus en plus depuis des années mais dont je n’use que très peu au cours de nos échanges. Je l’ai toujours trouvé trop personnelle pour moi qui n’aie plus aucun secret pour toi. Je m’arme volonté en espérant avoir encore des informations qui t’échappent encore afin de ne pouvoir te surprendre, peut-être un jour. Amusée de constater que le plaisir est au rendez vous-même durant la nuit, tu pourrais me voir esquisser un sourire moqueur bien que timide. Je n’ai jamais eu le sommeil léger une fois l’esprit au repos, je dois même préciser que tout comme la marmotte j’apprécie rester au chaud et ne pas vouloir me lever. Oui cela peut surprendre venant de ma part, mais pourtant c’est bien vrai ! C’est durant mon sommeil que je peux laisser ma conscience voguait au gré des rêves et de mes envies, un laps de temps que je n’échangerai pour rien au monde – un peu comme cette rose qui m’est devenue si coutumière depuis le temps – car il m’aide à m’épanouir et une trace de mon insouciance enfantine y subsiste malgré moi. Un embrun de mon enfance qui comme un pétale de fleur survie à la saison nouvelle. C’est bien puéril, mais comme tu me le demandes je te confie ce que j’ai en tête au moment même où j’écris. Les moldus possèdent encore cette insouciance, des chanceux silencieux qui continuent tout comme nous à ronchonner parce qu’ils sont en retard ou parce que leur douceur du matin manque à l’appel. Des tracas de tous les jours qui nous demeurent bien risibles le soir venu. Ta plume me parait beaucoup plus résolue et concise dans la direction que tu désires prendre. Une décision que je respecte plus qu’à mon tour car c’est un pas vers l’avant mais aussi vers moi que tu fais. Une fois de plus tu émets entre toi et moi une distance que je ne pourrais jamais te rendre en vue de tout ce que tu as déjà fait par le passé. Je ne cesse de me dire depuis des années que c’est peut-être le passé que nous avons échangé ensemble au cours de ces années qui a forgé la confiance que j’ai en ta personne. Je pourrais dialoguer sur ton écriture pendant des heures, te faire partager réellement ce que je peux ressentir de l’intérieur sur les prises de risques et ce qui me pousse vers un être fait de chair et sang que je ne connais de nulle part si ce n’est d’un morceau de parchemin et d’une fleur en papier que je ne quitte jamais. Ce ne sont que des paroles bien sincères qui pourraient sonner de manière bien trop fleur bleue et aussi longue que les notes d’une partition sur un vieux piano mal accordé … Cependant la vérité est toute là, comme on la ressent chacun de notre côté. De nouveau, des indices me mettent un chemin qui me fait avancer et je me doute déjà de quelques idées te concernant. Le dernier numéro de Gazette du sorcier me fuit depuis la veille en toute vérité, je crois que Grimalkin en a fait son pied à terre de vengeance. Ce chat sait se montrer bien colérique et impatient lorsqu’il le désire ! Bien entendu, les détails concernant les dernières nouvelles me sont parvenus malgré tout, avec un travail comme le mien et ma famille je peux y manquer. Je suis donc bien au courant pour la prochaine coupe du monde de quidditch, un sport qui réunis totalement – ou presque – l’ensemble de la famille Weasley au grand complet ! Bravo, tu as bonne mémoire j’ai toujours adoré ce sport à la fois pour ses règles et ses défis, ce qui en autre ce pourquoi j’avais rejoint l’équipe des aigles à l’époque. Je m’en languis encore quelque fois, Poudlard et ses souvenirs. Ton lien de rendez-vous m’enchante on ne peut plus, et c’est avec grand plaisir que je te ferai partager les règles de ce sport que mon père juge grandiose ! Quand à toi je n’en doute pas, tu sauras m’apprendre des choses peut être que l’art de l’origami en fera partie. C’est un art méticuleux qui doit demander application et volonté, et depuis ton présent j’ai tentée de m’y atteler mais sans succès. Cette rencontre me tarde tu sais, malgré que je ne sois pas si certaine de pouvoir être disponible durant toute la durée du match. En attendant des informations plus certaines, porte-toi bien. Affectueusement, Rose.
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| Sujet: Re: Rose & Scorpius (correspondance 1) Mer 3 Avr - 8:13 | |
| Petit mot dédiée à une sorcière gourmande, Je sais que tu attendais ma lettre depuis longtemps, les jours se sont écoulées à une vitesse folle depuis peu et je m'excuse de ne pouvoir t'offrir une réponse que maintenant. Je t'écris tard, essayant de chercher le sommeil à la lueur faible d'une bougie. Les mots me manquent pour te dire l'excitation que j'ai en moi à l'idée de te voir, que tu saches qui je suis, mais je te mentirai si je disais ne pas craindre ta réaction, cependant, le désir d'admirer les traits de ton visage, l'éclat pétillant au fond de tes yeux, prend le dessus sur cette peur silencieuse qui me ronge. As-tu remarqué la tension qui règne au sein du ministère de la magie ? Les contrôles d'identités sont de plus en plus nombreux et drastiques. Pas plus tard qu'il y a deux jours, en me rendant à l'Atrium, j'ai aperçu un collègue se faire contrôler. Il avait oublié ses papiers, il fut forcé de se laisser soumettre à un contrôle plus approfondi, autrement dit, être soumis à du Veritaserum ou le sortilège de Legilimencie. Penses-tu que ces contrôles sont liés au décès récent de l'éclair ? Personnellement, pour moi, oui. Ce n'est pas un hasard, ça ne peut pas l'être, tout simplement. Je suis toujours en contact avec ton cousin, Albus et il me semble sombrer dans un esprit vengeresse de plus en plus profond. Il faut faire attention à lui, car la vengeance n'a jamais été une solution. Elle fait perdre l'esprit, la folie peut rapidement l'emporter. Je préfère te prévenir, comme je sais que tu le vois plus que moi. Je me fais peut-être des idées, mais sait-on jamais. Tu sais Rose, je n'ai jamais été doué pour les relations humaines. J'ai toujours été dans ma bulle, solitaire et assez pointilleux, pour ne pas dire, exigeant de mes proches, mais Albus est comme le frère que je n'ai jamais eu pour moi. Je ne veux pas que ce drame le fasse plonger totalement. La dernière fois que je l'ai aperçu, il m'avait l'air épuisé, lessivé et il n'avait pas dormi depuis plusieurs jours sans doute. Il a essayé de me rassurer, mais je sais très bien décelé quand on me ment. Certains gestes, regards et mimiques ne trompent pas, malgré les mots. Je me suis renseigné sur le deuil. Il est décrit par plusieurs spécialistes moldus comme un moment difficile qui se déroule en cinq étapes. Le refus, la colère, la culpabilité, la dépression et enfin, l'acceptation. Selon moi, Albus traverse la seconde étape. Sa colère peut devenir une arme contre lui-même et le ronger de l'intérieur. Il faut faire attention, je compte sur toi. La seule pensée positive qui me donne le sourire depuis plusieurs jours est l'optique de te voir. Je n'ai jamais été friand de Quidditch contrairement à toi. J'ai toujours perçu ce sport comme quelque chose de brutal et sans intérêt, mais ayant un proche qui est passionné de ce sport, j'ai envie de m'y intéresser et puis, cette coupe du monde s'annonce être l'évènement de l'année, je pense. Le ministre de la magie a annoncé et prévu beaucoup. Il a d'ailleurs pris un risque car les fonds dépensés sont nombreux. Peut-être qu'un lieu privé aurait été plus approprié, mais dans la fureur du terrain, nous pourrions certainement apprendre à nous connaître et tu auras l'occasion de m'expliquer en quoi sport est tellement bien, moi qui préfère de loin, la présence d'un livre. Permets moi de t'offrir un billet obtenu grâce à un contact en avance afin que nous puissions partager ce moment ensemble. J'ai réservé deux sièges dans la tribune privée l'un à côté de l'autre. Nous pourrons suivre le match tranquillement tout en faisant connaissance. En attendant avec impatience le jour de notre rencontre, je pense fort à toi.
Sincèrement, S.N.Y.
PS : Ton billet est glissé dans l'enveloppe, attention. Prends en soin, il te permettra de me voir sous peu.
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| Sujet: Re: Rose & Scorpius (correspondance 1) Jeu 4 Avr - 5:54 | |
| A celui qui ne cesse jamais de me surprendre, Une fois de plus tu visais juste. J’ai bien attendue ta lettre avec une impatience encore bien nouvelle, l’euphorie en était bien présente sur tous les fronts possibles. Peut-être est-ce dû à notre prochaine rencontre qui j’espère nous permettra de souder encore plus ce lien qui nous unis déjà. Contrairement à ma dernière lettre, je dispose un peu plus de temps pour te répondre sans accros entre deux heures de sommeil ou de pause imposées. Le jour de repos est salutaire à tout bon ouvrier et je n’échappe guère à la règle car ces derniers temps j’ai su mettre mon supérieur en alerte suite à fatigue accumulé d’où se repos forcé. J’ai beau vouloir le nier, je reste un être humain avec des faiblesses et la fatigue en fait aussi partie, inutile de me leurrer. Il faut savoir reconnaitre ses limites et quand bien même j’essaie de vouloir montrer le contraire, les membres de mon entourage ne sont pas dupes de mon comportement, Albus le premier d’ailleurs. Je ne vais pas te mentir en contredisant tes écrits qui sont pourtant bien véridique dans la pensée comme dans l’action. J’ai grandi avec lui, suivit ma scolarité auprès de lui – tout comme toi d’ailleurs – et il demeure même mon binôme puisque nous travaillons ensemble. Sa colère s’est très rapidement décuplé et pas à un sens si appréciable du terme bien au contraire. Albus est mon cousin certes, mais aussi un homme de bien j’ai toujours eu cette vision de lui et même si je ne cautionne pas les agissements de son frère j’essaie sans cesse de vouloir user de la parole avant d’en venir aux mains. J’aimerai pouvoir raisonner James au moins essayé de pousser toutes les portes possibles avant de m’avouer vaincue. A force de se jeter à corps perdue dans la vengeance, Albus ne trouvera rien de bon, je partage ton avis n’est crainte. Je veillerai sur lui comme je le fais avec chacun des membres de ma famille et les êtres qui sont chers, même si cela devait être mon dernier acte mais je pense que tu le sais déjà, après tout tu connais tout un tas de choses sur moi. Des faits dont j’ai parfois oublié l’essentiel on dirait. La mort de mon oncle a entrainé énormément de conséquence dans son sillage et des prises de sécurité sont nés récemment mais comme tu t’en doutes déjà je ne t’apprends rien. Les membres du Ministère craignent une montrée des partisans de l’ombre remis sur pied par James, tout le monde semble suspect et les murs ont des oreilles. Le sentiment de confiance s’effrite et s’effiloche pour laisser place au doute et à la discorde. Les ruelles ne sont plus si certaines, les passages sont strictement contrôlées et la méfiance prend le dessus sur tout et n’importe quoi. Beaucoup de gens ont changés de camps, on ne sait plus réellement où donner de l’esprit ! Maintenir la coupe du monde était risqué mais quelque part ça serait renoncer sur une coutume que chaque sorcier avec une grande impatience. Je me souviens encore des anciens matchs de quidditch que je disputais autrefois, une époque bien lointaine et dont je me languis quelques fois. C’est une activité brutale qui ne manque pas de prise de risques certes, mais on y apprend beaucoup comme l’esprit d’équipe et surtout le fair-play ou encore à surmonter des peurs. Ne te mine pas face à ton manque de capacité à aller vers autrui, car cette première lettre adressée - que j’ai découverte il y a quelques années à peine – était une main tendue hors de ta bulle. Cette bulle tu me l’as fait découverte au travers de cette plume qui me rassure et qui m’est devenue si agréablement coutumière. Garde bien la positivité en toi, c’est le plus important par des temps si incertains et interrogateurs. A croire qu’on ne sait plus sur quel pied danser ! J’ai été assez surprise par le ce présent que tu m’offres et j’y ferais bien attention sois en certain même si je devrai une fois encore de rendre la pareille pour tout ceci. Le partage n’étant plus une demande entre nous, je tacherais de faire en sorte de ne pas décevoir la vision que tu as de moi. Une rencontre dont l’impatience ne trahit que le temps. Les livres sont comme mon premier refuge, un partage commun que j’espère d’entendre me confier bientôt. Bien à toi, Rose.
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