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 Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all.

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James Potter

James Potter


SORTS JETÉS : 2426
AVATAR : max irons.
CRÉDITS : voir avatar.
BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.

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MessageSujet: Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all.   Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all. EmptyMer 24 Juil - 12:18


Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough
‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all.
+++

Jugé coupable du meurtre de son père (qu’il avait bel et bien commit) James Potter avait été condamné à une peine de prison ferme avant de subir le baiser du détraqueur. Il n’aurait pas du se laisser attraper, il aurait pu y échapper, il avait les capacités pour mettre Alice hors d’état de nuire et pour s’enfuir mais il ne l’a pas fait et ça, il ne le s’explique toujours pas. Pourquoi préféré être enfermer alors qu’il pouvait encore se cacher quelque part en Angleterre ? Peut être qu’inconsciemment il n’en pouvait plus de se cacher. Il s’était laissé prendre. Il avait laissé tombé, il abandonnait et qu’on le tue ce serait moins douloureux.

Qu’on le tue, il n’attendait que ça. Les premiers jours il avait tenté de ne pas succomber, il s’accrochait à lui-même ou à ce qu’il restait de lui en songeant que Rabastan le sortirait d’ici et puis les jours était passé. Il ignorait combien, il ne savait pas si son sommeil pouvait être considéré comme des nuits et encore, il ne dormait pratiquement plus. Il ne faisait qu’attendre que s’approche le jour de son salut, car il ne voyait comme ça désormais. Assis dans un coin de sa cellule James tentait de faire le vide pour échapper aux détraqueurs mais il ne ressentait que le poids de ses actes. Il ressentait enfin ce qu’un fils aurait du ressentir en apprenant le meurtre de son père, mais pas la moindre once de regret parce que les détraqueurs ne laissaient que le désespoir et la tristesse, le reste ils le prenaient pour eux. Un râle incessant se faisait entendre dans la prison et parfois l’ont entendait un sorcier supplier qu’on le tue. Il ne pouvait que comprendre mais ne se rabaisserait pas à demander ça. James ne réfléchissait plus, il n’était qu’instinct et réactions primaires. Il respirait parce qu’il ne pouvait pas s’en empêcher. Il se nourrissait parce que son corps le lui ordonnait et il s’allongeait pour dormir parce qu’il ne tenait plus debout ou assis.

Aussi, quand la porte du couloir s’ouvrit, il se leva pour s’approcher comme si c’était un gardien qui venait le chercher pour lui informer qu’il n’aurait plus à vivre avec cette âme en ruines, déchirée par ses crimes et ses pensées haineuses. Il avait eu du mal à se lever et ne tenait qu’à peine sur ses jambes, affaiblit par le poids des maux. Il s’avança jusqu'à la porte de sa cellule et, comme les autres prisonniers, tenta d’apercevoir dans cette semi-obscurité constante qui était le visiteur. Une lumière argentée l’accompagnait, James ne distinguait pas de quelle figure animale il s’agissait mais le visage de la sorcière lui était familier. Il sentit la chaleur d’une émotion qu’il avait oublié lui noyer les entrailles et le cerveau, le libérer en quelque sorte et plus la créature argentée s’approchait plus il ressentait les vagues de ce sentiment l’envahir. Il avait les idées plus claires, plus folles que jamais aussi. Il ressentait tout un tas de choses en voyant arriver Alice, il ressentait une vive colère, mais aussi une sorte de soulagement. Elle était peut être la seule à qui il pourrait demander sans détours de mettre fin à ses jours. Mais pourquoi venait-elle le voir ? Elle le haïssait tellement qu’elle avait voulu la tuer tout un temps alors pourquoi venait-elle le voir aujourd’hui. Il aurait tant voulu, d’un coup, que cette grille de sa cellule disparaisse. Il la haïssait soudainement d’imposer une frontière entre eux. « James Potter, vous avez de la visite » Souffla un sorcier-gardien. Il s’éloigna, laissant Alice là et prononça une dernière phrase. « Quinze minutes, pas plus. » Avant de retourner merlin-sait-où. James ne dit rien, une de leur précieuse minute s’écoula rapidement alors qu’ils se regardaient en chiens de faïence. « Vas-y, dis ce que t’es venu me dire » Il ne savait rien de ce qu’il s’était passé dans le monde depuis son enfermement, rien. Il n’avait pas le droit de parler aux autres détenus ni même aux sorciers-gardiens. Il n’avait pas non plus le droit de demander un journal, bref, il était coupé de tout : du monde, de sa famille et de lui-même.
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MessageSujet: Re: Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all.   Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all. EmptyDim 28 Juil - 3:41

La vie l’avait baisé avant de la briser. Elle avait prétendu tout ce temps d’aller bien alors que ce n’était pas le cas. Son enfance avait été normale, selon elle. Entourée d’amour et d’amis, elle avait été tellement incapable de voir son plus proche ami sombrer. Elle l’avait aimé comme un frère et elle prétendait le connaître ainsi mais la vie lui avait fait cette belle surprise. Elle se souviendra toujours de la mort du grand Harry Potter. La réaction de son père, la création du Nouvel Ordre. Elle les avait rejoints dans le seul but de se venger. Elle prenait cette traitrise beaucoup plus personnellement que le reste du pays. A quoi bon faire ça ? La vie avait non pas un mais deux pas d’avance  sur elle. Alice était née pour souffrir. Elle avait fermé les yeux parce qu’elle pensait improbable que son ami sombre autant. Fils de l’Elu, il était destiné à de grandes choses, c’était dans son sang. Elle s’attendait à tout sauf à de la magie noire et l’assassinat de son propre père. Elle fut celle qui l’attrapa et ses blessures lui rappelaient tous les jours le combat qu’elle avait mené. Un combat qu’elle aurait pu perdre mais pour une mystérieuse raison, il avait abandonné. Sa victoire était reconnue dans tout le Royaume-Uni, pour elle c’était une défaite. Un signe de son impuissance face à ça. James était toujours le propre maître de son destin. Un sorcier dangereux qui était retenu dans une cage en fer avec des monstres à capes dévoreurs d’âmes pour le surveiller. Et dans un élan de folie, elle voulait le rejoindre. Peu importe mauvais était-il devenu, peu importe ses erreurs, leur amitié n’était pas morte. Elle voulait retrouver son ami. Un ami perdu. C’était à elle de le chercher maintenant.

Bordel. Sa tête était un vrai bordel. Tout comme l’était le reste de ses membres. Elle ne voyait plus clair. Elle ne voyait plus du tout. La perte l’avait rendue aveugle. Qui pouvait-elle blâmer pour ça ? Elle avait essayé de blâmer son amie, de la haïr, elle ne pouvait pas. Elle était la seule responsable de cette perte. La mort de son frère, de son ami et de tous les gens qui sont morts à la Bataille de Diagon Alley. Elle s’en tenait comme seule responsable. Néanmoins, elle ne pouvait laisser James dans l’ignorance. Sa tête était un bordel comme l’était la sienne. Il était fou, insensé et irréfléchi, mais il méritait de connaître la mort de son frère. Elle n’avait jamais voulu être celle qui lui annoncerait mais elle était la seule à oser s’aventurer à Azkaban, la prison des sorciers, pour affronter un autre fantôme. Ses pas résonnaient dans les couloirs faits de pierre et de boue. Un simple mélange rendait cette prison infranchissable pour les prisonniers. Une chose avait changé chez elle. Sa façon de marcher était différente et celle de se tenir l’était d’avantage. La liberté l’avait rendue ainsi. Elle n’avait plus à suivre les règles de ce bas monde. Pourquoi devait-elle obéir et exécuter la politesse alors qu’elle n’avait plus rien qui ne la retenait ? Alice était libre. Autant qu’un oisillon lors de son premier vol. Elle s’avançait lentement, un capuchon sur la tête. Elle tenait à garder son mystère. Malgré une silhouette difforme on pouvait reconnaître facilement que c’était celle d’une femme. Sa venue semblait réveiller certains prisonniers mais lorsqu’elle arriva devant la cage de celui qu’elle voulait voir, elle remarqua qu’il était le seul à rester éveillé  dans la nuit. Le gardien annonça sa visite et le sorcier s’approcha de la grille tandis que la sorcière retira le capuchon de sa cape sombre pour révéler son visage. Les premiers mots de James furent sanglants. «  Vas-y, dis ce que t’es venu me dire » Elle esquissa un léger sourire aux coins de ses lèvres et releva le regard jusqu’à ses yeux. « Tu t’es amaigrie. » Lança-t-elle sur un son enfantin, à la limite du sarcasme. La situation était grave mais elle se plaisait à adoucir l’ambiance que parcourait cette pièce. Elle ne semblait même pas étonnée, il avait la peau sur les os. Azkaban affamait donc ses prisonniers avant de les exécuter ?  « Et en plus de ça, tu es impoli. » Ajouta-t-elle sur le même ton qui se voulait doux. Ils avaient le temps pour parler de ce qui allait briser leur cœur. Ils disposaient tout le temps qu’ils souhaitaient. Ils avaient la nuit pour se confier.
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James Potter

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MessageSujet: Re: Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all.   Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all. EmptyDim 28 Juil - 11:05

James s’attendait à mourir seul et peut être que ça aurait été préférable. Il ne voulait pas que sa mère, son frère et sa sœur – surtout pas Lily – assiste à la fin de son âme. Parce qu’il savait ce qui l’attendait, il ne serait plus qu’une enveloppe corporelle mais qu’importe, c’était son âme qu’il fallait soigner ou tuer, c’était elle qui était décharnée, affaiblie, tristement inutile et déchirée. Il se fichait pas mal que son corps persiste tant que la douleur de son âme mutilée cesse. Mutilée, certes, mais pas dans le même sens que cet autre grand mage noir, il n’avait jamais chercher à comprendre ce que son père, son parrain et sa marraine avaient du combattre car c’était là des choses que lui-même trouvait bien trop sombres pour s’y essayer. Il avait eu jadis peur de la magie noire et gardait encore des séquelles de cette peur que lui avait transmise son père. Il lui avait longuement raconté ce qu’elle pouvait faire au sorcier parce que James le lui avait que trop souvent demandé quand il était jeune, tant et si bien que Ginny et Harry s’en étaient inquiétés et même si ils ne voulaient pas que leur fils ainé soit complètement effrayé et ne dorme plus ils voulaient tout de même qu’il sache ce qui pouvait l’attendre si il s’aventurait sur ce chemin. Mais Rabastan lui avait dit de ne pas s’inquièter, que tout irait bien, que ce n’était pas si terrible que ça et plus il parlait, plus James prenait confiance et repoussait ses propres limites.

Il n’aurait pas du.

Aujourd’hui il se retrouvait enfermé depuis l’intérieur même de son esprit, depuis les limites physique de son crâne et les barres de fer qui l’enfermaient ne servait qu’a prouver au monde qu’il ne pouvait pas s’échapper mais même sans ça il n’aurait osé courir se jeter dans la gueule du loup même si l’idée du suicide lui passait que trop souvent en tête pour un homme qui a tant désiré vivre, vivre plus qu’exister. Il était enfermé dans ses mensonges, dans son désespoir et dans la certitude que jamais une vie meilleure l’attendrait. Il était devenu le méchant de sa propre histoire et le méchant, à la fin, ça finit toujours pas crever. Il allait y passer avant tous les autres et ce serait son frère qui gagnerait. Quand ? Il ne le savait pas encore, la cour devait trancher, une cour composée de sa cousine et de son ex. Ils le ferait crever le plus vite possible pour libérer la cage, parce qu’on entasse pas les sorciers à Azkaban, on ne leur donne pas la possibilité de discuter et de s’échapper de cet enfer parce qu’ici l’enfer, c’est pas les autres, c’est soi-même. Ici l’enfer, c’est son esprit, c’est ce qu’on a fait, c’est les regrets, les questions et les pourquoi qu’on se lance comme un mantra chaque jour, chaque matin et chaque nuit. Bienvenue à Azkaban et crève bien, connard. Et comme si ce n’était pas assez, elle était venue jubiler, elle était venue lui dire que c’était bien fait pour lui – surement – et qu’il l’avait bien mérité. Elle venait surement lui dire qu’elle avait remporté suffisamment de gallions pour qu’elle et son frère puissent vivre sans travailler jusqu'à la fin de leurs jours. Qu’elle quitterait le pays pour protéger Frank. Nan, elle ne ferait jamais ça, elle aimait trop se battre, comme lui elle avait besoin de ça. Et il n’avait pas remarqué qu’elle était aussi pathétique que lui. « Tu t’es amaigrie. » Ah, elle a décidé de commencer ainsi. Il tente un vague sourire faible de par sa condition physique malmenée et parce que depuis longtemps son esprit n’a plus ressenti cette émotion qu’est l’amusement, merci au patronus du gardien qui était censé protéger Alice et seulement elle. Ce qui est certain, c’est que son corps a vu de meilleurs jours. « J’avais justement quelques kilos à perdre… » Quelque part, au fond, il était toujours James Potter et bien qu’on lui ait plus ou moins retourné le cerveau, bien qu’il soit désormais enfermé dans la prison la plus horrible du monde des sorciers il était toujours, au fond de lui, celui qu’Alice avait connu à l’école et encore avant ça. « Et en plus de ça, tu es impoli. » Elle avait un ton doux qu’il ne comprenait pas. Il se redressa un peu, s’agrippant à la grille comme si il n’avait plus 24 ans mais soixante de plus, comme si la fatigue était devenue de la vieillesse. Il enroula ses doigts fermement autour des barreaux pour se tenir droite, le front contre la grille il soupira doucement comme si cet effort avait été digne d’un exploit physique. « Bonjour ou bonsoir, je ne sais plus, prend ce qu’il te plait. » Souffla-t-il, il ressentait la fatigue d’être debout là à devoir discuter alors que son esprit était trop souffrant, trop épuisé de ces luttes qu’il ne désirait pas avec les détraqueurs mais que son esprit lui imposait. Il n’était pas dans sa nature de ne pas se battre, c’était un réflex stupide qu’il aurait préféré ne pas avoir, un truc qui se trouvait dans ses gènes si il devait en croire ce qu’avait un jour dit Hermione aux deux fils Potter. Ils devaient se battre pour ce qu’ils croyaient être juste, une énième leçon de morale de la part de la marraine de James qui s’était alors demandé comme Hugo et Rose faisaient pour supporter ça depuis des années. Le jeune prisonnier releva les yeux vers Alice et c’est alors que ça le frappa. Elle avait les joues creuses et le teint cireux, ses yeux étaient presque trop profondément ancré dans ses orbites et entourés de larges cernes. Elle avait l’air presque aussi mal que lui. « Qu’est-ce qu’il t’es arrivé ? » Fit-il dans un souffle, il se surprit à s’inquiété, à vouloir la peau de celui qui était responsable. C’était lui le responsable. Et il voulait sa peau.
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Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all. Empty
MessageSujet: Re: Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all.   Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all. EmptyLun 29 Juil - 10:59

Son élan de folie l’avait emmené à Azkaban. Elle ne savait réellement ce qu’elle foutait là-bas, elle savait seulement qu’elle décevait son défunt frère. De son vivant, il l’aurait empêché de faire ça. Tout le monde lui aurait empêché d’aller le voir. N’importe personne saine d’esprit aurait trouvé la raison à mi-chemin et aurait rebroussé sa route. Elle n’était pas n’importe qui et elle n’était pas saine d’esprit. La folie s’emparait doucement d’elle. Elle sombrait lentement dans les ténèbres et rien ne pouvait la sortir de cela. Elle n’avait informé personne de sa visite pas même le concerné. Elle souhaitait rester le plus discrète possible et faire une surprise qui l’étonnerait autant qu’elle était elle-même étonnée. Pour cela elle s’était introduite discrètement dans Azkaban, un garde s’était étonné de la voir ici. Elle déclara son nom et son désir de voir celui qu’elle avait si facilement attrapé. En regardant derrière elle, elle ne savait pas ce qui l’avait amenée jusqu’ici. Alice pouvait prétendre qu’elle allait bien mais avant même la mort de son frère, elle était déjà perdue. Tout avait commencé le soir où Harry Potter est mort. La perte d’un ami avait eu un réel impact sur elle, même si ils n’étaient pas ensembles durant cet instant. Elle avait ressenti à quel point il était perdu et il l’avait entraîné dans sa chute. Lorsqu’elle avait enfin trouvé un point où s’accrochait, James lui tirait la jambe pour lui rappeler qu’elle n’était pas seule dans cette descente en Enfer et qu’il l’emmènerait avec elle coûte que coûte.

La lumière était faible. La nuit se voulait tristement sombre. Le peu de clarté qu’ils recevaient provenaient de la lune. Aucune intimité ni lumière, ils étaient condamnés dans le noir. L’enfant Londubat s’approcha des barreaux, le gardien la prévient du danger d’un regard mais elle était en sécurité. Elle n’était nulle part d’autre en sécurité qu’auprès de James même si ce dernier l’avait blessée à multiples reprises. Il ne la blesserait pas plus qu’elle ne l’était déjà, elle le savait. Elle ferait la même chose. Malgré ces combats et ces disputes, ils sont restés proches même s’ils prétendaient que leur amitié n’existait plus sous la colère. James l’avait à peine reconnu qu’il l’agressait verbalement. N’avait-elle donc pas le droit de rendre visite à son ami ? Non, il avait raison, elle n’avait pas le droit. Elle n’était pas supposée être ici avec lui. Elle répondit comme elle le faisait si bien, d’une douceur légendaire accompagnée de sarcasmes. « J’avais justement quelques kilos à perdre… » Elle suivit cette réponse par une légère vanne qui le fit sourire. Elle n’avait pas vu un de ses sourires depuis longtemps qu’elle ne s’avouait même pas que ça lui faisait un drôle d’effet. Un court instant, elle pensait avoir retrouvé son ami. Comme d’habitude, elle se trompait. « Bonjour ou bonsoir, je ne sais plus, prend ce qu’il te plait. » Cette situation l’exaspérait clairement, elle pouvait l’entrevoir. Ca ne lui plaisait pas non plus d’être ici mais elle était la seule qui était assez courageuse ou folle, peut-être même les deux, pour lui dire ce qui devait être dit. Son impolitesse la faisait soupirer et pourtant elle ne pouvait s’empêcher de garder son sourire. « Un simple "Hey !" ou juste un "Salut" aurait suffit. Mais vu que tu t’acharnes à me faire chier, je ne vais pas y aller doucement avec toi. » Voilà qu’elle était de mauvaise humeur à cause de lui. Elle l’était tellement qu’elle aurait pu lui annoncer le décès de son frère comme à un vulgaire chien. Elle avait juste un minimum de respect pour la mémoire d’Albus pour le dire avec honneur et dignité à son frère. A présent, son visage montrait tout sauf de la gaieté et du bonheur. Ces heures troubles la faisaient trembler et les batailles l’apeurer. Elle avait peur d’y retourner voilà tout. Et cette peur se retranscrivait sur son visage, autant que sa fatigue. Ses sanglots et ses pleurs avaient marqué son visage. Son cœur était en piteuse état. Son état s’empirait, elle était capable de mourir de tristesse. Seulement elle se reprenait parce qu’elle n’avait pas le droit de faillir en pleine guerre. « Qu’est-ce qu’il t’es arrivé ? » Elle avait cru qu’il n’allait jamais lui demander. Son visage était impassible et dénudé d’une quelconque émotion. Seule la fatigue régnait en maître sur celui-ci. « Mon frère est mort. » Cela sonnait comme une bombe. Une véritable bombe qui explose les oreilles. Elle n’attendait pas une quelconque pitié de la part de James ni d’excuses. Elle n’en voulait pas. Elle n’oubliait pas sa mission principale. Elle ne savait si c’était le bon moment pour annoncer la suite mais elle s’était juré de ne pas prendre de gants avec lui. Il méritait la vérité. Aussi déchirante et douloureuse soit-elle. « Et je suis venue te parler du tien, James. » Continua-t-elle avec une distance émotionnelle. On aurait dit que tout cela la laisser indifférente. Elle s’efforçait de garder ses sentiments dans une boîte au fond d’une armoire. Il avait besoin de fermeté devant une triste nouvelle. Si Megara avait été plus distante peut-être qu’Alice n’aurait jamais sombré devant une telle nouvelle. Quoiqu’il en soit, elle connaissait la bonne manière d’annoncer un décès. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ça. Elle avait déjà brisé le cœur de ses parents, elle s’attaquait à celui de James à présent.
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James Potter

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MessageSujet: Re: Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all.   Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all. EmptyMar 30 Juil - 12:00

James n’était pas en mesure de réfléchir correctement ni même de laisser ses pensées vagabonder et lui apporter une petite idée de ce que pouvait bien foutre Alice dans ce lieu de désespoir qui puait la mort et un petit quelque chose d’autre qui n’avait, croyez-moi, rien de réjouissant. Il ne se sentait plus en sécurité nulle part parce que son esprit, la seule cachette encore possible, était sans cesse assaillit par ces créatures sans visages mais la venue d’Alice lui procurait un peu de répit grâce à ce patronus qui tournait autour d’elle et qui éloignait les détraqueurs de ce couloir de manière temporaire. Elle commençait doucement à le faire chier, il n’était pas vraiment d’humeur mais elle semblait se borner à faire comme si elle venait le voir dans un endroit tout à fait normal où elle ne l’avait pas jeté sans le moindre remords – ce qui était faux soit-dit en passant il savait très bien qu’elle s’en était voulue, ça c’était vu sur son visage au moment même où elle avait du lancer le sortilège impardonnable pour être sure de l’arrêter -. Il était à Azkaban en train d’attendre la mort qui serait plus douce, décidemment, que sa vie et elle venait l’emmerder avec ses sarcasmes à deux balles. Et pourtant il aurait tant souhaité qu’elle reste plus longtemps que quinze pauvres minutes, il avait l’impression que le temps s’écoulait si vite en sa compagnie s’en était plus cruel encore de savoir qu’on allait la lui retirer. Encore. Il aurait voulu glisser ses doigts jusqu'à elle et la retenir ou l’obliger à quitter cet endroit (ou cette vie) en sa compagnie. L’attirer dans sa chute, comme toujours. « Un simple "Hey !" ou juste un "Salut" aurait suffit. Mais vu que tu t’acharnes à me faire chier, je ne vais pas y aller doucement avec toi. » Il s’agrippait encore aux barreaux de sa cage, son front toujours collé contre les barres de fer il tourna doucement le visage si bien que ce fut sa joue qui était collée contre le métal froid. « Je te l’ai dis, dis moi ce que t’es venue me dire. » Il avait été plutôt clair au tout début de cette discussion alors il voulait qu’elle aille droit au but, ils n’avaient que si peu de temps… Pourtant c’est à ce moment-là qu’il se rendit compte à quel point la jeune femme était mal au point. Elle aussi semblait avoir pris une dizaine d’année en quelques semaines, elle semblait plus fatiguée que jamais et James ne comprenait pas comment une auror qui venait d’attraper l’ennemi public numéro un fut aussi mal au point alors qu’elle devait surement avoir gagné de quoi se payer une retraite au soleil avec son frère. Son frère, justement, elle en venait. « Mon frère est mort. » Il n’arrivait pas à croire. James voyait encore Frank Londubat comme un sorcier insousciant – justement – et plein de vie. Il ne l’avait jamais traité aussi bien qu’il aurait du, le considérant un peu comme un gamin encombrant alors qu’il faisait de sa sœur sa meilleure amie. Ses doigts se refermèrent un peu plus sur les barreaux, il tourna encore la tête et à nouveau ce fut son front qui collait au métal. Il souffla doucement. « Tu le vengeras. » C’était une affirmation, il le savait bien, il ne la connaissait que trop bien pour ça. Mais elle n’avait pas finit son petit discours. Elle ne serait surement pas venue pour lui parler de Frank, elle savait bien qu’il n’avait jamais eu autant d’importance pour James que pour les deux autres enfants Potter ou pour elle, tout simplement. « Et je suis venue te parler du tien, James. » son ton était incroyablement monocorde, comme si elle récitait un texte. James eu soudain peur de ce qu’elle pourrait lui dire. Qu’était-il arrivé à Albus ? James haïssait son frère mais il l’aimait aussi tellement, il n’aurait jamais supporté l’idée même que quelque chose de grave – de vraiment grave – lui soit arrivé et ce même si il était à la tête du groupe qui combattait celui que dirigeait Albus. « Ne dis plus rien. » Fit-il en s’efforçant de rester debout. James se doutait déjà de ce qu’elle allait dire. Elle était là, devant lui, dans la prison la plus effrayante du monde magique, personne, jamais, ne venait ici. Personne ne recevait jamais la moindre visite. Il fallait un motif en bêton armé pour avoir envie de venir ici voir un détenu et lui parler de son frère. Il aurait fallu que le frère en question soit mort, au moins. James ferma les yeux, la tête baissé, il ne pouvait déjà pas le supporter, elle ne devait pas le dire, il préférait ne pas le savoir, surtout pas ici ou les détraqueurs se nourrissaient du désespoir. Il n’avait aucune idée de la manière dont il réagirait si elle lui annonçait ça mais il esperait encore qu’elle ne lui dirait pas ça, il esperait qu’elle était venue lui annoncer qu’il avait réussit à mettre fin à la guerre, que Rabastan allait occuper une cellule semblable à celle que James occupait et que le monde magique acclamerait un nouveau Potter comme il l’avait fait il y a trente ans. Il ne pouvait qu’espérer qu’elle lui dise ça, lui-même qui avait déclenché la guerre préférait qu’elle se terminer avec la victoire de son frère plutôt que de ne serait-ce qu’imaginer que son frère n’était plus.
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MessageSujet: Re: Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all.   Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all. EmptyMer 7 Aoû - 6:03

Jamais elle n’oubliera les douceurs de la nuit à Azkaban. Un vent lourd et un silence assourdissant étaient les seules choses qui comblaient cet endroit. Un soupçon de désespoir et des cris de souffrance absolue. Quitter toute forme de rédemption en entrant dans cet endroit. Aucuns prêtres ou rédempteurs pour écouter vos dernières confessions. Seul la mort peuple cette prison. Abandonne toute forme de rédemption se répétait-elle. Elle n’était pas là pour lui pardonner ou le consoler dans sa folie et sa solitude, combien même il le voudrait. Un tas de gens semblait vouloir sa confiance et son pardon. N’avait-elle pas doucement sombré dans cette souffrance pour qu’on ose lui accorder la moindre responsabilité humaine ? Elle était incapable de penser par elle-même ou par les autres. L’expiation des autres ne l’intéressaient guère et encore moins leur intérêt à vouloir l’absolution. Elle se perdait elle-même dans l’abysse des ténèbres profondes. Alice n’était pas venue ici par pur courtoisie. L’état de James l’inquiétait autant que le sien, c’est-à-dire, pas du tout. Folle jusqu’à la moelle devenait-elle, son principal vœu était de respecter les volontés de son ami Albus. Décédé lui aussi, en même temps qu’elle et tous les autres. « Je te l’ai dis, dis moi ce que t’es venue me dire. » Quinze minutes, ils n’avaient que quinze minutes. Quinze malheureuses minutes où ils pourront enfin être ensemble. Il ne voulait pas perdre ce temps mais elle semblait vouloir en profiter et le laisser passer. Elle cachait son état instable devant son cynisme et ses sarcasmes ratés. Elle restait silencieuse devant une telle précipitation. Alice arrivait même à détourner le regard parfois pour ne pas avoir à regarder le médiocre état dans lequel elle l’avait elle-même placé. Son silence avait attiré son regard. Peu de temps se découla avant qu’il ne réussisse à découvrir ce qu’elle cachait. Un frère mort et enterré. Une autre chose qu’ils avaient à présent en commun. Elle lui annonça cette nouvelle avec le plus de détachement possible. L’admettre à voix haute était une absurdité. Le dire ne la confortait pas mais ça ne la soulageait pas non plus. C’était juste une autre larme qu’elle refusait de montrer. « Tu le vengeras. » Son visage se décomposait. Il ignorait ce qu’elle pouvait bien devenir après une telle perte. Elle avait perdu son frère à cause de son envie de vengeance à l’égard de James. Cette trahison, ce poignard douloureusement enfoncé dans son dos. C’était l’un des responsables, autant que l’était la princesse Nott pour l’avoir trainé là-bas. Elle refusait de venger son frère pour la simple et bonne raison qu’elle en était incapable. Son état psychologique ne le voulait pas et son frère aurait préféré qu’elle pardonne plutôt que de se lancer dans une chasse perdue. Elle le connaissait bien et elle voulait respecter ce qu’il aurait voulu. « J’ai déjà vengé Harry, n’est-ce pas suffisant ? » Lui avait-elle répondu du tac-o-tac avec un brin d’arrogance. Une arrogance intimidante qui devait lui rappeler le meurtre qui l’avait commis et qui l’avait conduit ici. L’auror continua alors sur sa lancée et déclara son désir de l’informer sur l’état de son frère.   « Ne dis plus rien. » Elle a perdu un ami ce jour-là. Un frère et un ami. Elle avait déjà perdu tellement de gens. Son regard qui était quelque peu vide et impassible retrouvait sa forme compatissante naturelle. Le haut de ses sourcils se plia légèrement et ses joues se rétractaient distinctement. Le regard désolé qu’elle tiennait montrait la gravité de l’état d’Albus. Ses prochaines paroles étaient dévastatrices pour le Potter. « James.. Je suis désolée. » Peut-être la mort de Frank le consolera dans son deuil. Savoir qu’il n’était pas seul lorsqu’il quitta ce monde. Elle anticipait déjà ses paroles et ses réactions. Il allait forcément la blâmer comme elle l’avait fait avec Megara. Puis elle lui rappellera qu’elle a perdu un frère elle aussi. Et dans ce chagrin destructeur, ils se rapprocheront plus qu’ils ne l’ont jamais été. Et ça, seulement durant quinze minutes.
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James Potter

James Potter


SORTS JETÉS : 2426
AVATAR : max irons.
CRÉDITS : voir avatar.
BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.

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MessageSujet: Re: Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all.   Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all. EmptyDim 11 Aoû - 12:04

Ce que James ressentait était une émotion que les détraqueurs ne sauraient pas lui retirer, ils ne pourraient pas se nourrir de sa profonde colère qui naissait doucement en lui. Par contre il ressentait également le désespoir d’une telle nouvelle, le poids qu’elle abattait sur les épaules d’Alice. Qu’il avait longtemps considéré comme sa sœur, pas de la même manière que Lily non, comme son égale. Elle était capable de se débrouiller sans lui pourtant là il avait l’impression qu’elle avait plus que jamais besoin de soutient et sans son frère pour le lui apporter James se sentait comme responsable de la jeune femme. Elle était sa meilleure amie, même si elle l’avait enfermé ici de son plein gré. Il n’arrivait pas à concevoir le fait que Frank Londubat soit mort, pour lui c’était impossible alors que ce sorcier semblait toujours si joyeux et plein de vie. Il n’avait jamais été très proche de lui mais tout de même. « J’ai déjà vengé Harry, n’est-ce pas suffisant ? » Répondit Alice avec ce brin d’arrogance qui ne plaisait pas à James. Celui-ci se redressa de toute sa hauteur, les muscles de son dos lui faisaient mal à devoir se tendre comme ça mais la colère agissait pour lui. Il approcha son visage à quelques millimètres des barreaux. « Il y a des gens qui ne méritent pas d’être vengés, sinon on ne s’arrête jamais, Alice. » La haine qu’il avait contre son père était toujours présente, elle était la clé de voute des problème de James, si il avait eu un autre père il n’aurait jamais agit ainsi, où si son père n’avait pas été connu il l’aurait probablement aimé et adoré. C’était comme si, depuis les abysses de la mort, le Dark Lord était encore présent pour pourrir la vie des Potter, exterminer la lignée jusqu'à ce qu’il n’en reste plus aucun. Il y avait eu Harry et… Il y avait désormais Albus. « James.. Je suis désolée. » Fit Alice alors qu’il l’avait supplié de ne plus rien dire. Son regard, au lieu de se faire triste ou désespéré se fit plus noir de colère encore. Il agrippa les barreaux de sa cage et aurait voulu les ouvrir d’un coup, comme ça, sortir au dehors et cette fois Rabastan ne s’en sortirait pas avec des mots. Si c’était lui qui avait tué Albus alors James le tuerait. « Qui ? Je veux savoir Alice, qui a… » Sa voix s’éteignit dans sa gorge, incapable de prononcer un seul mot de plus il posa encore une fois le front contre les barreaux, les yeux étroitement fermés il souffla doucement. La folie qui habitait James Potter s’en était doucement allée le temps de la visite d’Alice mais il voulait, il avait besoin de cet état d’abandon pour surmonter la nouvelle. Il avait besoin de se laisser dériver ou crever parce qu’il ne supportait pas la nouvelle. Son frère mort. Lily seule. Ginny seule, aussi. Elles étaient ensemble, surement, mais de cinq ils étaient passés à trois, chacun dans son coin. James ne pouvait pas crever ici. Il ne pouvait pas laisser pourir sa peau dans cette goele alors que le meurtre de son frère restait impuni. Et c’était lui, James, qui sortirait traquer l’assassin et qui jouerait de lui comme si il n’eut s’agit que d’une simple poupée de chiffon. Qu’il craigne pour sa vie parce que James n’allait pas rester sans agir. « Je sortirai. » C’était une promesse qu’il lui faisait à elle, pas à l’auror, non, à la sorcière, celle qui avait longtemps été son amie. Il se retint de ne pas tirer inutilement sur les barreaux mais ses jointures devinrent blanches sous la pression que ses mains refermées exerçaient sur les barreaux. « Alice… J’aurai besoin de toi. » Il ne pouvait pas la blâmer, il n’avait jamais demandé à la jeune femme de veiller sur Albus, non, il avait toujours su ou plutôt cru qu’Albus égalait ses capacités magiques et qu’il n’avait besoin de personne d’autre que lui pour se protéger. Vaines considérations puisqu’il était mort, désormais. James lâcha les barreaux. « Veille sur Lily, s’il te plait. » Il aurait voulu tendre la main et toucher Alice, il aurait voulu pouvoir chercher du réconfort auprès d’elle et lui apporter un peu de son réconfort à lui mais il savait que c’était de sa faute et savoir ça c’était pire que tout. Pire que les détraqueurs, c’était comme retrouver la raison après avoir tuer un million de personnes. Il retrouvait la raison après avoir effectivement tué une centaine de personnes mais elle ne resterait pas présente dans son esprit bien longtemps. Un acte d’une telle cruauté change un homme, en être conscient le détruit. Il était détruit, il ne l’avait jamais été autant et il savait qu’il n’avait plus rien à perdre, il pourrait y laisser sa vie mais sa quête commençait enfin et elle ne se finirait que sur la mort d’un sorcier, lui ou l’autre.
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MessageSujet: Re: Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all.   Pain, we found love, pain i can’t get enough, pain i like it rough ‘cause i’d rather feel your pain than nothing at all. EmptyLun 26 Aoû - 12:57

Plus le temps s’écoulait et plus Alice souhaitait faire disparaitre ces barreaux. Dans un moment crucial pour les deux sorciers, ils avaient mutuellement besoin de l’autre. Mais une cage en fer les retenait et séparer leur deux mondes. Alice était emprisonnée dans la dure réalité et James quant à lui était libéré de sa folie. Ironique n’est-ce pas ? Lorsqu’on sait qu’en réalité c’est le Potter qui croupit dans une cage gardée par des monstres mangeurs d’âme. « Il y a des gens qui ne méritent pas d’être vengés, sinon on ne s’arrête jamais, Alice. » Elle fronça les sourcils, oui ses sourcils foncés qui marquaient son joli visage. Alice se montrait un peu plus méfiante et légèrement indignée. Cette phrase la rendait abasourdie. Il n’avait donc aucuns regrets devant le meurtre de son paternel ? Dans un petit moment intimiste, elle comprenait clairement la raison de sa folie. Ils étaient entre eux, rien pour les séparer. L’aîné Potter et la jumelle Londubat, une sacrée équipe ! Une équipe qui s’était ramollie et dispersée avec le temps mais ils n’avaient jamais oublié l’affection qu’ils se portaient. C’était la principale raison de sa venue dans ce lieu sinistrement lugubre. Elle pouvait prétendre aussi longtemps qu’elle souhaitait que cette amitié était morte, une partie à peine vivante d’elle l’appréciait toujours comme un ami. « Tu ne regrettes même pas ton acte ! » Déclara-t-elle pour elle-même, l’ultime révélation l’avait frappée. Il avait tué cet homme, son père, lorsqu’il était encore sain d’esprit et il le referait s’il en avait l’occasion. La jeune femme arborait maintenant un visage dégoûté autant que surpris. Jamais elle n’aurait pu penser qu’il en était fier. « N’oublie pas pourquoi tu es ici, James. » Ajouta-t-elle, toujours pleine de méfiance, pour lui rappeler pourquoi il dormait dans un lit de poussière dans une obscurité aveuglante.

Le regard que fit James lorsqu’il apprit le décès de son frère lui brisa le cœur. Littéralement. Une boule à l’estomac l’envahissait et elle commençait doucement à suffoquer en silence. « Qui ? Je veux savoir Alice, qui a… » Elle secoua la tête en retenant ses larmes. Elle ne voulait pas y repenser. Penser à Albus l’amènerait à penser à Frank. Et ça, elle ne pouvait pas. Si elle voulait faire un trait sur son deuil, elle devait oublier cette journée. « Ne me force pas à repenser à ça, s’il te plaît ! » Elle le suppliait presque tandis qu’elle sanglotait silencieusement avec son regard désespéré dans celui du prisonnier. Sa voix s’était brisée à la fin de sa phrase. Elle était complétement perdue. C’était tout son monde qui était chamboulé. « Je sortirai. » Il semblait si sûr de lui qu’il en oubliait qu’il était emprisonné dans la prison la plus sécurisée du monde sorcier. Elle le regarda avec un autre air désespéré et ses yeux s’illumina, comme si une once d’espoir s’annonçait au loin. Comme si un arc-en-ciel rayonnait derrière une horrible tempête. Alice prenait ça plus personnellement que professionnellement. Et une autre partie d’elle s’impatientait devant le moment où elle pourrait se blottir dans ses bras afin d’y trouver un certain réconfort. Elle restait tout de même silencieuse devant une telle promesse. La bouche entrouverte, plutôt surprise par ses dires, elle effaça ses larmes avec son poignet tandis que son rythme cardiaque ralentissait. Alice… J’aurai besoin de toi. » La dénommée s’attendait au pire même elle s’avait pertinemment qu’il n’allait pas lui demander de scier les barreaux de sa cage. Il n’en avait pas le culot. « Veille sur Lily, s’il te plait. » Elle esquissa un sourire doux qui se voulait réconfortant. Elle ne parlait pas énormément mais veiller sur Lily était une évidence. Il n’avait même pas besoin de demander. Alice a toujours été proche des Potter, les trois enfants : James, Albus, Lily. Chacun d’entre eux était son ami. Et inconsciemment, elle veillait déjà sur la dernière de la famille. « Tu n’avais même pas besoin de demander. » Puis elle esquissa un petit sourire aux coins de ses lèvres, un sourire complice. Il le connaissait bien celui-là. C’était le sourire qui disait qu’ils allaient faire une connerie ensemble mais qu’ils resteraient tout de même soudés. « Dix minutes ! » Ajouta le gardien dont le patronus galopait autour de l’auror. C’était si bon de lui parler qu’elle en oubliait qu’il était toujours enfermé. Le temps s’échappait et elle était effrayée à l’idée de ne pas pouvoir le rattraper. « Je sais que c’est difficile pour toi. Je sais que t’arriveras à t’échapper et je ne t’en empêcherai pas. Mais s’il te plaît James, ne fais rien de stupide. J’ai déjà enterré suffisamment de corps pour le moment.. » Elle s’approcha des barreaux une dernière fois avec son regard soucieux cette fois-ci. Elle protégerait autant qu’elle s’acharnerait à le détruire.
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