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 it's the purest element, but it's so volatile.

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James Potter

James Potter


SORTS JETÉS : 2426
AVATAR : max irons.
CRÉDITS : voir avatar.
BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.

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MessageSujet: it's the purest element, but it's so volatile.   it's the purest element, but it's so volatile. EmptyDim 27 Oct - 11:43




james sirius potter
i wish to remain nameless


› NOM : Potter, c'est un nom qui lui pèse depuis sa rentrée à Poudlard. Il a prit pleinement conscience de ce que c'était de vivre en tant que Potter quand les autres n'ont réussit qu'à se souvenir de son nom de famille. James commence doucement à ne plus en pouvoir, plus encore depuis qu'être un Potter signifie aussi être la cible de la Confrérie. Bien qu'il sache se défendre il exècre de plus en plus son père de l'avoir affublé d'un tel fardeau, lui, son frère et sa soeur. › PRÉNOMS : James Sirius. Premier né, il a hérité des prénoms de deux figures paternelles de son père. James se demande encore maintenant pourquoi sa mère n'a pas insisté un peu pour qu'il ait un prénom bien à lui mais il s'est aussi rendu compte qu'avoir le prénom d'une victime de la guerre n'était pas rare pour les enfants des survivants. › AGE : 24 ans. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE :le dix septembre 2004 à Ste Mangouste, à Londres. › STATUT : célibataire. James a une vie sentimentale des plus banales et il est au moins aussi doué que son père avec les femmes, ce que sa chère mère n'a de cesse de trouver totalement exaspérant, d'ailleurs. › STATUT DU SANG : Mêlé, comme pratiquement tout le monde d'ailleurs maintenant que les purs ne sont plus réduits qu'à une petite poignée de sorciers. James se fiche totalement de son sang, il est rouge et il est indispensable à sa vie. Le reste, ça lui passe au dessus de la tête. › ORIENTATION SEXUELLE :  hétérosexuel. › MÉTIER : langue-de-plomb. › BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple. › MAISON A POUDLARD : Gryffindor. James est un véritable lion. Il a une certaine aversion pour les règlements et la lâcheté. Le choipeau n'a pas hésité. › PATRONUS : Le patronus de James est un loup mais il a beaucoup de mal à faire ce sort et plus ça va, plus il a du mal à le faire. James n'a jamais été un grand optimiste, pire, l'exaspération de ces tensions politiques et de cette guerre à venir lui font douter de tout et donc de son clan aussi. Il n'a plus la tête à ressasser des souvenirs heureux. › EPOUVANTARD : L'épouvantard de James n'est autre que lui-même, parfait petit Potter sans originalité. James veut se démarquer. Plus que tout. › CREDIT : Frenchadicted

› UN SORT : Accio, il l'a toujours trouvé très pratique. › UNE POTION : Le philtre de Mort-Vivante. Passionnant. Contrairement à son père James est un très bon préparateur de potion et s’intéresse de près à cette discipline. › UN OUVRAGE : Histoire de la magie du temps présent, dont il a oublié le nom de l'auteur. Ce livre raconte l'histoire de la magie du siècle dernier et donc, bien sur, il parle beaucoup de son père mais ce n'est pas pour ça que James aime ce livre, il l'aime pour les innombrables guerres du siècle dernier. Il y a quelque chose de fascinant dans la guerre, d'un point de vue tout à faire analytique.› UNE PLACE AU QUIDDITCH : Batteur, c'était son poste dans l'équipe de Gryffindor bien qu'il ait souvent songé à voltiger après une certaine boule d'or... Trop de Potter on pavané dans le château avec un vif d'or et puis physiquement James a tout d'un Weasley et est taillé pour être un batteur. Celui qui avait le physique d'un attrapeur, c'était son frère, Albus. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : Le balais. James déteste transplaner et le magicobus c'est encore pire mais il se déplace en définitive jamais en balais, c'est assez peu pratique... › UN MAGE CELEBRE : Grindelwald, comme la guerre que ce mage à mener le personnage le fascine autant. › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : de 1940 aux années 1960. La tempête et puis le renouveau. › UNE CREATURE MAGIQUE : un phoenix.

› pseudo : ironic › prénom : lise › âge : 20 ans. › fréquence de connexion : quotidienne. › personnage : inventé › groupe :  pour le moment, james sera neutre. › commentaire ? : si vous passez par ici pour lire cette fiche, merci à vous de m'aider à faire vivre OLAW. it's the purest element, but it's so volatile. 778231572 



Dernière édition par James Potter le Lun 11 Nov - 13:19, édité 7 fois
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James Potter

James Potter


SORTS JETÉS : 2426
AVATAR : max irons.
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BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.

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MessageSujet: Re: it's the purest element, but it's so volatile.   it's the purest element, but it's so volatile. EmptyDim 27 Oct - 11:43




a new age
listen to my story

Premier né, James aurait voulu garder ses parents pour lui seul un peu plus longtemps mais il était fait pour être un frère et plus qu’un frère même, il peut être l’ami, le confident et le protecteur. James ferait tout pour Albus et Lily, ils n’ont même pas besoin de demander et parfois c’est un peu ça le problème. James adore ses parents, ses deux parents mais il a de plus en plus de mal à supporter la perfection de son père, il a l’impression qu’Harry est incroyablement suffisant et qu’il ne se soucie pas du fait qu’à cause de lui et de ses actions ses enfants pourraient se faire assassiner dans la rue parce que leur seul crime est de porter ce nom maudit. James a besoin de se démarquer, tout comme Albus d’ailleurs mais il cherche encore le moyen de le faire. Il aimerait que le monde connaissent James mais même ça, le monde le connait déjà, il aimerait avoir son propre nom, il aimerait être le premier et unique James Potter. En fait, James en veut à ses parents de ne pas lui avoir donné d’identité propre. Ca va assez loin, le jeune homme considère que sa mère aurait du se battre un peu plus pour offrir à son fils l’occasion de partir de rien, d’un prénom inconnu. Au lieu de ça il porte deux prénoms connus, James et Sirius. A l’école, James était le genre d’étudiant que son père était… Sans le faire exprès. Là où Harry ne cherchait pas les ennuis James le provoquaient véritablement. Certains disent qu’il y avait là un besoin caché de reconnaissance. Lui dirait simplement qu’il aimait s’amuser et qu’en tant que réel lion il avait toujours eu un penchant certain pour la désobéissance, ce à quoi sa mère Ginny ne pourrait rien répondre si ce n’est que c’est la vérité. Il n’a pas été un enfant terrible, en fait James savait parfaitement bien quand est-ce qu’il devait arrêter de faire de son nez mais il essayait souvent, il tâtait le terrain à la recherche des limites à ne pas franchir. Il se trouve que Ginny était beaucoup plus sévère que Harry. James s’est toujours passionné pour des branches un peu plus sombres de la magie, comme l’art des potions où encore les mystères du temps, de la vie et de la mort. C’est pour ça qu’il est devenu langue-de-plomb au ministère anglais. James était très doué en magie à l’école, ses parents n’avaient rien à redire mais il passait malheureusement bien plus de temps perché sur son balais ou encore à flâner avec ses amis qu’à étudier, aussi il ne récolta pas les notes qu’il espérait avoir mais obtint tout de même un O en DCFM et en potions. Il n’obtint qu’un EE en arithmancie et en études des runes, ce qui le contraria beaucoup car à cause de ça il ne put entrer à un poste plus haut gradé au ministère.



a night in hogwarts, 2018 featuring albus potter.
James aimait le silence du château la nuit. Si il dormait plus souvent que de raison en cours c’est parce qu’il passait le plus clair de ses nuits dans le château, il explorait les moindres recoins, essayait de connaître le château comme sa poche et découvrait presque toujours des nouvelles pièces. Il avait même, une fois, trouver une pièce qui contenait plus de nourriture que de raison et quelle chance ! Il avait tellement faim justement. La porte était apparue comme par magie… Il avait depuis essayé de la retrouver mais en vain… Ce soir, ce n’était pas pour cette fabuleuse pièce qu’il était de sortie mais pour une autre idée bien précise. James s’était dit que si il ne trouvait toujours pas cette pièce après des nuits et des nuits de recherches il ferait mieux de chercher sur une carte capable de montrer chaque recoins du château. Et il savait précisément où il allait trouver cette carte. James avait enfilé la cape d’invisibilité que son père lui avait offert des années et des années auparavant, quand il était encore qu’un gamin, et sortit de la tour de Gryffindor. Le jeune sorcier alors âgé de quinze ans descendit les étages rapidement. Il ne croisa ni professeurs ni même cet horrible concierge tellement vieux qu’il n’y voyait presque plus rien de toute manière : Rusard. Le jeune sorcier descendit tant et si bien qu’il se retrouva dans les cachots. Il resserra un peu sa robe autour de lui alors qu’un vent froid transperçait la fibre de sa cape pour venir lui geler les côtes et les doigts. Par instinct ou parce qu’il voulait se sentir en sécurité dans cet endroit lugubre James sortit la baguette de tremble dont la blancheur se détachait dans l’obscurité de la nuit. « Lumos. » souffla le jeune sorcier. Il regarda devant lui, puis derrière et sortit son bras de la cape pour illuminer le passage devant lui. Alors il se mit à avancer doucement, ses pas ne faisait pratiquement pas de bruit sur le sol tant il faisait attention. Il finit par arriver devant le mur des Slytherin. Il savait que c’était là, il avait déjà vu son frère emprunter ce couloir et disparaitre derrière le mur. James toucha le mur de ses doigts qui tenait la baguette, l’autre main était trop occupée à s’assurer que la cape ne glisserait pas de sa tête. Il ne connaissait pas le mot de passe. Pourtant il lui fallait un moyen d’entrer pour aller se faufiler dans le dortoir des troisièmes années et prendre cette fichue carte. Ce ne serait qu’un emprunt, il ne la prendrait même pas vraiment, il voulait juste la lire, trouver la pièce qu’il cherchait et repartir. James souffla, déjà exaspéré. « Ouvre-toi. » fit-il d’un ton sec mais d’une voix basse. James essaya pas mal de chose, des noms de célèbres slytherin qu’il avait entendu en cours d’histoire de la magie ou encore des noms d’animaux qui le répugnait tels que l’acromentule ou le basilic. Finalement, trop fatigué pour continuer, il s’assit à même le sol et posa son visage dans ses mains, juste un instant….

« James ? » Il grogna doucement et leva les yeux, il vit alors Albus les mains tendues devant lui en train de… Le chercher. Probablement. « Retire cette fichue cape ! » sa voix était aussi basse qu’un chuchotement mais James percevait aussi une pointe d’agacement. Il glissa sur le coté et se releva très doucement en faisant attention de ne pas faire de bruit. « Je sais que tu bouges. » James remarqua alors seulement la fameuse carte dans les mains de son frère. « Si cette carte est si géniale tu devrais au moins savoir dans quelle direction regarder. » répliqua James avec son habituel ton arrogant et moqueur. Albus se tourna vers lui, son regard traversait James de part en part. Agacé, le cadet s’approcha à grand pas et finit par mettre les doigts sur l’étoffe douce et fine. Il tira suffisamment pour découvrir la tête de James qui tentait de s’empêcher de rire. « Dis moi, ça fait quoi de voir une tête volante ? » Albus eut une esquisse de sourire qui n’échappa pas à James. « Qu’est-ce que tu fais là ? » James fit un geste de la tête en direction de la carte. « Tu veux bien me la prêter ? » Albus secoua la tête. « Non, toi t’as la cape, moi j’ai la carte. » Les deux ensemble c’était bien mieux, il était persuadé que son frère y pensait aussi. « Dis moi au moins où est la salle avec plein de nourriture dedans, Al ! » James fit la grimace, il avait sentit son estomac se contracté à la pensée qu’il avait de nouveau faim. « La cuisine ? C’est près des Hufflepuff, tout le mon… » « Non pas la cuisine ! L’autre pièce. T’as bien été tout voir non ? Je crois que c’était au septième, c’était pas loin de la tour de Gryffindor. » James s’approcha mais Albus releva la carte pour que son frère ne puisse pas la lire à l’envers. Il la déplia et replia dans tous les sens, probablement pour aller voir du coté du septième. « Non, je vois pas de salle pleine de nourriture. » James avait, pendant ce temps, contourné son frère et avait maintenant le regard posé sur la carte. « C’est bizarre… » « James ! » « Quoi !? » Les disputes étaient fréquentes, mais jamais bien méchantes. James avait toujours eu envie de la carte, Albus le savait bien. Il était incapable de se contenter de la cape. « Arrête d’essayer de t’incruster dans ma salle commune, ok. » James fronça les sourcils. « C’était pas du tout… » Il se tut. Le jeune homme tourna la tête vers le couloir qui menait à la salle des potions et par extension au bureau du professeur qui donnait ce cours. Des bruits de pas. Albus déplia à nouveau la carte et vit le nom du prof qui se dirigeait droit sur eux. « Vite, sous la cape ! » souffla James en tirant son frère par le bras, il jeta alors la cape sur lui et le poussa contre le mur en lui intimant le silence. Le professeur passa devant eux, il s’arrêta un instant, regarda autour de lui puis reprit son chemin. Albus et James attendirent une longue minute sans respirer avant de finalement soupirer de soulagement. « La prochaine fois que tu m’attires des ennuis… » « Merci ça aurait été suffisant. » Railla James. « Je ne suis pas comme toi, James. » James roula des yeux. « Me fais pas croire que tu te balades pas la nuit. » « J’ai pas besoin d’une cape pour me cacher, au moins. » « Ose dire que c’est pas utile. » Les chuchotements continueraient pendant encore cinq bonnes minutes avant que, finalement, James se décide à repartir vers la tour des lions. Bredouille, évidemment.

another night in hogwarts, september 2018 featuring juliet cholmondeley
« Tu es au courant que tu n’es pas censé te trouvé là, hein ? » La cape. Elle n’arrêtait pas de glisser et ça ennuyait fortement James qui avait alors décidé de la plier et de la foutre dans une poche de sa robe, dans laquelle elle faisait une bosse assez énorme, d’ailleurs. James se retourna en entendant la voix d’une fille qu’il ne connaissait pas. Elle était blonde, assez jolie et un peu effrayante avec son regard noir. « En fait, non, je n’en savais rien… Je pense que je vais partir, alors. » Fit-il en glissant son regard sur l’insigne de préfète de l’étudiante. Oops… Il eut un sourire forcé et tenta de s’éloigner d’un pas des plus détendu et normal mais elle le rattrapa bien vite en posant sa main sur son épaule. Il était plus grand qu’elle, à quatorze ans ses gènes Weasley le rattrapait déjà et lui promettait d’être plus grand encore que son oncle Ron. « Tu penses vraiment que je suis la dernière des imbéciles, Potter ? » James se renfrogna. « Comment se fait-il que vous connaissiez tous mon nom ? C’est frustrant, je ne connais pas le tien ! » Elle eut un sourire narquois. « Oh oui, bien sur, j’imagine que tu te crois fin, c’est ça ? » James glissa une main dans ses cheveux. « Un peu, ouais. Ca me vaut ton indulgence pour cette fois ? » Elle sortit un calepin, toujours avec cet air narquois et triomphant et gratta rapidement quelque chose dessus avant de lui tendre le papier. « Non. » Et elle s’éloigna, il était soufflé, d’habitude il arrivait à négocier avec les préfets… Surtout ceux de sa maison. Son nom inspirait un petit quelque chose qui lui ouvrait des dizaines de portes, en général. « Ah et suit moi, Potter, on retourne au dortoir ! » James soupira avant de s’exécuter. Cette année promettait d’être fun si il devait dealer avec un nouveau tyran.

potion's classroom, hogwarts, october 2019 feautirng juliet cholmondeley (scorpius malfoy, albus potter and harry potter).
Il ne devrait pas faire ça, il le savait très bien mais c’était plus fort que lui. Dès le premier jour où ils s’étaient vu, James avait capté qu’il détesterait Malfoy toute sa vie et le blondinet le lui rendait bien. Le fait qu’il soit, en plus, dans la même maison que son frère ne l’enchantait pas vraiment. James aurait voulu voir Albus chez les lions, pour garder un œil sur lui plus facilement (et pour d’autres raisons d’un point de vue pratiques) mais il fallait admettre que les vert et argent lui allaient bien mieux au teint… bref. Cela faisait bien dix minutes que James avait mit en place son stratagème pour que la marmite du jeune Scorpius lui éclate littéralement au visage ne plein cours de potions. Il avait voulu prévenir Albus pour qu’il ne soit pas dans le chemin mais il se souvenait aussi qu’il lui avait lancé une bande de Slytherin aux basques après avoir refusé de l’aider alors franchement, la petite vengeance de James pouvait bien marcher sur les deux… Ils allaient s’en remettre. James sortit de la salle de potions en catimini quand il croisa, là, juste devant lui, Cholmondeley. Elle avait les bras croisés et le regardait avec cette expression qui fichait froid dans le dos. « Je peux savoir ce que tu faisais dans la salle de potions en dehors d’un cours ? » James, qui savait plus ou moins mentir correctement, hocha la tête sans sourire pour ne pas avoir l’air trop arrogant, pour une fois. « En fait j’avais oublié de remettre une fiole de potions pour mon devoir. J’espère que le prof me cotera quand même… » Fit-il en soupirant, allant même jusqu’à passer une main dans sa nuque, comme si il était réellement inquiet. Juliet s’apprêtait à répondre quand les premiers élèves de Slytherin passèrent devant eux en trombe, la plupart en le bousculant lui. « Hey ! on ne cours pas dans les couloirs ! » S’exclama Juliet alors qu’aucun élève n’avait osé la bousculé, elle. James fourra ses mains dans ses poches et s’éloigna, sans se priver pour bousculer autant de gamin vert et argent qu’il le pouvait. Etre un Potter lui valait plus d’ennuis que d’avantages et plus il y pensait, plus ça lui paraissait moins cool d’être le fils de l’Elu.

hogwarts' park, 2020. feat. juliet cholmondeley
« Je ne comprends pas ce que tu trouves de si passionnant à ça… » La voix de Juliet était moins assurée tandis qu’elle s’agrippait fermement au manche de son balais. James, lui, était parfaitement à l’aise sur son balais alors qu’il regardait la blonde monter jusqu’à lui. « La sensation de liberté, Cholmondeley mais je crois que tu aimes bien trop tes chaînes pour comprendre ce que je veux dire. » Elle le fusilla du regard. Il nota également qu’elle prenait soin à ne pas regarder en bas et il s’approcha un peu d’elle. « Desserre un peu ton emprise. » Elle lui jeta un regard. « Si je fais ça, je tombe. » Il s’approcha encore un peu. « Mais non, je te rattraperai. » Fit-il avec son habituel air arrogant que lui seul pouvait si bien faire. Elle roula les yeux au ciel. « Je me sens tellement plus en sécurité, maintenant ! » James haussa les épaules. « Bon, on va d’abord faire des tours, comme ça tu pourras un peu t’habituer… Je me demande comment tu as fais pour passer les cours de vol en première année ! » Fit-il alors qu’il se mettait à faire le tour du stade aux cotés de Juliet. Elle était en dernière année et leur relation s’était un peu améliorée. Maintenant, ils étaient plus ou moins amis. Un jour elle lui avait dit, comme ça, qu’elle ne savait pas voler et James s’était fait un devoir, depuis, de lui apprendre. Mais la blonde ne semblait pas à l’aise dans les airs, alors que lui avait le sentiment que c’était là qu’il devait toujours se trouver. « Pure chance. » souffla Juliet en tâchant de ne pas se laisser distancer par James qui allait d’ailleurs de plus en plus vite. « James ! Arrête ! » Il tourna la tête vers Juliet qui le rejoignit. « Tais toi un peu et suis le rythme ! » Elle fit une grimace mais obtempéra. Il leur fallu de nombreuses soirées à voler en cercle pour qu’elle puisse enfin se détendre mais au moins, elle savait voler. Même si elle détestait ça.

potter's cottage, godric's hollow, 2022. featuring harry potter.
Las, James posa sa baguette sur la table du salon avant de retirer sa cape qu’il posa négligeamment sur un des canapés du salon de ses parents. Il s’apprêtait à aller dans la cuisine voir sa mère quand en se retournant il se rendit compte que son père avait sa baguette pointée sur lui. « Tu serais mort, James. » Le jeune homme ne bougea pas, il fixa son père un long moment puis ses sourcils se froncèrent. « Je suis fatigué. » Répliqua James en tentant de le contourner. « Ramasse ta baguette, combien de fois je devrai te dire de ne jamais la lâcher ! » James soupira et attrapa la baguette en bois de tremble qu’il fourra alors dans la poche de sa cape. Harry souffla doucement à son tour. « Sans ta baguette, tu ne peux pas te défendre. » James hocha distraitement la tête. « Bon sang, j’ai l’impression que tu te fiches totalement de tout ça ! » L’ainé des enfants Potter glissa ses doigts le long de sa nuque puis à la racine de ses cheveux et posa le regard sur son père. Ils n’avaient pas vécu la même enfance, leurs réflexes n’étaient pas les même et quand Harry ne lâchait jamais sa baguette James, lui, trouvait le moyen de la poser à peu près partout parce que sa taille le dérangeait dans la poche de sa cape. Encombrante. Ils n’avaient pas vécu la même réalité, pour James c’était si facile de rester vivant, c’était évident, il était persuadé que mourir était impossible. Il était trop jeune, âgé de seulement dix-huit ans il venait tout juste d’être diplômé de Hogwarts et se sentait encore insouciant comme un gosse. « Je ne m’en fiche pas, mais tu penses sérieusement qu’on va se faire attaquer au coin de la rue ? Papa, c’est bon, c’est finit la guerre. » Harry dut se résigner à laisser son fils passer quand il entendit des pas derrière lui, Ginny les rejoignaient. Ce soir, ils ne seraient que trois à manger car ce soir était celui du premier septembre et Albus et Lily étaient partis à Poudlard sans lui, pour la première fois.

a muggle hotel in london, march 2026. featuring juliet cholmondeley
« Ne me lâche pas. » souffla-t-elle. Sa respiration était saccadée dans l’oreille du sorcier qui glissait sans pudeur ses lèvres le long de son cou, il y enfouit sa tête et respira doucement le parfum qui se dégageait de la chevelure blonde. Ses baisers scellaient une promesse qu’il n’avait pas besoin de faire à voix haute. Il connaissait par cœur les courbes de son corps mais jamais il n’avait eu l’occasion de les suivre réellement des doigts. Sans impatience James découvrait un corps qu’il avait que trop longuement observé. Il sentit les ongles de la blonde s’enfoncer doucement dans son dos alors qu’il s’amusait d’elle, qu’il la comblait du mieux qu’il pouvait. Et toujours cette douce mélodie aux oreilles du sorcier. Leurs lèvres se cherchèrent, elles se trouvèrent et ne se laissèrent pas le moindre répit. Il avait attendu ça trop longtemps mais souhaitait tellement que ce moment soit parfait qu’il le fit durer… durer… Elle souffla d’impatience et écarta les mains de son amant, leurs regards se heurtèrent et il n’en fallu pas plus. La nuit leur appartenait, ils étaient le roi et la reine d’un monde qu’ils construisaient ensemble et rien n’aurait pu ébranler ce moment.

ministry of magic, in front of the time room, october 2026 featuring juliet cholmondeley

« Juliet,
Tu liras ça quand tu seras partie en Amérique pour ton travail et je suis désolé de le faire comme ça mais il vaut mieux que ça se passe quand tu es déjà partie, je ne veux pas que tu conteste ma décision… Juliet je veux qu’on arrête, nous deux, ça ne peut plus continuer. Je suis désolé, j’ai mes raisons, ne me demande pas lesquelles.
James. »



Ses talons hauts claquaient furieusement sur le sol, sa chevelure blonde encadrait un visage qu’il avait tant aimer admirer, de longues minutes durant, heures même parfois lorsque la nuit tombait et qu’elle se laissait emportée au royaume de Morphée. « Potter ! » Il souffla doucement, se composa un visage de circonstance et osa poser le regard dans celui de Juliet. Elle était furieuse. « Juliet. » Pas de Avery qui tienne, non, elle lui en aurait collée une. « C’est quoi, ça ! » Fit-elle en lui balançant une lettre à la gueule. James eu le réflexe de bouger un peu sur la droite, il pointa sa baguette sur le papier qui était à terre et la lettre s’éleva à hauteur d’œil. Il y jeta rapidement un regard. « Tu n’étais pas vraiment censée ouvrir ça tout de suite. » siffla James. Juliet glissa ses doigts dans ses cheveux, elle prit une inspiration puis pointa son doigt sur James. « Tu es un lâche, Potter ! » James sentait la colère, sourde, monté en lui mais glissa ses mains dans les poches de sa robe pour se donner contenance. « Ah oui ? » Sa voix avait baissé en volume mais on sentait la colère qui transparaissait. Seulement voilà, Juliet n’était pas le genre de femme à se laisser impressionnée et surement pas par lui-même si il faisait une bonne tête et demi en plus qu’elle. « Tu aurais pu faire ça en face à face. » Elle recula. « Tu me déçois. » ajouta-t-elle. Elle tourna alors les talons pour sortir de la pièce et James se surprit à lui courir après. « Attend ! » Elle tourna la tête, s’arrêta au milieu de l’immense couloir désert du ministère de la magie, celui qui menait à une de pièce secrète que James devait garder ce soir-là. « C’est pour ça que je voulais pas te le dire. T’as vu ta réaction ! » Elle secoua la tête. « Tu me dois des explications, je me fiche que tu ne veuilles pas que je te demande. Dis-moi ! » Il secoua la tête, recula à son tour. « Oublie ça. » Fit-il avec un geste de la main. « Dis-moi. » Il haussa les épaules et secoua à nouveau la tête. « Dis-moi, James. » Il passa ses doigts dans sa nuque. « La Confrérie… » Commença le jeune homme. « J’en ai rien à foutre de cette confrérie. » C’était sincère et culoté. « Moi pas. Et puis… » « Parce que y’a autre chose ? » « Et puis je n’ai pas besoin de raisons, tu pensais qu’on allait continuer toute notre vie ? Non, non, c’est finit. » Fit-il simplement.



lpotter's cottage, nowadays. featuring lily potter
James se tenait devant la porte de derrière de la maison de ses parents, les mains dans les poches de sa cape et le regard dans le vide. Derrière lui, dans la cuisine, sa mère avait ensorceler les ustensiles pour qu’ils fassent le diner en sa compagnie. C’était une scène dont James avait eu le temps de s’habituer en vingt-quatre ans. Il soupira en sortant les mains de ses poches, prêt à rentrer, quand un crac sonore se fit entendre et qu’une rousse apparu juste devant lui. Lily. « Lily ! Co… » James s’interrompit, Lily s’était précipitée sur lui et, d’instinct, il avait refermé ses bras autour de ses épaules. Il la vit lever la tête vers la cuisine puis la sentit se pencher à son oreille. « Ne le dis pas à maman et papa. » souffla-t-elle, la voix aussi tremblante que son corps. « Encore ? » Il avait comprit de quoi il était question ici. Le jeune homme savait que sa fmaille était la cible des membres de la Confrérie. Il ne savait pas exactement ce que ces gens faisaient ni en quel nom ils le faisaient mais il avait bien comprit qu’ils désiraient se venger de tout ce que son père avait fait et la vengeance passait d’abord sur la descendance. D’abord sur Lily, qui était la plus jeune mais aussi sur son frère, Albus, qui avait perdu son meilleur ami récemment. James sentit une énième poussée de colère envers son père monter en lui. Il laissa s’échapper Lily quand elle le repoussa doucement et l’écouta lui raconter ce qu’il s’était passé. « Ce n’était pas grave. » Finit-elle par dire en haussant les épaules, cherchant probablement à se rassurer, à relativiser. « Lily ce genre de chose n’est pas censée se produire. » Trancha James. C’était sans appel, elle savait que quand il prenait ce ton il était inutile de protester. « Tu ne peux rien faire de toute manière. » souffla la rousse. « Quelle belle philosophie, Lily. Et quoi, tu penses qu’on doit laisser le monde devenir fou juste parce que tu estimes qu’on ne peut rien faire ? » La rousse leva les yeux vers lui, elle l’observa un instant et lâcha finalement un petit rire. « Tu ressembles à papa. » Fit-elle avant de rentrer à l’intérieur pour saluer leur mère. James resta en retrait quelques secondes. Auparavant, il aurait tout donné pour qu’on le compare à son père, ce héros. Et puis il a grandit, James voulait se faire son propre nom. Il voulait plus que tout qu’on arrête de se souvenir de James, le fils de Harry Potter et voilà que sa propre sœur lui disait qu’il ressemblait à Harry. Elle avait attisé les flammes de sa haine, le feu lui brûlait la poitrine, les entrailles et plus tôt que tard il aurait consumé tout son corps et son âme.

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