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| they say blood is thicker than water (COLE) | |
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| Sujet: they say blood is thicker than water (COLE) Jeu 1 Aoû - 23:24 | |
| cole parkinson i was made to love you, madly, desperately › NOM : Un membre du très connu clan Parkinson, célèbre dans le monde sorcier pour ses idées extrémistes. Il est né dans une famille qui lui a toujours susurré à l'oreille la doctrine de la pureté du sang, tentant d'implanter dans son esprit qu'il faisait partie de la classe supérieure. à cet égard, madame Parkinson n'avait pas son pareil : elle mettait une énergie toute particulière à aimer ses enfants férocement, et avec une fierté démesurée, en les serrant dans ses longs bras pour les chérir comme des rois et reines, en s'extasiant de la pureté incomparable de leur sang. › PRÉNOMS : La matriarche du clan Parkinson a toujours conservé une sorte de nostalgie malsaine envers l'époque du Seigneur des Ténèbres, cependant elle a persévéré dans la vie, persuadée que l'époque de la race supérieure qu'elle représente viendrait tôt ou tard. Dans son cœur, des pensées de magie noire et de révolution sombre ont donc toujours perduré, amères. Cette approche de la vie s'est reflétée dans beaucoup d'aspects de la vie de la famille Parkinson, a tel point que lorsque son premier fils est né, elle choisit minutieusement pour lui un nom qui évoquerait son avenir - un avenir qu'elle ne faisait alors que fantasmer - de serviteur de la cause de la suprématie sanguine et de la cause des Mangemorts : elle noma son premier fils Cole. Ce nom vient du Middle English et signifie "noir charbon". › AGE : Cela fait maintenant trente ans que Cole Parkinson tente de trouver sa place dans ce monde, se démenant pour trouver la place qui lui serait propre entre ce qu'on a toujours attendu de lui, ce qu'on lui a toujours inculqué et ce qu'il a appris et vu au fil des ans : deux tendances opposées qui l'ont construit et font qu'aujourd'hui il ne n'appartient à aucune catégorie fixe. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Il est né une superbe matinée de printemps, un onze mai, dans la demeure familiale, en Grande-Bretagne. › STATUT : A son plus immense regret, Cole est marié, mais en instance de divorce. Après plusieurs années d'un mariage qui aurait dû le rendre heureux, considérant combien il aime sa femme, il s'est finalement résolu à demander à celle qui occupe toutes ses pensées le divorce pour diverses raisons - qui, il n'arrête pas de se le répéter, sont toutes plus légitimes et importantes les unes que les autres. Mais qu'il soit l'initiateur de cette démarche ne l'empêche pas de souffrir à chaque instant de la pensée que la femme qu'il aime ne l'a jamais aimé en retour et que maintenant, il doit se résoudre à l'idée que leur vie ensemble va prendre fin et qu'il n'y a plus aucune chance qu'elle l'aime un jour à nouveau. › STATUT DU SANG : Sans grande surprise, Cole Parkinson est un sang pur, un statut à propos duquel il reste mitigé : entre la fierté d'être spécial et la honte d'appartenir au rang des familles cruelles et extrémistes qui portent presque toutes fièrement cette qualification. › ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel. › MÉTIER : Cole a toujours été poussé par se famille à accomplir de grandes choses et dans sa jeunesse, il n'y a aucun doute qu'il ambitionnait lui aussi d'obtenir un travail idéal au ministère. Et c'est pourquoi, auparavant il était donc ministre de la coopération magique internationale. Cependant, avec le retour de la guerre, Cole n'a cessé de tenter d'échapper à cette fonction qui le forçait, sans surprise, à voyager souvent. Son adhésion plus que risquée à la guerre de manière active lui semblait requérir un emploi moins important et c'est pourquoi, pressentant le début de la crise financière et jouant sur la vague de peur qui submergea les pays alliés de la Grande-Bretagne à la suite de l'assassinat de Harry Potter, il démissionna de son poste peu avant l'attentat lors de la coupe du monde, expliquant dans un bref communiqué que son nom de famille lui semblait désormais trop chargé d'histoire pour qu'il puisse représenter la Grande-Bretagne sur la scène internationale en période de crise et qu'il se retirait donc pour faciliter la pérennité des relations internationales. Sa famille salua ce geste qui, visiblement plein d'abnégation, permettait de les écarter de tout soupçon avant-même que la guerre ne commence effectivement. Cependant, Cole n'avait pas démissionné pour protéger sa famille - pas plus qu'il n'avait démissionné pour sauver son pays : il avait démissionné pour être plus présent et pouvoir toujours garder un œil sur sa femme, Hestia. Il resta ensuite un moment sans emploi, à simplement jongler entre ses diverses activités reliées à la guerre, navigant entre les deux groupes "traditionnels" comme il naviguerait dans un champ de mine. Cependant, l'attentat qui vit sa femme être gravement blessé changea tout : il ébranla sa volonté de continuer à essayer de se faire aimer de sa femme, réduisit à néant l'impression qu'il avait de pouvoir protéger sa femme et il finit par demander le divorce et à se chercher un nouvel emploi : il quitta donc la maison que le couple avait habité depuis plusieurs années pour aller vivre à Poudlard, en tant que maître des lieux et des clefs à Poudlard, un travail bien en-deçà de ses capacités qui lui permettait d'abandonner la maison à celle qu'il aimait et de partir pour un métier qui lui laissait une certaine flexibilité et lui laissait ainsi la possibilité de s'absenter régulièrement aller rendre ses compte à l'ordre ou aux Mangemorts. › BAGUETTE : Cole a mystérieusement brisé sa baguette magique il y a quelques mois, mais n'a jamais voulu dévoilé les circonstances de cet accident à sa femme. Ollivander lui en a alors vendu une toute nouvelle : taillée dans du bois de sycomore, mesurant trente centimètres et contenant un ventricule de dragon. Elle est excellente pour les duels au vue de sa rapidité légendaire. › MAISON A POUDLARD : Anciennement, Cole fût envoyé à Serpentard durant sa scolarité à Poudlard. Il était alors tout entier endoctriné par la pensée du sang pur et brûlait de rendre sa famille fière de lui, de s'élever au-delà des autres et de décrocher la lune pour lui-même. Et, pendant longtemps, il a continué sur cette lancée, mais plus il a vieilli, plus il a rencontré de gens et plus son esprit critique s'est développé et il s'est ainsi retrouvé à questionner tout ce qu'il croyait savoir comme vrai et immuable. Aujourd'hui, après être tombé amoureux-fou et avoir changé complètement de système de priorités, s'il devait être à nouveau réparti, il ne serait probablement plus à Serpentard, tant vieillir a, pour lui, été un synonyme d'évoluer. › PATRONUS : Le Patronus de Cole est très spécial : il peut en faire un, mais pas toujours. Normalement, en raison de son statut de Mangemort, il ne devrait pas du tout savoir en faire un, cependant, il pense que la raison pour laquelle il y arrive parfois est qu'il est un espion pour la cause de l'Ordre. Mais cette irrégularité dans sa capacité à en faire un semble, selon lui, indiquer que le cobra brillant qui émerge de sa baguette ne dépend pas réellement de son affiliation à un groupe donné dans la guerre : ça dépend de son espoir. Peu avant l'attentat à la coupe du monde, avant que sa femme ne soit blessé, quand il avait encore cet espoir fou qu'un jour, sûrement, elle finirait par l'aimer autant que lui l'aime, il arrivait à produire un patronus. Cependant, aujourd'hui qu'il a demandé le divorce et ne pense qu'à l'éloigner de lui, mis dans une position délicate, il ne parvient plus à produire de Patronus ; la tristesse et une forme de rage dévorent son cœur et l'empêchent de concentrer en son âme assez de pensées joyeuses que pour en convoquer un. Tout est lié à Hestia. Tout l'a toujours été. › EPOUVANTARD : Le corps souillé et sans vie de son épouse - tant qu'elle l'est encore du moins - Hestia ; son soleil illuminant, son soleil brûlant qui l'attire hors des ténèbres et qui l'immole par son indifférence, tout à la fois. › CREDIT :fyeahcolinodonoghue@tumblr
› UN SORT : Alohomora ; car Cole déteste ne pas être dans la confidence. Son défaut est de toujours vouloir au maximum contrôler ce qui l'entoure et même s'il a réalisé, en échouant pour gagner l'affection de sa femme, que ce n'était pas possible, cet idéal fantasmé reste en lui Il aimerait pouvoir ouvrir, métaphoriquement, toutes les portes : celle de la paix, celles multiples et invisibles des secrets qui l'entourent, et, bien entendu, celle qui mène au cœur d'Hestia. › UNE POTION : philtre d'amour ; bien qu'il n'aimerait pas recevoir un amour factice, il s'agit de la potion la plus proche de l'effet qu'il aimerait un jour provoquer de par lui-même : faire naître le sentiment de l'amour en Hestia. Quelque part, Cole, s'il devait choisir une potion, aimerait donc être lui-même cet agent amoureux puissant. › UN OUVRAGE : Vie domestique et habitudes sociales des Moldus britanniques de Wilhelm Wigworthy ; car il s'intéresse aux moldus qu'il a appris à voir sous un jour spécial depuis quelques années. Ce n'est pas spécialement qu'il les aime - il ne se définirait jamais comme un "ami des moldus" -, mais plutôt qu'il a développé pour leurs mœurs une certaine curiosité. Une curiosité gênante, car elle l'a mené à réaliser qu'ils n'étaient pas si différents de lui. › UNE PLACE AU QUIDDITCH : Batteur, car cette position est moins centrale que celle de poursuiveur ou d'attrapeur, mais cruciale : c'est la batteur qui protège les membres de son équipe et assaille ceux de l'équipe adverse, une métaphore qui convient très bien à Cole, concerné par le bien-être de ceux qu'il chérit, et soucieux de participer discrètement à démonter ceux qui les menacent. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : Le balai, car peu importe combien cela est cliché, rien ne vaut pour lui la sensation insouciante de se sentir voler. › UN MAGE CELEBRE : Hermione Weasley, même s'il ne l'avouerait à personne. Cette femme est une battante, la preuve indéniable qu'un "sang-de-bourbe" n'est pas une erreur de la nature. Par ailleurs, son action envers la liberté des elfes de maison est pour Cole un exemple : une activité qui va à contre-courant de la pensée générale et que pourtant elle a osé maintenir publiquement. › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : Peu importe, tant que le monde magique y est en paix. Peut-être la période à venir, peut-être bientôt ? › UNE CREATURE MAGIQUE : Un centaure.
› pseudo : Valou › prénom : Valérie › âge : Vingt-et-un ans › fréquence de connexion : 5/7 au moins › personnage : en partie inventé, mais sur base solide d'une idée originale de Hestia Slughorn › groupe : Je ne sais pas ce qui serait le mieux : j'aimerais jouer un membre de l'Ordre infiltré chez les Mangemorts (mais dont, peut-être, on doute toujours au final de sa véritable loyauté, puisque tout ce qu'il le fait, il le fait pour maintenir Hestia sauve). › commentaire ? : Cette idée de personnage agent-double, dont la place dans la guerre est motivée par son amour avant toute chose est, j'espère, jouable ici. Je promets d'être une membre super investie et méga douée (autant que possible en tous les cas xD) alors pleaaase
Dernière édition par Cole Parkinson le Jeu 1 Aoû - 23:36, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: they say blood is thicker than water (COLE) Jeu 1 Aoû - 23:25 | |
| a new age listen to my story identité civile et parcours professionnel sang pur + trente ans + ancien serpentard + marié à Hestia Slughorn + en instance de divorce + ancien ministre de la CMI (coopération magique internationale) + a démissionné après l’assassinat de HP en prétextant ne pas vouloir entraver la CMI à cause d’éventuels préjugés dus à ses origines sombres + voulait rester près de sa femme comme la guerre arrivait + est resté sans emploi pendant un temps + attentat à la Coupe du Monde de Quidditch où il a été fortement blessé + a disparu pendant un mois pour récupérer de sa blessure + officiellement en retraite pour décider que faire de son mariage + a demandé le divorce et trouver un nouvel emploi + actuel maître des lieux et des clefs à Poudlard
caractère et informations moins connues occlumens de génie + mangemort + membre de l’Ordre + agent double pour le compte de l’ordre + secret + réservé + était optimiste + navigue entre moments d’optimisme et moments de désespoir désormais + sentiment de solitude + amoureux fou + obsessif + courageux + obstiné + exigeant + n’a pas de réelle cause, que la sienne (la paix pour Hestia) + nage à contre-courant + a parfois des regains de pensée extrémiste + ne peut s’empêcher de se sentir un peu mieux que les autres + s’efforcent de donner sans chercher à recevoir + aime sa famille + cache tout ce qu’il est réellement à sa famille + se sent coupable de trahir les idéaux de sa mère + ne boit pas, car il ne serait alors pas assez maître de lui-même + ne fume pas + a essayé depuis presque dix ans de sourire davantage, pour plaire à sa femme + a un tempérament généralement assez calme + mais c’était avant qu’il ne demande le divorce, maintenant il se sent détruit, stupide d’avoir insisté si longtemps et a davantage tendance à faire preuve de colère ou de manque de patience qu’autrefois + mais il ne renonce pas pour autant, il fantasme toujours un avenir lointain où il saura conquérir Hestia + gentleman + fondamentalement bienfaisant + tolérant + perdu + amer + mais il essaie que cela ne détruise pas qui il est devenu au contact d’Hestia et pour Hestia
i - l'enfanceUne main aux longs doigts pâles passa doucement dans son épaisse chevelure couleur corbeau, séparant les paquets dans ses cheveux en fils sombres et distincts ; une douce caresse sur son crâne fit soupirer le jeune Cole. À l’époque, il n’était qu’un gamin, un rien-de-rien dans le monde – il n’avait le pouvoir de décider de rien, il ne pouvait influencer aucune destiné et c’était la meilleure partie de son existence – et il ne réalisait pas encore quel bonheur discret, mais pourtant si puissant, cela était d’être aimé sincèrement. Assis sur les genoux de sa mère, il reposait sa tête sur l’épaule frêle de celle qui le serrait dans ses bras comme un trésor infiniment précieux. Les yeux à moitié fermés, pliant sous le poids d’une paresse qui pesait sur tout son petit corps, il regardait sans vraiment la voir sa grande sœur le fusiller du regard alors qu’elle était assise sur l’épais tapis du salon, devant la cheminée, un énorme bouquin de sorcellerie posée sur les cuisses. À l’époque, le premier fils des Parkinson ne réalisait pas encore que sa sœur le détestait – et non complètement sans raison. Après tout, il avait en quelque sorte détrôné la princesse de la maison en venant au monde : une place de privilégié qu’il conserverait toujours malgré la naissance de ses autres frères à venir. La famille Parkinson, toute prise qu’elle l’était dans une tradition désuète, préférait nettement les fils, fiers porteurs du nom illustre de la famille, qui étaient mis au monde que leurs filles. Et parmi lesdits fils, le premier, dit l’héritier, était toujours particulièrement choyé. Une injustice que le jeune Cole ne voyait alors même pas. Il ne voyait rien à l’époque, se contentant simplement de boire toutes les paroles que ses parents lui susurraient, comme un flot ininterrompu de compliments douçâtres et de promesses sucrées. Il absorbait, telle une éponge, toutes les histoires aberrantes de sa mère. MME PARKINSON – « Et c’est ainsi que le Seigneur des Ténèbres périt de la main d’un Potter. Cependant, il faut que tu te rendes comptes que ça ne change rien à notre situation : les sangs purs ont toujours été et resteront à jamais les seuls vrais sorciers : ils sont les seuls dont la naissance légitime l’utilisation de la magie qui coule dans leur veine. Tous les autres affaiblissent cet héritage incroyable : ce sont des erreurs de la nature, dont il faut se débarrasser. Car seuls ceux qui sont comme toi, mon ange, sont dignes de marcher à nos côtés. Souviens-t-en bien. »
COLE – « Ne t’inquiète pas maman. J’ai bien compris. Tu es spéciale et papa aussi et c’est pour ça que nous aussi le sommes. »
Il disait cela avec un tel sourire, une telle conviction … il était difficile d’imaginer pour un œil extérieur qu’il disait cela à cause d’une réelle haine. Et sans doute que, à l’époque, celle-ci n’existait pas encore. Il ne faisait très certainement que répéter bêtement ce que sa mère lui disait, trop heureux d’être félicité par cette main si délicate pour ses bonnes réponses. Et ça ne manquait jamais : des doigts doux comme le soleil venaient lui flatter la joue et Cole pressait sa tête contre la paume chaude, comme un chaton. Mais plus il grandirait et plus il y croirait et, inévitablement, la haine finit par envahir son cœur par la suite, pourrissant ses pensées et l’obsédant. Il faudrait un véritable ange dans sa vie pour qu’il laisse s’en aller ses pensées de suprématie des sang purs. ii - Hestia, sa future épouseUne seule petite phrase de celle qu’il avait planifié méticuleusement de séduire avait réussi à réduire à néant tout ce qu’il avait espéré accomplir avant leur mariage. La jeune Hestia Slughorn n’avait alors que dix-sept ans et allait bientôt achever ses études à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie. Et, depuis quelque temps, les rencontres répétées entre les familles Parkinson et Slughorn avaient rendu évident qu’une sorte d’alliance se préparait. Contre toute attente, cependant, Cole s’en était montré ravi, plutôt de bonne composition – ah la jeunesse ! –, il s’était même mis en condition pour faire une cour époustouflante à la jeune rousse. Mais celle-ci, brisant toute magie avant-même qu’ils ne se marient, l’avait simplement assommé d’un : HESTIA – « Nous devrions nous marier en août. »
Une phrase toute simple, désarçonnante d’honnêteté, loin du jeu d’influence et de sous-entendus alambiqués auquel Cole avait toujours été habitué dans son cercle familial. Une succession de syllabes qui formaient des mots tout bêtes reflétant une vérité que personne n’avait osé dire à voix haute avant Hestia et que tout le monde avait essayé de suggérer sans pour autant rendre la chose évidente – pour que surtout personne ne puisse leur reprocher d’avoir voulu magouiller quelque chose en douce. Et comme ça, une partie du monde de Cole fut déjà ébranlé ce jour-là. Il acquiesça bêtement, secouant la tête de haut en bas, avec un air benêt plein de stupéfaction accroché au visage ; mais déjà il réalisait que la manière dont avait jusqu’alors procédé sa famille et lui n’était pas la seule manière de vivre des relations humaines. Cette réalisation, déclenchée par celle qui serait prochainement sa femme, fut sûrement l’origine de tout le changement de valeurs qu’il connaîtrait plus tard. À la fois conquis par la différence d’Hestia et aussi frustrée par la période de séduction qu’elle lui avait enlevée sans crier gare, Cole ne pouvait cependant s’impatienter à l’idée d’épouser ce petit brin de femme à la voix si douce, aux joues rondes et roses qu’il n’attendait que de caresser, aux lèvre si pleines qu’il ne rêvait que d’embrasser. Il partait alors confiant, se disant qu’il aurait bien le temps d’aider Hestia à réagir en fonction des mœurs de leur monde de sang pur et pensant qu’il la séduirait une fois le mariage venu, créant entre eux une complicité unique. Dans les deux cas, Parkinson n’avait jamais eu aussi tort : ce serait le point de vue tolérant, indécis d’Hestia qui déteindrait sur lui, le faisant voir le monde différemment, et non l’inverse, et il n’arriverait jamais à la séduire – ni même à l’intéresser. Ils resteraient à jamais un couple arrangé, n’ayant jamais su surpasser la formalité administrative qui les avait liés. iii - Un mangemort infiltréUne énorme, gigantesque maison. Un monstre imposant. En visualisant son esprit, c’est ainsi que Cole avait donné une image à ses pensées et à ses secrets les plus intimes. Depuis qu’il avait réussi à poser une réalité virtuelle sur de la pure pensée, l’occlumancie s’était révélée bien moins complexe pour lui. Si une pensée étrangère effleurait son esprit, Cole s’imaginait simplement, dans un coin de son esprit, occupé à accueillir cet invité inattendu : il lui présentait alors la maison, répondait à ses demandes à voir l’un ou l’autre souvenir, à examiner tel ou tel sentiment en le conduisant sans la cuisine, le long couloir qui menait aux chambres à coucher et en passant avec désinvolture sur les lattes soulevables du plancher virtuel en dessous duquel il avait caché ses souvenirs les plus dangereux, en se positionnant avec naturel devant le coffre décoratif qui contenait sa peur vibrante pour que le visiteur, satisfait du tour qu’il recevait – et qui paraissait si transparent – se détourne de lui-même de ces détails fatals et reparte, content d’avoir déambulé avec ce qu’il croyait être la plus grande liberté dans le labyrinthe sophistiqué de l’esprit de Cole Parkinson. Il lui avait néanmoins fallu des années d’entraînement pour parvenir à ce résultat : il n’avait d’abord été capable que de vider son esprit et donc de présenter une page vierge à tout lecteur de pensée indiscret. Mais cela était beaucoup trop suspect, beaucoup trop flagrant : c’était comme d’hurler qu’il avait lancé un sortilège pour rendre l’encre invisible. Il ne s’était donc pas arrêté là et avait continué à développer l’art de l’occlumancie : ses progrès allèrent de paire avec son amour grandissant, dévorant, pour Hestia Slughorn. Plus il l’aimait, plus ses convictions périclitaient, et plus le jeune Parkinson ressentait le besoin impérieux, urgent et vital de protéger des curieux ce changement bouleversant qui se passait en lui. Plus il aimait la pétillante rousse et plus la vie lui présentait des aspects qu’il n’avait jamais suspecté d’exister auparavant : la compréhension, la tolérance, le rire insouciant. Même sans être aimé d’elle, il trouvait la touchante fraîcheur de la jeune femme contagieuse. Ses manières délicates et douces avaient plus violemment secoué son horizon que toute claque ou engueulade qu’il avait pu recevoir dans sa vie de la part des pro-moldus. Il avait été métamorphosé par l’amour et avait métamorphosé son esprit de concert, terrorisé à l’idée qu’Alaric Slughorn ou que son propre père ne découvre un jour la vérité : qu’au lieu de lui attirer Hestia dans leur monde, il avait été attiré dans celui de la belle, un monde plus ouvert – un monde plus dangereux pour un sorcier de sang pur. Cole soupira légèrement en soulevant la couette du lit conjugal et se glissa entre eux et le matelas. La fraîcheur du lit lui donna la chair de poule et il se recroquevilla sur lui-même, en position fœtale, afin de tenter de s’apporter un peu de chaleur. Il aurait tant préféré aller se coller au dos d’Hestia, son épouse, sa moitié, mais il savait à présent que cela n’aurait pas plu à la jeune femme. Oh, elle l’aurait sans doute laissé faire – devoir oblige – mais où était le plaisir d’un tel geste, s’il n’était pas apprécié par la personne qui le recevait ? Alors le jeune Parkinson se contentait de se rouler en boule, comme un enfant, dans le lit qui aurait dû être celui de l’amour. En fermant les yeux, il déclencha son rituel : il se visualisait faisant le tour de la maison inhabitée qui trônait en son âme et fermait chaque placard à double tour, vérifiait la solidité de chaque double-plancher, enfouissait dans le recoin le plus reculé son amour dévorant, presque toxique pour Hestia et disséminait dans les caches et recoins de la bâtisse imaginaire le double-jeu qu’il avait décidé de jouer ; demain il annoncerait au monde qu’il démissionnait de sa place très enviable de ministre à l’âge beaucoup trop jeune de trente ans et il lui fallait s’assurer maintes et maintes fois que ses intentions véritables étaient et demeureraient invisibles. Personne ne devait savoir qu'il ne quittait pas son poste pour préserver l'image de son pays - ni qu'il ne le quittait pas pour préserver l'image de sa famille de sang-pur ayant jadis participé activement aux deux guerres de sorcier. Il quittait son travail pour rester au plus près de cette femme de l'autre côté du lit, afin de pouvoir garder un œil protecteur sur elle, quand bien même elle n'en voulait pas. Une présence constante aux côtés de son épouse - ou du moins autant que possible - lui semblait désormais indispensable et ce depuis que sa famille avait arrangé le coup pour qu'il rentre dans les forces des Mangemorts, une démarche qui avait profondément effrayé Cole, car elle s'associait dans son esprit à la guerre et le reliait à des valeurs qu'il ne possédait désormais plus . Et depuis lors, il n'avait cessé de s'angoisser. Mais désormais qu'Harry Potter avait été assassiné, il sentait qu'il tenait une opportunité pour quitter son travail prenant et venir auprès de sa femme. Il y voyait même une opportunité de faire marche-arrière : il irait voir cet Albus Potter qui accusait son frère et lui proposerait de l'aider, car, au final, ce qu'il voulait, c'était un monde qui aspirait à la paix, un monde sans vague où son ange de feu pourrait vivre toujours heureuse et en sécurité. iv - La coupe du mondeLe monde n’était plus qu’un immense hurlement. Un cri strident qui s’envole dans les airs superposé sur une plainte d’agonie émise au ras du sol. Partout où Cole marchait, son masque de mangemort bien installé sur son visage, son corps drapé dans une cape noire fluide qui épousait ses mouvements, il ne voyait que mort et désolation : tout ce qu’il avait toujours redouté de voir arriver durant son existence sur terre. Tout ce qu’il aurait voulu empêcher d’arriver dans la vie d’Hestia. Ce qui semblait, aux yeux de Cole, n’être que des gamins suppliaient pour leurs vies en rampant dans la saleté, tandis que, de temps en temps, des rires secs et cruels s’élevaient dans le ciel, tels de mini éclairs. L’endroit était ravagé, le feu prenant à certains endroits et les structures complètement détruites. Et lui, Cole Parkinson, ne faisait qu’ajouter à l’horreur de l’endroit. Il lançait principalement des sorts qui lançaient une étincelle sur une structure de bois qui lui semblait déserte ou un sort d’explosion juste derrière un amas de passants affolés occupés de s’enfuir. Mais il fallait être réaliste. Même s’il ne voulait blesser personne, il recevait parfois un regard d’un de ses « partenaires » et se retrouvait forcément obligé d’attaquer une personne. Même un bête sort comme « expelliarmus » lui semblait cruel, comme il dépouillait avec une personne de son seul moyen de défense. Mais pourtant, il ne s’arrêtait pas là. L’horreur de jouer sur deux fronts était qu’il se devait d’être crédible. Il pouvait déjà imaginer les regards outrés dans membres de l’Ordre quand ils le reverraient. Comprendraient-ils la nécessité de préserver les apparences qui le poussait à blesser des innocents ? Quelle ironie, vouloir devenir agent double pour préserver la paix et finalement se retrouver à blesser des quidams à la coupe du monde de quidditch … (…) Ses doigts étaient souillés du sang d’une jeune femme qu’il avait blessé à l’épaule. L’impact de son sortilège avait fait gicler le sang aux alentours et Sali la cape déjà ravagée du mangemort. Un pincement au cœur, un déchirement, même, le secoua, comme à chaque fois. Mais il ne s’arrêta même pas pour lui accorder un regard. Il marchait déjà vers sa prochaine victime, impitoyable comme il se devait de l’afficher. Mais dans son élan, ses yeux apercevaient sa femme en prise avec d’autres mangemorts. Il se figea en plein milieu de ce qui était devenu le champ de bataille. L’envie d’appeler après elle le prit, mais quelqu’un le coiffa au poteau et un puissant « HESTIA ! » fendit l’air au moment où il levait le bras, tendu vers sa femme et que ses jambes se mettaient en route, se pliant pour lui donner de l’élan – près à courir dans sa direction. Mais simultanément, un sort le percuta de plein fouet et il sentit l’os de sa jambe éclater. Il s’écroula sur le sol, amorphe, les yeux perdus vers le ciel où il n’eut le temps que de d’entrevoir le visage satisfait d’un membre de l’Ordre. Incapable de bouger, se rendant compte qu’il était une cible facile, Cole transplana, tentant vainement d’apercevoir une dernière fois sa femme. Mais il ne savait plus ce qu’il lui était arrivé ; quelques secondes avaient suffi pour lui faire perdre le fil des évènements et c’est avec le cœur lourd qu’il disparut de l’enfer. (…) Il s’habillait lentement, la mort dans l’âme. Il avait passé tout le mois de mai alité auprès d’un ami mangemort et était maintenant en état de repartir affronter le monde réel. Il avait entendu dire, de la part de celui qui l’hébergeait, qu’Hestia avait été fortement touché durant l’attentat de la Coupe du Monde et que pendant un moment, les médicomages avaient craint pour sa vie. Mais désormais, ils étaient rassurés et semblaient dire qu’avec encore quelques semaines de repos, elle pourrait reprendre ses fonctions. Néanmoins, la société sorcière avait apparemment jasé sur l’absence de Cole au chevet de sa femme. Et personne ne saurait jamais que cela était dû à sa propre blessure qui l’avait gardé cloîtré pendant un mois. Cependant, ces ragots de couple en perdition qui circulaient maintenant lui semblaient idéal pour rompre les liens avec Hestia. Depuis la Coupe du monde, Cole n’avait fait que se torturer, se blâmant de manière incessante des morts de plusieurs innocents et du sort de sa femme, Hestia. Une semaine avait largement suffit à le convaincre qu’il était un poison pour la vie de sa femme – que dire d’un mois entier à ruminer ses sombres idées … Le brun était maintenant intimement convaincu que la rousse ne pourrait s’épanouir que loin de lui et que la meilleure solution pour assurer sa sécurité était de l’écarter coûte-que-coûte de sa personne. Plus loin elle serait de lui, le très risqué agent double, plus elle serait susceptible d’écouler des jours heureux. Mais plus il y avait réfléchit, et plus l’amertume avait envahi son cœur : il s’était résolu à demander le divorcer à Hestia dès qu’il reposerait les yeux sur elle. Mais une partie de lui savait qu’elle n’objecterait rien, contrairement à ce qu’il espérait secrètement. Il pouvait parfaitement l’imaginer répondre un plat « d’accord » avant de se détourner de lui comme s’ils venaient de parler de l’heure à laquelle prendre le thé ! Et cette idée l'enrageait ! Cette indifférence le blessait comme une épingle sauvagement secouée à l’intérieure de son cœur. Il avait organisé sa vie toute entière autour d’Hestia, risqué sa vie – qu’il risquerait sûrement encore de nombreuses fois ! – pour essayer de lui amener la paix qu’il pensait qu’elle méritait. Et elle, elle n’avait eu de cesse que de s’en foutre royalement. Pas un baiser depuis des années, pas un mot d’amour en tout un mariage. Il avait gâché toutes ses plus belles années à essayer d’atteindre un cœur qui n’existait peut-être pas ! Et en son for intérieur, amour intense – amour fou – et ressentiment oppressant se disputaient la place d’honneur, le rendant enragé, furieux, désespéré. Il reviendrait pour elle après la guerre ; et cette fois, elle avait intérêt à l’aimer. L’ombre jetée sur son cœur par son rejet et les actes atroces perpétrés au nom des mangemorts ne souffrirait plus un énième refus. Il la conquerrait un jour ou il mourrait.
Dernière édition par Cole Parkinson le Jeu 8 Aoû - 23:07, édité 8 fois |
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| Sujet: Re: they say blood is thicker than water (COLE) Jeu 1 Aoû - 23:27 | |
| +1 au cas où. Pourrait-on me réserver le fils Parkinson de trente ans (si possible) et colin o'donoghue s'il vous plaît ? Je finis ma fiche dans deux-trois jours max, si rien d'imprévu ne me tombe sur la tête :p EDIT : j'ai également fait le test RP pour demander un don, ledit test se trouvant ici, comme vous vous en doutez J'attendrai votre réponse à ce test avant de poursuivre ma fiche, je pense Merci d'avance du temps que vous y consacrerez à lire ma demande et à la considérer ! |
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| Sujet: Re: they say blood is thicker than water (COLE) Ven 2 Aoû - 2:03 | |
| BIENVENUUUUUUUUE avec le beau Colin Bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions, n'hésite pas (a) Pour les réservations, je te fais ça pour un délai de 5 jours ensuite, pour le test rp, on en parle entre nous et on revient te voir très vite |
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| Sujet: Re: they say blood is thicker than water (COLE) Ven 2 Aoû - 2:10 | |
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| Sujet: Re: they say blood is thicker than water (COLE) Ven 2 Aoû - 2:49 | |
| Bienvenue et bonne chance pour ta fiche. N'hésites pas si tu as la moindre question. |
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| Sujet: Re: they say blood is thicker than water (COLE) Ven 2 Aoû - 2:59 | |
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| Sujet: Re: they say blood is thicker than water (COLE) Ven 2 Aoû - 3:00 | |
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James Potter
SORTS JETÉS : 2426 AVATAR : max irons. CRÉDITS : voir avatar. BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.
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| Sujet: Re: they say blood is thicker than water (COLE) Ven 2 Aoû - 5:01 | |
| Merci beaucoup Blodwen, quelle rapidité en plus Et pas de souci pour le test rp, prenez tout votre temps Rose, oooh, merci tout plein quoi ! Je crois que j'ai dû rougir derrière mon écran, toute seule Héhé, j'espère que la suite ne décevra pas alors Et Colin, évidemment, quel homme ... grrr. Avec son eyeliner, il est particulièrement yummy. Merci beaucoup Ted ! (genre, le descendant le plus fantastique ! Le fils à 'Mumus ) HESTIAAAAA, ma femme magnifico-désespérante Roooh, merci Megara (comme dans Hercules j'adore le prénom ! et la belle actrice qui va avec !) Peut-être devrons-nous discuter un lien, entre descendants de familles pures, prochainement Rah, quelle super nouvelle James, merci beaucoup cette solution me semblait la plus logique aussi, mais après tout, ça dépend des systèmes de chacun hein ^^ Héhé, j'espère qu'on pourra se faire un super lien alors, parce qu'on sera à peu près dans le même camp |
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| Sujet: Re: they say blood is thicker than water (COLE) Ven 2 Aoû - 13:53 | |
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| Sujet: Re: they say blood is thicker than water (COLE) Jeu 8 Aoû - 23:10 | |
| Merci beaucoup Alice Sinon, voici, ma fiche est terminée. Merci d'avance pour votre lecture ! |
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| Sujet: Re: they say blood is thicker than water (COLE) Ven 9 Aoû - 3:10 | |
| félicitations ! tu es validé ! Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi ! J'aime la façon que tu as de décrire Cole et ta plume est agréable à lire Je te valide avec plaisir, bon jeu ! |
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