› NOM : Carrow, famille ô combien renommée par son passé nommé de douteux et de tâché par la magie noire. Mis-à-part la génération, rien n'a véritablement changé dans ce patronyme synonyme de barbarie gratuite et d'idéaux ancestraux. › PRÉNOMS : Son premier prénom est Godric mais sa mère n'ayant pas les idées claires en lui donnant le prénom d'un des fondateurs de Poudlard - et pas n'importe lequel -, il utilise depuis sa tendre enfance son deuxième prénom, à savoir Démoclès. Image qui lui va à ravir, aimant l'idée d'être une ombre menaçante au-dessus de la tête de ses ennemis.  › AGE : Encore jeune et au summum de sa force, il a seulement vingt-cinq ans mais en fait généralement plus. Probablement à cause de son attitude impassible et si sûr de lui mais sûrement aussi à cause des balafres qui barrent son visage d'un point à un autre. Anciennes cicatrices d'une enfance tumultueuse. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Né un certain trente-et-un octobre deux milles trois, dans le vieux manoir des Carrow en Angleterre. Plus précisément dans le nord, à la frontière de l’Écosse. › STATUT : Il était, avant, fiancé à Ethel Dolohov. Mais un conflit a éclaté au sein des deux grandes familles de sang-pur et le mariage a été annulé. Une aubaine pour lui, qui détestait sa fiancée et l'étau grisant d'un mariage inutile. Depuis, il est célibataire et savoure avec délice sa liberté retrouvée. › STATUT DU SANG : En vérité, personne ne le sait mais les Carrow sont des sangs-mêlés. Une honte pour cette famille qui a longtemps voulu protéger son héritage et sa réputation mais par faute de guerre et de lourdes pertes du côté des sangs-purs, ils n'ont eut d'autres choix que de se lier à une vieille famille de sang-mêlé. Cela remontant à un demi-siècle, ils ont préféré garder le secret et tout le monde pense qu'ils ont un sang aussi pur que Salazar Serpentard.  › ORIENTATION SEXUELLE :  Comme cela se le doit dans sa famille et sa condition de petit fils prodigue, il est hétérosexuel. Et pire que tout, c'est un homophobe confirmé, ne supportant pas cette différence trop à la mode chez les sorciers ces derniers temps. Il s'amuse souvent, d'ailleurs, à torturer les premiers homosexuels qu'il croise lorsque l'envie lui prend. › MÉTIER : Travaillait au département des mystères mais a été licencié suite à la crise. Depuis, il recherche un poste à pourvoir à l'école Poudlard, voulant suivre les traces de son paternel.  › BAGUETTE : Achetée il y a maintenant douze ans sur le Chemin de Traverse, sa baguette est composée de bois de houle comportant en son sein une griffe de dragon brûlée. Plutôt souple et longue, elle mesure une trentaine de centimètre et possède un embout en marbre noir, représentant presque un corbeau. Elle est faite pour les duels et les attaques prépondérantes, une petite perle à ses yeux dont il ne sépare jamais. › MAISON A POUDLARD : Carrow ne rime qu'avec une seule maison et celle-ci est et restera Serpentard. Une belle fierté pour lui comme pour sa famille qui était rassurée de voir que l'ainé de la famille suivait le chemin approprié à son rang. › PATRONUS :  Malheureusement et à sa plus grande frustration, aucun patronus à son actif.  › EPOUVANTARD :  Lui, raide mort alors qu'il a la vie devant lui et des tonnes de projet en tête. › CREDIT : Tumblr.

› UN SORT : Avada Kedavra, le sort de la mort. Parce que sentir la vie d'une personne glisser entre ses mains est devenue une vraie drogue. › UNE POTION : Le Felix Felicis, la potion de la chance. Parce qu'il sait à quel point il est rare de savoir la fabriquer à la perfection et que sa capacité à la faire est donc enviée.  › UN OUVRAGE : Le Journal de Tom Jédusor. Il ne l'a jamais vu, jamais lu, mais c'est plus une relique avec beaucoup de valeur à ses yeux.  › UNE PLACE AU QUIDDITCH : Batteur, pour pouvoir frapper sans briser sa réputation et sans que ce soit prohibé. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : Le transplanage, moyen plus rapide et plus pratique à ses yeux d'aller à un point à un autre. › UN MAGE CELEBRE : Mis-à-part le Seigneur des Ténèbres, qui est son modèle de perfection, il citerait son hésitation son paternel : Amycus Carrow. › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : L'époque où le Seigneur des Ténèbres était au summum de sa puissance, dans les années quatre-vingt.  › UNE CREATURE MAGIQUE : Une Acromentula, parce qu'il a une passion pour tout ce qui est monstrueux.

› pseudo : virtuose heart.   › prénom : lizzie, à votre service.  › âge : malheureusement trop proche de la vingtaine.  › fréquence de connexion : étant donné que c'est les vacances, trèèès souvent.  sinon, plutôt le week-end.   › personnage : complètement inventé qui sort droit de mon imagination de barge.  › groupe : les grands méchants, j'ai nommé the death eathers.  › commentaire ? : cette fois, je vais la terminer cette coquine de fiche.  

L'enfant parcourait d'un pas assuré les couloirs de son manoir, un air triste sur le visage. Une fois encore, il allait être punit pour quelque chose qu'il ne comprenait pas. Toutes les semaines, c'était le même rituel ; il devait aller voir son père dans son bureau avec une ceinture qu'il avait préalablement choisit avant dans le dressing de ce dernier. Et comme toutes les semaines, son géniteur s'amuserait à lui donner dix coups de fouets - vingt s'il était en retard. Il trembla légèrement, n'étant pas encore prêt pour cette punition corporelle. Celle de la semaine dernière n'avait pas encore cicatrisée et il était absolument sûr que ses balafres se remettraient à saigner sans pouvoir un jour se refermer normalement. Il allait être marqué à vie, sans jamais savoir pourquoi. Il s'arrêta brusquement en remarquant du mouvement dehors, à travers la fenêtre de cette maison qui lui servait de prison. Des gamins jouaient un peu plus loin, dans la demeure d'un de ses voisins. Ils devaient probablement avoir son âge et riaient aux éclats en essayant de s'attraper l'un et l'autre. Ils étaient si naïfs, si innocents que Godric se sentit défaillir. Jamais il ne ferait parti de ces enfants-là, jamais il ne pourrait être comme eux. Ils avaient pourtant la vie banale que tout être-humain se devait d'avoir. Mais la définition de la normalité était différente pour le petit blondinet qui ne connaissait que chagrin et douleur. Il se sentait si seul, parfois, que l'étau de cette solitude manquait de lui faire perdre sa raison. Il parlait seul très souvent, s'inventant des amis imaginaires autant qu'il pouvait pour combler ce manque qu'il avait en lui, ce creux que son palpitant avait depuis sa naissance. Se rappelant qu'il avait, lui aussi, un rendez-vous avec quelqu'un, Godric pressa le pas, ne souhaitant pour rien au monde faire attendre son paternel. Il régnait dans le manoir familial un silence de plomb, à faire frémir d'angoisse n'importe qui. De l'extérieur, la demeure était propre et bien entretenue, mais l'intérieur était sale et en mauvais état, trop austère et sombre comme environnement pour un gamin plein de vie comme lui. Quand il frappa à la porte du bureau de son père, celui-ci l'invita à y rentrer et Godric baissa directement les yeux face à lui ; il n'avait pas le droit de mettre un point d'égalité entre eux par le biais d'un regard. « Tu es en retard. » dit-il d'un ton autoritaire. Le petit fut victime de plusieurs soubresauts dû à sa peur. Il savait ce que cela voulait dire. « Pardon, père. Je... J'ai été retenu. » Amycus, qui lui tournait le dos jusqu'à présent, se retourna vers lui et haussa un sourcil.  « Retenu ? » Il se mordit la lèvre et continua de fuir le visage de son paternel, bien trop anxieux pour l'affronter directement. Cependant, étant un enfant qui cherchait à tout comprendre, il ne put s'empêcher de cracher d'une voix rapide :  « Pourquoi devons-nous faire ça tous les jours ? » Il l'avait presque supplié, parce qu'il avait besoin de savoir ce qu'il avait fait de mal pour endurer tout ça, toute cette souffrance chaque jours. C'était d'un supplice à n'en plus finir.  « Pourquoi ? » répéta-t-il d'une voix agacée, comme si la réponse était évidente.  « Parce qu'en venant au monde, tu as assassiné ta mère qui t'a nommé Godric. Elle a choisit le prénom du fondateur de la maison des Gryffondor, cette maison de traitres à leurs sangs. » Il cracha par terre et Godric se mit à trembler davantage en voyant son père s'énerver.  « Elle savait que tu n'étais qu'une abomination. Voilà pourquoi elle t'a appelé ainsi. Mais aussi, parce que tu dois connaitre la douleur. Tu es en âge d'apprendre et un jour, tu me remercieras pour tout ça. » Le petit garçon sentit les larmes lui monter aux yeux, ravagé par l'idée que ses parents le voyaient comme un monstre alors qu'il n'avait jamais rien fait pour. Il connaissait la douleur mais n'était pas certain qu'il remercierait son géniteur un jour pour ça.  « Pose cette ceinture. Je vais utiliser ma baguette aujourd'hui et tu vas apprendre un sort interdit d'utiliser. » D'un geste lent et anxieux, il retira son haut et le posa le plus loin possible de lui, ne voulant pas le tâcher par son propre sang. Ses jambes chancelaient ; il regrettait d'avoir osé interroger Amycus. Maintenant, il allait payer le prix fort avec la magie. Et tandis que son père lui lança un doloris et que sa peau s'ouvrait à de nouvelles balafres, il se promit de ne plus jamais se faire appeler Godric. Désormais, il était Démoclès.

Il la fixait d'un air mauvais, attendant patiemment qu'elle se retrouve seule pour l'alpaguer et jouer avec ses nerfs. Voilà maintenant cinq ans qu'il était à l'école Poudlard et qu'il avait fait son entré dans la prestigieuse maison des serpents. Une réelle fierté dont il ne cessait de se vanter auprès de son paternel et de sa demi-sœur. Bien sûr, à peine avait-il été appelé pour la répartition du choixpeau que son patronyme avait déclenché un soubresaut chez ses camarades et un brouhaha fait de rumeurs et de murmures interloqués avaient envahit la Grande Salle. Personne n'avait jamais su que le mangemort Amycus Carrow avait eu une descendance et pour cause, peu de personnes savaient qu'il avait été marié. Seules les grandes familles de Sang-pur avaient été mis au courant et connaissaient donc le fier héritier Carrow. Après ça et dès sa première année, il marqua les esprits en se montrant ô combien sadique et colérique, ayant déjà l'esprit bien trempé de son géniteur. Toujours marginal, il avait néanmoins su s'entourer d'une bande d'amis qui, comme lui, méprisaient au plus haut point les enfants des soit-disant héros de la grande bataille. Potter, Weasley, Lupin, des noms qu'il méprisait et détestait par leur importance bien trop injustifiée. Comme un bon vieux cliché du méchant garçon, il était celui dont il ne fallait surtout pas se frotter, bien trop enclin à se laisser vite aller par sa brutalité sanguinaire ou ses insultes cassantes et méprisantes. On le craignait comme on le respectait et il adorait ça, aimant cet impact qu'il pouvait avoir sur les gens grâce à un seul regard, un seul geste, une seule parole. Il avait donc la vie rêvée, ayant déjà des projets pour le futur et un dessein bien à lui. Car à quinze ans, la vie commence tout juste et rien ne peut nous arrêter dans l'élan joyeux de l'excitation du lendemain. Sauf, bien sûr, les mariages arrangées. Dont il était, forcément, victime.
Fiancé depuis son plus jeune âge à Ethel Dolohov, il n'avait apprit la nouvelle que très récemment et détestait cette idée, la répugnait. Sous la coupe de son père, il n'avait rien pu dire, ne pouvant pas même essayer de récupérer une once de ses ailes, synonyme de sa précieuse liberté, sans être coupé par Amycus qui déclarait d'un ton tranchant qu'il lui devait une vie. Le message était finalement clair ; puisqu'il avait prit celle de sa mère en venant au monde, il se devait d'appartenir à son père pour effacer cette macabre dette. Injustice vivace qui tournait sa vie en énorme blague à désordre. Voilà pourquoi il l'attendait, tapie dans l'ombre, à guetter ses moindres faits et gestes : parce qu'il était plus facile de se venger sur elle et de lui montrer sa frustration plutôt qu'à son père. Elle était une proie si simple, si aisée de tordre. Elle appartenait peut-être à la famille Dolohov mais n'était guère à la hauteur de leur réputation, trop facilement impressionnable par son ombre. Elle se tordait dans tous les sens dès qu'elle l'apercevait, pauvre petite poupée en chiffon qu'il s'amusait à salir. Enfin, elle s'éloigna de son groupe d'amis et se mit à parcourir les couloirs de l'école, seule. Il sortit de sa cachette et l'attrapa par le bras alors qu'elle passait à ses côtés sans même s'en rendre compte. « Où crois-tu donc aller comme ça, Dolohov ? » Elle sursauta et tenta directement de s'enfuir de son étreinte ; en vain. Il était peut-être encore jeune mais il avait la force d'un bœuf. Il serra davantage sa poigne, espérant laisser une trace indélébile. « Lâche-moi, espèce de sale brute. » « Ou sinon quoi ? » cracha-t-il en lui tordant le coude. Ses iris brillèrent d'une lueur mystérieuse, peut-être était-ce le plaisir de la voir si paniquée. Elle ne pouvait rien faire face à lui, ils étaient seuls et même si elle essayerait de se plaindre à quelqu'un, elle resterait malgré tout enchainée à lui. Là était leurs tragiques destins. Ils se devaient de s'unir pour créer un avenir ensemble basé sur la continuité des sangs-purs. Certes, il ne l'était pas mais là n'était réellement la question. Un jour ou l'autre, Ethel devra lui donner un héritier et son rôle s'arrêtait là. Peut-être qu'une fois les choses faites, Démoclès pourra se débarrasser d'elle. Il ricana face à son silence. «  Et dire que tu es censée être ma future femme. Ça me dégoûte de devoir partager ne serait-ce qu'une minute de mon précieux temps à tes côtés. » Elle le fusilla du regard. « Et moi, tu crois que ça ne me dégoûte pas d'être obligé de me marier avec toi ? Tu n'es qu'un être abjecte et j'espère bien qu'un jour tu crèveras durant une mission. » Le coup partit sans qu'il ne puisse le retenir et elle se retrouva avec la marque de sa main sur sa joue, de plus en plus enflée et rougit par la violence de l'acte. « Gare à ce qui sort de ta bouche, Ethel. Ou je pourrais facilement en toucher deux mots à tes parents et leur dire à quel point le comportement de leur fille est intolérable et non-digne d'une sang-pur. »  C'était la première fois qu'il la frappait mais ça ne serait certainement pas la dernière. Ceci étant, les menaces étaient de coutumes dans leurs joutes verbales et même s'il n'avait jamais mis ses paroles à exécution, il était capable de le faire. Et elle le savait. Il la voulait soumise, docile et à sa merci. Parce qu'elle n'avait pas la carrure pour se faire appeler Carrow. Trop faible, trop chétive, trop banale. Un dernier regard en sa direction et il la lâcha en la poussant contre le mur. Cette discussion était terminée. Pour l'instant.

Les mangemorts. En tant que Carrow, il était inévitable pour lui de ne pas passer par là et choisir son camp. Serait-il de ceux qui défendraient les autres ou préférait-il essayer de redonner de la couleur à ses valeurs et donner un sens en son existence ? La question ne se posait plus. Il avait son choix depuis son plus jeune âge et il n'était pas assez tourné vers les autres pour se soucier d'eux. Il était égoïste et sadique, aimant voir les autres souffrir et mourir sous ses yeux. C'était devenu une vraie drogue de sentir la puissance entre ses mains. Il était, de toute façon, trop doué pour finir chez les gentils et les bisounours. Il lui fallait des batailles et des victimes s'il voulait être heureux, c'était tout ce qui comptait. Par conséquent, il avait rejoint les méchants, s'y sentant plus à l'aise. Et puis, son père n'aurait pu voir les choses autrement de toute manière. Il était plus strict avec Démoclès qu'avec sa demi-sœur ;  Ariana. Elle était considérée comme la petite princesse de la maison, au plus grand damne de l'ainé qui ne pouvait la supporter plus de cinq minutes. Elle était bien trop capricieuse et insupportable. Néanmoins, il faisait de son mieux. Parce que c'est ce que son père voulait. Il désirait aussi qu'il la forme pour être à son tour une mangemort mais elle n'écoutait rien. Sa seule préoccupation était de savoir les derniers potins qui traversaient dernièrement l'école. Il était en septième année tandis qu'elle, commençait tout juste sa première. La différence d'âge était grande et il était ardu d'avoir une quelconque relation avec une gamine pourrie gâtée jusqu'à la moelle qui n'avait jamais eut à se soucier de quoi que ce soit. Pas une seule fois son père n'avait levé la main sur elle. Trop précieuse et trop jolie, il disait qu'il ne fallait pas l'abimer car son physique pouvait être une arme dans un futur proche.
Agacé, il gratta son avant-bras gauche - où la marque figurait depuis quelques semaines - et leva les yeux au ciel, exaspéré. « Bon sang Ariana, tu le fais exprès ou quoi ? Je t'ai dis de viser avant d'attaquer. Tu veux détruire le château ou quoi ? » lança-t-il rageusement à l'encontre de sa sœur qui venait d'exploser un pan du mur de la salle sur demande. C'était la quatrième fois qu'ils venaient ici pour s'entrainer. Si Amycus voulait qu'elle soit formée pour devenir mangemort, il avait aussi précisé de rester calme et à l'écoute de ses besoins. Bien évidemment, la tâche ingrate de la former lui revenait, soit-disant pour "le tester". Mais aussi parce que leur père voulait qu'ils soient soudés. Il répétait souvent qu'on ne pouvait, généralement, compter que sur sa famille lors d'une bataille. Or, ce n'était pas le cas. Ils ne s'entendaient pas et ne cessaient de se chamailler pour un rien. « J'en ai marre de tout ça ! On ne peut pas redescendre dans notre salle commune ? Être ici me dégoûte, on dit que tous les couples viennent ici pour s'envoyer en l'air.  » Agacé, il leva les yeux au ciel et se frappa le front. C'était peine perdue. « J'ai créé cette salle pour qu'on s'entraine, personne n'est venu ici pour s'amuser à fricoter. Tu peux te concentrer, maintenant ? » La blondinette haussa les sourcils et se rapprocha de lui. « Et toi... T'es venu ici avec Ethel pour fricoter ? » demanda-t-elle dans un demi-sourire. Elle cherchait à l'agacer et elle y parvenait. Comme à chaque fois. Il la fusilla du regard mais ne répondit pas. Ce n'était en rien ses affaires. Et jamais ô grand jamais il n'emmènerait sa fiancée ici, ne pouvant supporter d'être dans une pièce avec elle. Il la détestait de toute son âme. « Tu peux me le dire, à moi... Promis, je ne dirais rien à père. » continua-t-elle en effectuant une roue. Il tenta de garder son calme en serrant les poings. Si ça ne tenait qu'à lui, ça ferait bien longtemps qu'il lui aurait donné une paire de baffes. Mais il n'avait pas le droit de la toucher sans risquer de prendre une punition corporelle. Et il avait bien assez de cicatrices comme ça. Il sortit sa baguette et la fit léviter dans les airs. « Ariana, tu vas m'écouter attentivement maintenant. Si jamais tu ne prends pas ton entrainement au sérieux, je te jure que je ferais de ta vie un Enfer. Je dirais à tout le monde que tu dors encore avec un ours en peluche et que tu pleures à chaque fois qu'il y a un orage. Ah, et je dirais aussi à toute notre maison que tu craques pour un Weasley. Je me demande comment tes copines prendront la chose. A mon avis... Tu ne seras plus la reine de ta promo très longtemps. » Il se réduisait à jouer les commères de service pour avoir ce qu'il voulait. Mais il avait comprit, depuis bien longtemps, que sa sœur ne jouait que dans cette catégorie. Elle craignait de salir sa réputation, rien d'autre ne lui importait. « Et j'ai pris la peine de faire des copies de ton journal intime, donc ne me cherche pas si tu ne veux pas que je mette à exécution mes menaces. C'est clair ? » Elle acquiesça et il la fit redescendre. « ^Parfait. On reprend, alors. » Il ne prit pas la peine de faire attention à son air outré et boudeur et se concentra sur des sorts de magie noire qu'elle devait connaitre sur le bout des doigts. Il devait réussir à en faire une tueuse.

Les années s'étalent écoulées aussi vite qu'un claquement de doigt. Beaucoup de choses avaient changés. A commencé par lui. Si avant il était sadique et cruel, aujourd'hui c'était devenu pire. Il avait du sang sur les mains, et pas qu'un peu. Il avait privé une famille d'un père, d'une mère, d'un frère ou d'une soeur. Il avait prit tellement de vies durant cette nouvelle guerre qui s'annonçait qu'il avait cessé de compter. Le viol n'était pas une notion qui lui était inconnue aussi. Finalement, il était devenu cette bête que son père avait fabriqué avec les années. Il était devenu maître dans le domaine de la manipulation et de la bataille. S'il avait encore beaucoup à apprendre dans le domaine de la magie noire - bien trop vaste à son goût - il restait néanmoins un combattant hors pair chez les mangemorts et apportait la fierté chez son paternel. Sa sœur était, elle, beaucoup plus rusée que lui cependant et, telle une mante religieuse, tuait ses proies avec réflexion et patience, se contentant de les charmer pour mieux les mettre à terre par la suite. Finalement, les enfants Carrow étaient à la hauteur de leur patronyme. Avec bien du temps, les deux rejetons avaient d'ailleurs créé un lien qui était presque indestructible. Ils se couvraient mutuellement durant les duels. Elle avait bien grandit la petite Ariana, si pimbêche et candide. Leur géniteur avait, à la longue, décidé de s'en prendre à elle aussi. D'une autre manière que pour Démoclès, mais tout aussi difficile. Si lui en gardait des marques physiques, elle, possédait bien des maux intérieurs qui ne guériront jamais.
Célibataire, le damoiseau avait finit par avoir ce qu'il voulait à la fin de sa septième année. Les Dolohov, en découvrant que les Carrow n'était pas aussi pur que ça, avait mit fin au contrat magique. Amycus avait, bien évidemment, étouffé l'affaire. Si bien que personne ne savait la raison exacte de cette brutale haine entre les deux familles. Malgré tout, ils étaient censés faire équipe et se serrer les coudes pour vaincre l'Ordre et défendre avec ardeur leurs valeurs ancestrales. Démoclès croisait de temps en temps Ethel, sur quelques missions ou terrains de batailles, tous les deux faisant parti des Mangemorts. Mais aucun des deux ne s'adressent réellement la parole, happés l'un comme l'autre par leurs propres problèmes. Elle est loin l'époque où le jeune homme avait le loisir de s'occuper d'elle dès qu'il en avait envie. Les temps étaient différents, plus rudes. Il avait, d'ailleurs, réussit à faire carrière dans le département des mystères où il ramenait de précieuses informations à son camp mais suite à la crise, il a été licencié comme un vulgaire salarié. Il a pour envie de trouver un poste à Poudlard, voulant absolument reprendre le flambeau de son paternel avant la Grande Bataille et instauré une ambiance de terreur à l'école de magie. Il sait qu'il risque fort de s'ennuyer loin de la capitale et de ses tourments sanglants mais c'est comme une mission qu'il s'est donné. Malheureusement, il n'a reçu aucune réponse de la part du directeur et craint fort de ne jamais en avoir.
Pour les histoires concernant les Potter, Démoclès est assez perplexe. Il est, bien sûr, heureux de savoir que le père Potter et un de ses fils croupit dans des tombes mais par rapport à James, il ne sait quoi penser et se méfie de lui. Même si ce dernier est à Azkaban. L'avenir le lui dira. Et il attend impatiemment de savoir ce qui se passera demain. Vivre au jour le jour.

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

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