› NOM : Moriarty, il fut une époque où il s’agissait d’un nom connu et respecté, une grande famille de sorciers qui a connue son heure de gloire à une époque troublée, beaucoup d’entre eux avaient rejoint le seigneur des ténèbres. Depuis sa chute, nombreux Moriarty sont à Azkaban et en définitive la famille semble définitivement tombée dans l’oublie. › PRÉNOMS : Lyanna, Doreah-Snow. Bien évidemment, elle n’utilise que Lyanna, Doreah-Snow étant selon elle l’une des nombreuses fantaisies de sa mère. Un joli prénom certes, mais bien compliqué, au final Lyanna c’est bien, ça lui suffit largement. › AGE : vingt-six ans, et pas encore mariée dirait sa mère. Selon son propre avis, à seulement vingt-six ans, elle a largement le temps de penser à autre chose qu’à un potentiel mariage et a fonder une famille. De toute façon, elle est trop prise par son travail pour penser à ça. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE :elle est née un 22 septembre dans la ville de Londres, plus précisément dans l’hôpital de sainte mangouste, dans lequel elle est restée plusieurs longues semaines, née prématurément, d’après sa mère, elle aurait du naitre au début du mois de novembre. › STATUT : elle est célibataire, malheureusement pour sa mère qui rêve d’un beau mariage avec un sorcier venant d’une famille ayant une bonne réputation. De son côté, elle n’aspire pas à quotter son célibat, la dernière fois qu’elle est tombée amoureuse, le type a fini par la planter pour s’enfuir seul à l’autre bout du pays. › STATUT DU SANG : elle est sang-mêlé depuis tellement de générations qu’il serait difficile de dire à partir de quand sa lignée à perdu sa pureté, elle se dit bien souvent que les Moriarty n’ont jamais été purs, mais sa mère serait prête a lui prouver de toutes les façons possibilités inimaginables qu’ils ont bien été purs un jour. › ORIENTATION SEXUELLE :  elle est hétérosexuelle. Enfin vu le résultat peu probant de ses histoires d’amour avec les garçons, il serait peut-être temps qu’elle remette en cause sa sexualité. Quoi que l’amour c’est l’amour, fille, garçon, quoi qu’elle fasse, ça foirera un jour de toute façon. › MÉTIER : elle travaille pour le magenmagot depuis bien des années. Son travail est devenu sa seule raison de vivre, difficile de virer la fille qui fait des heures supplémentaire sans rien dire et qui ne demande même pas une augmentation de salaire. Elle est très douée dans son métier, toujours disponible et elle tient à son poste comme à la prunelle de ses yeux. › BAGUETTE : elle possède une baguette faite en bois d’if, elle mesure vingt-six centimètres et contient une plume de phénix, il s’agit d’une baguette très fine et souple, particulièrement efficace pour les sortilèges, notamment ceux dits de la vie quotidienne ; achetée à l’âge de onze ans sur le chemin de traverse, Lyanna n’a jamais eu besoin de la changer. › MAISON A POUDLARD : Poufsouffle. Elle a toujours été extrêmement loyale, la preuve étant qu’elle n’a pas laissé tombé sa famille malgré la pression qu’on lui a toujours mise sur les épaules, certes, à une époque, elle y avait bien pensé, parce que sa loyauté allait vers l’homme qu’elle aimait. Enfin, aujourd’hui la question ne se pose plus. On dit aussi que les poufsouffles aiment travailler, c’est sans doute la chose qui définit le mieux la jeune femme, quant à sa patience elle semble plutôt grande. En somme elle possède bien les qualités qu’on attribue à la maison des blaireaux. › PATRONUS :  Il s’agit d’un phénix, l’animal qui renait de ses cendres, celui qui une fois mort peut recommencer une nouvelle vie. Un animal qui lui va plutôt bien, d’après ses propres dires, la Lyanna pleine de rêves qu’elle a pu être un jour est morte pour laisser sa place à une Lyanna juste régit par l’ambition. › EPOUVANTARD :  il s’agit d’une prison se dessinant autour d’elle, elle a toujours et au fond elle, elle aspire encore à la liberté, alors sa plus grande peur c’est probablement d’être définitivement coincée dans une vie qu’elle n’aurait pas choisie, l’image de la prison évoque plutôt bien cette idée. › CREDIT : jennalouisedaily tumblr

› UN SORT : failamale, sa vie est parfaitement bien organisée, très bien ordonnée. C’est une femme qui aime l’ordre alors ce sortilège lui colle plutôt bien à la peau, c’est d’ailleurs un sortilège qu’elle maitrise à la perfection. › UNE POTION : aiguise-méninge, très portée sur son travail, elle est d’un naturel réfléchit et plutôt du genre à toujours essayer de se surpasser. › UN OUVRAGE : l'un des ouvrages de ce cher Lethbridge, pour cause, il lui a dit un jour qu'il écrirait chacune des choses qu'il verrait lors de ses voyages afin qu'elle puisse aussi les voir, ainsi aucun livre ne peut mieux la définir que ceux qu'on aurait écrit pour elle. › UNE PLACE AU QUIDDITCH : batteur, pas qu’elle soit particulièrement violente, disons qu’elle ne se laisse pas facilement marcher sur les pieds et qu’un peu énervée, elle serait très douée avec une batte entre les mains, d’ailleurs mieux vaut éviter de lui en laisser une à portée de mains quand elle s’énerve. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : transplanage, efficace et direct, c’est quelque chose qui demande une maitrise parfaite et Lyanna a bien l’impression que toute sa vie est basée sur une maitrise parfaite des choses. Efficace et direct, c'est également tout à fait elle. › UN MAGE CELEBRE : Artemisia Lufkin, première sorcière à devenir ministre de la magie, un véritable modèle pour une femme comme Lyanna. Si elle a pu le nier pendant des années, aujourd'hui, elle aspire à être un jour, à l'image de cette femme ministre de la magie. › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : fin du 18ième, première moitié du 19ième siècle sûrement, Artemisia Lufkin avait marqué le ministère de magie en étant la première femme ministre, on a vu aussi une sorcière devenir arbitre de quidditch dans cette période et la  création de la Société des Sorcières en Détresse, une période plutôt féministe, qui correspond donc très bien à Lyanna. › UNE CREATURE MAGIQUE : le phénix, à l’image de son patronus. Elle a toujours eu la capacité à rebondir rapidement, même à changer complètement de mode de vie, alors tel le phénix on pourrait dire qu’elle renait de ses cendres.

› pseudo : sweet poison, la seule l’unique (ouais on s’en fout de moi mais osef, laissez moi croire en ma minute de gloire) › prénom : anaïs, le prénom que les anglais arrivent pas à dire. Tu leur dit que tu t’appelles anaïs il te regarde chelou tsss mais du coup si vous êtes anglais vous pouvez m’appeler Lady Stark ou Dixon, jsuis mariée à Robb et à Daryl, mais ils ne le savent pas encore.  › âge : vingt ans et toutes mes dents, quoi que j’ai jamais eue mes dents de sagesse et c’est très bien comme ça. › fréquence de connexion : 5j/7 on va dire, ça fait genre pendant deux jours je lâche mon pc et j’ai une vie sociable, mais non x) › personnage : scénario d’Amour, sexy Rohan, eleven de mon cœur que j’aime trop méga à la folie (j'aime aussi rohan de la même façon, of course  ) › groupe : without flag › commentaire ? : Allez, y'a plein de bruit, là ! Si ça se trouve c'est bourré d'oiseaux venimeux. Y'en a des rouges, des jaunes, des re-rouges et des pourpres ! Y bouffent que des noisettes et des escalopes de veau. Et quand ils vous donnent un coup de bec vous voyez une grande lumière et ça vous donne la diarrhée !

Lyanna est une jeune femme très organisée, elle aime que les choses soient claires et a une sainte horreur du désordre ◊ elle est plutôt maladroite, une vraie miss catastrophe, elle e bien l’impression de casser au moins un verre par jour chez elle, heureusement un coup de baguette et on en reparle plus ◊ elle a été élevée dans une famille de sorciers très attachés à la magie, ainsi, elle n’a jamais appris à éviter de se servir de la magie à tout va, ainsi, par exemple il n’est pas rare qu’elle utilise un coup d’accio au lieu de se lever pour aller chercher l’objet désiré ◊ elle travaille beaucoup, elle arrive toujours très tôt le matin au ministère de la magie et ne quitte son bureau que très tardivement, elle juge qu’elle n’a de toute façon rien de mieux à faire de sa vie que de travailler ◊ en amour, le bilan de ses relations son catastrophique, elle n’arrive pas à entretenir une relation sur la distance et quoi qu’elle dise pour se trouver des excuses, le plus souvent c’est de sa faute si ses relations foirent ◊ elle lit beaucoup, il s’agit là de son passe-temps favoris, à travers les livres, elle a l’impression de pouvoir échapper à son quotidien, chose qu’elle n’a jamais réussi à faire concrètement même si elle en a eu l’envie, à une lointaine époque ◊ elle boit très peu d'alcool, selon ses propres dires, rien ne vaut le thé. Il n'est pas rare de la voir avec une tasse de thé, quelques soit l'heure de la journée. Par contre, si on la voit avec un verre d'alcool à la main, c'est clairement que quelque chose ne va pas dans son quotidien ◊ malgré son éducation, elle vit dans un quartier moldu à Londres et apprend au fur et à mesure des années à vivre plus ou moins à la façon moldue, sans pour autant apprendre à faire les choses du quotidien sans utiliser sa baguette magique ◊ elle sait apprécier bien des choses appartenant à la culture moldue, comme la musique et la télévision, en revanche, pas question d'essayer de la faire monter dans le métro Londonnien, elle veut bien se fondre dans la masse, mais faut pas non plus exagérer ◊ les nouvelles, aussi dérangeantes devraient-elles être ne l’intéresse que très peu, elle fait son travail et le reste du monde, elle préfère l'oublier, à tord pour sûr, mais elle ne s'en rend pas encore compte ◊ à poudlard, elle était à Poufsouffle, elle a toujours été très fière de sa maison et les rares personnes qui auraient eu l'honneur d'entrer dans sa chambre l'auront vite constaté en vue des nombreuses décorations aux couleurs de son ancienne maison ◊ elle râle beaucoup et quand elle s’énerve elle peut facilement devenir violente. Paradoxalement au travail elle fait preuve d'une patience à toute épreuve alors que dans la vie quotidienne c'est une autre histoire ◊ elle aime beaucoup le quidditch, ainsi elle se tient au courant des ligues, des matchs et compagnie, c'est un sujet sur lequel elle est presque incollable ◊ de façon générale, elle a une grande culture, parce qu'elle lit beaucoup, parce qu'elle a l'esprit ouvert et qu'elle aime acquérir des connaissances. ◊ c'est une grande féministe, elle est de celles qui détestent les sous entendus qu'elle considère comme sexistes, genre le gars qui se pointe pour l'aider à porter ses courses, ça l'agace, elle n'est pas handicapée quand même.

« C’est n’importe quoi. » Elle lui adressa un large sourire dévoilant toutes ses dents. Aouen avait des rêves complètement fous aux yeux de la jeune brunette. Elle était sans doute trop terre à terre, trop ambitieuse pour penser que vivre simplement en voyageant puisse être possible. « Pourquoi ce ne serait pas possible ? » Elle haussa les épaules. Ça lui paraissait évident à elle que partir en voyage au bout du monde c’était un rêve, pas un truc qu’on faisait vraiment. C’était son éducation qui voulait ça. Jamais on le l’avait poussée à faire de sa vie tout ce qu’elle voulait, on l’avait simplement poussée à réussir. Avoir une carrière florissante c’était là le seul rêve qu’elle nourrissait, la seule chose à laquelle ses parents l’avaient laissé rêver. « Je sais pas. C’est juste … improbable. » Il n’y avait pas d’autres explications lui venant en tête, parce qu’elle n’avait jamais cherché à comprendre ce qui pouvait retenir quelqu’un finalement. Il rigola légèrement avant d’ouvrir un livre à une page présentant une carte du monde. Un genre d’atlas des créatures magiques apparemment. « Je te prouverais le contraire Lyanna. Regarde, j’irais ici. » Il désigna sur la carte la Chine, sans vraiment faire attention à ce qu’il montrait. Elle regardait le livre, un sourire aux lèvres, un sourcil arqué. « Et puis là. » ajouta-t-il en pointant du doigts un pays d’Europe de l’est. La Roumanie sans doute à en juger par les traits dessinant une longue chaine montagneuse. Les Carpates si sa mémoire était bonne. Elle lui adressa un petit regard amusé avant de se remettre à fixer le livre. « Et ensuite ? » Il regarda avec attention le livre avant désigner les États-Unis. « l’Amérique du Nord. Et puis le Japon. » son doigt glissa jusqu’à l’île japonaise au milieu du pacifique. Elle laissa échapper un rire sincère, fortement amusée par la situation avant de lui arracher le livre des mains. « Méfie toi, la chine est un véritable repère à Boutefeu. Il parait que ses aliments préférés sont les humains et les cochons. Les Carpates en  Europe de l’est … Ouille, graphorn, ils sont très agressif ceux là. L’Amérique du nord grouille de jobberknoll, c’est déjà moins dangereux. Tu savais qu’ils ne faisaient pas le moindre bruit de toute leur existence ? Uniquement un long cri retraçant en ordre inverse tous les bruits qu’ils ont entendu durant leur vie. Enfin, le japon. Les Kappas. Je te conseille de toujours te promener avec un concombre sur lequel tu aurais gravé ton nom, sinon, ils se nourriront de ton sang. » Elle referma le livre, un sourire gravé sur ses lèvres. Il le lui retira des mains pour le ranger sur l’étagère contre laquelle il était assis. « Je devrais t’emmener avec moi. Tu t’y connais bien en créatures magiques. » Elle rigola une nouvelle fois. « Je suis sûre que tu t’y connais encore mieux que moi. En plus je veux travailler au ministère. Je veux être utile à notre cher peuple. » Il rigola à son tour. « Alors je serais explorateur et tu seras ministre de la magie. » Elle se mit également à rire. Elle n’imaginait pas devenir ministre de la magie, ce n’était pas dans ses objectifs. À la tête d’un département, pourquoi pas. Mais pas à la tête du pays. « Vous deux, vous feriez mieux d’aller vous amuser dans le parc. » La bibliothécaire venait d’arriver avec son air pincé. Les deux adolescents arrêtèrent de rigoler avant de se lever pour quitter rapidement la bibliothèque.

« Le monde est grand Lyanna, tu peux choisir de le découvrir ou de rester là, happée dans ton quotidien. » Il n’avait pas tord. Il avait des rêves là où elle, elle n’avait que de veines ambitions. Elle aurait tant aimé voir la Chine, la Roumanie, L’Amérique du nord, le Japon ou n’importe quelle autre contrée lointaine, pourtant elle avait l’impression d’être coincée ici avec ses obligations et des rêves qui finalement n’étaient pas vraiment les siens. « Je suis pas sûre d’avoir le choix. Ma famille est rongée par l'ambition, ils voient en moi le moyen de redonner aux Moriarty l'honneur qu'ils méritent. Ils deviennent fous, ils ne me laisseront pas partir. » Il haussa les épaules tout en continuant sa marche lente dans la petite ville de pré-au-lard. Elle le suivait. Son pas était également lent, ils marchaient côte à côte, comme de vieux amis ou des amants ignorant tout de leurs sentiments. « Tu es grande, tu ne dépend pas d’eux. Bien sûr que tu as le choix. » Elle haussa les épaules tout en laissant échapper un léger soupire. « Tu ne sais pas de quoi tu parles. Ils ont toujours tout contrôlé dans ma vie, ils ne vont pas s’arrêter parce que je suis majeure. » Ce n’était pas le genre de la maison Moriarty. Ce qu’ils voulaient c’était manipuler tous les pions qu’ils avaient entre leurs mains pour assurer leurs arrières. Ils étaient étaient en déclin depuis bien trop longtemps mais, ils avaient une fille qui représentait leur seul chance de se démarquer socialement ce dont ils semblaient le plus avoir envie, dans leur misérable vie. « Ce n'est pas à toi d'assumer la responsabilité de toute la famille. Ils ont les moyens de se faire reconnaitre par eux-mêmes » Elle ne pu retenir un léger rire, plutôt ironique. « Va leur dire ça pour voir. » Elle lui jeta un regard en coin le voyant hausser les épaules. « Je suis pas sûr qu'ils m'écouteraient. » Elle n'en doutait pas, ils étaient incapable d'écouter leur propre fille alors un type qu'ils ne connaissaient pas, c'était improbable, elle était condamnée à cette vie, elle qui rêvait de bien plus « Tu as sûrement raison, mais même moi ils ne m'écoutent pas, et puis je commence à croire que je suis bien à ma place ici. » Elle n’en était pas convaincu et il suffisait de la regarder pour le deviner. Lui, il le savait, il la connaissait. Il s’arrêta sans sa marche, l’attrapant par les mains pour qu’elle se tourne vers lui. « Tu n’es pas à ta place Lyanna. Tu vaux bien qu’un pion manipuler par des mains qui ne veulent rien d’autre que tu pouvoir et des richesses. Tu n’es pas qu’un instrument. Tu es une femme intelligente et incroyable qui peut avoir le monde si elle le désire. Viens avec moi. » Elle ne pu s’empêcher de froncer les sourcils quelque peu surprise par cette soudaine proposition alors qu’il l’avait déjà sous-entendu bien des fois. « Venir avec toi ? Mais j’ai un travail, je ne peux pas. » Il serra ses mains dans les siennes, approchant son visage du sien, elle pouvait à présent sentir son souffle contre sa peau. « Tu es enfermée au ministère de la magie, jour après jour. Je t’offre l’occasion de découvrir le monde Lyanna. Laisse moi ouvrir les barreaux de la cage. » La métaphore était malheureusement parfaitement bien choisie. « D’accord, partons ensemble. » Elle lui adressa un sourire, elle n’était pas sûre d’elle, c’était une réponse spontanée, sortie de nulle part et pourtant, une réponse qui semblait vraiment adaptée à la situation. « Vraiment ? » Elle hocha la tête en signe d’approbation, le sourire toujours accroché aux lèvres. Finalement, elle ne prononça pas le moindre mot se contenant de l’embrasser, encore un acte spontané, mais qu’elle était sûre de ne jamais regretter.

« Tu avais raison Lyanna. » Elle venait de le rejoindre, là où ils s’étaient donnés rendez-vous pour leur grand départ. Sur ce point en hauteur surplombant la ville de Pré-au-Lard. Blanche recouverte de neige tout comme le sol qu’ils arpentait. Tout comme ça avait été le cas ce matin lorsqu’ils s’étaient promis de s’en aller ensemble. Elle ne voyait que son dos, elle n’osait pas s’avancer d’avantage. « À quel propos ? » Il ne se retourna pas vers elle. Sans doute qu’il ne trouvait pas la force de l’affronter en face ou bien qu’il savait que son regard trahirait les mensonges qu’il s’apprêtait à lui servir. « Ta vie n’est pas comme la mienne. » C’était incompréhensible et elle si elle ne pouvait pas voir les traits de son visages qui manquaient de fiabilité, elle pouvait entendre sa voix, quelque peu cassée. « Elle le sera, quand on serra partis. » Un court silence s’installa. Sans doute qu’il cherchait ses mots, puisant en lui force de retrouver les paroles de madame Moriarty qui lui avait fait l’honneur de sa présence quelques heures plus tôt. Une grande dame sans doute. Une femme qui savait ce qu’elle voulait et qui était prête bien des choses pour ça. En l’occurrence, elle savait ce qu’elle ne voulait pas. Que sa fille unique suive un type à l’autre bout du monde. Ça ruinerait sa famille ça, il fallait qu'elle reste et qu'elle travaille avec acharnement pour montrer au monde entier que les Moriarty étaient toujours une grande famille, tel était son fardeau. « Un jour, tu m’as dit que ce que tu voulais faire de ta vie, c’était aider les gens. Tu es entrée au ministère de la magie pour ça. Le magenmagot. Tu aideras les gens Lyanna. Tu feras de grandes choses mais pour ça, tu dois rester ici. Je serais bien égoïste de priver nos compatriotes d’une personne telle que toi. » C’était incompréhensible. Ce matin même il avait tout fait pour la convaincre de partir avec lui et voilà qu’il revenait sur ses paroles. « Mais … Je veux être avec toi, le reste on s’en fiche. » Elle le vit hausser les épaules malgré la pénombre qui s’installait. « Toi et moi c’est Romeo et Juliet et je n’ai pas envie de nous voir finir comme eux. Je nous simplifie la tâche. Pas besoin qu’on m’exile, je m’en vais. » Elle avança d’un pas vers lui alors qu’il s’était retourné vers elle. Elle était au bord des larmes, se sentant trahie pour une raison qu’elle n’arrivait même pas à comprendre. Il s’approcha d’elle, la saisit par les épaules avant de déposer un baiser sur son front. « Adieu Lyanna. J’écrirais chaque chose que je verrais pour que tu puisses les voir aussi. D’ici, là où est ta place, là où sont tes rêves. » Il l’a lâcha avant de s’éloigner. Elle n’eut pas le temps de se retourner. Un craquement brisa le silence, il avait transplané. Elle ferma les paupières et laissa ainsi quelques larmes couler ses joues. C’était absurde ce qu’il disait. Son rêve, c’était lui. Et il venait juste de le lui arracher.

« Tu devrais faire un effort Lyanna. La famille Prescott est très respectée et leur fils est vraiment adorable avec toi. » Elle leva les yeux au ciel avant de s’enfoncer dans son fauteuil. Leonard Prescott était un gentil garçon, c’était vrai. Mais ne lui trouvait rien d’intéressant, il était trop banal, un homme parmi tant d’autres. « Il est gentil, c’est vrai. Mais je vais pas l’épouser. » Elle ne le connaissait pas plus que ça déjà elle n’avait pas envie de se marier avec un parfait inconnu. « Tu as vingt-six ans, tu ne va pas passer ta vie à attendre Dieu seul sait quel homme qui a décidé de partir à l’autre bout du monde. Sans toi qui plus est. Tu mérites bien mieux. » Elle soupira une nouvelle fois. Elle n’avait pas envie de parler de Rohan. Elle ne l’attendait plus de toute façon, s’il était heureux avec la vie qu’il menait, tant mieux pour lui. Elle n’en avait plus rien à faire aujourd’hui. « Je n’ai pas besoin d’un mari. Pas de Leonard Prescott ni de Rohan Lethbridge Je suis très bien toute seule. » Sa mère laissa échapper un léger soupire à son tour. « Et ainsi s’éteignit la noble maison des Moriarty Quelle tristesse. » Lyanna leva à nouveau les yeux au ciel. Elle détestait sa mère parfois, la plus part du temps en fait. Elle et sa lubie de faire perdurer les Moriarty, de leur refaire un nom qu'ils avaient perdu depuis longtemps déjà. « J’ai pas l’intention de me marier et de pondre des gosses pour faire reconnaitre notre famille. Si je dois me marier et avoir des enfants, ce sera avec quelqu’un que j’aime. » Sur ses mots, elle déposa sa tasse vide sur la table basse devant elle avant de se lever du fauteuil dans lequel elle était assise. « Je dois aller travailler maintenant, je n'ai besoin que de moi-même pour prouver que j'ai de la valeur. Au revoir. » Elle attrapa rapidement sa cape avant de transplaner. Elle n’avait pas envie de continuer cette stupide discussion. Elle préférait aller travailler, gravir les échelons peu à peu puisque les gens avaient fait de ce but, son rêve le plus cher.