Fred Weasley, jeune commentateur sportif le jour et fêtard la nuit venait de se réveiller et comme à son habitude, il avait l’impression d’avoir la tête qui allait explosait, certainement à cause de tout le whisky pur feu qu’il avait ingurgitait la vieille. Il se retourna par réflexe dans l’espoir d’y voir une jolie jeune fille dont il connaissait à peine le prénom mais étonnement il ne trouva personne. Lui qui avait l’habitude de ramener dans son petit appartement une fille à chaque soirée, était finalement rentré seul cette fois. Cela faisait quelques jours d’ailleurs qu’il n’était pas sorti avec quelqu’un ni même flirté, la dernière fille qui avait dormi avec lui était Caroline McLaggen et il n’avait fait que dormir. Il s’extirpa difficilement de son lit et partit dans la cuisine où l’attendait déjà un café prêt et des gâteaux tout frais. Surpris il regarda le petit billet laissé sur la table, dès que ses yeux se posèrent dessus il reconnut l’écriture de sa sœur.

« Salut Frérot,
Je n’ai pas voulu te réveiller, tu dormais si profondément ce matin (et seul pour une fois) que j’ai eu pitié et je t’ai laissé te reposer. Je t’apporte un petit déjeuner digne de ce nom en espérant que comme ça tu viendras me rendre la pareille ces jours ci. Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu et j’aimerais avoir une discution avec toi sur le magasin de Papa et l’anniversaire de Maman. »

Il reposa le papier sur la table, exactement où il l’avait trouvé et se frappa la tête contre le mur le plus proche de lui. Il s’en voulait d’être si tête en l’air, c’est vrai qu’il avait négligé sa sœur ces derniers temps, ses amis et même ses parents. Il s’était un peu replié sur lui-même depuis la mort de son oncle, il faut dire que ça l’avait affecté. C’était un héros et un symbole et depuis sa mort rien n’était pareille même sa famille qui était autrefois soudée c’était divisée. Il essaya de chasser ces idées de sa tête malgré le fait qu’il savait qu’elle reviendrait le hantée la nuit prochaine mais il préférait pour l’instant masquer ces sentiments. Il but son café et mangea ce que lui avait amené Roxanne. Ce petit déjeuner était délicieux et lui redonna le sourire, il eut alors l’envie d’aller voir sa sœur. L’horloge indiquait 14h30, elle ne devait certainement pas être chez elle mais à un entrainement, cependant Fred décida quand même d’aller faire un tour à son appart au cas où. Il enfila rapidement un jean et un sweat, des vêtements moldus que sa tante Hermione lui avait offert et qu’il adorait particulièrement. Puis il transplana jusqu’à chez sa sœur, il sonna plusieurs fois mais comme il s’en doutait elle n’était pas là. Tant pis, il reviendrait plus tard ce soir, en espérant qu’elle ne sorte pas avec ses amies de son équipe de quidditch, au pire il irait avec elles.

Après quelques secondes passaient sur le palier de Roxanne, il décida enfin à bouger pour aller se promener à Pré – au – lard avec un peu de chance il allait croiser Franck en train de boire un verre ou faire les magasins. Il transplana une nouvelle fois et se retrouva devant la gare du village sorcier, sans savoir trop où aller ses pas le menèrent à la cabane hurlante. Il y avait des années qu’il n’y avait pas fait un tour, depuis Poudlard certainement. La maison hantée n’avait pas changé, et pour lui d’ailleurs elle n’avait rien de terrifiant bien au contraire. Il avait passé des après-midi à conduire des Serpentards qu’il détestait dedans pour leur faire peur mais grâce à son père et ses oncles il savait très bien qu’il n’y avait rien d’horrible dans cette vieille maison, juste du vent s’engouffrant par les fenêtres et des rats faisant des bruits étranges dans les murs. Il allait faire marche arrière quand il remarqua la présence d’une autre personne et ce n’était pas n’importe qui. Il s’agissait de Caroline, son ancienne petite amie et sa relation la plus longue qu’il avait eu jusqu’à ce jour. Elle n’avait pas vraiment changé depuis 4 ans, elle avait l’air juste un peu plus adulte et mature qu’avant, ce qui ne déplaisait pas au jeune Weasley. Il s’avança alors doucement vers elle et quand elle se retourna, il ne put s’empêcher de penser qu’elle était quand même vraiment jolie. Il lui retourna son sourire et la salua à son tour « Salut ! Tu vas bien depuis l’autre nuit ? Désolé de ne pas t’avoir donné de nouvelles depuis mais je ne savais pas trop quoi dire je dois avouer ! » Il se rappela alors de la discution qu’il avait eu avec son meilleur ami Frank Londubat qui lui avait demandé de ne pas jouer avec les sentiments de la jeune femme, il se promit alors de mettre les choses au clair avec elle.

© charney