he watch me when i'm in the dark › with loki yaxley ✰
Urgent. C’était urgent. Alice devait absolument s’introduire dans le bureau de Loki aujourd’hui. Il cachait quelque chose, elle le sentait. Elle se fiait toujours à son intuition, ça lui avait permis de capturer beaucoup de mages noirs mais là ce n’était pas pareil. Sans une bonne preuve, il allait continuer de se pavaner dans ces couloirs encore longtemps. La seule chose qu’elle pouvait faire c’était attendre que la crise économique le fasse licencier. Après tout les Yaxley n’avaient pas besoin de travailler, ils étaient déjà extrêmement riches ce qui faisait paraître l’auror comme une mendiante avec les pauvres revenus modestes de sa famille. Ce matin-là, Alice décida d’arriver plus tôt au Ministère. Elle avait décidé que c’était aujourd’hui qu’elle allait forcer son bureau, à la recherche de preuves. « Alohomora. » La jeune Londubat ouvrit la porte après l’avoir déverrouillé avec ce magnifique sortilège. Elle regarda autour d’elle puis elle empoigna la poignée. Elle entra dans la pièce et ferma l’endroit rapidement, une fois qu’elle était dedans. Elle balaya le bureau de Yaxley du regard avant de se mettre à chercher dans ses tiroirs et ses dossiers. Sa vie devait être bien barbante. La vie des langues-de-plomb était ennuyeuse. Ils étaient toujours là à classer des dossiers et inspecter des mystérieux objets. Celle d’Alice était palpitante et pleine d’adrénaline. Il y avait toujours de l’action dans ce qu’elle faisait. C’était pourquoi elle aimait tant être une auror. Elle espérait même devenir aussi douée que ses grands-parents car elle a fait tout ce chemin pour eux. Pour les rendre fiers ainsi que son père, sa mère et son frère. Ils l’étaient tous, mais elle se sentait toujours comme si ce n’était pas suffisant. Comme si elle ne serait jamais à la hauteur d’Alice Londubat, première du nom. Elle continuait de farfouiller un peu partout, prenant soin de replacer les objets à leur place après les avoir toucher. Elle ne trouvait rien. Absolument rien. Ce n’était pas possible ! Il était louche et elle le savait, elle le sentait. Seulement Loki n’était suffisamment pas assez stupide pour laisser les preuves de son adhésion aux mangemorts dans un bureau aussi impénétrable qu’un coffre-fort de Gringotts. L’auror soupira et s’adossa contre le mur lorsqu’elle entendit quelqu’un arriver. Elle paniqua et chercha toutes les sorties possibles. Il n’en existait qu’une seule : la porte d’entrée. Elle ouvrit celle-ci et se glissa discrètement entre un petit trou pour s’évader sans éveiller les soupçons. Sortit du bureau de Yaxley, elle se mit à marcher rapidement comme si de rien n’était. Elle s’arrêta brutalement lorsqu’elle entendit une voix l’interpeller. « Pas si vite, Londubat. » Elle était fichue. Peu importe ce qu’elle dirait, il ne la croirait pas. Alors elle se tourna lentement en mimant une grimace embarrassée puis elle s’avança vers Loki. « Tiens. Yaxley. Qu’est-ce qu’il y a ? Les aurors n’ont plus le droit de se balader au Département des Mystères maintenant ? » Répondit-elle de façon ironique, comme toujours. Elle préférait éviter le sujet, ça n’allait lui apporter que des ennuis. Elle avait été stupide sur ce coup. Elle le reconnait.

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« Tu peux te balader où tu veux mais pas dans mon bureau, ma petite. » Alice voyait bien que le petit Yaxley entrait dans une rage qu’il ne savait contrôler. Au fond d’elle ça l’amusait. Elle ne risquait rien. Un petit fils à papa comme lui ne risquerait pas de se mettre à dos une auror comme elle, ni même la toucher. Ils n’étaient que deux dans ce couloir, devant le bureau du langue-de-plomb ce qui la faisait intérieurement sourire. Elle se retenait d’écorcher un sourire à ses lèvres mais c’était plus fort qu’elle. Un petit rire moqueur sortit de sa bouche tant la situation était pathétique et ridicule selon elle. « Ma petite ? Grandit mentalement d’une vingtaine d’années et je t’autoriserai à m’appeler ainsi. » Répondit-elle avec sa froideur habituelle vis-à-vis du mangemort. Elle avait soudainement retrouvé son sérieux et cette petite étincelle qui faisait qu’elle le haïssait depuis toujours. Il finit par perdre son sérieux et explosa en rage. Il osait élever la voix sur toi, sachant pertinemment que tu pouvais le maîtriser avec ou sans baguette. Il jouait un dangereux jeu, celui-là. « Oh pitié. Ne fait pas comme si je ne t'avais pas vue Londubat ! » L’ancienne Gryffondor ricana, tellement fort, qu’elle fut obligée de mettre sa main devant sa bouche pour s’arrêter. Ne pas le voir ? C’était impossible. Aussi idiot qu'un troll sans morve. Ses cheveux étaient aussi gras que ceux du professeur Snape et sa ridicule façon de marcher était tellement repérable qu’en mission sous-marine, il serait incapable de rester discret, de par son attitude. Alice sourit quelques instants avant de répliquer avec autant de sarcasmes que d’habitude. « Ne pas te voir ? C’est impossible, malheureusement. Mes yeux sont actuellement entrain de brûler. Vois-tu, ils ne sont pas habitués à la mocheté des gens de ton genre. » Elle pencha la tête sur le côté, l’air désolé/non désolé. « Aurais-je dû dire laideur ? Peut-être que ça serait mieux passé. » Elle le provoquait, elle adorait faire ça. Surtout que quelqu’un d’autant narcissique que lui ne pouvait que péter un plomb devant ça. La petite Londubat avait de la ressource en matière d’homme. Elle savait comment les séduire, comment les manipuler et comment faire sortir leur vraie nature. Il avait craqué, elle le sentait et elle s’en délectait. Ils avaient joué au chat et à la souris trop longtemps, il était temps pour elle d’apprécier sa victoire. « Assume tes actes. Qu'est-ce qui t'intéresse autant dans mon bureau ? » Elle redressa sa tête en plongeant son regard dans le sien. Puis elle détourna la tête en pointant la porte du bureau du doigt. « J'assume entièrement. J'assume être entrée dans ton bureau. Je voulais juste voir la déco ! » Déclara-t-elle en souriant, s’efforçant de contenir ses rires de moquerie. Alice mentait, elle était aussi douée pour ça. Il le savait. Loki savait très bien qu’elle n’était pas venue dans son bureau pour admirer sa vue mais autre chose mais le fait de ne pas savoir aller le consumer. Surtout qu’elle voyait bien depuis un petit moment que sa baguette le démangeait. Il devenait violent, il se forçait presque à ne pas la blesser. « Autant dire qu’il est très mal décoré. » Rajouta-t-elle comme si ce n’était pas suffisant. Elle n’allait pas assumer ce qu’il allait se passer.