› Avez-vous déjà entendu parler de la légende du Phoenix ? Qu'est-ce que vous en pensez ? : Je n'ai jamais entendu parler de cette légende. Venant d'une famille moldue, j'ai lu quelques livres là-dessus à Poudlard. Ca me permettait de rêver. Savoir qu'une aussi belle créature avait vécu dans ce château me faisait chaud au coeur. Ca me prouvait à quel point il n'existait pas que mauvaises choses mais aussi de magnifiques choses. Même si le mauvais ressort plus facilement des gens. J'ai ensuite rencontré Rabastan Lestrange qui m'a prouvé que cette créature existait. Je l'ai aidé à la retrouver. J'ai pu la toucher, lui parler, j'ai gagné sa confiance. La légende du Phoenix n'est pas un mythe. Ce Phoenix existe vraiment.
› Quelle est votre position par rapport à la guerre ? : J'ai rejoins les rangs des Mangemorts avant même que la guerre ne commence. J'ai aidé Rabastan à chercher le Phoenix et j'ai ensuite participé à la reconstruction de la magie noire. Tout ce réseau de Mangemort, j'ai contribué à la construction de l'Empire. Une simple "sang-de-bourbes" comme ils aimaient m'appeler, et pourtant j'en ai fait plus qu'eux. Je suis dévouée à Rabastan, je le suivrais jusqu'où il le faudra. Il a changé ma vie. D'une certaine façon, il m'a sauvé.
› Pensez-vous que les prétendus mangemorts, leurs familles, ont été opprimées ces dernières années ?: J'ai soigneusement étudié l'Histoire de la Magie durant ma scolarité. Je n'en sais pas énormément, juste ce que les livres me disent. La seule chose que je peux en déduire c'est que les familles des prétendus mangemorts ont été soumises à une force de racisme. Partout où l'on voyait le nom d'un tel on pensait qu'il allait devenir comme son père.
› Que pensez-vous des rumeurs comme quoi Harry Potter aurait été tué par James Potter ? : Pour avoir été entraînée avec James Potter, je peux confirmer cette rumeur. J'étais présente le jour où Rabastan ordonna à James de tuer son père. J'étais choquée par une telle demande mais d'un autre côté, j'ai toujours su que James haïssait son père pour la vie qu'il lui avait donné. Fils de l’Élu, ce n'est pas facile à porter. On s'attend à ce qu'il soit aussi magnifique que son père. Ce genre de chose nous pèse sur les épaules toute notre vie. Au début, j'ai essayé de l'en dissuader mas Rabastan était beaucoup trop dans la tête de James pour que je puisse y arriver et il y avait une certaine haine, un désir de vengeance qui se cachait au plus profond du premier fils Potter. Je l'ai compris alors je l'ai laissé faire. James a bousculé la paix que son défunt père a installé et a déclaré la guerre.
› Que pensez-vous de la création d'un nouvel ordre ? : J'admire leur courage. Ils savent qu'ils ne feront jamais le poids contre nous mais ça ne leur empêche pas de se battre. Parfois je me demande même si Albus Potter n'a pas recrée l'Ordre juste par vengeance. C'est noble de leur part de tenter de protéger l'humanité et j'envie parfois cette bravoure. Cependant, j'ai pitié d'eux parce qu'en fin de compte, ils vont tous mourir.

Elle était assise juste à côté d’elle. Sur ce petit sofa noir, à sa hauteur, elle posait ses doigts sur les touches blanches et les touches noires. Ses mains se baladaient sur le clavier tandis que ces touches lançaient un son. Une belle mélodie qui errait autour de ses oreilles. La petite fille regarda sa mère qui lui fit comprendre d’un seul regard que ce n’était pas suffisant. L’enfant soupira. Ce n’était jamais suffisant. Tout ce qu’elle faisait n’était jamais assez bon. Elle était maudite. Elle serait à jamais l’Incapable, celle qui ne savait rien. L’Incomprise. Ce matin-là fut le début de tout ce qui suivit. Sa mère se leva de la chaise, ordonnant à son unique fille de continuer à jouer un peu plus soigneusement et avec grâce. La petite fille hocha lentement la tête et recommença à jouer sa mélodie. La mélodie de sa vie. Le père de l’enfant venait de rentrer d’une dure journée de travail. Il faisait encore jour dehors, le soleil n’était pas couché. C’était l’été. Il lança un regard désespéré à sa fille qui jouait du piano et il soupira dans un murmure à peine inaudible lorsque sa femme s’approcha pour lui chuchoter quelques mots à l’oreille. « Il faut faire quelque chose. » L’homme regarda sa femme, il ne savait plus quoi faire. Il l’a pris délicatement par le bras et l’emmena dans la cuisine, la pièce juste en face du salon où jouait l’enfant. « Et que veux-tu faire Judith ? C’est notre fille tout de même ! » Répondit-il d’une voix grasse et d’un ton élevé. La dénommée Judith se pencha pour observer sa fille, sa magnifique fille jouer sa mélodie. « C’est un monstre ! Quand comprendras-tu ça ?! » Criait-elle à son tour. Elle inspira bruyamment puis croisa les bras, tentant de réfléchir à une possibilité. « Ce n’est pas ma fille Robert, ce n’est pas ma fille… » Répéta-t-elle en boucle comme pour se convaincre elle-même. « Ma fille n’est pas un monstre. » L’un des doigts de l’enfant glissa et une note grave sortit de l’instrument. Elle venait de perdre sa concentration en écoutant ses parents se disputaient sur son futur. Elle retira ses doigts du clavier et scruta les touches. Elle ne clignait pas les yeux, ne détournait pas son regard, elle était absorbée. Un feu se déclencha juste devant elle mais elle ne bougeait pas. Non, Rebecca restait immobile. Le feu croîtrait devant elle et commençait à se déplacer. Il avait déjà envahi la moquette. Tout à coup, elle fut sortie de ses pensées lorsque son père la secoua. Le feu cessa et s’éteint immédiatement, sans laisser de trace. L’enfant cligna lentement et plusieurs fois les yeux. Elle regarda ses parents, particulièrement sa mère horrifiée par ce qu’elle venait de voir. « Je suis désolée. » Elle bondit de son siège, les larmes aux yeux et accourra jusqu’aux escaliers où elle s’enferma dans sa chambre pour sangloter. Elle était belle et bien un monstre. « On ne peut pas la garder. » Robert avait les yeux rouges. Il venait de comprendre qu’il allait devoir abandonner son unique fille. Il regardait encore les escaliers comme si Rebecca allait redescendre. « Pour le bien du bébé. » Il soupira et observa sa femme qui caressait son ventre. Le lendemain, Rebecca Aldrin fut envoyée dans un orphelinat catholique où elle devrait recevoir la protection du Seigneur. se leva de la chaise, ordonnant à son unique fille de continuer à jouer un peu plus soigneusement et avec grâce.

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arrivée à l'orphelinat + rencontre avec cécilyn

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fugue + arrivée à poudlard

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conflit cécilyn + solitude

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fin des études + errance moldu

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parents moldus/oubliettes + médicomagie