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| when we were young and full of life. ◮ (frank&octave) | |
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| Sujet: when we were young and full of life. ◮ (frank&octave) Dim 28 Avr - 7:13 | |
| Allongé sur le lit de la chambre d’hôpital, j’observe inlassablement les rayons du soleil que filtrent quelques vieux rideaux à la propreté incertaine. Les particules de poussière qui passent dans le flot de lumière semblent un instant suspendre leur vol, avant de reprendre leurs chemins incertains. J’admire cette façon dont les rayons lumineux enflamment la pièce, atteignent mon lit, insaisissable. Simples résidus d’une boule de feu, située à des kilomètres d’ici. Et pourtant, même à cette distance, ses flammes restent magnifiques, illuminant la totalité de l’astre terrestre sur une période de vingt-quatre heures. Comme quoi le feu, ses flammes et la chaleur qui en émanent, sont des choses fantastiques capables de nous donner la vie. Car sans la chaleur de l’astre solaire, nous ne serions même pas là pour en débattre. Mais c’est exactement une chose destructrice. Ma présence en ce lit d’hôpital en témoigne bien d’ailleurs. Jamais je n’aurais imaginé pouvoir emprunter pendant si longtemps une place dans le grand et renommé hôpital qu’est Sainte Mangouste mais pourtant, l’envoûtement que j’ai ressenti face à la créature céleste lorsqu’elle a craché du feu face à moi, me témoignant ainsi toute sa puissance, ne m’a valu qu’une morsure. Et je sais que celle-ci va être bien difficile à guérir ; il est tout de même de mon devoir de connaître ce genre de choses, en tant qu’éleveur de dragons. Sans compter que le liquide mauve suintant de la plaie, témoigne grandement de l’infection qui se propage, mais aussi de son ampleur. C’est cette même plaie d’ailleurs, qui m’empêche de me lever pour aller écarter les rideaux et faire entrer un peu plus de lumière dans la chambre, cette source de chaleur exquise sans laquelle je me sens en train de dépérir. Je pousse un soupir alors que je repositionne correctement ma tête sur le coussin, laissant mon regard s’échouer sur le mur d’en face. Aussi blanc que le reste de la pièce, aucune lumière ne l’atteint pour donner l’impression qu’il émane de lui une certaine incandescence ou la moindre vie. Le mur, plongé dans l’ombre, parait aussi froid que le marbre et laisse simplement une impression d’hostilité. C’est la seule chose qui me vient à l’esprit lorsque je pose mon regard sur lui et ce, depuis quelques temps déjà. Peut-être serait-il agréable d’y accrocher quelques photos, mais encore faudrait-il que je sache quoi accrocher et que je demande si cela est possible, sans compter qu’il me faudrait quelqu’un pour les accrocher à ma place. Entre les fois où j’écris des missives à divers correspondants pour ensuite les faire envoyer par hibou, je n’ai que cela à faire de toute façon. Ainsi, après les nombreuses années intrépides, passées au côté de dragons magnifiques, il ne me reste plus qu’à me tourner les pouces. A attendre sans rien faire, presque obligé à me complaire dans ma faiblesse afin de ne pas perdre pied et en arriver à me détester. Pourtant, je déteste cet envoûtement malsain qui m’a valu cette douloureuse blessure, dont la douleur est pourtant atténuée par quelques remèdes méconnus. On peut donc qualifier la chose en résumant simplement par le fait qu’il ne me reste rien. Plus rien.
Enfin, presque plus rien. Il me reste tout de même quelques amis qui répondent à mes lettres, m’envoyant quelques bouts de parchemin dans lesquels ils me comptent leurs vies. De brefs récits qui me permettent de m’évader un temps soit peu et de quitter cette chambre d’hôpital, quand bien même cela n’est que dans mes rêveries. Ces moments d’évasion me paraissent pourtant bien trop rare. Surtout qu’ils ne valent pas les visites, permettant de discuter de vive voix sur des sujets fascinants durant une conversation enjouée ou, tout au contraire, à l’intonation quelque peu déprimée – cela est surtout dû aux derniers évènements qu’il faut avouer assez déstabilisants. Des visites qui me permettent de chasser les ennuis durant quelques minutes, voir quelques heures. Celles-ci se font pourtant bien trop rares à mon goût également. Mais je dois dire que le plus surprenant dans toute cette histoire, reste la présence de la potionniste qui s’occupe de ma personne. Si seulement je m’étais attendu à tomber sur Molly lorsque l’on m’a annoncé mon rapatriement dans le Royaume-Uni pour m’envoyer d’urgence à Sainte Mangouste ! Mais non, je n’ai jamais cru devoir avoir à faire avec elle ; jusqu’à ce que j’aperçoive son visage, au moment où elle a passé la porte de cette maudite chambre pour la première fois, afin de se présenter à moi. Merde, peut-on exactement dire, comme elle l’a fait dans sa première sentence en me voyant. Je secoue la tête à ce souvenir, ne souhaitant pas m’attarder sur elle, et ses cheveux flamboyants. Sa chevelure dont j’ai tant rêvé durant mes songes. Bien souvent malgré moi, même s’il n’empêche qu’elle continue de me faire fantasmer. Je ne l’ai pas tant revue que cela, depuis que j’ai mis les pieds ici – façon de parler, puisque je n’ai jamais posé pied à terre depuis que je suis interné dans l’hôpital ; je me demande d’ailleurs si je saurai encore marcher, au moment de sortir de là – puisqu’elle ne vient que pour me soigner. Nous ne parlons presque pas à vrai dire, c’est à peine si nous nous adressons quelques regards incertains, évitant tous deux d’évoquer quelques sujets pour le moins sensibles. Je déglutis, sursautant légèrement alors qu’un bruit sourd me parvient de la porte, me faisant sortir de ma rêverie. « Entrez ! » je lance à la cantonade, laissant un sourire ravi apparaître sur mes lèvres. Quand bien même ce ne sont que quelques internes du service, venus pour me changer mon bandage, je suis tout de même heureux d’avoir un peu de compagnie. C’est sans aucun doute ce qui me vaut ce sourire enchanté, affiché sans honte sur mes lèvres. Il n’y a de toute façon aucune honte à avoir, en ce qu’il s’agit d’apprécier le fait d’avoir un peu de compagnie. C’est ce que je pense, du moins.
Dernière édition par Octave Ridley le Mar 30 Avr - 20:32, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: when we were young and full of life. ◮ (frank&octave) Dim 28 Avr - 7:57 | |
| ❝ when we were young and full of life ❞ Tu étais rentré chez toi complètement épuisé de ton entraînement quelques jours plus tôt pour voir sur la table une lettre qui t’était adressée et que Scorpius avait interceptée avant d’aller au travail apparemment. Tu ne reconnus pas l’écriture alors que tu lisais ton adresse, ce n’était donc pas quelqu’un de ta famille ou quelqu’un qui t’écrivait très souvent. Cela t’avait intrigué et après avoir été cherché quelque chose à manger, tu retournais la lettre et l’ouvrit. La première chose que tu regardais était qui l’avait signée. Tu yeux s’agrandirent de surprise quand tu vis que c’était Charlie Weasley. Tu étais proche de la famille Weasley, c’était certain mais Charlie vivant en Roumanie avec ses dragons, tu ne voyais assez rarement et tu n’avais jamais vraiment gardé contact avec lui malgré les quelques visites que tu avais faites chez lui. Tu commençais donc à lire sa lettre et tu vis qu’il ne t’écrivait effectivement pas pour prendre de tes nouvelles mais pour te pousser à prendre des nouvelles d’un ami à toi. En effet, d’après ce qu’il te disait, Octave était à Sainte Magouste dû à une blessure et il savait qu’il n’avait pas gardé contact avec beaucoup de ses amis alors il te demandait d’aller lui rendre visite et de lui donner des nouvelles autres que celles rassurantes qu’Octave lui donnait si les choses n’étaient pas rassurantes. Tu n’avais pas encore eu le temps de répondre à la dernière lettre d’Octave donc il n’avait pas eu l’occasion de t’écrire en retour. Cela faisait longtemps que vous correspondiez et que vous vous voyiez environ une fois par an. Tu allais le sauver de sa solitude roumanienne pendant quelques temps quand tu avais des congés. Tu avais posé la lettre sur la table en réfléchissant, tu avais une après-midi de libre quelques jours plus tard et celle-ci avait finie par arriver. Bien entendu, ta sœur avait réussis à te faire promettre de venir manger avec elle et tu avais dû négocier car tu détestais la nourriture qu’ils servaient au Ministère et à la place vous aviez été mangé dans un restaurant du côté moldu de Londres. Cependant, tu ne comptais pas arriver les mains vides pour voir Octave. Tu imaginais assez bien qu’il devait s’ennuyer à mourir dans sa chambre d’hôpital. Il était un peu comme toi, il avait vraiment du mal à rester en place et d’après Charlie cela faisait un petit moment qu’il était coincé à l’hôpital déjà. Tu eus alors la meilleure idée du monde ! Tu quittais Alice qui retourna au Ministère et tu te dirigeais vers le Chemin de Traverse, tu avais besoin d’aller acheter quelques petites choses. Tu passais tout d’abord à la librairie où tu achetais deux livres sur les dragons qui venaient de sortir, Octave devait déjà connaître les autres de toute manière. Tu quittais ensuite la librairie pour aller dans la boutique de farce et attrape de George et tu lui achetais quelques petits feux d’artifices, une peluche de dragon qui crachait du feux et quelques petites bricoles. Ensuite, tu allais dans le magasin de bonbon. Tu récupérais pleins de friandises telles que les dragées de Bertie Crochue ou encore des Chocogrenouilles, il fallait qu’Octave ait quelques friandises, on adore tous ça quand on est malade. Tu réfléchis à autre chose que tu pourrais lui emmener et tu trouvais une dernière chose dont il aurait besoin. Tu allais au magasin de Quidditch et tu achetais une écharpe aux couleurs de l’Angleterre, il ne fallait pas oublier la Coupe du Monde non plus ! Tu te mis alors en marche vers Sainte Magouste où tu décidais d’apparaître au lieu d’utiliser l’entrée moldue parce que tu étais chargé de produits que les moldus ne devaient pas connaître. Tu arrivais donc dans le hall et tu t’approchais de la secrétaire qui t’indiqua gentiment la chambre que tu cherchais en regardant étrangement les sacs que tu portais. Tu l’ignorais et marchais jusqu’à la chambre d’Octave. Tu frappais et tu entendis : « Entrez ! » Tu souris et ouvrit la porte. Ton ami était bien là, allongé sur le lit. Tu regardais sa morsure et effectivement, ce n’était vraiment pas beau à voir. Tu fermais la porte derrière toi avant de lui dire : « Eh ben vieux, il t’a pas raté celui-là … » Tu posais les poches sur le sol, tu aurais le temps de lui montrer tes emplettes plus tard. Tu t’approchais du lit pour lui serrer la main et tu lui dis : « Tu vas bien ? J’ai appris que tu étais revenu nous voir dans d’horribles circonstances alors je me suis dis que je pourrais te rendre une petite visite … » Tu attrapais une chaise qui se trouvait dans la pièce et tu l’emmenais à côté du lit de ton ami avant de lui demander : « Tu meurs pas trop cloué à ce lit ? Moi à ta place je serais en pleine agonie ! » Dis-tu en imaginant être à la place de ton ami.
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| Sujet: Re: when we were young and full of life. ◮ (frank&octave) Mar 30 Avr - 22:55 | |
| Le regard porté sur la porte de la chambre, je l’observe un instant alors qu’un grand sourire se peint sur mes lèvres. Je ne cache pas le fait que j’aime avoir de la visite, il faut aussi dire que les journées se font bien monotones, sans personne à qui parler. Et me replonger dans mes souvenirs n’est pas forcément la meilleure chose, étant donné qu’ils peuvent contenir de mauvaises choses à ressasser. C’est pourquoi je ne quitte pas le bout de bois du regard alors que d’un simple mot, j’autorise la personne à entrer. Enfin, cela ne ressemble même pas à une autorisation. Plutôt à une supplication. Il faut dire que je ne suis pas contre un peu de compagnie, comme j’ai déjà dû le dire. Il ne me faut pas plus de quelques secondes, pour voir finalement la porte pivoter sur ses gonds. Apparaît alors le visage de Frank, ce charmant Londubat que je n’ai pas dû voir depuis près d’un an. Instantanément, tous nos souvenirs communs me reviennent en tête avec puissance. Du match de quidditch où je l’ai rencontré, à notre dernière entrevue l’année dernière, en passant à notre entrevue avec les dragons. Je ne peux m’empêcher de lâcher un léger rire tandis que dans mon esprit, j’ironise la situation. Car si le brun m’a sorti d’affaire ce jour là, il n’a pas été là la seconde fois. Ironique aussi de voir que c’est la même espèce de dragon qui m’a attaquée les deux fois, chose que je n’ai jamais remarqué avant que Frank ne pénètre dans la pièce d’ailleurs. « Eh ben vieux, il t’a pas raté celui-là… » commente-t-il sans tarder, alors que son regard se pose sur mon bandage, visible au milieu des couvertures mal mises. Je baisse moi-même la tête vers celui-ci, remarquant les auréoles mauves qui ornent le bout de tissu. Je pince les lèvres alors que je détourne le regard. Cela veut sans doute dire que l’on ne va pas tarder à passer pour changer le pansement, chose que je déteste que l’on fasse en présence de personnes venues me rendre visite. C’est à ce moment là que je me sens plus faible que jamais ; faiblesse que je ne veux pas montrer aux personnes que j’affectionne, puisque je déteste me plaindre, de façon générale. « Il faut dire que cette fois, mon sauveur n’était pas à mes côtés ! » je réplique d’un ton enjoué alors que je le regarde poser quelques sachets au sol – il a certainement dû faire ses courses avant de faire un détour pour venir me voir, sur la route du retour. Il s’approche alors de moi, me tendant sa main. Je m’en saisis pour lui serrer, un sourire ravit toujours esquissé sur mes lèvres.
Il ne tarde pas à rouvrir la bouche, toujours là pour combler en silence pour devenir trop pesant, à force. « Tu vas bien ? J’ai appris que tu étais revenu nous voir dans d’horribles circonstances alors je me suis dis que je pourrais te rendre une petite visite… » Je laisse échapper un soupire alors que je hausse les épaules, m’en voulant instantanément de me montrer aussi défaitiste. Après tout, en me laissant dans le métier d’éleveur de dragons, je savais les risques que j’encourais à travailler auprès de créatures si puissantes. Et quoi que mon image puisse laisser passer à ce sujet, je ne regrette absolument pas d’exercer ce métier. Tout comme je ne regrette pas cette brûlure. Enfin, pas vraiment tout du moins, puisqu’elle m’a tout de même permis de retrouver Molly. Contre toute attente et même si j’aurais préféré la revoir dans d’autres conditions, cela est certain. « Cela paraît plus grave que cela n’est vraiment. » je finis par répliquer, laissant un nouveau sourire apparaître sur mes lèvres. Je ne veux pas me laisser avoir par la nonchalance que revêtent quelques fois les vieux blessés ne croyant plus en une possible guérison. Et ce même si je sais tout cela assez mal parti. « Au pire, on me coupe la jambe. Au mieux, je ressors d’ici en pleine forme et avec quelques semaines de vacances derrière moi. » je lui signifie en lui adressant un léger clin d’œil. Mieux vaut-il voir les choses de cette façon d’ailleurs. Avec un certain détachement ne permettant en aucun cas de se morfondre sur sa condition. C’est ce que je me suis toujours dit, face à des personnes installées au fond de leurs lits d’hôpitaux. Et c’est toujours la même chose que je me dis, alors que cette fois, c’est à mon tour de jouer les grands malades. Comme-ci je joue un rôle, ce qui est assez drôle à se dire. Je regarde Frank s’éloigner, afin de prendre une chaise qu’il ramène jusqu’à côté du lit, afin de s’y asseoir, se retrouvant enfin à ma hauteur. « Tu meurs pas trop cloué à ce lit ? Moi à ta place je serais en pleine agonie ! » Je ris légèrement en l’imaginant à ma place. En effet, ce ne doit pas être le genre de situation lors desquelles il doit se sentir le plus à son aise. Après tout, il est un bon vivant et aime bien bouger, se dépenser. Un peu comme moi à vrai dire, même si je préfère me dire qu’il se rapproche plus de l’hyperactivité que moi-même. « Le temps parait long. Je passe la plus grande partie de mon temps à dormir. » je finis par admettre, tout en passant ma langue sur mes lèvres. Rien ne sert de le cacher, tout comme il ne sert à rien de se morfondre sur le sujet. Aussi, je m’empresse d’ajouter : « Enfin, je m’occupe comme je peux tu vois. Et puis, je dois dire que le personnel médical comporte quelques belles femmes. » Je lui adresse un clin d’œil complice, mais dans mon esprit, je m’empresse de corriger. Non, pas quelques, mais bien une. Molly.
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| Sujet: Re: when we were young and full of life. ◮ (frank&octave) Mer 1 Mai - 22:32 | |
| ❝ when we were young and full of life ❞ Tu n’aimais pas aller à Sainte Magouste, c’était un fait. Tu évitais d’y mettre les pieds si c’était possible en allant frapper à la porte des personnes de ta connaissance qui étaient médicomages et qui pouvaient te soigner. Mais bon, aujourd’hui tu allais faire une exception surtout que ce n’était pas pour aller te faire soigner mais pour aller rendre visite à un ami. Tu n’avais pas vu Octave depuis un an mais ce n’était qu’un détail, votre relation avait toujours été construite ainsi sur peu de rencontres mais beaucoup de lettres. Tu étais désolé qu’il ait à rentrer en Angleterre pour une blessure mais bon, tu étais tout de même content de le voir. Il devait en plus s’ennuyer dans sa chambre d’hôpital vu que tu doutais qu’il reçoive beaucoup de visites. Il t’avait expliqué qu’il n’avait pas gardé des tonnes de contact avec des personnes vivant en Angleterre donc il devait vraiment s’ennuyer. Heureusement que Charlie avait été là pour te prévenir, tu allais lui rendre une petite visite et lui changer les idées quelques temps, c’était quelque chose que tu savais faire. On t’avait indiqué sa chambre et après qu’il t’ait invité à y entrer, tu rentrais avec toutes tes poches à la main. Quand tu vis sa chambre, tu te dis qu’effectivement, un peu de décoration et de lecture ne lui feraient pas de mal. Tu posais les poches par terre et t’approchais de ton ami. Sa blessure était assez hideuse mais c’était de sa faute aussi, il aimait tellement les dragons qu’il avait tendance à les prendre pour des créatures inoffensives des fois. Or les dragons sont loin d’être des créatures inoffensives … « Il faut dire que cette fois, mon sauveur n’était pas à mes côtés ! » Tu ne pus t’empêcher de laisser échapper un petit rire de tes lèvres. Effectivement, tu te rappelais de votre dernière rencontre. Tu passais en Roumanie avec es Chudley Cannons et tu étais donc comme à ton habitude passé voir Charlie pour lui emmener pleins de choses que les Weasley t’avaient fait emporter. Octave avait voulu te montrer les dragons et même si tu n’étais pas un fanatique des créatures magiques, tu n’avais pas pu refuser, les dragons c’est beau quand même. Sauf qu’Octave les croyait inoffensifs ! Toi, tu étais loin de tomber à ce point sous leur charme et tu lui avais sauvé la mise ce qui était assez spectaculaire quand on connaissait ta maladresse et tes capacités. « Ce n’est pas de ma faute si tu oublies que ce sont des créatures potentiellement dangereuses ! Des fois t’es pire qu’Hagrid mon vieux ! » Dis-tu en riant. Hagrid le garde de chasse … Tu le connaissais avant d’entrer à Poudlard et il t’avait toujours fait beaucoup rire. Il t’avait toujours parlé des dragons comme la plus belle chose du monde et Harry t’avait raconté qu’il avait essayé d’en élever un mais que l’expérience avait été de courte durée. Tu n’avais pu t’empêcher ensuite de lui demander comment il allait parce que bon, ce n’était tout de même pas tous les jours qu’on se blessait ainsi et qu’on faisait un petit séjour à Sainte Magouste. En même temps, tu voulais savoir pour combien de temps il en avait et tu espérais qu’il soit bien vite remis sur pied, il était comme toi, les jours au lit cela ne devait pas être trop son truc. « Cela paraît plus grave que cela n’est vraiment. Au pire, on me coupe la jambe. Au mieux, je ressors d’ici en pleine forme et avec quelques semaines de vacances derrière moi. » Peut-être que c’était moins grave, peut-être que cela ne l’était pas mais une chose était certaine, il était entre d’excellentes mains dans cet hôpital. Tu avais vu des gens se sortir de trucs horribles en sortant de Sainte Magouste alors tu avais tout de même de l’espoir pour ton ami. « Non mais je les laisserais jamais te couper une jambe ça va pas ! Ils ont les meilleurs médicomages dans cet endroit donc je suis plutôt optimiste. Au fait, c’est qui qui s’occupe de toi ? » Lui demandas-tu gentiment. Tu ne connaissais pas grand monde à Sainte Magouste mais bon, tu pouvais toujours lui demander, on ne sait jamais au cas où tu aies besoin de lui parler à cette personne … Surtout si Charlie t’envoyait encore faire le messager. Enfin passons, ce n’était pas bien grave. Tu pris place sur une chaise à côté de son lit et tu ne pus t’empêcher de lui demander s’il ne s’ennuyait pas à mourir dans ce lit sans pouvoir bouger. C’était certainement ça qui t’énervait le plus dans les hôpitaux. « Le temps parait long. Je passe la plus grande partie de mon temps à dormir. Enfin, je m’occupe comme je peux tu vois. Et puis, je dois dire que le personnel médical comporte quelques belles femmes. » Ah il y a toujours un bon côté à être un patient et puis les femmes habillées en infirmière ont toujours été un fantasme vivant. Mais avec la chance que tu avais, si c’était toi à sa place tu serais tombé sur un vieux tout dégelasse alors tu ne préférais pas y penser. Tu lui dis : « Au moins tu te reposes et tu peux admirer de beaux spécimens. Il n’y a pas une belle infirmière qui aurait attiré ton attention ? » Tu ne pouvais pas t’empêcher de le taquiner, tu taquinais toujours tout le monde de toute manière et puis il y avait toujours une personne qui attirait plus votre attention que les autres de toute manière. Tu te rappelais ensuite que tu n’étais pas venu les mains vide et tu allais chercher tes poches que tu posais sur son lit : « Ah et j’allais oublier ! Je t’ai emmené quelques petites choses pour passer le temps, je te laisse découvrir. » Lui dis-tu avec un clin d’œil.
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| | | | when we were young and full of life. ◮ (frank&octave) | |
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