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| OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. | |
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| Sujet: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 20:01 | |
| OCTAVE RIDLEY i think that's how you're supposed to start these things. i'm only going on what i've seen in the movies.
| dossier du ministère › NOM : ridley. ce n'est pas le nom d'un quelconque sang-pur, mais il est tout de même fier de le porter. pour lui, la famille est une chose importante, qu'il ne compte pas négliger pour une histoire de sang. jamais il ne serait capable d'en vouloir à ses parents, pour avoir engendrer un sang mêlé de plus, à savoir lui-même. › PRENOMS : octave. un seul prénom, simple. cela lui convient parfaitement cependant, puisqu'il déteste les prénoms à rallonge ridicules. il n'a pas spécialement bonne mémoire et se trouve être plus un homme aimant se servir de ses mains qu'un intellectuel, ce pourquoi il ne retient pas les prénoms de tous. et lorsque ceux-ci se trouvent être compliqués de surcroit, cela lui parait encore bien plus impossible à retenir. c'est ce pourquoi son prénom unique lui convient parfaitement. › AGE : vingt-sept ans. il a assez de mal à accepter le fait qu'il ne lui reste plus que trois ans avant de devenir trentenaire, mais il n'a pas vraiment le choix et s'en accommode, même si cela le fait grimacer quand on lui demande son âge. il est toujours resté un peu gamin dans sa tête, même s'il a conscience que son âge lui permet bien plus de possibilités que lorsqu'il n'était âgé que de onze ans. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : il est né le trente juillet deux mille un à Portarlington, soixante-troisième ville la plus développée de la république d’Irlande, portant également le nom de Cúil an tSúdaire en gaélique, qui est l’ancienne langue irlandaise. simple lieu de vacances dans lequel se trouvaient ses parents lorsque sa mère l'a mis au monde, avant de rentrer bien rapidement à Londres. › STATUT DU SANG : sang-mêlé. ses deux parents le sont également et cela remonte dans sa famille depuis tellement longtemps qu'il est devenu impossible de savoir s'il y avait deux nés moldus ou un sang pur s'étant lié à un moldu, au commencement. peu lui importe à vrai dire, il juge ce détail du statut de sang, assez futile. › STATUT : il est célibataire. d'après lui, il est tellement épris des dragons, qu'il ne peut pas offrir son cœur à quelqu'un d'autre et par conséquent, tomber amoureux. il est cependant, bien loin du compte. › ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel. il n'a jamais tenté d'avoir une relation avec une personne étant du même sexe que lui ceci-dit, mais il n'a jamais › MÉTIER : après avoir quitté le Royaume-Uni, il a rejoint la Roumanie afin de travailler auprès des dragons. il travaille désormais dans une réserve, afin de soigner des espèces en voie de disparition et les élever. › BAGUETTE : bois d'Aulne, ventricules de dragon, 31,25 centimètres, légèrement élastique, idéale en sortilèges. ce qui lui convient très bien à vrai dire, puisque du temps où il était à poudlard, cela était – avec le cours de soin aux créatures magiques – sa matière préférée. › PATRONUS : il prend la forme d'un dragon de komodo, son espèce préférée. c'est également la première race de dragon qu'il a appris à soigner et élever, ce pourquoi il semblait logique que son patronus revête cette forme. › EPOUVANTARD : un feu ardent. la fascination qu'il porte à la moindre flamme qu'il voit, le terrorise complètement. il a peur de se faire envoûter à un point qu'il n'aurait même plus le réflexe de s'enfuir lors d'un incendie ou encore de devenir pyromane. c'est d'ailleurs la qualité de cracher du feu qu'ont les dragons, qui l'attire le plus. ce qui renforce sa crainte, puisqu'il est souvent au contact de ces derniers. c'est à cause de cette admiration malsaine qu'il a d'ailleurs dû rentrer à Londres en urgence pour intégrer Ste Mangouste à cause d'une énorme brûlure sur sa cuisse, causée par un dragon de komodo. › MAISON : à ses onze ans, c’est à poufsouffle que le jeune homme est envoyé. jamais il n’a cherché à comprendre pour quelles raisons il a été envoyé dans cette maison, souvent oubliée du plus grand nombre, railleries de beaucoup pour son emblème peut avenante de blaireau. peu lui importe finalement, cette maison lui a toujours assez bien convenue. › GROUPE : without flag. › AVATAR : kit harington. › CREDIT : mia san mia. |
The Daily Prophet wants to know more...
› Avez-vous déjà entendu parler de la légende du Phoenix ? Qu'est-ce que vous en pensez ? : Cela me dit vaguement quelque chose, mais je ne me rappelle pas très bien ce qu’elle raconte. Je crois qu’elle parle d’un phénix ayant appartenu au feu professeur Dumbledore, ancien directeur de Poudlard. Le plus respecté et grandiose de tous, de ce que l’on en dit. Du moins est-ce la seule chose dont je me souviens, de la bribe de conversation étant parvenue à mes oreilles, alors que mes amis en discuter dans l’enceinte de la bibliothèque du château, tandis que j’étais plongé dans un livre. On m’en a également reparlé, à mon arrivée en Roumanie. Mais je ne maitrisais alors, pas assez bien la langue local pour tout comprendre. En tout cas, je ne connais rien de plus que le fait que le fit phénix, a soi-disant traversé les âges. Aussi, ne connaissant pas réellement cette légende et ce qu’elle raconte, je préfère éviter de me forger une opinion dessus. › Quelle est votre position par rapport à la guerre ? : Pendant près de dix ans, je n’ai pas été une seule fois en contact avec l’Angleterre, hormis lorsque les membres de la famille de Charlie Weasley lui rendaient visite. Et l’ambiance chaleureuse ne laissait pas vraiment place à discuter des dernières nouvelles venues du Royaume-Uni. Sans compter que dans la réserve, il n’y a aucune chance pour que je me retrouve avec un journal entre les mains ou que je perde la moindre seconde à me placer devant un téléviseur moldu pour regarder le journal télévisé. En admettant qu’il soit possible de capter les ondes, ce qui n’est pas dit à vrai dire, étant donné la localisation de la réserve. Je doute vraiment que les moldus se soient embêtés à porter leurs chaînes télévisées vers un endroit aussi reculé. C’est ce pourquoi je n’ai même jamais entendu parler d’une quelconque guerre à vrai dire, ne prenant cette information en compte qu’à mon arrivée à Ste Mangouste. › Pensez-vous que les prétendus mangemorts, leurs familles, ont été opprimées ces dernières années ?: C’est une possibilité envisageable, j’imagine. Certaines personnes se montrent très rancunières lorsqu’il s’agit de ceux ayant pu nuire un temps soit peu à leur famille. Il se peut donc que les anciennes familles de mangemorts se soient faites opprimer, parce que considérée comme étant des familles à risque. Composée de personnes prédisposées à s’engager en direction de la magie noire, si l’on peut dire. C’est une chose que je refuse pourtant de croire, préférant penser que chaque personne est libre de devenir ce qu’elle veut. Je ne crois pas réellement en l’existence du destin à vrai dire et c’est sans doute pourquoi je ne peux décemment pas me résigner à accepter une telle éventualité. Certains ne pensent malheureusement pas comme moi. Ce qui est dommage, c’est que j’ai l’impression que cela pousse les gens à revêtir la personnalité qu’on leur prête. › Que pensez-vous des rumeurs comme quoi Harry Potter aurait été tué par James Potter ? : Tout le monde prétend que c’est la vérité. Même Charlie Weasley le disait. C’est bien la seule nouvelle qu’il m’a apporté d’Angleterre d’ailleurs et je dois avouer que ce n’est pas spécialement celle que je désirais entendre, pas la plus réjouissante non plus. J’ai peine à y croire. Le grand Harry Potter, berceau de nombreux des contes de mon enfance, ayant survécu par deux fois au plus grand mage noir de tous les temps ; n’est plus. Assassiné par son propre fils. Il y a vraiment de quoi ne pas y croire. Pourtant, force m’est d’admettre que c’est la regrettable vérité. › Que pensez-vous de la création d'un nouvel ordre ? : J’ai appris cela tout récemment, et je ne suis pas pour du tout. Je me rappelle encore la façon dont mes parents m’ont décrit la montée en puissance de la guerre, à l’époque où Harry Potter se trouvait encore à Poudlard. Et je suis intimement persuadé que les choses vont recommencer de la même façon, si les gens s’amusent à répliquer sans cesse aux provocations, faisant ainsi monter en grade la tension entre les deux camps. Bien sûr, il ne faut pas laisser les gens faire mais plutôt sévir tout de suite lorsque le besoin s’en fait sentir. Mais pas besoin de monter une nouvelle organisation pour cela, la justice magique devrait certainement suffire.
- moi, le moldu:
› pseudo : croco. › prénom : noémie. › âge : seize ans. › pays : belgique/france. › fréquence de connexion : 7j/7, normalement. › commentaire ? : : beau forum et surtout, scénario de malade.
Dernière édition par Octave Ridley le Mar 16 Avr - 1:44, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 20:02 | |
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i know how to do itLe vent souffle avec vigueur tout autour de moi, rendant folles mes mèches de cheveux qui s’agitent en tous sens pour venir me fouetter violement le visage. Mes tympans sifflent sous l’effet de la brise. Un frisson me parcourt l’échine tandis que j’accélère le pas ; enfouissant mes mains au plus profond de mes poches alors que je rentre légèrement ma tête entre mes épaules. J’ai conscience de me mettre sur la défensive, mais l’endroit me donne la chair de poule, aussi je préfère prendre mes précautions. Je déglutis avec difficulté, continuant d’avancer sans vraiment savoir où je suis. Ni où je vais, d’ailleurs. Cette forêt sombre qui m’engloutie en son sein, m’est totalement inconnue. Les arbres se ressemblent tous et les rayons du soleil ne parviennent même pas à pénétrer dans les clairières afin de les inondées de leur douce clarté. Lorsque je lève les yeux vers le ciel, je parviens pourtant à percevoir cette auréole de lumière caractéristique de la lueur du jour ; rien à voir avec la noirceur macabre dans laquelle je m’enfonce. Me détachant de cette vision, je me mets à scruter la forêt face à moi et d’entre les pins, émerge soudainement une douce lueur qui ne tarde pas à m’envouter. Je fronce les sourcils, hésitant un instant avant de finalement marcher dans sa direction. Des crépitements finissent par parvenir à mes oreilles, alors que l’odeur suffocante de la fumée, vient envahir mes narines. Je place mon avant-bras face à moi, de façon à ce que celle-ci ne me heurte pas de plein fouet pour venir obstruer mes poumons. Je tousse légèrement, lorsque je parviens enfin dans la clairière, me trouvant soudainement face à un brasier tel qu’il ne m’a jamais été donné d’en voir. Instinctivement, je recule alors que la chaleur du feu parvient jusqu’à moi, pourtant je suis rapidement obligé d’admettre que celui-ci m’attire bien plus qu’il ne m’effraie. Abaissant peu à peu mon bras, je finis par faire un pas en avant, irrémédiablement attiré par la source incandescente de chaleur. Je suis même à deux doigts de pénétrer au milieu des flammes, lorsque je perçois un éclat de couleur du coin de l’œil, bien vite suivi par un bruit sourd. Je fais rapidement volte-face, scrutant le bois face à moi. Mais seules les ténèbres acceptent de se montrer à moi. Je fronce une nouvelle fois les sourcils alors que je viens malaxer ma nuque, essayant de me détendre face à ce que je juge être une pure et simple hallucination. C’est alors que devant moi, se projette une ombre immense et dansante, projetée par les flammes du brasier. Lentement, je me tourne, afin de me trouver face à une créature de plusieurs pieds de hauteur. Fixant d’abord ses pattes, je finis par remonter doucement mes prunelles jusqu’à la gueule de la bête, pour découvrir des naseaux fumants. Un dragon. Je recule précipitamment, venant me coller contre le tronc d’un pin alors que la créature avance dans ma direction, faisant trembler le sol de sa démarche imposante. « Octave ? Est-ce que ça va ? » Toujours flanqué contre l’écorce, je tourne vivement le visage vers la forêt, alors que je continue de fixer la bête du coin de l’œil, tout à fait incapable de m’en détacher complètement. Mais il n’y a rien, sauf les ténèbres. « Gifle-le ? Il se réveillera comme ça. » La voix me paraît tout aussi lointaine que la première, alors que je me tourne de nouveau vers le dragon, qui m’envoie une bouffée de fumée en pleine figure. Mais bien loin de m’effrayer à l’idée de me faireJe déglutis, me sentant soudainement mal, mes jambes se mettant à vaciller sous mon poids. La gifle émet alors un sinistre sifflement tandis qu’elle fend le calme nocturne pour venir s’abattre sur ma joue. Je papillonne un instant des paupières, battant des cils à toute vitesse alors que peu à peu, les images se troublent devant mes prunelles. Ainsi, mon prétendu dragon prend peu à peu les traits d’un autre poufsouffle qui, penché devant moi, m’agrippe par les épaules. Alors que je finis de m’extirper de mon sommeil, je jette un coup d’œil alentours, remarquant que je suis toujours couché dans mon lit, dans le dortoir des jaunes et noirs. « Alors, on fait des cauchemars ? » rit un instant mon ami, comme pour détendre l’atmosphère, alors que je me redresse, m’extirpant des draps pour m’asseoir sur le bord du lit. L’autre se contente de s’éclaircir quelque peu la gorge, semblant quelque peu mal à l’aise. « On peut t’accompagner à l’infirmerie, si tu veux. » me souffle-t-il. Je lui adresse un simple signe, pour qu’il comprenne qu’il ne doit pas s’inquiéter. M’appuyant sur mes bras, je me relève alors complètement. « Non, c’est bon, je crois que je vais aller prendre une douche. » Et sans attendre une quelconque réponse de la part de l’un ou de l’autre, je m’empresse de quitter la pièce.
L’eau se déverse à la manière d’un torrent sur mon visage, collant mes mèches couleur ébène contre ma peau. Je ne cherche même pas à garder les yeux ouverts, me contentant de fermer les paupières pour apprécier cette fraicheur nouvelle qui me permet de me changer les idées, mais aussi d’évacuer le mal de tête qui s’empare sans cesse de moi depuis le fameux cauchemar. Mais aussitôt, les prunelles couleur ébène et les naseaux fumants apparaissent derrière mes paupières closes. Ainsi, ma respiration ne tarde pas à s’accélérer, jusqu’à devenir haletante, alors que je rouvre précipitamment les yeux, m’efforçant de sortir de la douche le plus rapidement possible. C’est toujours la même créature qui revient, le même dragon. Je m’empresse de me saisir d’une serviette, séchant rapidement mes cheveux trempés, avant de finalement enfiler quelques habits. Alors que je sors enfin de la salle de bain, vêtu de vêtements trempés et claquant quelque peu des dents avec le froid hivernal qui infiltre le château depuis quelques jours maintenant. « Octave ? Où tu vas ? » m’arrête alors l’un de mes amis alors que, la main posée sur la poignée de la porte du dortoir, m’apprêtant à en sortir. Je ferme les yeux, grimaçant légèrement. J’hésite un instant à continuer mon chemin en l’ignorant, mais je juge finalement préférable de me retourner, pour poser sur lui mes prunelles pétillantes. « Il faut que j’aille à la bibliothèque, je dois chercher quelque chose. » Ses yeux s’écarquillent tandis que sa mâchoire tombe légèrement. Il me dévisage ainsi pendant quelques instants, un air choqué peint sur le visage. Si bien qu’un instant, j’hésite à partir avant qu’il ne réponde quoi que ce soit. Mais il finit tout de même par reprendre la parole avant que je n’esquisse le moindre mouvement supplémentaire vers la sortie, même si il prend un temps qui me semble être infiniment long, pour me dire quelque chose. « Mais, tu y as déjà passé la journée ! » s’insurge-t-il finalement. Je pince les lèvres, adoptant un regard fuyant. Il est vrai que je passe déjà le plus clair de mon temps libre dans l’enceinte de la grande bibliothèque de Poudlard, mais peu m’importe, j’aime être là-bas et l’atmosphère que le lieu dégage. « J’ai oublié de regarder quelque chose. » Cette fois, je me détourne complètement de lui. Préférant lui offrir la vision de mon dos, en espérant que cela l’incitera à ne pas continuer de trouver des arguments pour que je n’y aille pas. Mais bien au contraire, cela semble renforcer ses ardeurs. Aussi s’empresse-t-il d’en rajouter une couche. « Le couvre-feu, tu oublies le couvre-feu. » s’efforce-t-il de me rappeler. Peu importe. Je me contente de hausser les épaules à son attention, avant de finalement tourner la poignée, refermant la porte derrière moi pour m’enfoncer dans le couloir sombre. Il ne me faut pas plus d’une dizaine de minutes pour rejoindre la bibliothèque, le cœur battant à tout rompre dans la poitrine et après m’être efforcé de ne pas me cacher à chaque intersection de couloirs. C’est avec précaution que je finis par y pénétrer, me déplaçant sur la pointe des pieds entre les étagères, jusqu’à rejoindre le rayon des créatures magiques. Alors que je parcours les livres, me plaisant à toucher leurs reliures de cuir du bout de l’index, je finis par en trouver un qui me convient. Usant de mes deux mains pour le déloger de l’étagère, je viens le poser délicatement sur une table de lecture non loin. En feuilletant rapidement les pages, j’y découvre des images mouvantes de dragons, tous plus impressionnants les uns que les autres. Chaque espèce possède une double page dédiée. Alors que je tourne une nouvelle fois la page, je parviens enfin sur celle que je recherche. Ainsi je me retrouve face à face avec la réplique exacte du dragon qui hante mes nuits et mes pensées depuis quelques temps à présent. Un dragon de komodo, annonce le titre de la catégorie. « T’es venu lire un bouquin sur les dragons ? Tu déconnes ? » Paniqué, je m’empresse de relever la tête tout en fermant l’épais volume face à moi. Haletant à cause de l’adrénaline qui me submerge, je découvre alors mon ami, sa baguette tendue face à lui, le bout illuminé. Je ne peux m’empêcher de basculer la tête en arrière alors que je ferme les yeux, tentant de reprendre mes esprits. Soulagé que ce ne soit que lui. « Imbécile, j’ai frôlé l’arrêt cardiaque ! » je crache à demi-voix dans sa direction, alors que je pose de nouveau mes prunelles sur lui. Il se contente de hausser brièvement les épaules, un sourire mutin dessiné sur les lèvres ; visiblement peu concerné par le fait qu’il m’a donné une frayeur sans équivalence possible. « Tu aurais dû te douter que je n’allais pas te laisser partir seul, débile. » me réplique-t-il alors, à la façon d’un gamin satisfait. Je roule des yeux alors que je me redresse tout en adoptant un air pincé. Je ne suis pas encore très bien remis de la peur que je viens d’avoir. « Allez viens, on retourne au dortoir, inutile de rester plus longtemps ici. » Je me saisis alors du grimoire, le calant sous mon bras, appréciant grandement de sentir son poids que soutiennent mes muscles. Je n’ai jamais compris pourquoi, mais plus les livres sont épais et lourds, plus ils me semblent agréable à lire et à consulter – pour ce qui est des encyclopédies. « Tu ne vas quand même pas prendre le bouquin pour le lire ce soir ? » Je ne prends même pas la peine de répondre, me contentant d’ouvrir la marche en direction de la salle commune des poufsouffles, croisant les doigts pour ne pas tomber sur un quelconque adulte ou préfet, en train d’effectuer son tour de garde.
Installé à l'une des tables de lecture de la bibliothèque, je suis plongé dans l'un des grimoires que j'ai sélectionné, traitant du sujet qui m'intéresse. Le reste repose sur le coin du plateau de bois, attendant d'être lu également. Happé par ma lecture, je ne prends même plus garde au monde alentours ; que ce soit au sujet de ce qu'il se passe dans le reste de la bibliothèque ou pour la discussion passionnée qu'entretiennent mes deux amis à mes côtés. Je suis en train de me faire la réflexion que les dragons komodo ont des particularités vraiment fascinantes, lorsque je reçois un violent coup de coude dans les côtes, qui m'extirpe de mon grimoire. L'air atterré est un peu perdu, je lance un regard circulaire autour de moi, avant de finalement posé mes prunelles sur le visage hilare de l'un de mes amis. « Que se passe-t-il ? » je me presse de lui demander, en fronçant légèrement les sourcils. Pour toute réponse, il m'offre un nouveau coup de coude auquel je ne manque pas de protester en grommelant légèrement. Je me frotte le bras, fixant son air hagard tandis que je remarque que son regard est fixé vers le fond de la bibliothèque. Suivant le trajet de ses prunelles, je finis moi-même par poser mes yeux sur une jeune femme dont la chevelure paraît flamboyante. Les reflets enflammés de ses cheveux, sont allégrement entretenus par les rayons du soleil de printemps, qui filtre à travers les vitres immaculées de la bibliothèque. Sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, je sens ma mâchoire se mettre à tomber alors qu'une lueur admirative vient faire scintiller mon regard. « Ça fait une demi-heure qu'il la regarde. » commente alors mon second ami. Je hoche distraitement la tête, ne lui prêtant qu'une oreille discrète. Mes yeux sont aimantés vers la jeune femme qui, plongée dans son propre grimoire, me paraît resplendissante. Sans m'en rendre réellement compte, je finis par m'appuyer sur la table, me relevant en repoussant la chaise derrière moi. Et sans un mot à l'attention de mes amis, je me mets à me diriger d'un pas lent vers la jeune femme, envoûté par elle, comme soumis au sortilège de l'impérium. « Octave ! Enfoiré, je l'ai vu le premier ! » me parvient, comme lointaine, la voix de mon ami. Mais déjà, je ne l'écoute plus, laissant mes pas me guider jusque la table où se trouve la jeune femme. Mais avant que je n’ai pu accéder jusqu’à elle, une jeune femme l’appelle au loin. La rousse se redresse alors, s’extirpant de sa chaise pour rejoindre son amie. Et moi je ne suis même pas à mi-chemin de l’endroit où elle se trouve. Je la regarde s’éloigner, les reflets de ses cheveux perdant de leur vivacité alors qu’elle s’éloigne des rayons solaires filtrant par la vitre, pour venir se plonger dans l’ombre. « Je te l’avais dit que je l’avais vu le premier et que tu pouvais pas lutter. » me susurre mon ami, sortie de nulle part, à l’oreille alors qu’il dépose sa main sur mon épaule. D’un simple geste, je me libère de son entreprise pour venir me réinstaller à la table, adoptant un air légèrement bougon. Je ne comprends absolument pas ce qui vient de se passer.
C’est avec un mal de tête comme jamais je n’ai encore eu auparavant, que je m’extirpe finalement de la salle de cours de potion. Ce n’est pas une matière qui me déplait forcément, mais pas une que j’apprécie particulièrement non plus. Enfin, on peut même dire que c’est loin d’être ma matière préférée. « Bon, direction la métamorphose maintenant. Puis, libération. » chantonne joyeusement mon ami alors qu’il frotte sa nuque en laissant échapper un bâillement puissant. Aussitôt, j’ai l’impression que mon cœur rate un battement, alors que je sens peu à peu mon visage se décomposer. La métamorphose, j’ai oublié de prendre mon devoir de métamorphose. « Ne me dis pas que… » commence mon autre ami en me regardant d’un air consterné. Je n’attends pas qu’il finisse sa phrase pour partir en courant en direction des escaliers, sachant pertinemment que plus vite je me rendrai dans la salle commune des poufsouffles pour aller chercher mon devoir de métamorphose et plus j’aurai de chance de parvenir à l’heure en cours quand même. Dévalant les escaliers en courant presque, je suis tout de même un peu irrité de devoir attendre que les escaliers finissent leurs caprices. Accoudé à la rambarde, je ferme les yeux alors que je vois les marches se mettre à s’éloigner du pallier que j’espérais atteindre. Mon cœur se met à battre à tout rompre dans ma poitrine, alors que je remarque que je n’ai aucune chance d’atteindre la salle de classe à l’heure, avec mon devoir. Tant pis, cela est uniquement de ma faute, aussi j’assumerai de ne pas avoir prit mon rouleau de parchemin avec moi ce matin. « Weasley, rapplique ! J'ai pas envie de me faire engueuler. » scande une voix forte derrière moi. Je fronce doucement les sourcils avant de pivoter doucement en direction de la voix, découvrant une jeune femme, debout plus haut dans l’escalier. Ses prunelles sont dirigées vers moi. Je baisse alors la tête, pour découvrir une autre jeune femme, me servant un sourire, la tête levée vers moi alors qu’elle ramasse l’un de ses ustensiles qu’elle a dû faire tomber. Mon cœur rate un battement tandis que je la connais. La fille rousse de la bibliothèque. Elle me dessert un large sourire avant de pivoter, afin de s’éloigner. « Tu- tu es une Weasley ? » je laisse échapper de mes lèvres, un peu malgré moi, il me faut l’avouer. La jeune femme s’arrête soudainement, paraissant hésiter, avant de finalement pivoter dans ma direction. Les lèvres légèrement pincées, je la regarde me couvrir de son regard, tentant de ne pas me focaliser sur ses cheveux, qui doivent de nouveaux flamboyés avec la lumière qui se déverse perpétuellement sur les escaliers. « Eh bien, oui. » finit-elle par lâcher. Et soudainement, je sens mes yeux se mettre à pétiller. Mais bien sûr ! Une pareille rousse ne peut être qu’une Weasley. Un instant, je laisse tomber ma mâchoire inférieure, bougeant mes lèvres sur des sons inarticulés alors que je cherche mes mots. Face à moi, la jeune femme revêt un nouveau sourire. « Par Harry Potter, tu connais Charlie Weasley alors ? Le célèbre dresseur de dragons ! » je laisse alors échapper, mettant ainsi en forme mon idée. Face à moi, le visage de la Weasley semble se décomposer légèrement, mais je n’y prête pas grande attention.
Le diplôme fièrement tenu dans ma main droite, je dois dire que j’éprouve un certain soulagement à l’idée de ne pas devoir refaire une septième année à Poudlard. Pourtant, je dois avouer que jusqu’au dernier instant, cela n’était clairement pas gagné. Mais peu importe, ma scolarité est finie et rien ne sert de me lamenter sur les piteuses notes qu’il m’a été donné d’avoir tout au long de l’année. Parcourant la foule du regard, mes prunelles finissent par tomber sur la chevelure enflammée de Molly. Instinctivement, je me mets à marcher dans sa direction, me laissant guider par mes pas. En une vingtaine d’enjambées, je la rejoins enfin. Elle est entourée de nombreux autres Weasley et de son oncle Charlie, notamment. Celui-ci m’a déjà dit qu’il serait là pour la remise des diplômes. Il doit revenir une fois par an en Angleterre, afin de voir sa famille et autant dire que la remise du diplôme de sa nièce, est un prétexte suffisant pour avoir choisi cette date pour revenir. Je lui tends la main et il ne tarde pas à me la serrer, avant de me faire une accolade. Je lui souris avant de me retourner vers Molly. Je lui adresse brièvement un sourire, avant de venir la serrer un court instant dans mes bras. Je suis heureux qu’elle ait obtenue son diplôme, elle aussi, vraiment. Alors que je me détache d’elle, je ne tarde pas à échanger un regard entendu avec Charlie, avant de reposer mon attention sur Molly. Comme toujours, je tente d’éviter de fixer trop longtemps sa chevelure rousse. « Il va falloir que je te dise, si ce n’est adieu, au moins au revoir. » Elle fronce un court instant les sourcils, d’un air perplexe. J’adopte alors un regard fuyant, me mettant à fixer mes pieds. Je ne sais pas pourquoi je me sens aussi mal à l’aise subitement. C’est un drôle de phénomène à vrai dire, qui me laisse tout autant perplexe qu’elle, j’imagine. « Je m’en vais avec Charlie, en Roumanie. » j’explique finalement en hochant doucement la tête, comme pour appuyer mes dires. Lorsque je redresse la tête dans sa direction, il ne me faut pas longtemps pour remarquer son air quelque peu perdu. Voir même atterré. Pas pire que le miens, j’imagine. Peu importe. « Et oui, il vient élever les dragons avec moi. » intervient alors Charlie, tout en m’agrippant par les épaules, un air ravi peint sur le visage. Et du regard, je le remercie de m’avoir ainsi sortie d’affaire. Je ne suis vraiment pas tailler pour les adieux, il faut se le dire. Aussi, avec son aide, je ne tarde pas à m’esquiver, loin du regard éperdu de Molly, afin de rejoindre ma propre famille.
Le vent reprend en échos la voix de Charlie alors que celui-ci scande mon nom à travers l'élevage. Ce simple mot se répercute à l'infini sur les roches éparses, jusqu'à parvenir dans mes oreilles. « Octave ! » M'arrachant à la contemplation d'un dragon nouveau-né, je redresse lentement la tête vers lui, plissant les yeux pour mieux distinguer sa silhouette qui se détache au milieu des rayons du soleil. Ses bras s'agitent alors qu'il me fait signe. Plaçant une main en visière au-dessus de mes yeux, je finis de me relever, alors qu'il finit par me faire signe de venir. Je lance un dernier regard en direction du dragon, mais celui-ci s'est détourné pour aller je-ne-sais-où. Je n'existe déjà plus pour lui, alors qu'à mes yeux, il est la seule chose pour laquelle je peux concevoir le fait de continuer ma vie. Je secoue doucement le visage, avant de me mettre à courir en direction du roux. Et c'est haletant, que je parviens enfin à sa hauteur. « Tu aurais pu transplaner. » me fait-il remarquer. Mais je me contente de hausser brièvement les épaules, jugeant qu'il n'est pas nécessaire de répondre à cela. Même Charlie semble se rendre compte de la non-importance du sujet. « Je t'avais dit que ma famille venait me rendre visite, n'est-ce pas ? » finit-il par reprendre, en venant alors aux faits véritables. Je hausse un sourcil, avant de hocher la tête en signe d'approbation. Cela le fait sourire, même si je ne saurais expliquer pourquoi. Je ne me trouve pas dans sa tête après tout. « Oui, bien sûr. Ce mois-ci. Cette semaine même. » je réponds finalement, modelant ma réponse en fonction de l’expression de visage qu’il arbore. Il finit par hocher doucement la tête, mais ne semble pas pleinement satisfait par ma réponse. Peu importe, il va bien finir par me dire ce qui lui passe par la tête. Du moins, c’est ce que j’imagine. « Aujourd’hui, en fait. » conclu-t-il. Les lèvres légèrement pincées, je hoche doucement la tête, montrant que je comprends. Il va sûrement me dire que du coup, je vais devoir m’occuper seul de l’élevage pour le reste de la journée. Cela ne me dérange absolument pas, je l’ai déjà fait après tout. « Molly est là. » Je ne me suis pas du tout attendu à cela. Écarquillant les yeux, je le dévisage un court instant, alors que mes pensées vont directement sur cette lettre, enfermée dans ma table chevet. La dernière lettre que j’étais en train de lui écrire. Cette même lettre qui n’a jamais été achevée. Je ressens un pincement au cœur, soudainement pris de la peur de me retrouver face à la jeune femme. La même que j’ai si lâchement laissé tomber, au cours de notre échange épistolaire. « Molly. » je reprends dans un soupir, alors que je me détourne légèrement de Charlie pour fixer mes yeux sur le vide. Derrière moi, Charlie s’éclaircie quelque peu la gorge, arborant un air quelque peu gêné. « Ouais, c’est ça. J’ai souvenir que vous étiez amis, à l’époque de Poudlard. Alors, je me suis dit, que tu pourrais peut-être te joindre à nous ? » me propose-t-il en arborant un air un peu perde, comme peu sûr de lui. Cela ne correspond pas vraiment à Charlie, mais qu’importe. Je hoche doucement la tête en signe d’approbation, avant de lui emboîter le pas en direction de la maison.
Les rayons du soleil filtrent les rideaux miteux qui protègent tant bien que mal les fenêtres de ma chambre. Peut-être dois-je penser à les changer, même si au final, peu importe vraiment. Après tout, je ne suis presque jamais là, me complaisant plus dans l'élevage de dragons que dans les heures passées à sommeiller sur mon matelas. Les fois où je rentre, je suis bien souvent trop exténué pour être réellement dérangé par les rayons lunaires filtrant par la vitre. Les seules fois où cela devient véritablement gênant, c'est lorsqu'une jeune femme partage mon lit ; comme c'est le cas en ce moment. Les bras entourant le buste de la jeune femme, les phalanges agrippant ses propres bras, je couve Molly d’un tendre regard. Ainsi endormie, avec les rayons de l’aurore qui viennent enflammés sa chevelure, elle est magnifique. Je continue à l’observer ainsi, en silence, pendant quelques instants, avant de finalement déposer un baiser sur son front, tandis que ma tête finit par se poser sur l’oreiller. Je clos doucement les paupières, un sourire heureux peint sur les lèvres. Jamais je n’ai cru que la journée se finirait ainsi, lorsque je l’ai vu ce matin. Car cela fait presque dix ans que nous ne nous sommes pas vu avant cela. Et tous deux savons pertinemment, que nous ne nous reverrons peut-être même plus après. A cette pensée, je ne peux empêcher mon visage de s’assombrir alors qu’une larme perle doucement le long de ma joue. Elle va me manquer.
Je papillonne un instant des paupières alors que je tente de lutter contre la lumière qui m'assaillie. Tournant la tête d’un côté et de l’autre, je tente de percevoir ce qu’il se passe autour de moi. Mais mon champ de vision n’est obstrué que de blanc. Blanc. Blanc. Partout, il n’y a que ça. Explosion sourde. Je déglutis avec difficulté alors que, rapidement, une douleur me submerge. Je laisse échapper un léger grognement, ainsi qu’un profond soupir, alors que de ma cuisse me monte un frisson qui vient me picoter l’échine. Glacé et brûlant à la fois. Quelque peu indescriptible, à vrai dire. « Le sédatif ne fait plus effet. » me parvient une voix lointaine. Trop lointaine pour que je puisse m’y raccrocher, sans doute. Je ferme les yeux et aussitôt, une image me revient en tête. Celle de la flamme du Noir des Hébrides, alors que celui-ci s’approche à pas lents de moi. Peut-être ai-je le temps de fuir, mais non. Je m’avance, la main tendue vers les flammes, complètement envouté. Et là, le dragon ouvre sa gueule, enfonçant ses crocs dans la chair de ma cuisse. Je rouvre subitement les yeux, adoptant un air hagard. J’ai été idiot. Tellement idiot. « Ne me remettez pas de sédatifs, s’il-vous-plaît. » je quémande à mi-voix. A côté de moi, l’infirmagique place sa main sur mon front, semblant chercher à voir s’il est brûlant ou non. A moins qu’elle tente simplement de me calmer – en admettant que je puisse être un temps soit peu énervé. « Restez tranquille. » Et l’aiguille s’enfonce dans mon bras. Posant ma tête sur mon torse, je la regarde déverser le produit dans mes veines, alors qu’une douleur se crée dans ma nuque. A peine a-t-elle fini que déjà, le brancard se remet à avancer, en direction d’une chambre. La douleur ne tarde pas à s’estomper, un peu, pour mon plus grand bonheur à vrai dire. J’ai beau ne l’avoir supporté que quelques instants, je suis tout de même soulager qu’elle se soit dissipée, même si elle ne l’a pas fait totalement. Heureusement que l’infirmagique ne m’a pas écouté, finalement. « On va aller vous chercher quelqu’un, en urgence. » semble-t-elle judicieux de me préciser avant de s’éclipser de la pièce. Me redressant légèrement sur le lit, afin de bien m’installer ; je découvre alors ma plaie, détaillant avec dégoût le pansement duquel l’on peut voir transparaître un liquide violet. Écœurant. Je ne tarde pas à détourner les yeux, attendant que la personne que l’on m’envoie, arrive finalement. Il ne me faut pas attendre plus de quelques minutes avant que la poignée ne se mette à tourner. Un pied commence à apparaître à la porte. Puis des mèches rousses et enfin un corps entier. Un sourire mutin ne tarde pas à se dessiner sur mes lèvres, léger. Le comble est de tomber sur Molly. Impossible de s’y méprendre, c’est forcément elle. « Oh merde. » lâche-t-elle en premier lieu, m’ayant également reconnu, visiblement. Peu importe. Je ne saurais dire si le hasard fait bien les choses ou si, tout au contraire, il les complique. Mais ce n’est peut-être pas le moment d’y penser. Sûrement pas, même. « Oh tiens, Molly. J'ai une sale tête pas vrai ? » Elle semble se retenir de lâcher un soupir, alors qu’un sourire que je ne suis pas en mesure d’interpréter, vient prendre place sur ses lèvres. Elle s’approche alors de moi et, à l’aide de sa baguette, vient découper le bandage avant de venir inspecter la plaie. De façon calme et tout à fait professionnelle. « Pas besoin de prendre des baguettes avec moi, je sais que le venin du Noir des Hébrides est difficilement soignable. » je lui souffle doucement. Elle arbore alors un air pincé, restant un instant sans bouger, avant de finalement se redresser. La gorge quelque peu nouée, je la regarde faire, évitant de poser mon regard sur ma blessure à présent découverte. Je suis aussitôt happé par la splendeur de ses cheveux. Mais alors que mon estomac se tord légèrement, je me sens obligé de détourner le regard, légèrement. « Ne t'inquiète pas va, je suis devenue plutôt douée dans mon domaine. » Son indescriptible sourire et toujours ancrer sur ses lèvres. Je hoche doucement la tête, ne voulant pas remettre en question ses capacités. Et puis, je ne connais rien à la médicomagie. Et même si ce n’est pas la première fois que je mets les pieds dans un hôpital, je me juge toute de même assez mal placé pour la juger justement. Molly fait alors apparaître de nouvelles bandes sur ma plaie, d’un simple coup de baguette. Mais je ne le remarque qu’à peine, trop occupé à fixer la porte qui s’ouvre avec fracas sur une jeune femme qui, haletante, semble avoir courue. Elle replace doucement ses mèches de cheveux et après m’avoir accordé un bref regard, elle place alors ses prunelles sur la Weasley. « Il y a un patronus qui répète votre nom dans le laboratoire, un phénix. » Je fronce les sourcils, détaillant le visage de la rousse alors que celle-ci semble soudainement se crisper. Il y a fort à parier qu’elle sait de qui il s’agit et qu’elle se demande à présent pourquoi on cherche à la contacter. Aussi, lorsqu’elle se retourne vers moi, je me contente de cligner des paupières, tout en lui adressant un léger signe de tête, afin de lui dire qu’elle peut y aller sans crainte. De toute façon, si je dois mourir à cause de ma blessure, cela se fera qu’elle soit là ou non. Elle m’adresse un signe de tête en retour, comme pour me remercier, avant de tourner les talons pour s’enfoncer dans le couloir. Replaçant ma tête sur l’oreiller, j’entends la porte se refermer alors que je clos moi-même les paupières. L’infirmagique m’a dit qu’il faut que je tente de me reposer, après tout.
Le bruit sourd d'un poing s'abattant sur le battant de bois de la porte d'hôpital, est repris en échos dans la totalité de la pièce. Je grommelle alors que je tourne le visage, le plaquant de l'autre côté, sur l'oreiller. La poignée s'actionne lentement, avant que la porte ne se mette à pivoter sur ses gonds. Les yeux mi-clos, je distingue nettement une silhouette se dessiner dans l’embrasure, la démarche quelque peu hésitante. « Je peux entrer ? » s'élève soudainement la voix de Charlie Weasley dans la pièce. Un sourire ne tarde pas à se dessiner sur mes lèvres. Sa voix me rappelle de nombreuses choses, de bons souvenirs pour la plupart. Il possède un ton rocailleux, parfait pour un éleveur de dragons. Tout en lui me rappelle d'ailleurs les créatures ailées, cracheuses de feu. Je hoche doucement la tête et il ne lui faut rien de plus pour pénétrer entièrement dans la pièce, après avoir clos la porte derrière lui. Il esquisse quelques pas à l'intérieur, adoptant un regard assez évasif alors qu'il décrit l'ensemble des quatre murs qui me retiennent captif, du regard. Je le vois déglutir, alors qu'il finit par déposer ses prunelles sur moi, un air peiné accroché au visage. « Tu vas mieux à- à ta cuisse ? » demande-t-il en bégayant légèrement, l'air gêné. Je ne peux m'empêcher de m'esclaffer alors que je secoue doucement la tête. Je ne suis pas dupe, je sais bien que cela n'ira jamais vraiment mieux. Les choses sont mal parties pour que ce soit le cas, à ce moment présent tout du moins. « Ta nièce s'occupe bien de moi, si c'est ce que tu demandes. » Il esquisse un sourire, laisse échapper un léger rire. Pourtant, il se reprend bien vite, passant sa langue sur ses lèvres d'un air gêné. Mon cœur se sert alors que je le vois devenir aussi sérieux, lui qui a toujours été un modèle de décontraction pour moi. « Je n'étais pas venu pour ça. » finit-il par avouer, avant de redresser le visage dans ma direction. Je laisse basculer ma tête en arrière, laissant choir l'arrière de mon crâne contre l'oreiller. Il m'est pourtant forcé d'admettre que je m'en doutais bien ; il ne quitte que très rarement la Roumanie. Je ne pensais même pas le voir ici, c'est pour dire. Pourtant, cette précision de sa part, me consterne tout de même quelque peu, force m'est de l'avouer. « Enfin, réunion de famille, tu vois ? Situation de crise. » Il hausse brièvement les épaules avant de hocher doucement de la tête. A pas lents, il s'approche de la fenêtre, jetant un coup d'œil au dehors. Comme-ci la vie extérieure semblait soudainement le fasciner, d'une quelconque façon. Me redressant légèrement, je le regarde faire, épiant chacun de ses faits et gestes. [color=#c6995e]« Harry Potter est mort, assassiné par son fils James. »[color] Et à cette annonce, c'est tout un monde qui s'écroule. Je ne saurais dire s'il s'agit du monde magique, du monde de Charlie ou tout simplement de mon monde à moi. Mais lorsque le rouquin se tourne de nouveau vers moi, une expression morne peinte sur le visage, une larme est en train de rouler sur ma joue.
Dernière édition par Octave Ridley le Mer 17 Avr - 20:36, édité 14 fois |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 20:05 | |
| Bienvenue Noémie |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 20:07 | |
| Merci Laura. Il nous faudra un lien ici, il faut qu'Octave prenne la relève de Jaime pour t'embêter. |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 20:15 | |
| Peut-être que c'est moi qui vais t'embêter, cette fois-ci. |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 20:16 | |
| C'est possible aussi, ahem. |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 20:20 | |
| KIT HARRINGTON C'est Molly qui va être contente !!! Bienvenue et bonne chance pour ta fiche |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 20:48 | |
| TYLER. J'espère bien tiens. Merci beaucoup ! Merci. Ce scénario c'est de la bombe en même temps. Enfin, j'ai toujours peur qu'il y en ai un qui débarque avec sa fiche déjà toute faite. |
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Albus Potter
SORTS JETÉS : 1070 AVATAR : aaron johnson CRÉDITS : bigbadwolf BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.
| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 21:13 | |
| Bienvenue sur le forum Tu fais une heureuse là |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 21:17 | |
| Merci. Elle en fait une aussi, ce scénario est parfait il faut dire. |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 21:42 | |
| Aon, Sevde. Merci. |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 21:57 | |
| SUPER SOUMIS EN ANCIEN POUFSOUFFLE ET EN KIT HARINGTON JE SUIS COMBLÉE Bienvenue Bonne chance pour ta fiche Tu as obligation de me réserver un lien qui gère tout |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 22:03 | |
| Merci. Arf, mais tu sors d'où ? Punaise, je m'attendais pas du tout à te voir ici, je viens de me taper une tête de grosse choquée de la vie. Ce surnom me suivra toute ma vie, pas vrai ? Et ouais, j'ai pensé à toi au moment de choisir une maison, donc forcément, pouffy. Merci chère dominatrice. Et oui, forcément. Je commence à y réfléchir du coup. |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 22:12 | |
| je sors de nulle part, j'apparais tel un dieu une déesse plutôt, THE déesse comme je suis mariée à Dieu et bha si je suis là et puis y a Marie aussi (of course on ne va jamais nulle part l'une sans l'autre, c'est le love power, on est inséparables xD). Je crois que le surnom te suivra toute ta vie mais en même temps, c'est toi qui l'a lancé C'est bien de penser à moi, ça me rend très fière de rien super-soumis (n’empêche qu'à chaque fois que je t’appelle comme ça, j'ai super-souris dans la tête après xD) parfait mais en plus ton perso à vingt-sept ans soit un an de plus que Lyanna qui était aussi à pouffy (surprenant hein ? XD) du coup ils ont été à Poudlard dans la même période, ça devrait nous aider à trouver |
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James Potter
SORTS JETÉS : 2426 AVATAR : max irons. CRÉDITS : voir avatar. BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 22:25 | |
| C'est très divin ce que tu dis, tu as parfaitement raison. Juste que Déesse, ça sonne moins bien que Dieu, mais bon, si tu y tiens, je t’appellerai comme ça. Ouais, je m'en suis doutée, du coup j'ai cherché et je suis tombée... Sur Ophée. Genre vous avez fait une arrivée de masse en fait. Quel dommage. Enfin, si ce n'est que le surnom, ça va encore. Ouais, c'est vrai, mais le "super" était nécessaire, représentation super-héroïque oblige. Et l'avatar venait pas de moi aussi. Je m'en doute, ça fait du bien à l'ego. (Alors là, par contre, je plaide non-coupable. C'est la chanson qui a recommencé à faire fonctionner mon youtube en plus, elle gère. ) Ouais, je note tous les points communs et j'y réfléchis activement du coup (et là, tu peux parier tout ce que tu veux que je vais trouver un truc mais que je vais oublier parce que je vais pas faire de post-it) LISE Merci. Mais j'espère bien, voyons. *sors*
Dernière édition par Octave Ridley le Sam 13 Avr - 22:41, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 22:28 | |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 22:33 | |
| Merci. Octopus ? Okay, ça me va. |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 22:35 | |
| forcément ouais Déesse ça sonne moins bien que Dieu c'est vrai xD mais c'est la classe Ouais mais ophée elle a pas fini sa fiche x) elle assure qu'à moitié pour le coup bha ouais j'ai pas le smiley adapté ici, alors il n'y aura que le surnom nan mais il t'allait bien ce vava mais carrément, je me sens mieux là, j'ai d'avantage de confiance en moi xD (ou pas xD) (nan c'est mon cerveau qui craint xD elle a mas été complètement inutile cette chanson au moins xD) au pire si tu as un flash tu me mpottes ce sera plus simple que le post-it et tu peux me mpotter à plein d'endroit différents xD tu peux même venir me voir sur msn/skype xD |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 22:45 | |
| Au pire, on trouve un autre truc en rapport avec la divinité, plus classe que Déesse et autre que Dieu, ça doit pouvoir se trouver, non ? et bah... elle fait acte de semi-présence, c'est déjà pas mal On appelle pas ça un "smiley adapté", on qualifie ça plus souvent comme un smiley particulièrement horrible et dégradant (plutôt faire dix vidéos où je dois m'incliner devant le Colisée s'il faut, que de me le voir attribuer ) Au pire, je l'ai encore. Mais dommage, il n'y a plus de Théo donc ça ferait con. Heureuse de faire gonfler un peu plus tes chevilles *sors* (Il faudra que tu me refiles le lien quand je changerai de disque dur demain, comme ça je pourrai t'attribuer une nouvelle fois le mérite de filer la vidéo magique qui fait fonctionner youtube ) C'est vrai que j'ai le choix niveau comptes à mpotter ah ouais, c'est vrai, msn/skype non mais je bug tout le temps aussi, je vais te saouler, je le sens |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. Sam 13 Avr - 23:49 | |
| Un grand merci. |
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| Sujet: Re: OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. | |
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| | | | OCTAVE ◮ with great power comes great responsability. | |
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