› Avez-vous déjà entendu parler de la légende du Phoenix ? Qu'est-ce que vous en pensez ? : Cette légende, Nath l'a entendue, entendue, encore entendue et peut-être bien ré-entendue encore un peu, durant son enfance. Autant vous dire qu'iil la connaît par coeur, la légende du Phoenix, merci. Et bon, il est pas stupide, (aerm.), et il se dit que.. ça se tient. Puis voilà hein, les phoenix, c'est pas de la gnognotte, alors pour sûr que la légende, il se dit que c'est pas qu'une légende. Tseuh. Et puis, une belle bête comme ça, si ça tient mille ans, si on peut en faire des baguettes et si ça renaît de ses cendres, désolé, mais ça a franchement du potentiel.
› Quelle est votre position par rapport à la guerre ? : Aaah, la guerre. Franchement, ça se voit pas ? Il est dans le camp traditionnel et familial, et puis quoi encore ? Surtout qu'il est bien assez borné pour haïr à en avoir envie de vomir les sangs-de-bourbe et les moldus. Et de son plein gré, hein. C'est un mangemort qui aime beaucoup ce qu'il fait et sa position. Et puis, il est loin d'être inutile dans la bataille et l'organisation, vu le poste qu'il occupe au Ministère. Il aime bien quand y'a de la souffrance et de l'action, alors, clairement, la guerre qui couve, il l'attend au tournant.
› Pensez-vous que les prétendus mangemorts, leurs familles, ont été opprimées ces dernières années ?: ... Vous vous moquez de lui, là ? Opprimés, les mangemorts, bien sûr qu'ils l'ont été ! Obligés de ne pas dire haut et fort leurs opinions et leurs idées, mal-vus par tous et surtout par tous ces aveugles de première... Nath est radical, très, même, dans ses idées, et sur le sujet, il est intraitable. Les mangemorts ont été réduits à des moins que rien, mais les mangemorts, au final, sont un peu comme un phénix, non ? Toujours renaître de ses cendres, encore plus flamboyant, ça, c'est vrai.
› Que pensez-vous des rumeurs comme quoi Harry Potter aurait été tué par James Potter ? : Nathaniel gardait une vision très réservée sur le Potter inscrit dans la légende, et tout ça. Le héros, bla bla.. Il avait mis les mangemorts en berne, toutes ces histoires... Il a bien ingurgité ses cours d'histoire de la magie, ne vous inquiétez pas. Pour le cas James Potter, il faut l'admettre, il a fait un sourire sadique assez franc la première fois qu'il a entendu les on-dits. C'est beau, l'ironie de l'histoire, vous ne trouvez pas ? Potter tué par son fiston. Singulièrement, l'idée le branche bien. Mais il se garde des réserves, attend de voir ce qu'on va bien dire de plus, si des preuves vont venir confirmer ou non les rumeurs.
› Que pensez-vous de la création d'un nouvel ordre ? : Aaah, un nouvel ordre du phénix. C'est un peu comme un objet brûlant, cette chose, dans ses mains. Il jongle avec et ne sait pas comment aborder la chose, en vrai. Parce que un nouvel ordre, ça veut dire une concurrence qui renaît. Mais bon, à la guerre comme à la guerre, pour la bonne cause, non ? Il va y avoir des frictions, il va y avoir de l'action. On ne sait pas ce que l'avenir peut réserver. Mais Nathaniel est prêt à faire des coupes sombres et mordre dans le tas, si besoin il y a.

Il met une application malsaine à tenir la pression autour du cou de la bête. Elle se tortille, elle se débat, mais il tient bon, poigne solide d'un enfant qui ne sait qu'à peine lire et écrire mais, déjà, semble savoir faire mourir. Dans le jardin de la demeure familiale, dans le silence des plantes alors que le soleil doucement se couche, il resserre sa prise et rapproche doucement la bête de son visage. L'enfant plonge son regard azuréen dans l'oeil ambré du serpent, innocent bourreau défiant sa victime. Sans aucune culpabilité coulant le moins du monde dans ses veines. La bête toute d'écailles tente de se défiler, derniers soubresauts de cette vie qui commence à lui manquer. Mais il ne lâche pas. Pourquoi le ferait-il ? Il est si près du but. Il la voit, cette rage dans les pupilles noires qui le fixent avec véhémence. Elle se tend, cette vipère, elle se tord, et il ne sait pas quel risque il peut prendre en jouant ainsi avec une bête aux crocs empoisonnés. Le minois d'un petit ange jouant au démon. Il a de la chance, cet enfant. De l'avoir aussi bien attrapée du premier coup, son serpent. Juste derrière la tête, exactement, là, à cet endroit idéal qui semble être fait pour ça. Pour tenir la bête sans danger. L'animal au sang-froid cabre et toujours se débat. Son corps naturellement glacé s'entortille autour du poignet de l'enfant, de son avant-bras fin. Mais rien ne le ferait lâcher pour autant. Il la voit, l'aube de sa victoire, dans cet oeil mordoré qui le fusille tant et tant, tant qu'il le peut encore. L'étreinte est commune, chacun tente de serrer de son côté pour faire lâcher l'adversaire, mais il mène la danse, maître d'orchestre de la marche funèbre de cette pauvre bête. Un dernier éclair de vivacité zèbre et électrifie le regard et le corps de la vipère, un dernier sursaut, une dernière contorsion. Et puis elle retombe, flasque fourreau d'écailles abandonné par la vitalité. Plus de jeu, plus rien du tout. Il regarde le reptile et les paupières translucides et satinées qui se sont refermées sur ses yeux profonds, et la moue concentrée qu'il arborait durant son petit manège bien appliqué se transforme en un large sourire. Un sourire d'enfant, peut-être. Mais un sourire si satisfait du résultat de sa torture qu'il en ait presque effrayant sous certains abords. On connaît la cruauté maladive des enfants, incapables de se rendre compte du mal qu'ils peuvent causer. Il y a un peu de ça en lui, et puis beaucoup plus encore, bête blottie au creux de son ventre. Il soupèse la bête, dans son poing, l'air expert, et puis, il détache enfin son regard bleuté de sa victime. Regard alentour, regard sur ce jardin témoin de ses courants méfaits. Il pourrait abandonner son trophée sans valeur ainsi, avec le simple plaisir de l'avoir vaincu, mais il pense à mieux. Alors il dépoussière le bas de sa chemise, sans pour autant lâcher son adversaire défait, et revient tranquillement vers la demeure familiale. L'air prétentieux et un peu fier, il a la tête haute et l'air décidé alors qu'il rentre dans la bâtisse et se dirige bien droit vers le salon. Dans le couloir, il peut entendre déjà son père lancer à la volée, pour quiconque aurait une réponse à ses questions rhétoriques : "Par Salazar, bon sang, où est Nathaniel ? Il ne peut jamais être là où tout le monde est, ce crapaud ?" Ton reconnaissable, empli de cette rage contenue et bourrue. Le patriarche au pouvoir exclusif dans sa plus grande démonstration. L'enfant passe enfin la porte, discret. Et chacun dans son rôle, son fauteuil, bien à sa place, ne le remarque pas forcément dès le début. C'est plutôt quand il vient avec ce sourire brillant d'une hypocrisie déjà bien marquée pour un enfant de son âge déposer son tribut sur la table basse que l'on relève les regards vers lui après avoir aperçu le reptile inanimé. Sa mère lui lance un regard presque horrifié mais sincèrement désolé, Moira semble manquer de glapir face à la chose et, du haut de ses quelques trois ans de plus que lui, le fusille du regard. Et Travers, le père, relève lentement son air renfrogné de son journal, regarde la victime de son fils, mais pas sa progéniture elle-même. Il ne semble pas plus impressionné que ça, mais l'enfant pourtant scrute son visage, à la recherche d'une quelconque réaction. Tout, mais pas l'indifférence. Pourtant c'est bien le peu qu'on lui sert. L'indifférence en constance frustrante. Sa mère sort alors sa baguette, ne pouvant plus garder la défunte vipère sous son nez en cette pièce, et d'un sort informulé la fait disparaître. Nathaniel reste silencieux. Déçu et frustré. De lui-même comme des autres.

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Enfoncé dans le fauteuil ourlé de velours, l'adolescent reste ainsi, bras croisés, renfrogné. Et pourtant, il y a ce sourire indescriptible qui lui pend aux lèvres, ironie toujours aussi hypocrite qu'il use et abuse à en faire craquer la corde sensible. Tout cela avec une joie assez morbide et malsaine. Comme toujours. Seul dans le bureau, il attend. Mais après avoir compté trois fois le nombre de livres dans la bibliothèque la plus proche de lui et offusqué un des tableaux qui trônait au-dessus du bureau de son père, il commence à se demander si il n'a pas tout bonnement oublié qu'il était là. Il n'a rien à faire, rien d'autres à faire, que de se tourner les pouces. Il pourrait bien quitter la pièce que le résultat serait le même. Mais c'est son père, et pour une fois il a un tant soit peu réussi à attirer son attention. Dix ans depuis le fameux épisode de la vipère. Tiens, c'est drôle que ça lui revienne en mémoire maintenant. Peut-être pas tant que ça au final. Un épisode de plus dans la série des innombrables tentatives qu'il a faites dans la vaine idée d'être remarqué par son père. Et aussi peut-être bien la première fois, vraiment, qu'il a pris autant de plaisir à voir un être souffrir et la vie s'envoler d'un corps. Depuis, il a rajouté d'autres pauvres bêtes à son tableau de chasse. En l'améliorant singulièrement, rajoutant de la valeur à chacune de ses nouvelles exécutions agonisantes. C'est plus drôle de tuer les bêtes qui ont une quelconque importance aux yeux des autres. Surtout aux yeux de ceux qui lui tapent sur les nerfs. On fait d'une pierre deux coups, et il peut ainsi lire la souffrance dans la victime et après coup dans le regard de son malheureux propriétaire. Le chat de la voisine, si il pouvait s'en retourner de son paradis artificiel, vous le direz bien. Depuis, la vieille dame ne supporte officiellement plus le jeune sorcier. Il lui rend bien en la saluant avec un sourire plus blanc que blanc dès qu'il la voit, quand il rentre de Poudlard. Toujours, une règle d'or. Rester le plus faux et factice en apparence. Le démon sous la peau de l'angelot, vous dites ? Pour certains ça semble cliché. Lui ça lui va bien. Et ça lui ressemble. Ambivalent, avec deux faces. Le jour et la nuit. Et ce monstre qui vivait là, au fond de lui, grouillait dans son ventre, grognait dans son coeur. Il a sorti sa baguette, et la fait tourner négligemment entre ses doigts, la joue posée contre son poing libre, désormais accoudé. Avec, toujours, cet air de blasé complet. Il joue, il s'ennuie, il fait passer le temps. Mais la porte claque enfin dans son dos et il sursaute, se redressant un peu, regard jeté par-dessus son épaule. L'espoir malsain qui s'est manifesté vicieusement dans ses prunelles s'éteint pourtant dans l'instant. Sa mère. Alors il se relève lentement, soulevant sa carcasse, la cravate aux couleurs verte et argent au cou de sa chemise froissée. "Nathaniel... ?" Elle a une voix si fluette, si légère, si douce... Si faible. Il relève son regard d'un bleu profond vers elle, l'oeil noir, les poings déjà de nouveau enfoncés dans les poches de son pantalon. Il ne lui répond pas, tout bonnement. Il la méprise tellement. Cette petite ombre, ce bout de rien qu'un coup de vent pourrait emmener et briser, un souffle, un soupir seulement. Le sourire en coin qui étire avec minutie ses lèvres découvre narquoisement ses dents arrières. Il en manque une. Oh, ça, c'est une histoire, d'une bagarre, trois fois rien. Le quotidien. Son quotidien, sinistre manège, d'ailleurs. Tête de turc attitrée de la plupart des professeurs de Poudlard. Mais son père ne le pouvait pas être capable de le remarquer au moins une fois qui il était, ce qu'il faisait, les signaux qu'il lui lançait comme des bouteilles à la mer. Il toisa sa mère dura des secondes qui semblèrent ne jamais vouloir passer. Et bien, il n'a plus qu'à sortir puisque monsieur ne semble pas vouloir lui accorder audience. Il prend le partie de sortir du bureau, puisqu'il en est ainsi. En ayant le soin de bousculer sa génitrice de l'épaule, lui glissant avec une jubilation frustrée contenue : "Si il te pose la question, oui, il ne s'est pas trompé. C'est moi qui aies tué le chat de Moira. Mais c'était assez drôle à voir, comment il souffrait, quand je lui ai lancé ce sort et qu'il s'est lentement vidé et asséché sur place. Et la tête de Moira quand elle l'a trouvé suspendu au-dessus de son lit, aussi." Et, ce sourire toujours aussi frais sadique en couches inférieures accroché à ses lèvres, il sort. Petite victoire que de l'avoir ainsi laissé muette, le regard horrifié. Mais ce n'est pas ce qu'il aurait aimé. Il n'arrive jamais à avoir ce qu'il aurait aimé.

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La tape à l'arrière de son crâne vint lui faire serrer les dents alors qu'il esquissait un grognement de mécontentement. La main puissante de son père venant frapper sa tête, et cette sale impression d'être un peu plus un enfant qu'il ne l'avait jamais été. Et pourtant. "Insupportable." Il n'était évidemment pas difficile de savoir qui l'adjectif pouvait bien qualifier, ainsi. Retour dans ce bureau, retour dans ce fauteuil. Lentement, son regard se releva alors que ses mains compulsivement martyrisaient les accoudoirs recouverts de ce velours qui avec le temps prenait son pied à se patiner, usage des années. Il se figea dans ce mouvement, alors qu'il relevait le nez. La baguette en joue, visée exacte vers lui. Il déglutit péniblement, louchant presque sur le bout de bois enchanté, et s'obligea à en détacher le regard pour planter ses grands yeux azuréens dans ceux de son père. "Tu sais que c'est à Azkaban que tu devrais être, en ce moment ?" Le jeune homme, dix-sept ans à peine et tout juste majeur, battit des paupières, un instant déconcerté, et, prenant une inspiration, recouvra le masque qui lui collait à la peau. Un fin sourire narquois vint étirer le coin de ses lèvres. "Quoi ? Tu devrais pas y finir, toi aussi ? Qu'est-ce que j'ai fait qui te plaît pas, hein ?" La corde sensible, le fil du rasoir. Il s'engageait de façon tout-à-fait consciente sur un terrain miné et dangereusement glissant. Gare à ne pas se brûler les doigts, à trop jouer avec le feu. Il fallait croire que pour le cas de son fils, Travers se sentait plus de l'humilier sans user de la magie. La claque vint siffler dans les airs et faire vaciller dans son assise le plus jeune des deux. Vrai ou faux air défait et offusqué, à vous de faire le choix, il vint lentement se masser la joue, relevant un regard éclatant de noirceur vers ce patriarche qui se ré-asseyait de l'autre côté du bureau. À voir, qui était en cet instant le plus monstrueux des deux, dans le fond. Un silence doucement commençait à s'étirer, flotter dans l'air et entre deux. Dans la tête du jeune homme, le regard apeuré du moldu, se traînant au sol, tellement méprisable et insignifiant, tournait en boucle. Ses supplications bredouillées avec tant de ridicule aussi. L'incompréhension totale dans son regard. Et ce doux, si doux plaisir, qu'il prend à le faire souffrir, le voir crever à ses pieds. Il lui a passé la corde au cou. Strangulation, comme il les aime. Première fois aussi qu'il en avait tant envie, tant besoin. C'était venu du fin fond de ses entrailles, comme un message d'alerte qui clignotait d'un instant à l'autre dans son crâne. « Ce moldu ? Tu le tues. » Aussi primitif et simple que ça. Et le pire, vous vous en doutez... C'est qu'il avait écouté cette voix qui l'avait guidé, des tréfonds de son âme torturée. ".... Contrôle-toi, Nathaniel. Tu vas rentrer dans les rangs, et tu vas te calmer et essayer de contrôler tes pulsions meurtrières." Tiens donc. C'était étrange, de l'entendre autant s'adresser à lui. Jamais autant de paroles pour son fils en dix-sept ans, sinon. On battait des records. "... Tu as déjà de la chance. Que je t'ai sorti de ce satané bordel. On va se débrouiller pour que tu sois blanchi. Mais tu sais combien ça va me coûter, j'espère." Son regard, enfin ayant une contenance quand il était posé sur lui, peut-être ? Nathaniel ne releva aucune parole. Il écoutait d'une oreille distraite. Les mots de ce géniteur qui enfin avait remarqué que son fils était capable de faire des choses.

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De l'autre côté du bureau. De l'autre côté du miroir. Avec toujours cette vilaine habitude de jouer avec sa baguette magique, collée à la peau. Non content de garder cette attitude un brin désinvolte mais toujours aussi claire et nette, hypocrisie qui était devenue part entière de sa personne, Nathaniel avait vu les années défiler. Les marches se succéder. Et les vies s'entrechoquer. Ah, ça. Toujours, les vies. Toujours, la mort. Une constante parfaite, ligne guide de son parcours tracé au cordeau. Un petit peu plus de dix ans qu'il avait soutiré, enfin, pour de vrai, une vie humaine, sa première vie humaine. C'était glauque de se dire qu'il repensait à ce genre de choses avec le sourire aux lèvres et une lumière de facétie mutine qui brillait au fond de ses yeux bleu clair. Mais voilà, les choses sont là, les faits sont ainsi. Nathaniel poussa un soupir et son regard accrocha la gentille petite photographie posée sur son bureau. Là, juste à côté de la plaque taxée de son nom, bien propre et bien gravé. Des airs heureux, des airs très faux. La petite famille au grand complet. Comment avait-il pu, un jour, se laisser faire et laisser capter son sourire factice au milieu de personnes qu'il n'aimait pas ? Il y avait un mort, même, désormais, sur cette photo. Moira était enceinte et son mari encore vivant. Le petit rire étouffé, alors qu'il y repensait, lui vint naturellement. Ah, lui. Ah, ça. Cette fois, au moins, c'était son père qui lui avait demandé d'exécuter ses ordres. Et il s'était vu féliciter pour son beau travail. Un accident... Quelle blague. Ah, oui, dans ses yeux aussi, il l'avait vue, la peur. Et il l'avait sucée comme il avait sucé la moelle de la vie qui battait dans le coeur de son désormais défunt beau-frère. Sadique, Nath ? Dommage pour vous que vous ne le compreniez que maintenant, clairement. Il en démontrait d'ailleurs tout son talent dans le peu encore, l'aube de cette guerre qui pointait au loin, répétition du bon vieux temps. Il aimait bien faire chier son monde, il n'y avait pas d'autres mots. Et même si, parmi ses quelques acolytes, on avait tendance à vouloir constamment avec celui qui devait être précisément... l'homme avec qui il ne fallait pas le mettre vu comment ils pouvaient faire des miracles autant que des désastres... Nathaniel ne menait pas autant que ça une vie comme il rêvait de la tracer. Un caillou dans sa chaussure, un petit écart, une anicroche gênante, vous savez, ce genre de déviations sur votre route qui vous donne plus envie de grogner qu'autre chose ? Bien. Il était un mangemort, il avait sa place au ministère, et savait que son heure viendrait. Parfait. Mais il restait le cas Joy. Elle. Rien que d'y penser, il en avait l'estomac tordu et l'envie de vomir. Totalement mal à l'aise. Un mal être qui le bouffait sans qu'il ne puisse rien y faire, comme le monstre de cruauté qui rongeait son frein au creux de son ventre, quoi. Joy. Sang de bourbe, dans le camp ennemi. Joy. Relation purement physique. Joy. Il l'humiliait, ne faisait cela et ne continuait que pour pouvoir la manipuler quand le moment viendrait, la retourner de son côté et user de ses appuis. Joy. Il chassa ce prénom de son esprit, le coeur au bord des lèvres, et releva le nez. Ses phalanges s'étaient serrées autour du bois de sa baguette. Une mouche traînait doucereusement la patte sur son bureau. Il l'écrasa sans contentement. Il n'aimait pas la vermine, les bestioles. Sens propre comme figuré.

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

Les mangemorts savent que James a tué son padre sinon, tout est bon