› Avez-vous déjà entendu parler de la légende du Phoenix ? Qu'est-ce que vous en pensez ? : Mon père n'a jamais été adepte des contes fantaisistes. Triste enfance, me direz-vous. J'ai été abreuvé de livres d'histoire. Mes héros n'ont pas été babbity rabbit ou un autre personnages culte de conte que tous les petites sorciers connaissent. Mes héros étaient Nicolas Flamel, différents ministre de la magie ou les chefs gobelins qui menèrent la Grande Guerre. Alors lorsqu'Albus m'expliqua l'histoire du phoenix, je n'avais clairement jamais entendu parlé de cette histoire. Et entendre que James ait pu y croire me donnait envie de me tordre de rire, s'il n'y avait pas eu la mort d'Harry Potter.
› Quelle est votre position par rapport à la guerre ? : J'ai tendance à toujours vouloir rester neutre, après tout, ce n'est pas si sur que cela que les mangemorts soient réellement de retour. Et bien que mon oncle ait été tué, je ne veux pas perdre des amis, et je me refuse également de tuer des gens. Je ne voulais que la paix, je pensais qu'après la chute du mage noir, la communauté magique sera enfin libre.
› Pensez-vous que les prétendus mangemorts, leurs familles, ont été opprimées ces dernières années ?: Oui, je le pense et je le sais. Après tout, ils ont contribué à la mort de centaines de personnes, moldus comme sorciers. Mais le lynchage que subisses leurs enfants n'est pas juste. Cela ne peut que les inciter à rejoindre James qui, lui, les accueillera les bras ouverts. Mais les moeurs sont difficilement changeable et comment demander à quelqu'un dont la moitié de la famille a été décimé par un mangemort de ne pas en vouloir au fils dans sa classe ?
› Que pensez-vous des rumeurs comme quoi Harry Potter aurait été tué par James Potter ? : C'est malheureusement vrai. Bien qu'au départ je nai pas pu y croire. Comment aurais-pu croire que mon cousin, fils de l’Élu et Potter de naissance, puisse réellement tuer son propre père ? Impossible, pourtant, jamais je ne remettrais en doute la parole d'Albus. James a toujours été adorable, bien que je ne lui ait pas parlé depuis quelques mois, comment aurais-je pu imaginer qu'il puisse tuer son géniteur...
› Que pensez-vous de la création d'un nouvel ordre ? : Si l'y a des mangemorts, il y doit y avoir quelqu'un pour les contrer j'imagine. Bien que pour le moment, j'espère sincèrement qu'il n'y aura personne d'assez crédule pour rejoindre le camp des mages noirs, le camp de mon cousin James. Sinon, évidemment qu'il faudra créer un ordre?

La première fois, la toute première fois où Molly avait vu le train rouge fumant, elle avait su qu'elle s'y sentirait à son aise. Qu'elle était faite pour aller à Hogwarts. Sa mère l'avait serré avec tellement d'insistance qu'elle aurait pu se casser en deux. Lorsque l'étreinte se termina, son épaule était trempée de larmes d'Audrey Weasley. Perceval les regardait un peu plus loin, jamais dans les effusions de sentiments. Un simple baiser sur le front et une petite parole gentille. Lucy dans les bras de sa mère, et son père droit comme un piquet, Molly monte dans le train. Un dernier signe de la main vers sa famille et Molly s'engouffre dans le couloir.
Elle repense à sa maison le soir même dans son lit aux couleurs de la maison Poufsouffle. Elle se rappelle de sa chambre, grande, spacieuse et soupire un peu. Elle n'a pas l'habitude de partager ses affaires. Et elle était de toute façon, bien trop excitée pour dormir. Bien que sa mère soit assez douée en cuisine, celle de Poudlard était vraiment magique. Molly avait engloutit des dizaines de choses différentes ce soir, mais elle ne se sentait pas ballonnée. Le stress de la première journée de cours devait y faire beaucoup. Elle se devait d'égaler les exploits de son père, si elle ne devenait pas préfète dès la cinquième année, cela risquait de décevoir son paternel. Lucy lui manquait aussi, la petite qui venait se glisser dans son lit pour se protéger de la supposée goule de son armoire. Sa petite sœur chérie allait surement lui manquer terriblement, qui allait rassurer à dernière des Weasley lorsqu'un orage toucherait Londres ? Molly se promit de lui envoyer une lettre le lendemain.

CHASING VISIONS OF OUR FUTURES. Cours de sortilège, sixième année. Molly venait de recevoir ses cent cinq centimètres de parchemin sur le sortilège de Waddiwasi qu'elle avait rédigé la semaine dernière. Le professeur le lui rendit avec un sourire entendu et le O tracé en rouge au coin droit du document lui mit du baume au corps. Pour l'instant la sixième année restait une année sans faute. Alors qu'elle parlait doucement à sa voisine en s'extasiant sur sa note, une jeune fille de Gryffondor la regarda dédaigneusement. Elle s'approcha en se penchant pour être à la hauteur de Molly. En même temps vu ton père, t'aurais eu un simple effort exceptionnel, j'aurais ri. La jeune blonde se rassit avec un sourire satisfait et Molly se décomposa. Après tout l'autre avait raison. Perceval Wealey était un héros de guerre, un membre influent de la communauté magique, et un préfet renommé. Tout le monde, même le corps enseignant s'attendait à voir des résultats exceptionnels lorsqu'il s'agissait de la fille de Percy Weasley. Bien qu'implicitement, les professeurs semblaient bien plus déçus lorsqu'elle ratait un exercice. Ta gueule troll des montagnes. Emma avait toujours été franche et assez brusque. Elle était née moldue et avait adoré apprendre toutes les expressions du monde magique pour insulter les autres. C'était un vrai dictionnaire à ce sujet là. Et Molly adorait lorsqu'elle inventait de nouvelles expressions inconnues même d'elle, sorcière pure souche. La gryffondor semblait prête à en découdre, elle pointait négligemment sa baguette vers les deux poufsouffle. Emma était sur le point de dégainer la sienne. Mais Molly connaissant premièrement, l'étrange facilité de son amie à rater ses sorts et ne voulant pas risquer son insigne de préfète, elle posa la main sur le bras de sa partenaire. Laisse c'est rien. Molly évita durant le reste du cours, le regard de la gryffondor, et écouta lascivement les vociférations d'Emma au sujet de sa lâcheté. Elle sert les dents, bien qu'elle sache que son amie n'essayait que de l'aider, elle lui en veut un peu. Puisque Molly a quelque chose de grand sur les épaules. Quelque chose imposé depuis sa naissance. Un fardeau aussi lourd que la prophétie de son oncle. Celui de la réussite à tout prix. La cloche sonne et la jeune fille range alors ses affaires distraitement, encore dans ses pensées. Elle se laisse trainer dans les couloirs par Emma. C'est seulement lorsqu'elles sont bloquées par un escalier capricieux que Molly daigne écouter son amie. Molly, joue pas à la goule sans cervelle. On s'en fout royalement de qui est ton père. (...) Le problème c'est que mon père s'en fout pas lui... Avant, qu'elle ait pu en placer une autre, l'escalier prit un malin plaisir à bouger brusquement. Les deux sorcières eurent à peine le temps de se cramponner qu'il venait s'accrocher avec fracas au troisième étage. Molly avait blanchit et son sac s'était rependu sur les marches. Ébouriffée elle entreprit avec honte de rassembler ses affaires. Son crayon moldu -cadeau de son grand-père- avait roulé bien plus loin, au pied d'un garçon brun. Elle le reconnut tout de suite à sa carrure, elle maudit les escaliers, elle maudit son habitude de prendre son crayon, elle maudit son sac, elle maudit Emma et elle se maudit. Comment, dans une situation aussi embarrassante qu'une arrivée fracassante (dans tous les sens du terme) pouvait-elle se résoudre à aller le voir ? Il n'était pas forcément le genre à attirer les regards par ses facéties ou ses démonstrations de quelque sorte. Il avait une beauté silencieuse qui la faisait rêver. Weasley, rapplique ! J'ai pas envie de me faire engueuler. Molly se promit inférieurement de massacrer son amie qui jure comme un éleveur de niffleurs. Elle cherchera dans tous les livres de la réserve le sort le plus effroyable pour qu'Emma se souvienne que ce jour n'était pas le sien. Octave venait de se retourner et avec une facilité déconcertante, Molly se forgea un sourire. Il la regarda avec intérêt et elle tentait tant bien que de mal de garder son calme. Elle se baisse pour ramasser l'objet moldu dix fois plus pratique qu'une plume. L'ainé de Percy Weasley essaye tellement de paraitre normal qu'elle a des actions saccadées et préfère s'enfuir. Ele range le crayon dans sa poche de robe et tourne les talons pour rejoindre Emma. Tu, tu es une Weasley ? Octave Ridley venait de lui adresser la parole, le cœur de Molly explosa. Elle se retourna pour lui faire face et put le détailler un peu plus facilement que les fois à la bibliothèque cachée derrière un bouquin. Il était beau. Eh bien, oui. Ses yeux semblèrent s'illuminer et la pose mature qu'il semblait avoir lorsqu'elle le regardait dans les couloirs avait disparu. Elle regarda un gamin a qui on aurait offert le nouveau balai en vente. La jeune adolescente était sure qu'il était en fait transit d'amour pour elle et qu'il n'attendait qu'un prétexte pour l'aborder. Molly Weasley venait de s'inventer une idylle en quelques seconde, et lorsqu'Octave ouvrit la bouche. Par Harry Potter, tu connais Charlie Weasley alors ? Le célèbre dresseur de dragons ! Son rêve se brisa en mille morceaux. Bien qu'à partir de ce jour précis, elle commença à parler régulièrement à Octave et elle comprit qu'il ne pourrait jamais l'aimer comme elle le faisait, il y avait les dragons.

IT'S NOW OR NEVER. Molly revêtue d'une robe blanche de potionniste agitait sa baguette magique pour augmenter le feu qui chauffait sa préparation. Mademoiselle Weasley ? La stagiaire timide venait de toquer à la porte du laboratoire de potion de St Mangouste. Molly se retourna, enleva ses lunettes de sécurité et s'éloigna du grand chaudron où bouillait une nouvelle potion teste pour contrer l'empoisonnement par Doxys. Par ici ! Que se passe-t-il ? La petite blonde s'agita, elle semblait paniquée. Molly l'attrapa et lui posa ses mains sur ses épaules pour la calmer. Elle se souvint que la petite stagiaire avait été affectée aux urgences magiques et que cela ne faisait qu'une semaine qu'elle était arrivée. Elle devait avoir vu quelque chose d'horrible. Molly lança un sortilège d'attraction et donna la fiole qui venait d'arriver la jeune fille qui tremblait. Après l'avoir bu, elle semblait s'être détendue, Molly la regarda d'un air attendrit et lui posa une seule question, simple à comprendre Où dois-je aller ? La jeune fille bégueya quelque chose qui ressemblait à une litanie répétée pour s'en souvenir. Morsure de bête, patient venu d'un pays d'Europe de l'Est, drôlement amoché, voyage trop long, jambe purulente. Dès qu'elle avait entendu le mot dragon, Molly avait été intéressée, elle ne travaillait jamais réellement sur des infections de ce type. C'était bien plus souvent de choses bénignes des créatures magiques anglaises. Elle avait hâte de voir le patient. Laissant sur place la jeune stagiaire, la jeune femme rousse grimpa quatre à quatre les escaliers menant à l'étage des urgences. Elle zigzigua entre les guérisseurs, les médicomages et les infirmagiques. Elle arriva devant une tête qu'elle connaissait bien, Ronnie. Molly lui adressa un signe de tête et demanda C'est ici la morsure de dragon ? Ronnie acquiesça et laissa entrer dans la chambre Molly pour les premiers diagnostiques. Lorsque la jeune femme franchit la porte et le vit. Lui. Aussi blanc qu'un linge et la jambe dont suintait un liquide violet. Il semblait souffrir le matyr, mais leva quand même les yeux lorsqu'elle entra dans la pièce. Oh merde. La jeune rousse aurait bien voulu prendre ses jambes à son cou. Après tout, la dernière fois qu'ils s'étaient vu, tout c'était bien passé, même très bien passé. Mais elle avait honte de le revoir dans ces conditions. Oh tiens, Molly. J'ai une sale tête pas vrai ? Molly en professionnelle, se remettant de ses émotions lui sourit sans réellement répondre à sa question. Du bout de la baguette elle inspecta la plaie, découpant le bandage, le venin semblait drainer le sang et la blessure émettait du pus d'une couleur jamais vu par la demoiselle Weasley. Tout cela aurait été tellement plus intéressant si la victime de ce dragon n'était pas Octave Ridley. Pas besoin de prendre des baguettes avec moi, je sais que le venin du Noir des Hébrides est difficilement soignable. Molly eut envie de le gifler, pourquoi avait-il toujours son flegme légendaire ? Elle redevenait cette fille de seize ans devant lui. Les dix années passées n'avaient rien changé lorsqu'il s'agissait d'Octave. Elle était toujours aussi chamboulée et la jeune fille s'en voulait d'être aussi faible. Après tout, elle était devenue une grande potionniste. Elle n'avait pas à réagir comme ça devant un simple homme. Elle continua de sourire pour masquer son trouble de le revoir, surtout en si mauvais état. Ne t'inquiète pas va, je suis devenue plutôt douée dans mon domaine. Alors qu'elle donnait un petit coup de baguette pour que de nouveaux bandages apparaissent et remplacent ceux devenus entièrement violet, la stagiaire réapparu. La petite blonde entra sans frapper, les joues toujours aussi rouges, elle semblait avoir couru à nouveau. Elle reprit son souffle et explosa Il y a un patronus qui répète votre nom dans le laboratoire, un phénix. Un phénix ? Le seul capable d'émettre un patronus de cette forme était son cousin Albus. Prise d'un très mauvais intuition, elle regarda Octave, coincée entre le devoir -l'amour- et la famille. Les patronus étaient pour une urgence, et Albus n'était plus le gamin débile qui faisait des blagues. Il se passait quelque chose de très important et son cinquième sens de sorcière le lui disait. Octave lui lança un petit regard qui disait qu'elle pouvait y aller, qu'il comprenait. Soulagée, elle transplana au plus vite dans le laboratoire au sous-sol. Harry Potter est mort. Elle eut un hoquet de stupeur lorsque le phénix murmura la nouvelle. Son oncle venait de mourir. Elle ressentit un vide étrange dans son estomac. Molly était triste, bien qu'elle soit plus ou moins proche de sa famille, Harry et Charlie étaient ses oncles préférés. Ils avaient toujours cru en elle lorsque son père trouvait totalement normal qu'elle soit excellente. Elle se souvint d'une partie de Quidditch endiablée dans le jardin des Potter où Harry lui avait expliqué comment savoir frapper un cognard. Elle voulait s'assoir, la nouvelle venait de l'assommer. Mais le phénix n'avait pas terminé son message. James est le meurtrier. Molly ne savait plus quoi faire, quoi dire. Elle voulait transplaner, aller voir Albus et Lily, réconforter Ginny, faire quelque chose. Mais ses jambes refusaient de marcher. Comment James avait-il pu tuer son père ? Molly resta un moment, chancelante seule dans la salle. Lorsqu'elle reprit le contrôle de ses émotions, elle rassembla ses idées pour transplaner dans le domaine Potter.

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

Rien à redire si ce n'est que j'aime la personnalité de Molly c'est une très jolie fiche que j'avais hate de lire !