› NOM : Cholmondeley et rien à signaler. Certes, je pourrais vous conter l'histoire passionnante de mon nom de famille, mais à quoi bon ? Il ne jouit d'aucune renommée dans le monde magique. Pourtant, mon père est un notoire journaliste britannique. C'est un homme bon et engagé. Lui et moi ne vivons tout simplement pas dans le même monde. › PRÉNOMS : Juliet. Parce que ma mère aimait Shakespeare. Avery, parce que mon père est un grand fan des Tex Avery.  › AGE : 25 ans. Et je commence peu à peu à redouter le temps qui passe. L'année prochaine, je serai plus proche de la trentaine que de la vingtaine... Déprimant ! › DATE ET LIEU DE NAISSANCE :deux février 2003 à Canterburry › STATUT : Puisqu'il n'existe que deux catégories d'hommes : les lâches ou les obsédés, je préfère rester célibataire. › STATUT DU SANG : Je suis née-moldu. › ORIENTATION SEXUELLE :  Hétérosexuelle. › MÉTIER : Si je travaille pour le ministère au département des mystères, c'est au prix de nombreux efforts. A mon ambition s'accordent ma détermination et mon courage. J'ai bossé dur. Je suis désormais chef de section à la salle du Temps. C'est passionnant, mais ce n'est pas terminé. Je compte bien m'élever au plus haut.  › BAGUETTE : Faite en bois de laurier, elle renferme dans son coeur  une plume d'hypogriffe. Elle n'est pas très grande cependant, à peine 20 centimètres. C'est un peu comme si elle se voulait le témoin de ces faiblesses que je cache derrière mon autorité et la rigidité de mes valeurs. Elle reste souple néanmoins et elle m'est très fidèle. › MAISON A POUDLARD : Gryffindor › PATRONUS :  Un cygne. Un majestueux cygne qui est, à l'image que l'on me prête, aussi fière que je peux l'être. › EPOUVANTARD :  Une immense horloge à pendule. La section pour laquelle je travaille n'est pas un hasard. J'ai peur du temps qui passe, du temps qui défile et qui nous laisse souvent pantois devant nos regrets, nos choix, nos remords, nos échecs et nos incertitudes. J'ai peur du passé comme de l'avenir, tout simplement. › CREDIT : Frenchadicted

› UN SORT : Expelliarmus. Un sorcier désarmé n'est-il pas (normalement) un sorcier innofensif ? › UNE POTION : Felix Felicis. Je rêverais d'en posséder une. Une fois dans ma vie. Après tout, qui ne rêverait pas de vivre une journée parfaite, couronnée de succès ?  › UN OUVRAGE :  Lever le voile du futur de Cassandra Vablatsky. Je n'ai cependant aucun don pour la divination malheureusement. J'essaie pourtant. › UNE PLACE AU QUIDDITCH : Spectateur. Moins je vole, mieux je me sens. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : Le transplanage. Rapide, précis et sans risque.› UN MAGE CELEBRE : Perceval Weasley. Il faut l'admettre, son ascension sociale a été fulgurante. › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : La renaissance. A l'instant même où, pour le bien des Moldus, les sorciers ont décidé de disparaître de leur horizon. J'aime savoir mes parents en sécurité, loin des guerres qui ne les concernent pas. › UNE CREATURE MAGIQUE : L'hyppogriffe. Je crois qu'on se ressemble lui et moi. On s'apprivoise.

› pseudo : Aleph› prénom : héhé › âge : je suis en âge › fréquence de connexion : Régulièrement, sauf pendant les partiels ou période de stage. › personnage : scenario› groupe : Neutre (pour le moment) › commentaire ? : Je suis contente d'être tombée sur ce forum. Je sens que je vais bien me plaire.

En résumé, S’il fallait résumer Juliet en un mot, quiconque choisirait probablement : ambitieuse. Elle a réussi. C’est indéniable. Elle s’en est donné les moyens, affinant ses meilleurs atouts. Juliet, c’est une bosseuse. C’est la motivation incarnée et elle ne compte pas ses heures pour être performante. Elle a l’esprit pratique, possède un sens inné de l’économie et au milieu des foules, elle paraît toujours pressée. Pourtant, elle sait se lier d’amitié avec tout le monde. Joviale, elle sait toujours quoi dire et surtout, à quel moment le dire, pour inspirer confiance et insuffler autour d’elle la bonne humeur. Toutefois, elle est dotée d’un caractère bien trempé. Dans les couloirs de Poudlard, en tant que préfère, elle apprit à se défendre et à se faire entendre. Elle ne craint ni d’être piquante, ni d’être désagréable pour défendre son amour-propre et son statut. Elle est fière d’elle et de son parcours. Elle ne laisse quiconque lui dicter sa conduite ou mettre en péril son petit univers. Tout comme elle refuse pertinemment  qu’on blesse les gens qu’elle aime. En amour, elle pourrait sembler inaccessible. L’approcher amoureusement relèverait presque de l’exploit. La misandrie est pour elle une façon de se protéger des hommes à l’image de ces quelques ex aux regards lubriques. Elle est trop sentimentale pour ça (même si elle le cache bien derrière un caractère bien trempé). Elle pourrait aimer trop facilement finalement et pour elle, cela reviendrait à se mettre en danger. Juliet, tient à sa sécurité. Dès lors, l’amour, pour elle, ne peut être lié qu’à la stabilité.

Les petits plus : Elle se brosse les dents trois à quatre fois par jour. Parfois plus – Elle ne sort pas si elle n’est pas maquillée. Elle n’est pas superficielle, elle considère qu’elle se doit d’être toujours au top. – Elle ne porte pas de parfum. Juste de l’essence de patchouli. Ça sent fort. Ses collègues n’aiment pas toujours. Elle, elle ne le sent même plus – Son gel douche est parfumé à la noix de coco – Toutes ses journées commencent par un jus d’orange. Elle ne mange rien de solide avant 10 heures du matin – Elle adore les sucreries au miel et les chocogrenouilles – Elle ne s’aime pas beaucoup physiquement. Elle est constamment au régime et surtout, elle déteste certains regards concupiscents sur ses formes – Lorsqu’elle est chez elle, elle porte des lunettes – Lorsqu’elle est attendue, elle arrive toujours quinze minutes à l’avance, quitte à tourner au tour du lieu de rendez-vous – Elle se lève toujours très tôt et se couche souvent très tard. Elle dort peu – Elle ne boit que du thé au fruit rouge – Elle se laisse rarement tomber amoureuse. C’est déjà arrivé pourtant –Elle ne supporte pas qu’on la juge sans la connaître – Elle économise à l’excès. – Plus jeune, elle tenait un journal intime. Elle les a tous conservés – Elle fait parvenir des nouvelles à ses parents plusieurs fois par jour. Elle sait que ça les rassure. – Le dimanche est le seul jour où elle s’accorde une grasse matinée. Elle se réveille à pas d’heures, meurt de faim et s’enfile des céréales au miel en écoutant la radio. Elle préserve ses petits moments d’insouciance – Elle a peur de vieillir. L’idée d’approcher la trentaine la rend fébrile – Elle écoute de tout mais, lorsqu’elle a besoin de se détendre après une journée de boulot, elle écoute du Beethoven, de la musique moldu – Son plus grand regret est de n’avoir pas pu jouer d’un instrument de musique quand elle était petite. Aujourd’hui, elle apprend le violon. Elle ne sait pas jouer grand-chose. À peine quelques accords, mais, elle s’y tient. – Elle baragouine quelques mots en français. – A Poudlard, elle était une des meilleures de sa promotion – Elle a toujours sacrifié sa vie pour ses études – Elle n’a pas connu beaucoup d’hommes dans sa vie. Quelques-uns qui l’ont accompagné çà et là, jamais bien longtemps cependant – Elle échangea son premier baiser à quinze ans. Elle a vécu sa première fois beaucoup plus tard – Elle ne parvient pas à comprendre la décision de James les concernant. Ignorer les véritables raisons de cette rupture l’horripile terriblement. Pourtant, par amour-propre, elle ne prétend plus en reparler lorsque, d’aventures, elle le croise – Nombre de ses amis lui conseillent de faire sortir davantage, elle en est incapable. Elle sait qu’ils n’ont pas tort. Un peu de détente ne lui ferait pas de mal – Elle n’est pas sportive pour un sou. Pourtant, elle s’obstine à essayer de courir le plus souvent possible – En bonne sorcière, elle ne se sépare jamais de sa baguette - Elle se méfie facilement des hommes. Elle ne supporte pas qu’on la touche. Sa zone proximale est étendue – Elle est passionnée par son métier – Légèrement féministe, elle ne supporte pas qu’un homme la regarde de haut, comme si elle n’était qu’une gratte-papier .

Concentrée sur mes devoirs de vacances – je déteste les maths, mais je bosse dur - je n’ai pas entendu qu’on avait sonné à la porte. Dès lors, lorsque ma mère me héla du bas de l’escalier, je crus qu’elle réclamait lourdement une aide quelconque pour le ménage ou la cuisine. Elle m’exaspérait mais, malgré tout, je m’adressai à elle avec une douceur étonnante. « Oui. J’arrive tout de suite » lançais-je du haut de l’escalier avec docilité. Nous sommes bien loin du ton autoritaire que j’emploie à l’école pour me faire entendre du haut de mes onze printemps. Un jour, dans sa grande mansuétude, mon père m’a donné un conseil. Un conseil scrupuleux qui m’agaça particulièrement à l’époque. Je me souviens avoir considéré cette maxime avec un dédain certain. Le dédain propre à l’insouciance de l’enfance. En réalité, je détestais simplement l’entendre parler de la détermination comme d’un allié sans faille. Il en parlait comme s’il s’agissait de la panacée, du remède universel à tous les maux et à toutes les blessures. Il le vantait comme on loue le dieu d’un dogme. Un dogme dangereux qui avilit les esprits les plus faibles. Je devais être du parti des gagnants pour m’élever au plus haut et j’ai su. J’ai su que le flegme de mon père n’était en fait qu’un leurre. Il aspirait à de grandes choses et ses projets, avortés par ma naissance, le poussèrent souvent à me rappeler que pour prendre une place notoire dans la société, il ne fallait pas seulement le vouloir, mais rassembler force et courage pour la saisir.

Récupérant d’abord un verre vide traînant sur mon bureau, j’ai dévalé la première salve d’escalier en hurlant à ma mère les détails in-trépidants de ma vie morne et terne du moment : « Ma. Tu sais quand rentre Papa ? Faut que je lui fasse écouter un truc que je viens de découvrir avec…» lui confiais-je inconsciente de la présence de cet étranger dans ma maison. Je ne l’aperçus que plus tard, quelque part entre la dixième ou la neuvième marche quand l’espace du couloir s’est offert à mes pupilles écarquillées. Cet homme, je ne l’avais jamais vu, jamais rencontré et, le regard suspicieux de ma mère me confirmait qu’elle n’était pas vraiment rassurée. « Bonjour Monsieur » chuchotais-je en approchant lentement de celui qui m’adressait déjà un grand sourire amène. Il dégageait une chaleur rassurante et paternelle. « Bonjour Juliet. Comment vas-tu jeune fille ? » s’empressa-t-il de répondre, la main tendue dans ma direction. Je l’ai saisie machinalement par politesse quand ma mère, reprenant soudain vie, nous entraîna tout deux dans la cuisine pour les salamalecs habituelle : puis-je vous servir quelque chose à boire ? Que puis-je pour vous ? Que me vaut l’honneur de votre visite, etc. L’étranger ne traîna pas à entrer dans le vif du sujet. En effet, il déposa devant ma mère une lettre qui, en réalité, m’était entièrement destinée. Elle faisait allusion à Poudlard, une école pour jeunes sorciers. J’aurais pu être surprise, en réalité, je ne l’étais pas vraiment, contrairement à ma mère. Si j’ignorais l’existence d’un tel établissement, mon potentiel magique n’était pas vraiment une surprise. Très jeune à l’origine de phénomène inexpliqué, j’ai réalisé bien vite que je n’étais pas une enfant comme les autres. Je croyais simplement être une mutante, une de celle qu’on voit dans les dessins animés pour enfants le dimanche matin. Aussi me suis-je tue de peur d’être rejetée. J’ai conservé jalousement ce secret jusqu’à aujourd’hui.

« Je suis certain que Juliet ici présente sait plus ou moins de quoi je parle. N’est-ce pas jeune fille ? N’as-tu jamais vu ou provoqué des choses étranges ? » m’a alors demandé le représentant de ma future école. Levant doucement la tête vers ma mère, je n’ai pas osé prendre la parole. Je me sentais oppressée par l’intensité de leurs regards respectifs. Qu’attendait-elle de moi ? La vérité ? J’aurais donné n’importe quoi pour que mon père soit là. « Tu peux parler sans crainte chérie. Maman a besoin de savoir tu comprends ? » J’ai voulu parlé, mais je me suis ravisée, me contentant de hocher la tête timidement en signe d’assentiment. « Très bien. Dans ce cas, … j’imagine que son père et moi n’avons pas vraiment le choix. » soupira-t-elle dépitée. J’aurais donné beaucoup pour être capable de lire le fond de sa pensée. A défaut, je me suis contentée de les écouter parler de mon avenir comme si je n’étais pas concernée. A la fin de cet été, je quitterai mes amis pour une nouvelle vie, un nouveau monde. Je pourrais en être attristée, je crois au contraire que je suis plutôt excitée par la nouvelle. Ma seule crainte est la réaction sincère de ma mère et celle de mon père lorsqu’il apprendra la nouvelle. Le sorcier parti les choses pourraient me semblé moins facile.


Égarée entre souvenir et réalité, j’aurais juré d’une caresse sur mon visage, d’une voix amène pour m’animer. Je n’en étais pas vraiment sûre, jusqu’à ce que, péniblement, j’ouvre des yeux embrumés sur ma mère. « Réveille-toi Princesse. Il est tard déjà. » Je lui souris spontanément. J’aimais ce charmant sobriquet dont elle usait sans retenue. J’étais également contente de la voir. Mes études à Poudlard nous empêchent de passer beaucoup de temps ensemble. Petite, je craignais qu’elle me rejette, qu’elle m’en veuille de ne pas être comme elle. Aujourd’hui, je sais qu’il n’en est rien. Si parfois elle verse quelques larmes, c’est surtout de me voir la quitter pour de longs mois. Peut-être par fierté aussi. « Bonjour maman » la saluais-je gentiment d’une voix faiblarde tandis que je m’étirais, mes muscles engourdis de sommeil. Je me frottais les yeux comme le font les nouveau-nés puis mes mains s’attardèrent sur l’ensemble de mon visage. Petit à petit, je me déchiffonnai assez pour remarquer que j’étais dans le sofa. Je me rappelai alors qu’une fois rentrée chez moi, je m’étais sentie un peu maussade à l’idée d’abandonner le monde sorcier pour deux mois entiers. La chambre de la maison de mon enfance, où je m’étais d’emblée réfugiée, m’avait semblé trop calme à côté de l’agitation du dortoir des Gryffondor. Alors, j’avais pris une douche et j’étais descendue au salon. Mon père regardait la télévision. « Oh, chérie. Elle doit te manquer non ? » me demanda-t-il en désignant le poste de l’index. « Oh non. Pas vraiment. Tu sais, on n’est pas mal occupé et puis mon statut de préfète tout ça. » lui ai-je alors répondu sans réfléchir en présumant qu’il ne comprendrait pas l’importance de mon rôle. Pourtant, il s’est extasié. Il s’est levé et a hurlé après ma mère pour l’en avertir. Nous avons fêté ma « promotion », c’est comme ça qu’ils l’appelaient. Finalement, je me suis endormie dans le divan.

« Quelle heure est-il ? » m’inquiétais-je en cherchant ma baguette dans ma poche. Elle ne me quitte jamais et ma mère, fière et fascinée, est habituée. « Bon sang ! Mais, il est déjà 11h30 ?» remarquais-je à l'horloge trônant au dessus de la cheminée de mes parents. Ébahie, je pestais contre moi-même. Je n’ai que rarement joui des plaisirs d’une grasse matinée. Me lever à une heure raisonnable est mon astreinte pour honorer mon père et ses principes. D’aussi loin que je me souvienne, il m’a souvent répété : « L’avenir appartient à ceux qui se lève tôt » j’étais à côté de mes pompes. Je devais bien l’admettre. J’avais des excuses cependant. Beaucoup de boulot pour les cours de sortilèges et de potions, mes cours particuliers de James qui tente vainement de m’apprendre à utiliser mon balai comme il se doit. « Pourquoi tu ne m’as pas réveillé maman ? » Elle soupira, attendrie comme dans mon enfance : « Tu dormais tellement bien. Je n’ai pas eu le cœur. Je te sers un chocolat chaud ? » J’ai hoché la tête et je l’ai rejoint dans la cuisine. « Alors, raconte-moi tout. Dis-moi tout de ton année dans cette école. Dis, j’ai le droit de citer son nom » ajouta-t-elle en chuchotant. Malgré les années, mes parents ne s’y faisaient qu’à moitié. L’intitulé des cours, le nom de mes professeurs, cette baguette magique dont je ne me sépare jamais, ils sont demeurés pantois. Pourtant, je sais qu’ils sont heureux. Heureux et fiers de ma nature et de mes performances. « Oui maman. Tu peux citer Poudlard. Avant de te raconter tout ce que tu ne sais pas déjà, j’ai déposé des bouquins pour toi sur la table de nuit de ma chambre. Par contre, tu sais bien. Tu ne peux pas les sortir de cette maison et tu ne peux en parler à quiconque. » Telle une enfant, elle m’a embrassée sur le front, a déposé la tasse prête devant moi un peu brusquement et s’est empressée de grimper l’escalier jusqu’à la chambre non sans m’avoir, au préalable, chuchoté quelques mots d’amour à l’oreille.  



Des jeux de mains audacieux s’acoquinent sans pudeur à des accolades brûlantes. Les joues rougies d’excitation et de concupiscence, je fonds littéralement. Littérairement aussi. Je suis comme neige au soleil. Une Prométhée que le Pygmalion façonne avec talent au fil de la nuit. Et notre passion éphémère se consume encore et encore, les sens exacerbés par ce sentiment de déjà-vu. Avide, j’ai goûté à sa peau. J’ai profité de ces instants incandescents sans l’once d’un regret, sans la moindre continence. Je me souviens avoir scandé quelques suppliques. Discrètement. Le cœur battant tambour dans ma poitrine offerte, soulevée par cette respiration erratique, calquée sur la sienne. Je suis venue pour voir. J’ai vu, mais il m’a vaincue. Percluse de fatigue, épuisée, je me suis endormie finalement. Ma peau nue contre la sienne, si douce et si tendre où j’égare un léger baiser avant de clore les paupières. Je me souviens l’avoir réveillé vers quatre ou cinq heures du matin pour apprécier une supposée dernière fois. Au désir d’une femme dispose, tout homme est faible. Et quand bien même James aurait fait exception, j’avais les arguments pour le faire changer d’avis.

Au petit matin, un rayon de soleil a traversé les lattes des persiennes de sa chambre. Il réchauffe ma joue, m’éveille doucement et j’ouvre les yeux péniblement. Je reconnais la pièce. Et des souvenirs vagues me reviennent par bribes. Et quel souvenir. Néanmoins, je suis encore un peu vaseuse, migraineuse et engourdie. Je me sens cent ans d’âge, mais je suis bien consciente. Consciente de la portée mes actes. Consciente que je devrais me lever, me rhabiller et rentrer chez moi avant d’aller bosser, pimpante à souhait. À défaut, je me frotte les yeux à l’image d’une enfant. Une enfant indécente qui tâtonne le matelas vide à ses côtés. Je considère mon corps dévêtu et à peine couvert de la couette avec consternation. Qu’est-ce que je fous ? Aurais-je quelque tendance à l’auto-destruction ? Le jeune Potter n’a rien à m’offrir. Avant mon départ pour les Usa, sa décision était prise. La mienne aussi d’ailleurs. J’avais choisi de le détester, pas de retomber dans ses bras. Je ne suis vraisemblablement qu’une idiote. Une âme stupide et têtue qui ferait bien d’écouter les conseils de ses ainées. Combien de fois ma mère ne m’a-t-elle pas répété que le jeune Potter n’était pas fait pour elle ? Que me fier à mes premiers instincts vaut mieux que mes sensibleries de femmes. Si elle savait ! Les vacances suivant ma rencontre avec le jeune sorcier, j’ai prétendu le détester pour son arrogance et sa vanité. J’y croyais. Or, le temps m’apprit que je tenais davantage à lui que je ne voulais bien l’admettre.

Seule dans ce grand lit, il fait un peu froid, mais je sais que James n’est pas bien loin. Je crois reconnaître le bruit familier de la douche. Si je fais vite, je pourrai m’éclipser sans avoir à me justifier. Et, après tout, pourrait-il m’en vouloir alors qu’il m’a quittée à l’aide d’un bout de papier ? N’ai-je pas, moi aussi, le droit d’être lâche parfois ? Ni une ni deux, j’ai enfilé ma robe et attaché mes cheveux dans un chignon sauvage. J’ai alors croisé mes traits ternis par cette nuit dans un miroir et je me suis sentie outrageusement pathétique, ridicule. Un peu sale à l’idée d’avoir rompu mon pacte avec ma fierté. J’imagine qu’en évidant James quelque temps, je pourrai oublier cette erreur. Et quelle erreur ! Aussi agréable soit-elle, je risque de la regretter. Moi qui déteste longer les murs m’y contraindrai pourtant. Nous n’avons aucun avenir lui et moi. Si je pouvais, je me giflerais. Hier soir, je m’étais tout prédit, mais pas ça. Pas ce mélange de honte et de culpabilité qui s’imprime sur mes traits. Nerveuse, j’ai rassemblé mes maigres affaires à la hâte. Je n’ai pas fière allure. Je soupire pour me donner du courage et, forte de mes nouvelles résolutions, je quitte la chambre pour m’apprêter à partir quand, soudainement, je suis prise de remords. Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas le traiter avec autant de mépris ou de dédain. Je me dois de laisser une empreinte de mon passage et non un prétexte pour revenir. Alors, j’ai lui ai laissé un mot qui ressemblait à des excuses dans le fond, pas dans la forme : « Ce matin, je vais passer le seuil de ta porte, je vais compter jusqu’à trois et je vais tout oublier. Et si je peux me permettre un conseil : oublie toi aussi ! Après tout, toi comme moi avons eu ce que nous voulions. Sur ce, bonne continuation. »

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Cependant rassure-toi, tu as une marge de trois jours pour recenser ton avatar, mais après ça si tu ne l'as pas fait et bien... Tant pis ! Même si nous voyons que tu as oublié, nous ne rajouterons pas ton avatar parce que les règles sont là pour être respectées (et surtout : sont les mêmes pour tout le monde !). Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

Suite à l'avis positif de Lise, je te valide donc. Bon jeu parmi nous .