› NOM : weasley, ou le patronyme le plus célèbre d'angleterre, après celui de potter peut-être. on ne peut pas dire que dom adore son nom. sa famille oui, même si elle ne le montre pas toujours. mais porter son nom équivaut à une certaine notoriété dont elle se passerait bien. › PRÉNOMS : dominique et ange. pour le coup, elle n'est pas du tout satisfaite, d'aucun des deux. ange, elle trouve cela guimauve à en mourir, et dominique... beaucoup trop long, compliqué, et masculin. alors elle se fait surnommer dom, ou domi, et le premier qui ose l'appeler dominique, elle le castre. la seule qui ait ce droit est sa mère.› AGE : vingt-trois ans et des balais. en grandissant, dom a tendance à compter de moins en moins les années qui passent. s'il n'y avait pas sa (quelque peu envahissante) famille pour le lui rappeler, il se pourrait même qu'elle oublie son anniversaire.› DATE ET LIEU DE NAISSANCE : domi est née le huit janvier de l'année deux mille cinq, à rio de janeiro, au brésil. bill et fleur weasley ont toujours été de grands voyageurs et les trois premières années de sa vie, dom les a passé hors de l'angleterre, à vagabonder de pays en pays. elle n'a que très peu de souvenirs de cette époque, pourtant, les photos et les récits de ses parents et de sa sœur, victoire, la lui font regretter.› STATUT : célibataire. aussi étonnant que cela puisse paraître, malgré son assurance à toute épreuve et sa grande gueule, dom n'est pas une experte en relations amoureuses. elle n'a eu qu'un seul copain dans sa vie, en cinquième année, et cela a duré en tout et pour tout deux semaines. depuis, à part quelques garçons qu'elle a embrassé en soirée, rien. c'est l'un de ses grands complexes mais aussi l'une de ses peurs, bien qu'elle ne l'avouerait pour rien au monde : celle de rester seule toute sa vie. › STATUT DU SANG : mêlé, comme tous les weasley à présent. à vrai dire, dom s'en fout pas mal de tout ça. on lui a toujours appris que la valeur du sang n'avait aucune importance, et vu la stupidité de certains sang-purs, elle est même plutôt fière de ne pas l'être. › ORIENTATION SEXUELLE : si dom est certaine de son attirance pour les garçons, elle est ouverte à tout. comme pour tout, elle ne rejette aucune éventualité, et bien qu'elle n'ait jamais essayé quoique ce soit avec le sexe féminin (ni avec le masculin, par ailleurs), on peut la considérer comme bisexuelle. › MÉTIER : serveuse à la tête de sanglier, un bar assez miteux, mais elle s'entend très bien avec le patron, un vieil ami de son père, qui doit avoir dépassé la barre des cinq cinquante ans à présent. après sa sortie de poudlard, dom a commencé une année d'étude de médicomagie, sous la pression de sa mère. elle a arrêté au bout de cinq mois, et a quitté la maison familiale au même moment. depuis, elle enchaîne les petits boulots pour se payer son appart et même si elle galère la plupart du temps, elle refuse l'aide financière de ses parents. › BAGUETTE : en bois de prunellier, elle mesure dix-neuf centimètres et contient un crin de queue de licorne. dom est très attachée à sa baguette, plus que la plupart des sorciers. elle ne la quitte jamais, elle l'a toujours sur soit, non pas par peur de ne pas pouvoir se défendre, mais par peur de la perdre. c'est une baguette d'une forme comme on en voit peu : en plus d'être excessivement petite, elle est toute tordue, si bien qu'elle ressemble presque plus à une branche qu'à une baguette, et la plupart des gens la trouvent peu esthétique. mais si on y regarde de plus prêt, elle est ornée de minuscules runes qui participent aussi à son originalité, et com ne l'échangerait pour rien au monde.› MAISON A POUDLARD : serdaigle, à croire que les aiglons, en plus d'accepter les intelligences rares, aiment bien aussi les originaux. à moins que le choipeau ait détecté l'esprit brillant qui se cache sous les cheveux roses de dom, et sous son apparent je-m'en-foutisme.› PATRONUS : une marmotte. une petite marmotte tout mignonne, qui n'est pas sans lui rappeler le surnom que lui donnait son père, petite, parce qu'elle avait la fâcheuse habitude de passer ses journées au lit.› EPOUVANTARD : du feu, partout, du feu. dom sait très bien d'où vient cette phobie, de l'un de ses cauchemars récurrents lorsqu'elle était enfant, qui l'a traumatisé à force de la poursuivre dans son sommeil. depuis, à la moindre flamme, dom tremble de peur.› CREDIT : tumblr

› UN SORT : lumos, dom a toujours eu besoin d'allumer la lumière dans les moments sombres. › UNE POTION : le felix felicis, qu'elle a utilisé une fois et qu'elle a trouvé formidable. › UN OUVRAGE : les contes de beedle le barde, qui ont bercé son enfance et ses nuits. › UNE PLACE AU QUIDDITCH : poursuiveuse, la place qu'elle occupait autrefois à poudlard. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : le magicobus, surtout depuis qu'elle a sympathisé avec le contrôleur. › UN MAGE CELEBRE : kirley duke, le guitariste solo de bizzar'sisters. dom en est fan. › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : peut-être le temps des fondateurs, où tout semblait encore possible. › UNE CREATURE MAGIQUE : un pitiponk, elle a toujours étté attiré par ces petites bêtes.

› pseudo : wonderwall. (tiré de la chanson d'oasis, merci moi  ) › prénom : alice (au pays des merveilles, haha, admirez l'originalité  ) › âge : seize ans, mais bientôt dix-sept, bitches. › fréquence de connexion : everytimeeeeeeeee (je peux pas me passer de vous (et ça me perdra)) › personnage : inventé bien que basé sur l'oeuvre de la fabuleuse et génialissime JKR. › groupe : en cours de réflexion, les nuggets › commentaire ? : comment résister au retour d'olaw, hein ?  

platform nine and three-quarters, king's cross, september 2021.
Tu y étais, enfin. Ton père venait de porter ton énorme valise dans le train, dans le compartiment que tu partageais avec tes cousins, notamment James, et tu étais maintenant penchée par l'une des portes d'un wagon pour dire un dernier au revoir à tes parents. C'était le première fois que tu les quittais vraiment, et même si ta mère avait tendance à te taper sur le système, tu avais une boule dans la gorge. Et puis, ton père... Il te manquerait tant. Mais tu serais bientôt en route pour Poudlard, et cela effaçait tout. En route pour Poudlard, par Merlin. Bientôt, le sifflet retentit, et tandis que ta mère agitait son mouchoir sur le quai, tu sentis le train se mettre en marche et tu vis tes parents s'éloigner peu à peu, jusqu'à ce que tu ne les distingues plus au loin parmi la foule qui s'agglutinait sur le quai. Enfin. Tu étais partie, cette fois-ci, pour de bon. Tu rentras finalement dans ton compartiment, et tu t'assis au milieu de tes cousins. « Alors, pas trop triste de quitter papa et maman, Dom ? » se moquèrent gentiment tes cousins. Tu te contentas de leur tirer la langue et de défaire les deux couettes que ta mère t'avait fait, te donnant un air de petite fille modèle. Tes cheveux blonds enfin libres, tu te sentis tout de suite mieux. « Ah, voilà ! Et non, pas triste du tout. Je vais à Poudlard, par Merlin ! » Tous les Weasley éclatèrent de rire, puis l'on proposa une partie de cartes explosives et tu y pris part. Tu n'avais jamais vraiment été douée à ce jeu et tu fus vite éliminée. Tu finis par appuyer ta tête contre la vitre du compartiment, et tu laissas tes pensées dériver. Tu étais excitée, mélancolique, inquiète aussi. Bientôt, tu serais à Poudlard. Bientôt, tu serais répartie, et tu devrais faire tes preuves. Oui tu étais inquiète, mais au fond, tu avais surtout l'impression de vivre soudain dans une sorte de rêve. Comme si tout cela importait peu, car il n'y avait à présent qu'une seule chose qui comptait. Tu étais en route pour Poudlard.

great hall, hogwarts, october 2021.
« PUTAIN DE MERDE JAPSTER. JE VAIS TE TUER. » Tu cours dans les couloirs, tu rentres dans la grande salle en trombe et tu t'en fiches complètement que tous les regards se fixent soudain sur toi. Tu viens de sortir de l'infirmerie et tu es dans une rage folle. « JAPSTER ! » Là, tout de suite, tu rêves de lui sauter dessus, de l'étriper, de lui arracher la tête, tu te contentes de le maudire sur sept générations. Déjà que la plupart des gens te prennent pour une tarée, si en plus tu commences à commettre des meurtres en public, ton image va en prendre un coup. C'est pourtant pas l'envie qui t'en manque. Surtout que ce fumier d'hippogriffe ne prend même pas la peine de te calculer... Ah si, tiens il se retourne. « Je sais que tu m'aimes, Weasley, mais à ce point ... » Tu n'as que faire de ses sarcasmes pour une fois, ta rage est bien supérieure à cela. « EST-CE QUE T'ES COMPLÉTEMENT TARÉ OU BIEN ? » Ironie du sort, c'est plutôt toi qui semble tarée à cet instant. Heureusement que les professeurs ont déjà quitté la grande salle ou tu n'aurais pas manqué de te prendre un savon. « Qu'est-ce qui t'as pris bordel ? T'as été si violent pendant le match que tu m'as envoyé à l'infirmerie, mais ça encore, tu peux pas savoir ce que je m'en fiche ! » C'était vrai. Ton corps, tes os, tes muscles, tu t'en fichais. Il aurait pu te transformer en momie que tu t'en fichais. Mais là, il avait dépassé les bornes. « Ben alors quoi, tu t'inquiètes pour ta jolie petite gueule ? » Mais quel idiot. « T'es sourd ou quoi ? Je viens de dire que je m'en fichais. Non, mon problème c'est que T'AS CASSE MON BALAI, CONNARD. » Des cris, encore et toujours. C'est comme ça entre vous. Il est ton défouloir, celui à qui tu penses quand t'as envie d'exploser la gueule de quelqu'un. Depuis ce jour où il t'a envoyé à l'infirmerie lors d'un match de Quidditch, c'est la guerre entre vous, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Vos disputes sont devenues célèbres à Poudlard, tellement elles sont bruyantes et hautes en couleur. Toi, la fille Weasley aux cheveux arc-en-ciel, grande gueule et légèrement tarée, lui, le type bagarreur et violent totalement accro à sa jumelle. Pendant trois longues années, vous n'aviez fait que vous gueuler dessus, vous insulter, vous chercher, vous trouver, sans cesse. Étais-ce de la haine pure ? Tu ne le savais pas vraiment. Mais c'était violent.

weasley's house, wales, february 2023.
« C'est insensé ! » Insensé. Elle ne savait dire que cela. C'était son mot préféré, tu t'en étais bien rendu compte, au bout de dix-huit ans. Au fur et à mesure que le temps passait, tu supportais de moins en moins son accent et ses manières à la française, sa façon de se comporter, de tout contrôler, même ta vie. « Non, ce n'est pas insensé ! Tu sais ce qui était insensé, maman ? De me pousser à faire des études dont je n'avais pas envie, dans une voie qui n'était pas la mienne. Ça c'était insensé ! Je ne deviendrais jamais médicomage, quand voudras-tu enfin le comprendre ? Pas plus qu'avocamage ou membre du magenmagot ! Je ne serais jamais la directrice d'un département du ministère et tu n'auras pas la joie de me voir faire la une de sorcière hebdo ! Je ne suis pas faite pour cette vie, maman, moi j'ai besoin de bouger, et je ne supporterai jamais de rester toute la journée derrière un bureau, à faire quelque chose que je n'aime pas, dans le seul but de me créer un nom ! » Tu t'énerves, mais tu as toujours été comme ça. Tu as toujours eu besoin de tout déballer, tout ce que tu avais sur le cœur. Et pendant ces cinq longs mois où tu arpentais les couloirs de Sainte-Mangouste comme une âme en peine, étudiant une matière qui ne t'intéressait pas, tu as eu l'occasion de la maudire, ta mère. Vous n'avez jamais été semblables toutes les deux. Elle a toujours eu des ambitions pour toi que tu n'avais pas, dont tu ne voulais pas, et il te semble bien loin le temps où elle se contentait de tresser tes cheveux sans te faire de longs sermons sur l'importance des études. Elle n'a jamais approuvé tes choix, au fil du temps, comme celui de te teindre les cheveux, et quand tu lui as ramené le minimum d'ASPICS possibles à la fin de ta septième année, tu as pu lire la déception dans ses yeux. Ta mère. Fleur Delacour. la demi-vélane, la française. Toi, tu as souvent l'impression d'avoir hérité du côté Weasley de la famille. Tu es la petite dernière et aussi la plus décevante. Tu n'as pas l'intelligence, la brillance de Victoire, ni de Louis. Parfois, quand ta mère te regarde, tu as l'impression qu'elle te demande où tu te crois, avec ton blouson en cuir et tes cheveux roses, avec tes airs rebelles et ta grande gueule. « Et qu'est-ce que tu feras sans nous, Dominique ? Sans notre argent ? Tu crois vraiment que c'est si facile de vivre sa vie, sans boulot, sans argent ? Tout ce que j'ai fait je l'ai fait pour toi, pour que tu ais un travail et une situation stable plus tard, que tu gagnes bien ta vie, que tu arrives à t'en sortir malgré tes erreurs du passé. » Tes erreurs du passé. Qu'est-ce qu'elle appelait au juste tes erreurs du passé ? Le fait que tu ne sois ni Victoire ni Louis, que tu n'ais pas été nommé préfète, que tu n'ai pas obtenu huit ASPICS et que tu ne sois pas sorti de Poudlard en tête de ta promo ? Le fait que tu sois différente, originale, parfois décalée, que tu ais des cheveux roses et un look à en faire frémir l'aristocratie française ? « Tu me retiendras pas maman. Quoique tu diras, tu me retiendras pas. Je vais aller chez James le temps de me trouver un appart, et je payerais mon premier loyer avec les sous que j'ai mis de côté, puis je me trouverais un boulot, et je commencerai ma vie. Sans toi et sans ton aide. Je vais te montrer que j'ai pas besoin de toi maman. » Et sur ce, tu lui tournes les talons et tu te réfugies dans ta chambre. Tu ne mets pas longtemps à réunir tes principales affaires, à passer un coup de cheminée à ton cousin préféré et à transplaner dans son salon, laissant derrière toi la maison familiale, et ta mère, dont la fureur ne redescendait pas, et tout cela sans aucun regret.

dom's apartment, diagon alley, february 2023.
Cela faisait deux semaines que tu avais quitté la maison familiale. Tu avais d'abord passé quelques jours chez James, jusqu'à ce que t'arrives à trouver un petit appartement à la hauteur de ton revenu ... c'est à dire pas bien grand. En le voyant, James l'avait qualifié de miteux. C'est vrai qu'il était assez minuscule (en fait, il n'y avait que deux pièces, une qui servait de chambre et de cuisine à la fois, l'autre de salle de bains et de toilette) et les murs avaient tendance à s'effriter, mais il était bien suffisant pour toi, et surtout, il n'était pas cher. Le lendemain de la signature du baille, tu emménageais. Tu étais allé chercher tes dernières affaires dans ta chambre et tu en avais profité pour embrasser ton père. Quand à ta mère, tu l'avais soigneusement évité. Tu te faisais peu à peu à ta nouvelle vie, et tu passais tes journées à éplucher les petites annonces et à courir à droite à gauche pour trouver du boulot. Pour l'instant, tu n'avais eu aucun résultat, mais tu étais confiante. Tu trouverais bien. Après tout, tu étais motivée, plutôt intelligente, mignonne -ça aidait, il fallait l'avouer- et surtout, tu ne disais non à rien, pas même les tâches les plus éreintantes ou les plus dégueulasses. Et puis, tu t'appelais Weasley. Certes, tes cheveux roses en effrayaient plus d'un et tu avais essuyé pas mal de refus, notamment lorsqu'il s'agissait de faire bonne impression. Mais oui, tu trouverais, tu ne perdais pas espoir. Ce jour-là, néanmoins, tu t'étais accordée une journée de repos. Si ça n'avait tenu qu'à toi, tu serais restée en pyjama jusqu'à trois heures de l'après-midi, au moins, mais Victoire avait annoncé sa visite. Tu ne l'avais revu qu'une fois, juste après ta dispute avec ta mère, et tu craignais un peu qu'elle te fasse un sermon, mais tu ne pouvais rien refuser à ta sœur. Alors tu avais enfilé un jean à moitié déchiré, un t-shirt des Bizarr'Sisters, et tu avais décidé de te faire un bol de chocolat chaud en attendant l'arrivée de ton aînée. Enfin, la sonnette retentit. Tu laisses là ton chocolat, et tu files ouvrir. « Dom ! Ça va ? Ça me fait plaisir de te voir ! Allez, vas-y, fais moi visiter cet appart ! » Avec un sourire, et après un baiser sur la joue de ta sœur, tu la laisses entrer. Si elle avait été là la veille, tu es sûre qu'elle aurait plissé du nez. Après seulement quelques jours, c'est déjà le bordel. Tu n'as jamais été très copine avec le rangement et le ménage. Mais en apprenant sa visite, tu as tout fait pour rendre une allure présentable à ton nouveau chez toi, et après la visite -plutôt rapide, vu la taille du domaine- Victoire semble s'estimer satisfaite. « C'est petit, mais c'est sympa. Bon ça tombe un peu en ruine quand même. T'aurais dû me demander, Dom, je sais que tu veux rien emprunter à Maman, et je comprends, mais moi... » Tu protestes vivement. « Non ! J'ai dit à Maman que je me débrouillerai seule, et je le ferai. Je veux lui montrer que c'est pas parce que je ne fais pas de brillantes études comme toi que je suis une incapable, puisque c'est ce qu'elle semble penser ! » Victoire t'accordas un petit sourire et posa sa main sur ton épaule. « Tu sais bien que c'est pas ce qu'elle pense. » A ton tour, tu esquisses un sourire, désabusé, presque cynique. « Ah ouais ? Elle le cache bien alors. Bon, arrêtons de parler de ça, ça va me mettre de mauvaise humeur. » Tu invites alors ta sœur à partager ton petit déjeuner, et elle te fait remarquer qu'à 14h, un repas serait plus juste. Vous avez toujours été différente toutes les deux, presque opposées l'une à l'autre et pourtant, elle a toujours été ta sœur. Ta grande sœur. Pourtant, tu ne lui as jamais avoué cette petite pointe de jalousie que tu as toujours ressenti en voyant le regard fier que lui lançait ta mère, en la voyant gravir les échelons tandis que toi, tu restais tout en bas de l'échelle. Tu ne veux pas de sa vie. Mais parfois, tu aimerais simplement que ta mère te regarde de la même façon qu’elle regarde Victoire. Et pas avec cette lueur de déception dans les yeux. Finalement, tu te contentes d'offrir un jus de citrouille à ta sœur et vous discutez longtemps. Elle tente de te faire retourner chez tes parents et tu te retiens d'élever la voix. Tu ne veux pas te fâcher avec Victoire, mais il faut qu'elle comprenne tes choix. Et peut-être finit-elle par les comprendre parce que lorsqu'elle qu'elle se lève enfin pour partir, elle te prend dans ses bras et te murmure à l'oreille : « Si t'as besoin de quoique ce soit, je suis là. Et j'essayerai de parler à Maman. Elle t'aime tu sais. Et moi aussi. » Tu ne dis rien parce que tu ne sais pas quoi lui dire. Tu n'as jamais été très douée pour exprimer tes sentiments. Tu te contentes de la raccompagner, et après un dernier baiser, elle te laisse. « A bientôt petit sœur. »

bizzar'sisters concert, london, october 2028.
Ça avait été génial. Sublime. Fantastique. Just perfect, putain. Un concert des Bizzar'Sisters, depuis le temps que tu en rêvais ! Tu étais fan depuis le tout début de ton adolescence, depuis que tu avais découvert les joies de la bonne musique en entrant à Poudlard. Tu collectionnais les t-shirts, les albums, mais tu n'avais jamais pu les voir en vrai. En live. Voilà qui était chose faite. Tu baignais dans un océan de bonheur, un sourire extatique avait fleuri sur ton visage, et tu semblais si pleine d'énergie que tous ceux qui posaient son regard sur toi se demandaient comment tu faisais pour rester en place. Tu tournas soudain la tête vers le garçon qui t'accompagnait. Et dire que c'était grâce à lui, tout cela. Jamais tu n'aurais cru lui devoir un truc pareil. Enfin après tant d'années, tu te serais bien montrée clémente à son égard, mais il était toujours aussi insupportable, et dés les premières minutes, tu avais su que tu le détesterais comme au premier jour. Lui, c'était Noeim Japster. Ton grand ennemi de Poudlard. Comment t'étais-tu retrouvée avec lui... Et bien, le hasard y était pour beaucoup. A vrai dire, tu avais gagné ta place à ce concert en participant à un concours organisé par la RITM. Et Japster était ton pass, en quelques sortes, autrement dit l'agent de la RITM qui t'avais accompagné au concert, et qui attendait maintenant avec toi pour que tu rencontres les membres du groupe, comme ce qui était prévu par le concours. Par Merlin, rencontrer les membres des Bizzar'Sisters. Tu allais rencontrer les membres des Bizzar'Sisters. « Bordel de merde, j'ai beau te détester, à cet instant je crois que je pourrais bien t'embrasser pour te remercier, Japster. » Tu étais si excitée que tu ne te rendais même pas compte de l'ambiguïté de tes paroles. Ça n'échappa par contre pas à Japster, apparemment. Car quelques secondes plus tard, il s'approcha de toi, t'attrapa le menton et posa ses lèvres sur les tiennes. Ni une, ni deux, ta main partit, et tu lui envoyas une baffe retentissante. Vous étiez à présent seuls dans la salle adjacente à la salle de concert, attendant les membres du groupe. Tu eus une impulsion soudaine, tandis qu'il se remettait du coup qu'il venait de recevoir. Tu t'approchas de lui, te mis sur la pointe des pieds et déposa à ton tour tes lèvres sur les siennes pour un baiser plus que fougueux... qui fut interrompu par le grincement d'une porte et l'arrivée dans la salle des huit membres du groupe. Ni une ni deux, Noeim Japster et ses douces lèvres n'eurent plus aucune importance à tes yeux. Tu poussas un cri strident et tu courus te jeter au cou de Kirley Duke, le guitariste, qui accueillit ton enthousiasme par un éclat de rire.