Hestia Longbottom
SORTS JETÉS : 590 AVATAR : phoebe tonkin CRÉDITS : Fifties. & alcaline BAGUETTE : un bois de saule, contenant un ventricule de dragon dans son coeur et mesurant près de vingt-trois centimètres.
| Sujet: i can feel the darkness coming and i’m afraid of myself (fastia) Mar 19 Nov - 9:18 | |
| ⊹ ⊹ ⊹ throw my pain and i got running 'cause i just need some help. Le gilet sur les épaules, tu étais assise devant le paillasson de ta maison. Tu regardais le vent passé, volant dans les airs. Tu ne souriais pas. Tu regardais en l'air. Comme ci la marque du seigneur des ténèbres allaient apparaître. C'est ce que te racontait ton père, quand tu étais enfant. Lui qui était si fier que son fils fasse parti de l'ordre, tu tremblais rien qu'en y pensant. Tu avais peur de revoir cette marque. Peur d'entendre ces deux mots se prononcer à l'égard de ton frère. Et pire encore. S'il subissait le sort que tes grands-parents avaient subis, tu en serais détruites. Tu n'oserais même plus avancer. La peur te rongerait les veines et la rage serait plus forte que tout. Tu ouvris les yeux avant de voir ton frère arriver par transplanage. Tu avais l'habitude de le voir débarquer à la minute. Tu le pris dans tes bras, vérifiant s'il était toujours vivant. Te rassurant de cette accolade tu le relâchas avant d'aller chercher une vieille couverture avec des motifs d'époque, te couvrant toi et ton frère. Invitant celui-ci à s'asseoir auprès de toi, vous n'ouvrîmes point la bouche avant quelques minutes. La sagesse de ton frère t'apaisait. Tu passas ton après-midi à discuter autour d'un bon café bien chaud. Après être parti, tu te décidas enfin à sortir de ta niche, allant chercher un autre livre sur les dragons. Lire du roumain était certes bien, mais ton cerveau ne faisait que fatiguer. Tu décidas que tu irais rendre visite à tes parents pendant la soirée, organisant un rapide emploie du temps dans ta tête. Arrivé sur dragon valleys, tu marchas dans les rues, tête baissé. Tu allas saluer le libraire du coin, heureux de voir qu'une jeune femme comme toi consacrait tant de temps à des créatures mythiques. Après avoir passé trente bonnes minutes à parler avec le vieux libraire qui ne voulait pas te lacher – sûrement avait-il peu de visite, tu repris ton chemin. Tu baissas la tête, absorbé par ta découverte de nouveau jou-jou. Les rues étaient sombres et peu de personne se trouvait dans la rue. Tu regagnas ton regard sur ton livre, explorant les pages du regard avec hâte avant de faire volte face et que l'on ne te cogne l'épaule. Tu te retournas, faisant preuve de politesse à l'égard du pauvre homme que tu venais de bousculer. « … Pardonnez-moi monsieur, je suis navré ... » Tu allas aider l'homme, pour voir s'il allait bien. Mais c'est en voyant son visage que ton livre toucha le sol. La rue était déserte et personne ne pouvait voir ta surprise. Une surprise plutôt bonne, ou plutôt mauvaise. Tu le regardas, sans oser enlever ton regard du siens. Cette fois, il ne pouvait pas prendre la fuite. « Fabian ... Je suis désolé. » Tu ne t'excusais pas vraiment pour cette bousculade. Mais plutôt pour tes actes. Tu me diras quel acte ? Tu n'en avais aucune idée. Mais cela faisait longtemps que tu ne l'avais pas vu. Tu avais l'impression qu'il portait une haine contre toi. Tu ne savais pas pourquoi il avait arrêté de te donner rendez-vous. Tu avais peur d'avoir fait une si grosse bêtise. Tu n'osas pas le toucher. Tu ne voulais pas le faire fuir, encore une fois. C'était une malédiction dirait-on. Tout homme qui te touchait, disparaissait. Seul ton père était encore là. Mais un père et sa fille, c'est tout pour l'un et l'autre. « Tu vas bien au moins ? » Tu ne savais pas où aborder. Mais la curiosité et le lien d'amitié que tu avais pour cet homme était plus fort que ta gêne. Tu ne voulais pas qu'il s'envole, comme il l'a fait il y a peu de temps. Ce n'était pas une confrontation, non. Mais plutôt, des retrouvailles. |
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