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| Sujet: STANISLAV ✘ monkey king. Ven 29 Mar - 21:45 | |
| STANISLAV EZECHIEL VOLKOV the night is dark and full of terrors
| dossier du ministère › NOM : Volkov. C'est russe et ça pue pas. Avoue ça le fait de s'appeler comme ça en Grande-Bretagne. › PRENOMS : Stanislav -ça vient de mon papa-, Ezéchiel -ça c'est l'héritage de ma mère. › AGE : j'ai 19 ans et demi, bientôt 20. Dis, tu m'emmène à Neverland ? › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 13 Septembre 2019 à Saint-Pétersbourg, dans une clinique privée. › STATUT DU SANG : né-moldu. Au début, je n'avait aucune idée que le monde des sorciers possédait des clivages (du sang pur/impur), mais depuis qu'on m'en a parlé, je dois dire que ça me fout les j'tons. › STATUT : syndrome du célibat et c'est pas drôle. › ORIENTATION SEXUELLE : aucune idée, c'est quoi ces questions de merde ? › MÉTIER : moi travailler ? C'est the big joke. Un Volkov n'a pas besoin de travailler de ses mains, j'ai une enveloppe bien remplie qui m'attend sur mon chevet tous les mois. Je suis étudiant à Poudlard. Si tu sais compté, tu remarquerai que j'ai redoublé deux années. La cinquième et la septième pour être exacte. Saleté de Buses et d'Aspics. › BAGUETTE : Bois d’acacia, crin de Licorne, 21,3 centimètres, très souple. › PATRONUS : je n'arrive pas à en faire un, donc ça reste encore un mystère pour moi et mes proches, mais je vous le dis sincèrement, j'en ai rien à foutre. › EPOUVANTARD : comment j'ai pété une durite quand je l'ai vu la première fois en cours de Défense Contre les Forces du Mal. Quand j'ai vu ce tapis de millepattes venir dans ma direction, j'ai failli me pisser dessus. Le pire jour de ma vie et j'en veux toujours au prof. › MAISON : Poufsouffle. J'ai trop l'impression d'être arrivé dans cette maison par défaut, genre "Gryffondor laisse tomber c'est une tarlouze, Serpentard il est né-moldu et n'a aucune ambition au revoir, Serdaigle non il est trop con c'est pas possible... ce sera Poufsouffle". › GROUPE : Without flag. › AVATAR : Robbie Wadge le magnifyk › CREDIT : merci SHYA. |
The Daily Prophet wants to know more...
› Avez-vous déjà entendu parler de la légende du Phoenix ? Qu'est-ce que vous en pensez ? : Un Phoenix hyper puissant avec des super pouvoirs magiques n'a rien de très ordinaire. Chez les moldus, on parle de Superman et d'autres héros plus ridicules les uns que les autres et au final ils se ressemblent tous. Comparés à un Phoenix, toutes ces histoires à gogo sont minables. Moi, je trouve que c'est chouette et stylé que ce soit un oiseau dont les hommes dépendent. Ca change et puis j'ai vu des gravures de Phoenix en cours de Créatures Magiques et je les ai trouvé super beaux. Donc, j'aime bien qu'on me parle de cette légende, ça fait toujours rêvé. › Quelle est votre position par rapport à la guerre ? : J'aime regardé des film de guerre, mais ça s'arrête à là. J'ai pas du tout envie de me retrouver écraser contre un mur ou de finir en chair à pâté à un chien à trois têtes. Non, je veux vivre moi. Je suis jeune, merde, et j'ai pas envie de mourir vierge. Les cent meufs qui nous attendent au ciel, j'y crois pas, pas plus qu'au paradis. Non, mais le paradis quoi... c'est qui le mec qui a pondu ça ? Il était bourré du fion ou quoi ? Sérieux, il n'y a que les ténèbres qui nous attendent après le trépas, réveillez-vous les gars et sauvez votre peau. Perso, je me fais tout petit dès qu'on discute de la guerre à Poudlard. J'ai trop peur d'imposer mon point de vue et de finir dans les égouts. › Pensez-vous que les prétendus mangemorts, leurs familles, ont été opprimées ces dernières années ?: Il y a intérêt! J'ai entendu ce qu'ils ont fait en Histoire de la Magie, le seul cours qui me passionne et j'ai eu des frissons dans le dos. J'espère que leur petite visite à Azkaban leur a remis la pendule à l'heure. Sinon, savoir qu'il y a des meurtriers, des tueurs de né-moldus dans les rues, brrr... non merci. Qu'on les oppresse encore plus, peut-être qu'ils prendront peur et qu'ils nous ficheront la paix. › Que pensez-vous des rumeurs comme quoi Harry Potter aurait été tué par James Potter ? : Un père tué par son fils, ça m'a fait éclater de rire. Sérieux, je crois qu'après la nouvelle j'avais des barres de chocolat à la place des abdo. Je sais pas pourquoi, mais c'est tellement morbide que mon humour noir ne m'a pas épargné de ses sarcasmes. Mais j'ai rapidement déchanté... parce que Harry Potter était un symbole de la dernière guerre, les né-moldus et le monde moldu lui doivent leur vie, en l'occurrence moi aussi. Du coup, ça pourrait donner un coup de pied au fesses des Mangemorts et ça c'est pas bon. › Que pensez-vous de la création d'un nouvel ordre ? : bah pour, je vais pas cracher sur des gens qui pourraient me protéger. J'espère qu'ils nous tiendront tous en vie et qu'ils sont pas mal expérimenté. Ce serait con s'ils ne sauraient pas se servir de leur baguette. Enfin, je dis ça, je dis rien. Perso, je ferais pas confiance à une bande d'adolescents pré-pubères qui veulent se battre au nom de la sainte liberté. Des petits rebelles à la noix de coco, j'refuserai qu'ils représentent la protection des né-moldu. Autant mettre un bison laineux au commandement.
- moi, le moldu:
› pseudo : laughinearlydied. › prénom : louise, mais j'aime mieux lou. › âge : 19 ans et demi. › pays : francia. › fréquence de connexion : hm on va dire 6/7, mais à mon avis je me co tous les jours x) › commentaire ? : : BAZINGA
Dernière édition par Stanislav Volkov le Jeu 4 Avr - 10:38, édité 12 fois |
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| Sujet: Re: STANISLAV ✘ monkey king. Ven 29 Mar - 21:45 | |
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memories won't let me goRussie, Saint-Pétersbourg. Le verre explosa contre la devanture de la cheminée dans un bruit aigüe. Les débris voltigèrent quelques secondes dans l'air pour s'écraser vulgairement sur le parquet. Un silence s'ensuivit, on n'entendit que les respirations saccagés de la femme et de l'homme. La dame aux longs cheveux châtains était à l'origine du désastre. Le monsieur au costard coûteux n'était autre que la victime. A peine venait-il de rentrer chez soi que son épouse l'avait accablé d'injures et de paroles insensées. Il aurait du rester à Londres, pensa-t-il, là-bas il goûterait encore au plaisir d'être libre et séparer de ses obligations familiales. Car, oui, le Sous-Ambassadeur Volkov ne supportait plus sa femme autant qu'il y a quelques années. Elle avait mal vieilli, c'était une certitude. Ses actions et ses paroles étaient devenus acerbes et secs, envenimés par une raison inconnue. Madame Volkov n'hésitait pas à le sermonner, à l'étrangler sous sa culpabilité et ses nombreuses erreurs. Il avait donc craqué et s'était installé à Londres, ce qui l'arrangeait puisque son supérieur représentait la Russie devant le gouvernement anglais. Il ne s'était jamais autant amusé là-bas que pendant ses cinq ans de mariage. Dieu, il avait fait l'amour à nouveau dans ce pays de la pluie. Il avait courtisé, aimé même, puis il s'était lâché dans la luxure. Maintenant, il revenait non pas auprès de son épouse, mais auprès de son fils unique, Stanislav. Ce garçon qui l'avait couronné le plus heureux des hommes à sa naissance. Peut-être que sa mère avait sale caractère, mais l'enfant était un ange et il lui manquait. « COMMENT AS-TU PU SALE PORC ?! » Sa voix claqua tel un coup de fouet dans la pièce. La décharge fit sursauter Andrej Volkov qui n'avait pas encore eu le temps de se déshabiller et de se déchausser. Il inspira profondément tout en maudissant sa femme chaque seconde. « Ne crie pas Charlie, tu vas réveiller Stan. Ecoute, ne t'énerve pas et... » L'ordre de trop pour madame Volkov qui poussa une exclamation étouffée et se mordit la lèvre inférieure afin de refouler ses envies meurtrières. « Que je me calme ? » Sa voix tremblait à présent, plus de colère que de tristesse et d'humiliation. « Que je me calme ! Mais bien sûr, ce n'est pas comme si tu t'es enfui pour aller forniquer en Angleterre! Sous le regard de tous ! Sais-tu combien j'ai été humilié au bureau ? Sais-tu ce que j'ai du endurer pendant ton absence ? » Elle devenait de plus en plus hystérique au fil de ses phrases. « Tu m'as trompé salaud ! Tu croyais que tu allais rentrer chez toi comme si de rien n'était ? Tu rêve Andrej, j'en ai marre d'être traitée comme la conne de service ! » Dans la tête de la victime résonnaient des prières à Dieu. Je levais les yeux au ciel. Madame voulait jouer son petit jeu de martyre ? Très bien. Monsieur Volkov prit les devant, il s'avança vers son épouse. « Et moi, j'en avais marre de te voir critiquer notre vie, notre fils et moi-même. Tes paroles n'étaient que poison. Tu aime manipuler les gens, les forcer à penser comme toi et leur cracher à la figure de vils suppositions. » Que n'avait-il pas dit. « Cinq ans Andrej, cinq ans... ça s'arrêtera à là. Je divorce ! » Et sur ce, elle souffla une lampe de chevet de sa main et partit se réfugier dans sa chambre en claquant la porte. Andrej soupira de nouveau, mais cette fois ce fut de soulagement. Le poids que Charlie, cette anglaise sulfureuse, lui avait fait porter tombait des nues. Le divorce lui offrait une nouvelle vie en paysage. Aussi faudrait-il qu'il ait la charge de son fils, chose qu'il n'abandonnera pas facilement. Pendant ce temps, le petit Stanislav, alors âgé de huit ans, s'était réveillé sous le feu ardent de la dispute. Ses poings s'accrochaient désespérément au drap du lit. Il sanglotait en silence, la peur lui dévorant les entrailles. Il détestait que ses parents se disputent. Il détestait d'entendre sa mère proférer des insultes à l'égard de son père. Il détestait les absences de son papa. Il renifla et ferma les yeux pour qu'une dernière larme s'imprègne dans son coussin. Angleterre, Londres. Deux ans s'était écoulés, deux années de renouveau. Monsieur Volkov était à présent Ambassadeur de Russie en Angleterre. Son fils restait à ses côtés, comme il l'avait souhaité. Certes, il était souvent absent, du à son statut, mais il avait réussi à influencer le juge qui se chargeait du tribunal de divorce. Des liasse de billets déposés dans sa banque en Suisse avait suffi. Il se rappela du visage rouge de sa femme lorsque le verdict était tombé. Ah... ça avait été délicieux, jouissif même, de la voir aussi faible. Elle ne voit Stan qu'une fois par mois. Andrej Volkov ne va jamais le lui donner ou le chercher chez elle en main propre. Il 'a chargé une bonne de le faire. Cependant, maintenant que son fils unique l'a accompagné à Londres, dans le centre le plus riche, elle n'a aucune visite de lui. « Bonjour Stanislav. » La voix roucoulante s'adressait au garçon de dix ans. Celui-ci baissa les yeux alors que la créature qui lui faisait face le regardait avec un air mielleux. Elle lui tendait la main, histoire de le traiter comme une grande personne, mais Stan n'était pas stupide. Il savait que ce n'était qu'une plaisanterie, qu'elle n'avait aucun égard à son encontre. Le petit bonhomme resta silencieux et arracha ses doigts de celle de la jeune femme. Trop jeune à son point de vue. Sa maman faisait peut-être le double de son âge. Sa maman... où était-elle d'ailleurs ? Il ne voulait pas de ces blondes sulfureuses comme maman, il voulait la vraie, l'unique. « Stan... réponds à Jessica. » Jessica, c'était nul comme prénom. Il leva les yeux, la bouche et les sourcils tordus par la colère, et laissa échapper un murmure. « Bonjour. » La jeune maitresse de monsieur Volkov se releva avec un sourire nué de fausseté en se contenta allègrement de cette réponse. Elle se racla la gorge et se tourna vers Andrej avec un haussement d'épaule. Ce dernier fit la moue. « Attends-moi ici Jess, je dois parler avec mon fils. » Puis, il se tourna vivement vers l'intéressé et le prit dans ses bras pour l'emmener dans sa chambre. Il le déposa sur son lit et pointa un doigt sur lui. « Sois un peu plus empathique mon fils. Jessica est très gentille et je ne crois pas que tu l'as été avec elle. » Stanislav continuait de bouder et il croisa les bras en signe de mécontentement. Il ne voulait pas de Jessica dans cette maison. Son père avait pour l'habitude de le chouchouter, alors pourquoi Jessica ne partait pas ? « Je l'aime pas, elle est moche et elle m'énerve. » Peut-être que son père la virait d'ici en connaissant ses pensées. Mais celui-ci ne fit que pouffer de rire. Stan fronça les sourcils. « Tu ressemble trop à ta mère. Stan, Jessica est une délicieuse créature et j'ai l'intention qu'elle reste parmi nous. » Le petit se crispa. Jessica, devenir sa nouvelle maman ? Pas question ! Il se leva à deux pieds sur le matelas. « Mais je veux pas. Et puis, qu'est-ce qui est arrivé à Mel et à Rachel et à Monica ? Elles ont disparu. Pourquoi tu ramène des maman différentes ? » Le père Volkov rougit. La vérité, c'est qu'il aimait attraper de nouvelles conquêtes, plus jeunes et plus belles que les précédentes. C'était une envie qui le rongeait depuis cinq ans de mariage fidèle. Divorcé, il s'était lâché dans la luxure, collectionnant les femmes comme on collectionne des timbres. « Parce que je suis un homme. Tu en es un aussi. Plus tard, tu comprendras mon fils. » Stan ne voulait pas en démordre. Il était fou de rage de voir son père ne pas se soucier de son avis. Il était toujours satisfait. Il serra ses petits points. Que toutes ces pouffiasses aillent au diable. Jessica devait être la dernière. Stan se détacha de l'emprise de son père lorsque celui-ci voulut le reprendre dans ses bras. Le froid du parquet imprégnait ses pieds comme un poignard. Un poignard... son envie meurtrière n'abandonnait pas son esprit. Au diable Jessica. Au diable son père. Stan n'existait même pas à ses yeux. De retour dans le salon, un éclair de cheveux blond et d'yeux bleus et le petit souhaita que tout cela ne fusse plus que poussière. Un cri, le bruit mat du fer sur le plancher, le blingbling mélodieux de cristaux s'entrechoquant. Jessica se cache encore le visage, pétrifiée, tandis que le lustre repose près d'elle en mille morceaux. Il s'en ai fallu de peu. Stan refoule sa surprise et sourit du coin des lèvres. Dieu était avec lui.
take me to neverlandEcosse, Poudlard. C'est fou ce qu'on mange bien à Poudlard. Je croyais que le dîner serait composé d'une entrée, d'un plat et d'un fruit déjà posés sur l'assiette. Je m'étais trompé de long en large. Les mets étaient apparus par magie sur les tables. Il y avait du poulet, des salades, du poisson et des tartes de toutes les saveurs. Dieu, j'avais eu envie de tout manger à la fois, heureusement que mon voisin m'avait conseillé de ne pas trop me goinfrer. « Sinon demain tu ne pourras plus te lever. Ca arrive que des élèves soient malade le premier jour à cause du repas de la veille. » J'avais esquissé un sourire timide. Le garçon avait bien deux ans de plus que moi, j'avais toutes les raisons d'être intimidé par son attention pour moi. C'est à ce moment que j'ai réalisé qu'ici tout allait changer. J'allais rencontrer des gens, me faire des amis, choses que je n'ai pas eu le temps de vivre avec mon père en Russie ou même en Angleterre. Je jetai un coup d'oeil à mon camarade de classe de première année alors qu'un Préfet nous emmenait dans notre Salle Commune. Il était tout juste en train de se curer le nez. Je fis une grimace exubérante. beurk, c'était dégoûtant. Vraiment, il y en avait qui n'avait pas la moindre éducation. J'allais devoir choisir mes amis bien attentivement. Pas de mec qui puaient le pays de la bouse, ni des illettrés en tout genre. J'étais fils de l'Ambassadeur, un Volkov, j'avais été élevé noblement. Je redressai le dos, bien droit et marchai en silence. Peut-être qu'il y en avait digne de confiance et de bonne famille par ici. « Tovaritch ! Hey, tovaritch ! » A ce mot, mes oreilles se tendirent. Du russe ! Ma maison ne m'a jamais vraiment quitté alors ? Je me retournai vers les cris en espérant qu'ils s'adressaient à moi. Mes yeux se posèrent sur une jeune fille, élancée, qui courait dans ma direction. Ses cheveux s'élançaient de bas en haut alors qu'elle essayait de me rejoindre. Mon visage s'illumina. Je ne sus si c'était sa beauté, la délicatesse de ses gestes ou le fait qu'elle m'interpelle en russe qui me fit sourire de toutes mes dents. « Hey, salut toi. Tu es ce Russe, Stanislav, non ? » Je hochais la tête ne sachant quoi lui répondre. J'étais muet devant cette créature venu de nulle part. Je ne savais rien d'elle et pourtant j'avais l'impression qu'elle me connaissait par coeur. Je rougis devant son attitude volatile et naturellement joyeux. J'aurais aimé être aussi loquace qu'elle. Malheureusement, la seule personne que j'avais fréquenté était la bonne. « Wahou, super ! Un Russe ici. Comment j'suis trop contente. Alors, toi, je ne vais pas te lâcher mon chou. En fait, je m'appelle Ekaterina et je suis à Serpentard. » Elle me tendit sa main, tout sourire. On aurait dit un ange descendu des cieux pour me protéger. Je retrouvai rapidement ma parole. J'apprendrai plus tard que Ekaterina avait le chic pour rendre les gens à l'aise dans leur discussion. Elle obtenait facilement la confiance des autres, mais n'hésitait pas à s'en servir à son bon escient. Je lui serrai donc l'avant-bras et l'approchait contre moi. Nos épaules ne firent qu'une et je revivais les moments passés en compagnie de mon père et de ses collègues lorsque ceux-ci se saluaient. je me dégageai afin de lui répondre. « Tu peux m'appeler Stan. Je suis à Poufsouffle. » Je ne sais pas pourquoi, mais je n'aimais déjà pas ma maison, n'y trouvant rien d'extraordinaire. J'avais écouté le choixpeau magique chanter et Poufsouffle ne m'avait pas paru être la maison la plus glorieuse. Peut-être parce que je n'avais aucune idée de ce qu'était la loyauté et le travail. Ekaterina remarqua ma moue. « Le choixpeau magique ne se trompe jamais Stan. Perso, j'aurais bien aimé être à Poufsouffle, tes potes ont l'air sympas. » Je haussais les épaules. « C'est pas mes potes. » Et je jetai un coup d'oeil au débile qui se curait le nez. « Oui mais au moins tu n'as pas de sang-purs dans ta Salle Commune qui te font chier. Même les sang-mêlés y passent, pfff... » Je fronçais les sourcils, car je ne comprenais pas encore cette histoire de sang. Il parait que j'étais un né-moldu. Une question germa dans mon esprit. « Tu es de sang-mêlé ? Ca veut dire quoi déjà ? » Je pense que Ekaterina sera un bon guide. Elle semblait s'y connaitre en matière de magie et tout le blabla. « Ah, tu dois être né-moldu... mes parents disent que ça craignent, mais t'as l'air plutôt cool. » Elle pouffa de rire et je l'imitais par respect. « Oh je vois qu'on fait connaissance avec la perle des perles dis donc. » Des ricanements volèrent jusqu'à nous. Je me tournai et vit une bande de grands, des Serpentards au vue de leur couleur, le vert. Ils s’avancèrent tranquillement, mais sûr d'eux, pour nous faire face. Mon coeur battait la chamade. Ils avaient l'air menaçants, arrogants et orgueilleux. Pour la première fois dans le château, j'éprouvais de la peur. je sentis mes jambes devenir cotons. « Je parle avec qui je veux, d'abord. Je vois pas en quoi ça vous regarde. » Mes yeux grossirent comme des balles de ping pong en entendant la réplique de Ekaterina. Mais elle était folle de leur parler comme ça, elle, on plutôt allions finir en chair à pâté. J'essayai de me faire tout petit et de me cacher derrière ma compatriote. Elle avait l'affaire en main, inutile d'être deux dans ce combat. « Regarde, ce sont tous les même ces nés-moldus. Des serpillères. » Ekaterina suivit leur regarde et remarqua que je m'étais caché derrière elle. Elle leva les yeux au ciel. « Pars Stan sinon on sera encore ici jusqu'à l'aube. » Je ne me le fis pas répéter et dévalai les escaliers pour rejoindre mon groupe. En sécurité auprès des autres, j’espérais que Ekaterina ne soit pas trop fâchée avec moi et qu'on se verra bientôt. J'aimerai beaucoup la connaitre un peu plus. Le seul hic, c'est qu'elle avait l'impression de connaitre les gros gaillards et ça m'effrayait. Ecosse, Pré-au-Lard. J'éclatai de rire sur la table, plié en deux et Ekaterina l'était de même. Face à face aux Trois Balais, le cul sur une chaise, on n'avait pas arrêté de débiter des conneries les plus débiles les unes que les autres. Rouge comme des pastèque et les abdomen en feux, nous essayions de boire notre Bièraubeurre, mais les fous rires nous en empêchaient. C'était qu'il y avait matière à se moquer, car le barman n'était pas le plus élégant des hommes sur terre et on se plaisait à le clasher. C'est hypocrite -puisque évidemment on perdait tout sourire lorsqu'il venait vers nous- et presque méchant, mais ça faisait passer le temps. C'était rare qu'on s'ennuie quand on était ensemble. Les élèves qui nous fréquentaient pouvaient en témoigner. Nous nous comportions comme des singes et on nous traitait souvent de fêlés du bulbe. On n'hésitait pas à répliquer à ce genre d'insultes. Des regards méchants, inspecteurs, voire un bras d'honneur de la part de Ekat. Elle ne s'en lassait pas. La Russe était assez garçon-manqué et n'avait aucune conscience à se comporter vulgairement, surtout quand on la regardait. « Oh mon dieu, je vais mourir. » Je m'exclamai en me couvrant le visage dans les mains. C'est alors qu'un rot tonitruant s'échappait des lèvres de Ekat. Je pouffai puis fit une mine grave. « C'est dégoûtant miss Ekaterina. » J'aimais bien faire la comédie et elle le savait parfaitement. Elle me répondit par un doigt majeur très haut placé. Je ricanai. Ça aurait été quelqu'un d'autre que je lui avais déjà lancé des flammes par les iris. Mais Ekat était... ma meilleure amie. Tout était sujet à la rigolade. « Non mais regarde Blackrain, il est moche comme un poux et il a une meuf. Pfff, c'est injuste. » Je le pensai véritablement. J'étais beau gosse, riche, peut-être le plus beau parleur, mais j'étais quand même riche et je n'avais pas eu de copines depuis mon entrée à Poudlard. Je mentais à ce propos d'ailleurs, seul Ekat connaissait la vérité. « T'inquiète pas Stan, ça va arriver un jour ou l'autre... dans un lointain futur. » Et elle pouffa de rire. Moi, je la regardai vexé, même si je ne pus arborer un petit sourire. « Arrête, c'est déprimant. » Elle soupira en levant les yeux au ciel. Ekaterina détestait qu'on parle d'amour et d'eau fraiche, mais en voyant Blackrain avec sa petite-amie ça m'avait complètement échappé. « Imagine, on sort ensemble... » Elle fit les gros yeux et un silence s'installa entre nous, puis... « Ahahah, mais non ! Non. » « Lol, non mais jamais de la vie. » Bon, c'est pas comme si j'y avais jamais pensé, être avec Ekat. Mais, à chaque fois, l'idée ne collait pas avec elle. C'était une jeune fille forte, indépendante et surtout garçon-manqué, c'était tout simplement impensable. J'en avais parlé à mon père et il m'avait dit de foncer. Mais vu comment il s'en sortait lui, je préférai ne pas exécuter ses conseils. Depuis mon adolescence, il est devenu mon conseiller sexuel et c'est tout bonnement horrible. Non, et puis je tenais à Ekat comme une soeur ou un frère, moi qui n'en avait jamais eu. « On rentre ? Il faut que je termine mon devoir pour demain. » Je sortis de mes pensées et hochai la tête. Je balançais des Gallions comme l'eut fait un passager pour un mendiant. « Faut que je révise aussi. Pfff, on a les buses dans même pas deux semaines et j'ai toujours rien fait. Faut que tu me motive Ekat. » Je ne fichai rien en cours, c'était connu. J'étais un glandeur de première et je savais que ça allait me retomber un jour, par exemple à ses (triples) buses. Je voyais gros le mot "recalé".
the way to dusty deathEcosse, Poudlard. Ils viennent me chercher, ils sont là. Leur robe noire imbibé de tâches de sang trainent dans la boue. Ils viennent me chercher, ils sont là. Je suis pétrifié dans ma cachette ridicule. Je sais que je ne suis pas à l'abri, je ne le serais jamais, car ils me cherchent depuis des jours, pourquoi arrêteront-ils maintenant ? Il me suivront jusqu'à ce que je crève de faim et de fatigue. Je cours, mais ça ne les retarde pas. Au contraire, j'ai l'impression qu'ils prennent de l'avance sur moi. Aujourd'hui encore plus que les jours précédents. Cette fois, je peux les distinguer dans la brume glaciale de la forêt. Pas que leur silhouette, mais leur masque aussi. Des têtes de mort. je frissonne et étrangle un gémissement. Chut, je plaque mes mains sur la bouche pour calfeutrer la respiration. S'ils me voient, je suis aussi cuit qu'un poulet du marché. Je me plaque contre le rocher qui me sépare des monstres, je ne sais pas combien de temps je reste planté là. « On se cache Sang-de-bourbe ? » Je crie, je hurle. J'aperçois le masque qui me terrifie tant. Je m'en pisse dessus. « AVADRA KEDAVRAAAA ! » La baguette pointée sur moi, je me protège lâchement de la lumière qui en jaillit. « NON NON ! » j'ouvrai soudainement les yeux. Mes doigts moitent serraient encore le draps et la sueur coulait sur mon front comme un ruisseau. J'échappais un sanglot. Je n'avait pas fait de cauchemars aussi morbide, mais putain c'était à se pisser dessus. J'essayai de retenir mes larmes, mais la peur semblait retenir toute la force de mon corps sur les abdomen. J'étais la tafiole de l'école, comme certains Serpentards se complaisaient à me le répéter. C'est vrai que je serais prêt à tout faire pour ne pas souffrir, à tout.
Dernière édition par Stanislav Volkov le Jeu 4 Avr - 10:40, édité 16 fois |
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| Sujet: Re: STANISLAV ✘ monkey king. Ven 29 Mar - 21:49 | |
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| Sujet: Re: STANISLAV ✘ monkey king. Ven 29 Mar - 21:59 | |
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| Sujet: Re: STANISLAV ✘ monkey king. Ven 29 Mar - 22:04 | |
| ROBBIE un petit né-moldu russe en plus Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche J'ai beaucoup aimé ce que tu as écris déjà ! |
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| Sujet: Re: STANISLAV ✘ monkey king. Ven 29 Mar - 22:19 | |
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James Potter
SORTS JETÉS : 2426 AVATAR : max irons. CRÉDITS : voir avatar. BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.
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| Sujet: Re: STANISLAV ✘ monkey king. Ven 29 Mar - 22:54 | |
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| Sujet: Re: STANISLAV ✘ monkey king. Ven 29 Mar - 23:19 | |
| Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche Et j'aime beaucoup aussi le passage sur la maison |
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Albus Potter
SORTS JETÉS : 1070 AVATAR : aaron johnson CRÉDITS : bigbadwolf BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.
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| Sujet: Re: STANISLAV ✘ monkey king. Sam 30 Mar - 1:41 | |
| Bienvenue et bonne chance pour ta fiche. |
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| Sujet: Re: STANISLAV ✘ monkey king. Sam 30 Mar - 2:24 | |
| Tout a été dit mais Robbie Bienvenue |
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| Sujet: Re: STANISLAV ✘ monkey king. Sam 30 Mar - 7:24 | |
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Invité
| Sujet: Re: STANISLAV ✘ monkey king. Mar 2 Avr - 7:29 | |
| tu es validé ! félicitations jeune sorcier !
Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi ! J'aime bien Stan, et puis mention spéciale pour l'épouvantard et la maison tu m'as bien fait rire En tout cas, il forme un très beau duo avec Ekaterina et j'ai hâte de voir l'évolution de ton personnage |
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| Sujet: Re: STANISLAV ✘ monkey king. | |
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