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| (lily & alex) + can't hold us. | |
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| Sujet: (lily & alex) + can't hold us. Mar 12 Nov - 10:48 | |
| Je fermais la porte de la chambre de mon dernier patient, M. Musgo. La fatigue n’était pas encore présente, mais je savais qu’elle allait faire surface, lorsque j’irais m’installer à mon bureau pour rédiger toute la paperasse que m’incombait mon rôle de médicomage. Les nuits de gardes semblaient se succéder sans jamais s’arrêter. Un enfant malade, un médicomage malade … Il fallait bien combler le manque dans l’effectif de l’hôpital. J’adorais mon travail, il ne me permettait pas de penser à autres choses qu’à mes patients, mais j’avais aussi besoin de me reposer. J’arrivais dans le hall de l’hôpital, et ne tardais pas à croiser, Jake, je levais la tête vers la grande horloge. Il était six heure du matin. « Alors cette nuit, pas trop longue ? », m’interrogea t-il, un air goguenard sur le visage, et je fronçais les sourcils. « La routine, il y a toujours un truc à faire. D’ailleurs, fais gaffe à M. Musgo, il m’a failli m’arracher la tête quand je lui ai dit de prendre son traitement. », rétorquais-je, ignorant complètement les sous-entendus qui émanaient son sourire. ‘Pas trop longue cette nuit’ était le synonyme pour ‘t’es-tu reposé en charmante compagnie ?’ dans le langage de Jake. A croire qu’il finissait par vivre à travers moi, par procuration depuis qu’il était père. Cela faisait un petit moment que j’avais arrêter d’enchainer les conquêtes sans lendemain. Je ne savais pas trop pourquoi. Sans doute, le surplus de boulot ? Peut être que oui, peut être que non. « Il faut que j’aille voir ma nièce ! », lâchais-je avant de taper dans le dos de mon ami et de m’éloigner à grandes enjambés. Il était temps que j’aille rendre visite à mon frère et sa femme, enfin surtout à ma nièce. Je toquais à la porte quelques minutes plus tard, entrant ensuite en tentant de ne pas faire de bruit. Aiden tenait sa fille dans ses bras, et un sourire heureux s’étala sur mes lèvres. « J’ai bien cru que ton oncle ne viendrait jamais te voir ! », dit-il en s’adressant à sa fille, et je levais les yeux au ciel, en saluant Kaitlin allongée sur son lit. « Laisse-moi prendre ma nièce, au lieu de dire n’importe quoi ! », riais-je, en tendant les bras. Je faisais le fanfaron, mais une fois la petite princesse dans mes bras, je faisais moins le fier. Elle était si chétive, et fragile. « Alice, fais donc un sourire à Tonton Alex, il t’offrira tout ce que tu veux après. », blagua mon frangin, quelques secondes plus tard. Je secouais la tête exaspéré par son attitude. Il était déjà gaga de sa fille, c’était normal. Je restais de longues minutes à bavarder. Mais mon travail ne tarda pas à me rappeler à l’ordre. Je devais terminer ma paperasse. Je m’excusais alors auprès de ma famille avant de filer vers mon bureau. Je ne mis pas longtemps à arriver à destination et une fois, la porte refermée sur ma personne, je m’avachis sur ma chaise en soufflant. J’observais les dossiers avec animosité, comme s’ils représentaient la pire chose au monde. Je fus sorti de ma rêverie, car quelques coups retentirent. Je sursautais avant de lâcher un « Entrez ». Une chevelure rousse s’offrit à mon regard, et un sourire s’égara un instant sur mes lèvres. « Et bien, mini Potter, tu ne peux pas te passer de moi, c’est ça ? », me moquais-je. Je savais qu’une réplique acérée m’attendait à la suite de cette phrase, mais c’était ce qui m’amusait. Dans ses mains, une pile de paperasse supplémentaire et je grognais presque en le remarquant. « Je pensais que tu étais venue me distraire de cette paperasse pas pour me donner encore plus de boulot. », continuais-je, en me levant. Je contournais mon bureau, et me saisis des feuilles, les lâchant sur l’office. Je m’approchais lentement de la jeune Lily Potter, la fille à la chevelure de feu … J’approchais ensuite mes lèvres de son oreille. « Ton week end s’est-il bien passé ? Je ne t’ai pas trop manqué ? », demandais-je, mon souffle se répercutant sur sa peau d’ivoire.
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| Sujet: Re: (lily & alex) + can't hold us. Mar 12 Nov - 11:28 | |
| Ton week-end avait été désastreux. Enfin, si tu pouvais appeler ça un week-end. Tu avais travaillé toute la journée du samedi sans t’arrêter pour finir le samedi soir par te faire traîner dans un bar par une amie. Tu n’étais pas restée longtemps, c’était à peine si tu restais debout. Et puis le dimanche était arrivé avec la grasse matinée mais pas trop longue car tes parents t’attendaient pour manger le midi et tu avais besoin de te préparer un minimum tout de même. Tu avais profité de l’absence de ta colocataire pour vider le ballon d’eau chaude avant de te précipiter chez tes parents. Tu ne fus aucunement surprise de ne pas y trouver Albus mais James avait fait le déplacement. Le repas se passa dans une ambiance austère. Votre esprit de famille semblait disparaître un peu plus à chacun de ces repas alors que l’absence de ton second frère se faisait sentir toujours un peu plus. Même si James ne te le disait pas toujours de vive voix, tu savais que votre père n’était pas sa personne préférée ces derniers temps et il était très mauvais à le cacher, peut-être n’en avait-il pas envie après tout. Alors la responsabilité retombait sur ta mère et toi pour que le repas prenne une tournure quelque peu festive. Et puis ton frère avait fini par partir et il ne restait plus que toi. Tu avais décidé de rester chez tes parents, tu étais très attachée à eux et tu étais celle qui revenait le plus souvent les voir ce que ta mère semblait apprécier. Alors que tu t’étais mise à cuisiner des cookies pour l’ensemble de l’équipe de nuit avec qui tu allais travailler toute la soirée, ta mère vint te rejoindre dans la cuisine. Elle n’avait pas ouvert la bouche que tu savais déjà ce qu’elle allait te demander. Tu te concentrais donc fortement sur ta tâche. « Alors Lily, aucun jeune homme dans les parages ? » S’il y avait une chose chez ta mère que tu avais toujours apprécié c’était qu’elle ne tournait jamais autour du pot mais sur ce sujet là c’était surtout très pesant. Tu rajoutais les pépites de chocolat avant de dire : « C’est si important que ça maman ? Non, je n’ai personne pour l’instant et cela me convient très bien. » Bon, c’était un petit mensonge mais ta mère n’avait pas besoin de le savoir. Tu avais presque espéré que cela la ferait taire mais tu aurais dû t’y attendre … « Il n’y a même pas quelqu’un qui t’intéresse ? » Et là, sortant de nulle par l’image d’Alexandre, ton supérieur qui plus est, s’afficha dans ton esprit et cela te déconcentra une seconde de trop et un sourire en coin se dessina sur les lèvres de ta mère. « J’en étais sûre ! » Alors qu’elle allait en rajouter, ton père l’appela et tu ne l’aimas jamais plus qu’à ce moment. « On en reparlera. » Oh, tu n’en doutais pas une seule petite seconde. Tu repensais à ce qu’il venait de se passer dans ton esprit alors que tu enfournais les cookies dans le four. Non, tu étais juste réellement en manque ces derniers temps, c’était la seule explication pas vrai ? En tout cas tu étais convaincue et c’est une large assiette de cookies dans la main que tu partis travailler. Quand tu repassais dans la salle de repos à minuit pour chercher un café il n’y avait plus un seul cookie mais des dizaines de petits mots de remerciement, tu savais à quel point on aimait ta cuisine et en particulier tes pâtisseries. Elles étaient utiles quand tu négociais avec tes frères … Une arme redoutable … Tu passais la nuit de garde à t’occuper des différents patients. Tu savais que si tu étais de garde cela voulait dire qu’Alexandre l’était aussi mais tu ne croisais pas ce soir et c’était certainement une très bonne chose. Tu pensais réellement que tu allais pouvoir l’éviter quand les six heures sonnèrent mais tu n’eus pas cette chance. Alors que tu enlevais ta blouse, une élève dans ton groupe de formation se précipita vers toi des documents à la main en disant : « Lily tu peux les apporter à Prescott ? J’ai promis à mon copain que je passerais la journée avec lui aujourd’hui et si je veux deux heures de sommeil avant … » Tu lui souris, elle avait de la chance d’avoir un copain, le perdre à cause d’un dossier cela ne valait pas le coup. « File, je m’en occupe. » Tu poussais un soupir en te rendant compte de ce que cela impliquait mais tant pis. Tu te dirigeais donc vers le bureau d’Alexander en priant qu’il n’y soit pas mais tu connaissais ta chance et tu savais qu’il y serait c’était obligé. Tu frappais donc à la porte et un : « Entrez » te répondit, oui il était à. Tu poussais donc la porte et tu la refermais derrière toi. Tu allais ensuite déposer les dossiers sur le bureau alors qu’il te disait : « Et bien, mini Potter, tu ne peux pas te passer de moi, c’est ça ? » En général, vos conversations commençaient toujours de cette manière. Enfin, conversation c’était un bien grand mot … « Dans tes rêves Prescott ! » Il ne sembla pas vraiment perturbé par ce que tu venais de lui dire mais par contre il ne semblait pas ravi à la vue des dossiers que tu lui amenais. « Je pensais que tu étais venue me distraire de cette paperasse pas pour me donner encore plus de boulot. » Comme si tu pouvais venir pour le distraire ? Enfin, si c’était possible, tu avais toujours besoin de te venger du coup qu’il t’avait fait à ton appartement la dernière fois. « Je ne suis que le messager, Julie devait te les donner mais elle devait partir. Mais je suis ravie de savoir que je suis plus intéressante qu’une pile de dossiers. » Dis-tu avec un sourire en coin sur les lèvres. Tu le laissais déposer les dossiers sur son bureau et tu le laissais aussi s’approcher de toi. Tu étais heureuse d’avoir fermé la porte à cet instant précis parce que tu n’étais pas certaine de ce qu’il t’arriverait si on te trouvait dans cette position. « Ton week end s’est-il bien passé ? Je ne t’ai pas trop manqué ? » Tu ne pus t’empêcher de frissonner, c’était plus fort que toi. Tu pouvais détester sa personnalité mais lui physiquement était parfait, il ne t’avait fallu qu’un seul regard pour le voir. Tu repris cependant bien vite le dessus en disant : « Mon week-end était déprimant, je ne veux même pas en parler. Le tient ? » Lui demandas-tu alors que tu déposais de petits baisers dans son cou. Oui, ce nouveau jeu te plaisait énormément, plus que l’autre en fait. Tu chassais cette pensée de ton esprit avant de lui dire : « Non, tu ne m’as pas manqué avec tes remarques pourries mais on dirait bien que moi je t’ai manqué par contre. » Dis-tu avec un sourire en coin. Tu avais juste envi de t’amuser, de faire sortir cette espèce de besoin sexuel qui t’envahissait en ce moment même s’il était hors de question que tu perdes, tes frères t’avaient toujours appris à gagner dans toutes les occasions … |
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| Sujet: Re: (lily & alex) + can't hold us. Mer 13 Nov - 11:37 | |
| « Dans tes rêves Prescott ! » , répondit la jeune Potter, je levais les yeux au ciel et mon sourire s'agrandit. Nos entrevues étaient toujours ponctuées par des remarques, des piques provocatrices. Je m'en délectais totalement, cela illuminait généralement ma journée. Surtout que j'étais généralement sûr de la croiser, car j'étais son formateur. Son planning était en quelque sorte calquer sur le mien. Guère perturbé par la réponse de la rouquine, je continuais de sourire avec arrogance. « Dans mes rêves, tu es beaucoup plus aimable. », soupirais-je d'un ton désespéré. Je ne cessais pas de la fixer, avant de reporter mes prunelles sur les feuilles qu'elle allait ajouter à ma longue labeur. Je ne lui cachais pas mon air peu ravi par rapport à ce qu'elle m'apportait. « Je ne suis que le messager, Julie devait te les donner mais elle devait partir. Mais je suis ravie de savoir que je suis plus intéressante qu’une pile de dossiers. » , lâcha t-elle, et je haussais les sourcils, étonné de l'emploi du mot 'ravie' venant d'elle. Une jeune demoiselle avait toujours été plus intéressante qu'une pile de paperasse, encore plus lorsqu'il s'agissait de Lily. Et mon intérêt avait grandi au fur et à mesure des années passées à lui apprendre mon savoir en médicomagie, ainsi qu'à la provoquer pendant de longues journées -pour elle-. Ce dernier s'était encore accru lorsque je l'avais ramener à son appartement, après une soirée bien arrosée de son côté, et qu'elle s'était … donnée en spectacle pour le plus grand plaisir de mes yeux, et de mes lèvres. « Je suis ravi de te faire plaisir.», répliquais-je, toujours avec ce sourire jusqu'aux oreilles. Une fois levé, je m'emparais de ladite paperasse maudite et la déposais sur mon bureau. Ce dernier nous séparais encore et je le contournais pour m'approcher de Lily. Je la provoquais une fois de plus, en approchant mes lèvres de son oreille, mon souffle sur sa peau. « Mon week-end était déprimant, je ne veux même pas en parler. Le tien ? » , m'interrogea t-elle. Je ne bougeais pas de ma position, et ses lèvres vinrent à la rencontre de la peau de mon cou. Cette fille était vraiment désarmante, elle soufflait le chaud et le froid en un claquement de doigt. Je cachais mon trouble sous un visage prétentieux et souriant. « Banal et ennuyeux.», répondis-je, en faisant court. Il était hors de question de m'étaler sur ma vie. Il était hors de question que je parle de ma vie tout simplement, ne serais-ce que raconter mon week-end. Je levais ma main droite pour glisser mes doigts dans ses cheveux fins, les replaçant derrière son oreille avant de les laisser aller sur son cou gracile. « Non, tu ne m’as pas manqué avec tes remarques pourries mais on dirait bien que moi je t’ai manqué par contre. » , continua t-elle, et j'eus un rire moqueur. Cette remarque ne me vexais pas le moins du monde, j'étais tellement habitué que c'était presque une phrase de routine qui résonnait à mes oreilles. Ma main caressant son cou continua sa descente pour venir attraper sa taille fine. Je la collais un peu contre moi. « Je ne peux que t'approuver, Lily. Ta petite personne m'a manqué ce week-end, je n'ai pas pu t'embêter durant deux jours, c'est incroyablement long. », avouais-je, d'un ton amusé. Il était impossible que cette jeune demoiselle ait changé d'avis aussi facilement, pas après tout le temps qu'on avait passer à se chercher et à se repousser. Elle était bien trop séduisante pour son propre bien, mais je savais pertinemment qu'il ne fallait pas que je me réjouisse trop vite. Lily Potter avait le diable en elle, elle était machiavélique, c'était sûr et certain. « Même si je ne t'ai pas manqué avec mes remarques, avoue tout de même que le matin où je t'ai laisser dans ton appartement t'a laissé un petit coup d'inachevé ... », soufflais-je à son oreille, déposant à mon tour un baiser sous cette dernière, avant de lâcher sa taille et de reculer d'un pas, un sourire provoquant sur les lèvres. |
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| Sujet: Re: (lily & alex) + can't hold us. Jeu 14 Nov - 10:27 | |
| Ta relation avec Alexander avait toujours été tumultueuse. Beaucoup trop pour une relation professionnelle de ce type. Tous les gens qui vous entouraient se contentaient de sourire amusés quand ils vous voyez échanger des remarques sanglantes. Cela faisait beaucoup rire tes amies apprenties médicomages mais même si cela remplissait tes journées parfois bien tristes, en ce moment avec tout ce que tu avais sur les épaules, ce n’était pas du tout ce dont tu avais besoin. Par contre, cette nouvelle relation qui s’était installée entre vous sans un mot te convenait beaucoup plus, elle te faisait oublier Albus, James, ta mère, ta famille, le fait que tu pouvais te faire attaquer à n’importe quel moment en sortant dans la rue … Tu avais été apporter les papiers à Alexander en sachant très bien qu’il ne te laisserait pas partir aussi facilement malgré les cernes qui devaient commencer à se dessiner sur ton visage. Tu avais réellement besoin de sommeil. « Dans mes rêves, tu es beaucoup plus aimable. » Euk ! Non, tu ne voulais même pas penser à ce dont il rêvait la nuit surtout si tu te trouvais dans ce rêve en question. Tu avais deux frères et tu avais vécu assez longtemps avec eux pour savoir qu’une fille dans un rêve était trop peu souvent innocent et vu les relations que tu avais avec Alexander, tu n’avais pas besoin d’en savoir plus. « Heureusement que je suis là pour te ramener à la réalité alors ! Ce serait bête que tu commences à croire que tu vives dans un rêve. » Dis-tu avant de laisser échapper un petit rire. Des fois, tu en oubliais presque qu’il était celui qui validerait tes études à la fin de ta formation. C’était tellement plus facile de le considérer comme n’importe quel autre homme que tu connaissais. Et puis, il était un des rares qui ne te traitait pas toujours comme une petite fille. Tu adorais être la dernière de la famille toujours bichonnée mais à vingt ans, cela commençait à être très lourd, il était temps que cela change mais personne dans la famille ne semblait le comprendre parce que pour eux tu resterais toujours baby Lily. C’était aussi facile d’oublier qu’il avait dix ans de plus que toi, chose à laquelle tu n’avais jamais réellement penser avant que tu repenses aux baisers que tu lui avais donné. En fait, c’était toi qui avait commencé ce jeu, ou plutôt ton inconscient mais toi au final et tu ne savais toujours pas si c’était une bonne chose, il y avait tellement de choses qui devraient te faire courir dans cette relation et pourtant, tu n’avais aucune envie de bouger. « Je suis ravi de te faire plaisir. » Tu souris en coin tout simplement. Oui, tu aimais qu’on te fasse plaisir même s’il ne l’avait pas fait exprès, c’était un compliment d’être plus intéressante que des papiers. Le contraire t’aurait étonné mais avec Alexander, il fallait s’attendre à tout surtout qu’il savait que cela t’aurait mis dans tous tes états. « Que veux-tu, nous les femmes on aime les compliments de temps en temps. Ah mais j’oubliais, je parle à monsieur je suis pro de la séduction. » Tu aimais bien te ficher de ses conquêtes aussi. C’était une de tes grandes occupations. Tu les critiquais toutes quand c’était des filles de l’hôpital, c’était tellement drôle et puis tu adorais taquiner Alexander à ce sujet. C’était un moyen de lui rappeler aussi que ses méthodes n’étaient pas efficaces avec toi, enfin celles qu’il avait utilisées quand tu avais commencé ta formation, désormais c’était bien plus que de la séduction tout cela … « Banal et ennuyeux. » Ah son week-end aussi avait été ennuyeux ! Tu te rendis compte soudainement que tu ne savais pas grand chose d’Alexander. Vous vous lanciez constamment des piques mais vos conversations sérieuses portaient toutes sur l’avancement de ta formation. Personne ne savait grand chose sur sa vie d’ailleurs, c’était assez déprimant. Mais tu préférais ne pas le lui faire remarquer, surtout quand sa main commença à se promener dans tes cheveux et sur ton cou, c’était beaucoup plus dur d’avoir des pensées cohérentes. « Même pas une petite conquête pour le rendre un peu meilleur ? Fais attention, tu vas finir par rouiller … » Lui dis-tu avec un clin d’œil. Tu le laissais passer tes mains sur ton cou et descendre jusqu’à ta taille tout simplement parce que cela te faisait du bien. Tu avais l’impression de ne pas t’être détendue depuis des semaines ! Même si tu appréciais la proximité, tu n’oubliais pas le jeu auquel vous jouiez et il était hors de question que tu perdes simplement parce que tu n’avais eu personne dans ton lit depuis longtemps parce que oui, tu ne couchais pas avec le premier venu quoi qu’avait tendance à raconter les journaux. Ce n’était pas ta faute si tu avais beaucoup d’amis mâles ! « Je ne peux que t'approuver, Lily. Ta petite personne m'a manqué ce week-end, je n'ai pas pu t'embêter durant deux jours, c'est incroyablement long. » Un nouveau sourire en coin apparut sur ton visage. Tu aimais le fait de lui avoir manqué mais tu décidais de ne pas trop te poser de questions à ce sujet parce que cela te faisait paniquer plus qu’autre chose tu devais l’avouer. « Je suis tellement exceptionnelle, c’est normal mon chou ! » Tu le laissais ensuite s’approcher de ton oreille et tu essayais de rester stoïque mais tu étais beaucoup moins douée que lui à ce jeu, tu devais l’avouer. Tes frères en avaient toujours rit mais aujourd’hui cela ne te faisait pas rire du tout. « Même si je ne t'ai pas manqué avec mes remarques, avoue tout de même que le matin où je t'ai laisser dans ton appartement t'a laissé un petit coup d'inachevé ... » Cette fois, ta bouche s’ouvrit pour plusieurs raisons. La première était parce qu’il venait de déposer un baiser sous ton oreille, la deuxième parce qu’il avait osé ramener sur le tapis ce qui s’était passé à ton appartement et finalement parce qu’il venait de s’éloigner. Non mais il était gonflé en plus ! L’agacement pouvait sans doute se lire sur ton visage, tu avais tendance à vite réagir de toute manière. Tu finis par dire : « Je ne peux pas le nier malheureusement mais je suis une femme qui a des besoins que veux-tu … Je suis certaine que de ton côté tu es aussi resté sur ta fin. Je n’avais pas encore assez bu pour enlever mes sous vêtements … Intéressé ? » Demandas-tu avant de défaire les boutons de ton chemisier laissant voir de manière très visible ta poitrine recouverte de ton soutient gorge blanc cette fois. Tu étais heureuse d’en avoir enfilé un qui n’était pas trop moche et qui te faisait une belle poitrine, tu en aurais peut-être besoin et puis, tu n’étais pas très pudique de toute manière … |
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| Sujet: Re: (lily & alex) + can't hold us. Sam 16 Nov - 9:02 | |
| Son expression sur les rêves m’avait fait sourire et je l’avais attrapée au vol, en interprétant littéralement ses paroles. Je savais que cela allait la dégouter, et cela me faisait rire. Bien entendu, avec les années et la soirée bien alcoolisée, j’avais fini par imaginer Lily Potter dans mes rêves, certains chastes d’autres … beaucoup moins catholiques, autant l’avouer tout de suite. Je m’attelais à ne jamais la laisser tranquille pendant ses heures de travail, et pourtant, cette fille montrait une concentration sans faille, elle n’avait jamais fait d’erreur sur les patients. « Heureusement que je suis là pour te ramener à la réalité alors ! Ce serait bête que tu commences à croire que tu vives dans un rêve. », lâcha t-elle, et mon sourire s’agrandit un peu plus. « Si tu ne me ramenais pas à la réalité, ce rêve commencerait à être lassant. Aucun désaccord, pas de disputes, pas de piment … », commençais-je d’une voix pleine de sous-entendus. Ce n’était pas digne d’un formateur, je le savais pertinemment. Et pourtant, je continuais, encore et toujours, comme si la rouquine me mettait constamment au défi. J’avais dix ans de plus qu’elle, mais ce détail m’importait peu, même si cela devait signifier qu’une relation quelconque entre nous pourrait rencontrer des obstacles. Je connaissais rien de sa vie, à part son assiduité dans ses études, les ‘on dits’ sur la famille Potter, et son répondant face à mes remarques. Mais cette petite diablesse avait le mérite d’être bien plus intéressante que les jeunes femmes plus âgées qu’elle qui passent leur temps à glousser en présence d’un homme, un tant soit peu charmant. Son sourire en coin, que je n’avais pas eu le droit de voir souvent, avait un certain charme, je devais l’avouer. « Que veux-tu, nous les femmes on aime les compliments de temps en temps. Ah mais j’oubliais, je parle à monsieur je suis pro de la séduction. », lança t-elle, en faisant référence à mes conquêtes. Cela semblait être un passe-temps tout à fait délectable pour elle, et elle ne manquait pas une occasion pour se moquer des femmes qui avait passer une nuit entre mes bras, mais aussi pour se moquer de mes méthodes auxquelles elle restait hermétique. J’en avais fait les frais alors qu’elle n’était qu’une étudiante toute fraîchement débarquée de Poudlard. J’eus un rire bref. « Je tâcherais de m’en souvenir, tout est bon à prendre lorsqu’il s’agit de mettre toutes mes chances de mon côté pour te séduire. », répondis-je, en lui faisant un clin d’œil malicieux, et moqueur. Et la conversation dévia sur le contenu de nos week-end, apparemment similaire des deux côtés. Ma main continua de batifoler dans ses cheveux, puis dans son cou, légère comme un papillon, interrompant sans doute ses réflexions intérieures. « Même pas une petite conquête pour le rendre un peu meilleur ? Fais attention, tu vas finir par rouiller … », me fit-elle remarquer, et j’haussais un sourcils en souriant. « Pas même une charmante compagne pour le week-end. En fait, j’espérais que tu viennes frapper à ma porte. », la provoquais-je, les yeux rieurs. « Et tu devrais savoir que c’est comme le Quidditch, ça ne se perds pas, ma belle. ». Malgré la tension qui régnait entre nos deux corps, je sentais bien la jolie Lily se détendre au fur et à mesure de mes caresses, une petite victoire au gout sucré sur ma langue. « Je suis tellement exceptionnelle, c’est normal mon chou ! ». Je me mis à rire, non pas pour me moquer, mais parce que ce n’était pas la modestie qui semblait l’étouffer. Je finis par me calmer quelques secondes plus tard, continuant ma provocation envers sa personne. Je préférais encore plus ce jeu au précédent, c’était encore plus enivrant et plus libérateur. Le visage de la jeune femme se modifia, il passe de l’étonnement à l’énervement en un quart de seconde. J’avais peut être bien fait de m’éloigner d’un pas … « Je ne peux pas le nier malheureusement mais je suis une femme qui a des besoins que veux-tu … Je suis certaine que de ton côté tu es aussi resté sur ta fin. Je n’avais pas encore assez bu pour enlever mes sous vêtements … Intéressé ? », me provoqua t-elle, à son tour, ôtant plusieurs boutons de son chemisier et laissant apparaître sa poitrine dénudée et son sous-vêtement. Un flash-back me ramena à son appartement, alors qu’elle avait laissé sa robe à terre, me demandant ce qu’il fallait qu’elle fasse pour me remercier. Une douce chaleur commençait à se répandre dans mon corps, et un sourire s’épanouit sur mon visage. « C’est vrai. », admis-je, en me forçant à la regarder dans les yeux, avant de me rapprocher d’elle à nouveau, tendant ensuite la main vers sa poitrine, effleurant la lisière de son soutien-gorge ainsi que sa peau. « Mais je préférais que tu sois sobre pour qu’on commence les choses sérieuses. », continuais-je, avant de me pencher sur son cou pour déposer une myriade de baisers sur son cou gracile. Reflet de la douce torture qu’elle m’avait infligé précédemment. « Saches que je suis toujours intéressé. », finis-je en relevant mon visage vers le sien, provocateur. |
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| Sujet: Re: (lily & alex) + can't hold us. Dim 17 Nov - 6:52 | |
| Tu ne te faisais guerre d’illusions, tu savais que le jeu auquel tu étais en train de jouer avec Alexander était l’un des jeux les plus dangereux que tu jouerais dans ta vie. Pas vraiment physiquement parce qu’il ne te ferait jamais de mal. Tu ne savais rien du jeune homme mais s’il y avait une chose dont tu étais persuadée c’était que jamais il ne te ferait de mal et même s’il n’avait aucune idée que c’était un bon critère, cela en était un sinon jamais tu ne l’aurais laissé te ramener à ton appartement quelques week-ends plus tôt. « Si tu ne me ramenais pas à la réalité, ce rêve commencerait à être lassant. Aucun désaccord, pas de disputes, pas de piment … » Ah … Il rêvait des choses bien trop roses, ses rêves devraient s’adapter à la réalité un petit peu, cela ne lui ferait pas de mal. Mais tu avouais que tu aimais bien trop ce jeu pour y renoncer et tu préférais ne pas penser à ce qui pourrait se passer si tout cela finissait par aller plus loin. Ce jeu était bien là où il était, caché derrière les portes. Ta mère voulait absolument des petits enfants mais tu n’étais pas certaine qu’elle approuverait ce genre de relations surtout quand l’homme en question avait dix ans de plus que toi. Mais il n’y avait aucune raison pour que ta mère apprenne un jour ce qui se tramait dans les coins sombres et inhabités de l’hôpital. « Je ne pensais pas que ça te manquerait tant, je t’ai toujours imaginé comme le gars calme qui ne cherche pas à se disputer constamment. Peut-être qu’en fait non, tu as besoin qu’on te remette sur le droit chemin de temps en temps. Et je serais toujours là pour ça. » Lui dis-tu avant de lui faire un clin d’œil. Oh oui, il pouvait compter sur toi pour se faire engueuler si ses actions étaient inacceptables ou se faire taquiner quand tu avais envi de l’enquiquiner un peu. Il était la seule chose qui te sortait de tes pensées sordides en ce moment sans parler des multiples attaques menées à ton encontre. Cette semaine avait été tranquille mais tu savais que ce n’était que le calme avant la tempête, ils n’abandonneraient pas, non, ils te voulaient morte pour faire souffrir ton père et ta famille comme eux avaient souffert. « Je tâcherais de m’en souvenir, tout est bon à prendre lorsqu’il s’agit de mettre toutes mes chances de mon côté pour te séduire. » Il faudrait bien plus que quelques compliments pour te séduire et vous le saviez tous les deux. De toute manière, il n’aura pas droit à grand chose tant que tu ne connaitras rien de sa vie. C’était quelque chose qu’il te fallait à un moment donner, connaître la personne en face de toi un minimum avant de lui offrir ne serait-ce qu’une petite partie de ton corps. Bon, Alexander en avait déjà vu beaucoup mais il te restait énormément de cartes à jouer avant qu’il puisse réaliser ses rêves. « Qui aurait cru que ce soit une tâche si compliquée en effet ? » Dis-tu en rigolant. Non, en réalité tu n’avais jamais été aussi pénible avec quiconque. Tu avais tellement voulu des petits amis à Poudlard que tu avais eu tendance à sortir avec le premier venu jusqu’à ce que tu te rendes compte qu’ils ne cherchaient ta compagnie que parce que tu t’appelais Potter. Après cela autant dire que tu avais été beaucoup plus pénible sur tes choix. Et Alexander était bien trop arrogant et sûr de lui, un peu de résistance ne pouvait que lui faire énormément de bien, il finirait par le voir au final. Sauf que tu ne savais pas vraiment où le final se terminerait. « Pas même une charmante compagne pour le week-end. En fait, j’espérais que tu viennes frapper à ma porte. Et tu devrais savoir que c’est comme le Quidditch, ça ne se perds pas, ma belle. » Il espérait vraiment ? Non, c’était juste pour te provoquer une fois de plus car vous saviez tous les deux que tu ne serais jamais venue frapper à sa porte, il en était hors de question, tu ne serais pas celle qui perdrait ce jeu même si cela risquait de te demander un très grand self control. Mais tu en étais capable, tu étais très têtue et décidée à gagner comme tu l’avais toujours été tout au long de ta vie. D’ailleurs c’était cette envie de gagner ton diplôme de médicomage qui t’avait poussé à supporter toutes les remarques d’Alexander depuis deux ans maintenant. « Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre ? » Dis-tu avec un petit sourire en coin sur le visage avant d’ajouter : « Je ne serais pas si sûr, ma mère n’est pas montée sur un balai depuis un moment, je ne suis pas certaine qu’elle n’ait rien perdu. Il faudra peut-être te réentrainer quand même pour ne pas gâcher une si belle réputation. » Dis-tu tranquillement. Tu n’avais pas accepté de finir dans le lit d’Alexander mais cela n’empêchait pas le fait que tu avais entendu parler de sa très bonne réputation dans le domaine, c’était un sujet de conversation croustillant autour du déjeuner. La première fois qu’il était arrivé sur la table, tu avais faillis recracher ce que tu avais dans la bouche. Mais tu t’en étais facilement remise et tu ne pouvais empêcher ton cerveau de te rappeler que le rêve que tu avais fait cette nuit là était loin d’être rempli d’arrières pensées … Tu chassais tout cela de ton esprit alors que tu ouvrais ton chemisier. La vision qui allait s’offrir à Alexander n’allait pas vraiment être nouvelle donc tu n’avais aucune appréhension à le faire de nouveau. Un sourire satisfait apparut sur tes lèvres alors qu’il te dit en te fixant intensément : « C'est vrai. » Il s’approcha à nouveau de toi, c’était inévitable et il toucha ton soutient gorge et une partie de ta peau. Tu ne pus empêcher ton corps de réagir, c’était plus fort que toi et puis il ne pouvait pas ignorer qu’il te faisait de l’effet, il le savait déjà de toute manière. « Mais je préférais que tu sois sobre pour qu’on commence les choses sérieuses. Saches que je suis toujours intéressé. » Tu sentis ta respiration s’accélérer alors qu’il déposait ses lèvres sur ton cou et tu te mordis les lèvres pour ne pas laisser échapper un gémissement de plaisir. Non, tu devais résister Lily, tu devais résister. « Vraiment ? Très noble de ta part. » Dis-tu un sourire sur les lèvres. Tu approchais ensuite tes lèvres de son oreille avant de lui dire : « Seulement c’est toujours moi qui semble perdre mes vêtements … » Dis-tu en te collant un peu plus à lui et en laissant tes mains passer sous son t-shirt et explorer son torse. Tu laissais tes lèvres sous son oreille avant de remonter jusqu’à sa bouche sur laquelle tu finis par déposer un baiser. Tu en avais rêvé depuis la dernière fois mais il n’avait pas besoin de le savoir non plus. Et puis soudainement, tu enlevais tes mains de son t-shirt, tu t’éloignais d’un bon mètre en reboutonnant ton chemisier et en disant : « J’ai bien peur que si tu veux le privilège d’en découvrir un peu plus on ait besoin de faire plus ample connaissance … » Dis-tu alors que tu arrangeais ta tenue comme si de rien n’était. Tu n’avais qu’une envie c’était de continuer mais en même temps, tu ne voulais pas perdre, pas te montrer faible tu le faisais bien trop en ce moment … |
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| Sujet: Re: (lily & alex) + can't hold us. Lun 18 Nov - 10:36 | |
| Je ne parlais jamais de moi, et même si je lui posais parfois des question –un peu trop- personnelle, la jeune femme ne me répondait jamais. Elle en savait autant sur moi, que j’en savais sur elle. Enfin, non, elle ne connaissait rien de ma vie, et ce n’était peut être pas plus mal que cela. Alors, je continuais de jouer avec elle encore et encore, lui racontant soit disant mes rêves sur elle. Oui, d’accord, j’avais déjà rêvé d’elle quelques fois, mais je n’étais pas un obsédé non plus, rassurez-vous. « Je ne pensais pas que ça te manquerait tant, je t’ai toujours imaginé comme le gars calme qui ne cherche pas à se disputer constamment. Peut-être qu’en fait non, tu as besoin qu’on te remette sur le droit chemin de temps en temps. Et je serais toujours là pour ça. », dit-elle, en me gratifiant d’un nouveau clin d’œil auquel je répondais par un sourire et un haussement d’épaules. « Tu as raison, j’évite les disputes autant que possible. Mais pas avec toi. Si tout était rose avec toi, ce ne serait plus drôle, avoue-le », rétorquais-je. Il était vrai que lorsque j’étais avec Abby, je voulais toujours lui faire plaisir, j’étais prêt à tout pour ne pas voir son sourire s’effacer ou à entendre sa voix monté dans les aigues. Mais avec la jolie Lily Potter, c’était différent. C’était un jeu, les disputes étaient un prétexte pour s’adresser la parole, une façon de s’exprimer, une sorte de duel. C’était rafraîchissant, divertissant et je me sentais bien pour la première fois depuis la mort d’Abby. Je croyais que jamais, je ne retrouverais une femme qui me donne envie d’être avec elle tout simplement. Attention, je ne dis pas que j’ai des sentiments pour mon étudiante, loin de là … Mais, j’ai toujours eu du mal à rester longtemps en la présence d’une personne de la gente féminine depuis qu’Abby était partie, alors que là, j’étais presque prêt à provoquer nos rencontres –ce qui n’était pas très difficile- pour pouvoir ‘parler’ à la rouquine. « Qui aurait cru que ce soit une tâche si compliquée en effet ? » , lança t-elle, en riant. J’eus un rire bref, en la fixant intensément. Il était vrai qu’elle me donnait tellement de fil à retordre que j’en perdais mon latin niveau séduction. Cela marchait toujours sur les autres jeunes femmes, même si je me lassais bien vite et que j’avais baissé la fréquence de mes fréquentations. Il fallait croire que je devais devenir obsédé par la jeune Potter. « Tu ne fais rien pour me donner des pistes, en même temps. », répondis-je, en levant les yeux au ciel. Je savais que j’avais jouer les mauvaises cartes avec elle depuis le début. Je m’étais montré con, et lourd, j’avais mon propre sens de l’humour. Mais, elle avait survécu au raz-de-marée, elle était intelligente et tenace, un peu comme moi lorsque j’avais débuté mes études de médicomagie. Peut être que derrière mon envie de lui en faire voir de toutes les couleurs, j’avais juste envie de lui prouver qu’elle pouvait réussir dans n’importe quelles situations. Je voulais qu’elle me tienne tête, et cela me faisait de l’effet, bien plus que je ne voulais l’avouer. « Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre ? Je ne serais pas si sûr, ma mère n’est pas montée sur un balai depuis un moment, je ne suis pas certaine qu’elle n’ait rien perdu. Il faudra peut-être te réentrainer quand même pour ne pas gâcher une si belle réputation. » , dit-elle, avec un petit sourire en coin. Je suivis le mouvement, et mon sourire s’agrandit avant de partir dans un rire moqueur et léger. « Être médicomage c’est ça, on vit dans l’espoir à chaque instant. », soupirais-je, doucement, après m’être calmer. Mais je n’avais pas fini de la provoquer. Il était encore trop tôt pour s’arrêter là. « Dis-moi, pourquoi souhaites-tu que je m’entraîne si dur ? Tu as peur qu’une fois dans mon lit, je ne sois pas à la hauteur de tes espérances ? », lâchais-je, en souriant jusqu’aux oreilles. Puis, ce fut à son tour d’entrer dans la provocation en déboutonnant son chemisier avec un machiavélisme sans nom. Notre attraction était réciproque, je pouvais le sentir par les réactions de son corps, sa respiration qui s’accélère alors que je pose mes lèvres sur son cou. « Vraiment ? Très noble de ta part. Seulement c’est toujours moi qui semble perdre mes vêtements … » , murmura t-elle au creux de mon oreille, et j’eus un frisson lorsque son corps se colla contre le mien, et surtout lorsque ses mains passèrent sous mon tee-shirt, touchant ma peau. Cette fille était un démon, je le savais au plus profond de moi. . « Tu es toujours celle qui est volontaire pour perdre tes vêtements, ce n’est pas ma faute. », dis-je pour tenter de retrouver ma concentration. Mais ses lèvres se déposèrent sous mon oreille puis sur mes lèvres me rappelant la soirée dans son appartement. Pourtant, ce baiser fut trop court, après quelques instants, elle se retirait déjà, reculant et reboutonnant son chemisier. J’en aurais grogner de frustration, mais je me retins tout de même, je ne voulais pas lui donner des armes à utiliser contre moi ! « J’ai bien peur que si tu veux le privilège d’en découvrir un peu plus on ait besoin de faire plus ample connaissance … » , annonça t-elle, en remettant ses habits en place. Je lâchais un rire bref, m'approchant de nouveau d'elle, me penchant pour que nos lèvres se frôlent et que nos yeux se fixent. « Que veux-tu savoir ? », répondis-je, toute trace de bonne humeur disparus. Je n’avais pas spécialement envie de parler de moi, mais, apparemment, j’allais y être contraint. |
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| Sujet: Re: (lily & alex) + can't hold us. Jeu 21 Nov - 9:16 | |
| Tu aimais l’exaltation que cette relation te procurait et puis c’était beaucoup plus drôle que d’avoir un copain à qui jouer des tours. Tu devais avouer qu’en ce moment, tu ne dirais pas non à un petit ami vu ce que tu traversais. Tu rêvais de rentrer chez toi et de te blottir dans les bras de ton copain qui te dirait que tout allait bien se passer malgré le fait qu’un groupe de sorciers venait de te tomber dessus dans la rue en sortant du travail. Cependant, tu ne pouvais pas trop te plaindre, tu avais l’amour de ton frère dans ces moments là et puis tu avais aussi la douceur de ton ours n peluche que ton oncle George t’avait acheté alors que tu avais cinq ans et à l’époque, il faisait la même taille que toi. Maintenant que tu y pensais, tu avais une vie assez misérable en ce moment mais ça Alexander n’en saurait jamais rien, tu y veillerais. Personne ne devait savoir. « Tu as raison, j’évite les disputes autant que possible. Mais pas avec toi. Si tout était rose avec toi, ce ne serait plus drôle, avoue-le. » Tu n’avais jamais dit le contraire. Contrairement à lui, tu étais née dans un environnement rempli de disputes. Tu adorais que ta tante Hermione te raconte le jour de ta naissance où en te tenant dans ses bras ta mère était partie dans une dispute qui aurait terminé avec ton père à la maison si ton oncle Ron n’était pas intervenu. Et puis tu ne comptais plus le nombre de fois où tu avais vu tes oncles et tes tantes se disputer. Qu’est-ce que serait une relation sans une petite dispute à l’intérieur ? Et puis avec ton caractère, les disputes ne pouvaient être évitées même celles qui n’avaient aucune importance. « Je n’ai jamais dit que cela me dérangeait, personnellement j’ai grandis dans les disputes, c’était plutôt amusant. » Dis-tu un sourire sur les lèvres. Tu avais passé la meilleure enfance du monde, tu en étais certaine. Ton père ne pouvait jamais te résister, tes frères étaient à tes petits soins ainsi que toute ta famille parce que tu étais la petite dernière et que tu étais toute mignonne et paraissait si inoffensive. Ils avaient vite compris que tu n’étais pas inoffensive du tout mais bon, c’était amusant tout de même … Tu ne pus t’empêcher de rigoler en lui demandant qui aurait cru que te séduire serait difficile. Tu savais que ton entourage serait plutôt à te demander pourquoi tu n’avais pas passé la vitesse supérieure avec Alexander et des fois tu te le demandais avant de vite chasser cette terrible pensée. Bien sûr tout le monde trouverait l’excuse de la différence d’âge mais franchement, les parents de Teddy avaient quatorze ans d’écart, ton entourage était bien mal placé pour juger de tout cela … « Tu ne fais rien pour me donner des pistes, en même temps. » Ah parce qu’il croyait que tu allais lui donner des indices en plus ? Non, c’était beaucoup plus drôle de le regarder se faire rembarrer par toi-même. Mais c’était plutôt que tu faisais tout pour ne pas craquer, ses techniques marchaient très bien si tu laissais ton cœur parler mais ta raison était plus forte, tu tenais ça de ton père et cela énervait ta mère au plus haut point. « Pourquoi te donner des indices ? C’est tellement plus drôle de te regarder faire. » Dis-tu avec un sourire sadique sur le visage. Bon, d’accord c’était un peu méchant et tu ne pus t’empêcher de rajouter : « Devant ta mine toute triste, je vais te donner un indice … Pourquoi ne pas faire tomber le masque ? » Oh tu savais qu’Alexander portait tous les jours un masque, tu pouvais le voir, ce n’était pas une surprise pour toi, pas du tout même. Tu jouais son jeu, tu avais mis le tient aussi. Il y avait une partie de toi à l’intérieur mais il lui restait encore tant de choses à découvrir le pauvre, il ne s’en remettrait pas. Enfin, tu verrais bien de toute manière, s’il ne perdait pas son masque, il n’y avait aucune raison que tu le perdes de ton côté … « Être médicomage c’est ça, on vit dans l’espoir à chaque instant. » Oui, il avait raison. Mais tu avais assez d’espoir pour te durer toute ta vie. Du moins, tu en avais pour ce qui était compris dans ton travail, le reste ça commençait à être plus compliqué. Tu n’avais plus aucun espoir d’éviter une nouvelle guerre, tu savais que ce serait inévitable à un moment ou à un autre. Tu avais trop étudié la Seconde Guerre du monde sorcier pour ne pas reconnaître les signes. « Dis-moi, pourquoi souhaites-tu que je m’entraîne si dur ? Tu as peur qu’une fois dans mon lit, je ne sois pas à la hauteur de tes espérances ? » Tu le regardais quelques secondes pour voir s’il était sérieux et tu vis qu’il ne rigolait pas. Tu savais qu’il s’attendait à ce que tu exploses devant lui mais tu n’allais pas lui donner cette satisfaction, il en était hors de question. Non, tu choisissais une autre technique, celle qui le ferait certainement recracher son eau s’il était en train d’en boire un peu. « Ma famille m’a toujours dit que je méritais le meilleur, je voulais juste vérifier que tu comptais garder ce statut parce qu’après tout, je suis certaine que mes collègues ont des dizaines de noms à me proposer. » Dis-tu un sourire en coin sur les lèvres. Tu n’avais jamais été arrogante, tu laissais ça à tes frères mais avec Alexander c’était quelque chose qui semblait ressortir assez souvent chez toi. Non, toi tu étais douce et modeste … en général mais tu ne pouvais nier le sang Potter qui coulait dans tes veines, il paraît que c’est héréditaire. Après cela, tout commença à partir bien trop loin, tu le savais mais tu ne pouvais pas t’en empêcher, c’était tellement bon de pouvoir ressentir toutes ces sensations qui semblaient disparaître de ta vie en ce moment. Tu fis remarquer à Alexander que tu étais toujours celle qui perdait ses vêtements et il n’hésita pas à te dire : « Tu es toujours celle qui est volontaire pour perdre tes vêtements, ce n’est pas ma faute. » Tu réfléchis un petit moment avant d’hausser les épaules et de dire : « Je n’ai jamais été très pudique de toute façon. » Tu avais autre chose à faire que répondre à ses petites remarques. Tu ne pus t’empêcher de passer tes mains sous son t-shirt, c’était juste parfait, il était parfaitement bâti mais ça tu le savais déjà de toute manière, pas besoin de s’éterniser sur ce détail. Alors que tu sentais qu’il prenait ses aises, tu te retirais de ses bras un sourire satisfait sur tes lèvres alors que ton corps te criait d’y retourner mais hors de question, ta raison dominerait un point c’est tout. Il ne sembla pas content du tout, mais alors pas du tout que tu interrompes ce petit jeu qui n’était plus du tout innocent. « Que veux-tu savoir ? » Tu ne pouvais nier que tu étais contente d’être de nouveau dans ses bras mais tu ne tenterais rien, pas cette fois qu’il était d’accord pour parler. Tu levais cependant les yeux au ciel avant de lui dire : « Je ne vais pas te demander de me déballer ta vie d’un coup, fais pas la gueule. » Tu déposais tes lèvres sur les siennes pour quelques secondes avant de lui demander : « Maison à Poudlard et magasin préféré à Pré-au-Lard ? » Vu la tête qu’il affichait, tu pouvais voir qu’il ne s’y attendait pas du tout … |
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| Sujet: Re: (lily & alex) + can't hold us. Mar 26 Nov - 23:48 | |
| Le discussion allait sans doute continuer sur le même ton, léger, sans sérieux, et moqueur. Quand bien même, je savais que Lily était une jeune femme bien plus intelligente et profonde que les autres femmes qui minaudait sur mon passage dans le couloir de l’hôpital. C’était peut être pour cela que j’avais continué à m’acharner sur sa petite personne. Elle savait ce qu’elle voulait, et faisait tout pour l’obtenir. Sur ce point, elle me faisait souvent penser à Abby, mais je savais très bien que ce n’était pas du tout la même personne. Lily était forte, et même si elle avait des problèmes, je n’en saurais rien du tout, je n’étais pas son confident, pas un ami, juste un homme avec lequel, elle aimait jouer. Et, je devais avouer que pour le moment, c’était tout ce dont j’avais besoin. Après toutes ces années, je n’avais jamais réussi à remplacer Abby, et je doutais qu’un jour, je réussisse à le faire. Tout simplement parce que je ne voulais plus souffrir. Je ne voulais pas perdre quelqu’un à nouveau. C’était tellement paradoxal, car notre métier était pas mal lier à la mort, et à la perte d’être cher ! Je me contentais de vivre au jour le jour, sans vraiment m’attacher. Du moins, j’essaie de m’en persuader. « Je n’ai jamais dit que cela me dérangeait, personnellement j’ai grandis dans les disputes, c’était plutôt amusant. », répondit-elle, un sourire sur les lèvres. Je lui retournais son sourire, plutôt amusée par sa personnalité. Elle me répondait toujours très franchement, sans aucune peur de me vexer, et sans se soucier que j’étais en partie responsable de sa réussite en fin d’année scolaire. Je peux être un enquiquineur de première, mais jamais au grand jamais, je ne mettrais en péril la réussite d’un de mes élèves, surtout si ce dernier est doué. « Bien dans ce cas, nous sommes tout les deux d’accord ! », lâchais-je en la fixant. Même si, Lily Potter aimait jouer avec moi, elle comptait bien gagner la partie, je le sentais. Malheureusement pour elle, j’étais aussi tenace qu’elle. Alors, quand mes armes de séduction était mise à l’épreuve par sa raison, il fallait que je trouve d’autres moyens de la faire tomber dans mes filets ! Rien n’était gagner. « Pourquoi te donner des indices ? C’est tellement plus drôle de te regarder faire. », déclara t-elle, un sourire machiavélique sur le visage, et j’haussais un sourcil. Elle allait me laisser ramer en plus ? Elle avait bien plus d’un tour dans son sac, cette jolie jeune femme ! Devant ta mine toute triste, je vais te donner un indice … Pourquoi ne pas faire tomber le masque ? », continua t-elle, et mon sourire diminua légèrement, piquer au vif. Intelligente, je l’avais bien dit. Je croisais les bras sur ma poitrine en la fixant intensément. J’étais pris en flagrant délit, mais elle n’était pas innocente non plus, la rouquine. Bien sûr, je portais un masque de royal con, emmerdeur de première etc. mais elle, en avait un aussi, c’était certain. « Je laisserais tomber le mien quand tu auras fait de même pour le tien, miss Potter. », contrecarrais-je. Il était hors de question que je lui laisse voir à quel point ma vie était misérable en dehors de mon travail, que je n’étais qu’une loque qui ne souhaite qu’une chose oublié sa jeunesse et ses erreurs, et qui n’étais capable de le faire dans les bras de femmes aussi différentes les unes que les autres. Pourtant, la misère nous rattrape toujours au bout d’un certain temps. Je préférais alors faire diversion avec une référence à mes capacités dans un lit, puisqu’elle y faisait souvent référence. J’étais presque sûr qu’elle réagirait au quart de tour, la tête qu’elle fit m’amusa. Elle me regarde quelques instants avant de me répondre. « Ma famille m’a toujours dit que je méritais le meilleur, je voulais juste vérifier que tu comptais garder ce statut parce qu’après tout, je suis certaine que mes collègues ont des dizaines de noms à me proposer. », affirma t-elle avec arrogance, et j’aurais pu en tomber de ma chaise, si j’avais été assis. Pourtant, je savais me contrôler et mon visage resta impassible sous des airs moqueurs et amusés. « Je compte garder ce statut bien évidemment, mais cela dépends de ta définition de ‘meilleur’, je suppose qu’il n’y a qu’une chose à faire : vérifier par toi-même. », la provoquais-je à mon tour. Elle savait très bien avec qui elle était entrain de jouer, mais j’avais encore plus d’un tour dans mon sac pour la faire sortir de ses gonds. D’ailleurs, elle me fit remarquer qu’elle perdait toujours ses vêtements en ma présence –pour mon plus grand plaisir- et pas moi. Ce n’était pas de ma faute après tout. « Je n’ai jamais été très pudique de toute façon.», dit-elle, et j’eus un rire bref. J’avais cru remarquer depuis quelques temps qu’elle n’avait pas vraiment de pudeur. Cela m’arrangeait un peu, car tomber une petite jeune femme qui rougit à longueur de temps, cela aurait fini par m’agacer. J’allais répondre, mais ses mains se glissèrent sous mon tee-shirt. Un frisson s’empara de moi. « Cela te plait au moins ? », lui demandais-je, en souriant avec arrogance. Moi, ça me plaisait prodigieusement, jusqu’à ce qu’elle se retire précipitamment. Ca, c’était beaucoup moins plaisant ! Je perdais mon sourire, lorsqu’elle exigea de faire « plus ample connaissance ». Ma vie n’avait rien d’intéressant ! « Je ne vais pas te demander de me déballer ta vie d’un coup, fais pas la gueule.», continua t-elle. Elle avait vu à quel point, cela me gonflait pour être poli. Elle déposa ses lèvres sur les miennes quelques instants et avant que je ne puisse la retenir pour couper court à cette conversation, elle se retira encore une fois. Je soupirais, agacé par la situation. « Maison à Poudlard et magasin préféré à Pré-au-Lard ?», demanda t-elle, et je manquais d’éclater de rire. C’était quoi, ces questions ? J’avais tout prévu sauf ça ! « Gryffondor et Honeydukes. Autre chose ? », répondis-je de mauvaise grâce, plantant mes yeux dans les siens alors que j’avançais ma main avant d’effleurer la peau de son cou. |
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| Sujet: Re: (lily & alex) + can't hold us. Ven 29 Nov - 21:13 | |
| La vie était faite d’imprévus et de rencontres inattendues. Tu n’aurais jamais pensé une seule seconde entretenir une relation pareille avec celui qui poserait sa signature sur ton diplôme à la fin de tes études et surtout avec quelqu’un de beaucoup plus âgé que toi. Cela n’avait pas beaucoup d’importance à tes yeux en réalité, l’âge était un facteur que tu n’avais jamais eu vraiment à prendre en compte et puis tu trouvais que ça rendait Alexander beaucoup plus sexy d’avoir trente ans plutôt que vingt comme toi. C’était idiot, c’était purement psychologique et débile mais c’était comme ça et pas autrement. Mais ce qui était surtout très agréable c’était que quand tu étais avec Alexander et qu’il posait ses mains sur ton corps, tu pouvais oublier tout le reste. C’était comme si tes malheurs s’évanouissaient pendant quelques minutes, comme si tu pouvais enfin être libre de toute cette peur qui t’envahissait et tu avais tendance à réellement rechercher sa compagnie vu que ta situation n’était pas en train de s’améliorer ces derniers temps … « Bien dans ce cas, nous sommes tout les deux d’accord ! » C’était tellement rare que vous tombiez d’accord sur quelque chose … En général, par pur esprit de contradiction l’un ou l’autre n’était pas d’accord et ça avait toujours été comme ça. Mais tu ne pouvais pas dire le contraire, votre relation serait bien terne sans toutes vos prises de becs et vos provocations et puis tant que cela restait gentil au fond, il n’y avait pas réellement de danger. Tu avais vu tous tes oncles et tes tantes ainsi que tes parents s’engueuler comme cela constamment, c’était très amusant et ils semblaient toujours en sortir plus forts que jamais. « Comme quoi la vie réserve bien des surprise. » Dis-tu avant de lui faire un clin d’œil. Oui, tu préférais ne pas t’enfoncer avec une réponse qui t’amènerait aux enfers … Alexander te fit ensuite remarqué que tu ne lui donnais aucun indice pour qu’il réussisse à te séduire. Lui dire qu’il avait déjà réussis était hors de question, tu n’allais pas le laisser gagner aussi facilement, tout cela était un jeu après tout et tout jeu se termine avec un gagnant et un perdant. Seulement, vous sembliez tous les deux aussi têtus et vous sembliez adorer gagner donc ça allait être compliqué … Mais tu finis par lui donner un indice, un indice qu’il ne sembla pas apprécier plus que cela d’ailleurs mais c’était tant pis pour lui, tu n’allais pas non plus lui donner un guide détailler de manières de te séduire, ce n’était pas ton genre et puis tu préférais être surprise par les moyens que son cerveau pouvait trouver. « Je laisserais tomber le mien quand tu auras fait de même pour le tien, miss Potter. » Tu ne pouvais pas dire que tu étais surprise qu’il te dise quelque chose de ce genre. Bien sûr que toi aussi tu portais un masque. S’il t’avait rencontré dans d’autres circonstances, il aurait sans doute vu à quel point ce personnage de séductrice était loin de la Lily que connaissaient tes amis et ta famille. Tu te demandais d’ailleurs des fois d’où tu sortais tout cela mais tu adorais ce personnage, tu n’arrivais plus à t’en séparer quand Alexander était là. Tu le ferais un jour, c’était certain mais il en resterait un peu en toi. Mais tu n’étais pas prête non plus à tomber le masque, à faire voir à Alexander que ta vie était bien loin d’être aussi rose que tous les médias pouvaient le penser et qu’être Lily Potter n’était pas toujours un avantage, loin de là. « J’y penserai mais je ne pense pas que tu sois prêt pour ça encore. » En réalité c’était toi qui n’était pas prête mais ça il n’avait pas besoin de te l’entendre dire pour le comprendre. La conversation dériva ensuite sur ses performances au lit. Tu en avais entendu tellement dans les couloirs de cet hôpital que tu te demandais si tout était vrai. Tu te demandais aussi comment il pouvait continuer à travailler au milieu de ses conquêtes d’un soir mais c’était un autre sujet … A ta remarque plus qu’arrogante, il te dit : « Je compte garder ce statut bien évidemment, mais cela dépends de ta définition de ‘meilleur’, je suppose qu’il n’y a qu’une chose à faire : vérifier par toi-même. » Bien sûr que tu vérifierais ça un jour. Tu ne savais pas qui allait gagner, qui allait perdre mais ce que tu savais par contre c’était que votre relation finirait un jour ou l’autre dans un lit. Tu ne voyais pas comment cela pouvait être autrement. Vous en mourriez d’envi l’un comme l’autre et seulement votre dignité et votre envie de gagner vous retenaient en ce moment. Pourtant, tu préférais répondre tout autre chose parce que jamais tu n’avouerais tout ce que ton cerveau avait avoué pour toi dans ton esprit. « Continue à espérer Prescott, continue à espérer. » Dis-tu en réponse à sa réplique sur l’espoir. S’il en avait tant que ça, il pouvait continuer à espérer longtemps … La situation devint ensuite beaucoup plus intéressante. Tes lèvres se retrouvèrent plusieurs fois sur celles du jeune homme et dans son cou et les siennes se firent aussi joueuses. C’était agréable mais c’était aussi le laisser gagner. Tu en profitais pour passer tes mains sus son t-shirt et explorer son torse à ta guise. Il finit par te demander : « Cela te plait au moins ? » Tu ne pus t’empêcher de laisser échapper un petit rire. Non, si tu n’aimais pas cela tu ne serais tout simplement pas en train de faire tout cela. Ironiquement tu lui dis : « Non, non, je fais ça tout le temps, je me l’inflige comme torture. » Tu levais les yeux au ciel avant de déposer tes lèvres sur les siennes et de t’écarter brusquement en refermant ton chemisier. Si les choses continuaient ainsi, tu étais presque certaine que vous ne devriez même pas attendre un lit pour continuer tout cela. Il ne fut pas content du tout que tu veuilles lui poser des questions, tu pouvais voir la colère dans ses yeux mais il te laissa les poser quand même. Tu ne voulais pas savoir grand chose, quelques petites informations sur lui mais il n’aimait vraiment pas parler de sa petite personne. « Gryffondor et Honeydukes. Autre chose ? » Tu allais lui répondre quand ton regard se posa par hasard sur ta montre. Merde ! Tu étais en retard ! Tes parents et tes frères t’attendaient pour manger depuis une bonne dizaine de minutes déjà, il fallait que tu bouges. « J’y penserai pour la prochaine fois, je dois filer, repas de famille. » Tu arrangeais une dernière fois ton chemisier, déposais un baiser sur les lèvres d’Alexander avant de dire en ouvrant la porte : « Ne pense pas trop à moi c’est pas bon pour la santé. » Puis tu partis en courant, ta mère allait te tuer … FIN DU TOPIC |
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