SORTS JETÉS : 126AVATAR : karen gillanCRÉDITS : winterfelBAGUETTE : taillée dans un bois de sycomore, longue de 23.8 cm et contenant un crin de sombral, terriblement capricieuse elle refuse de s'adonner aux sorts les plus simples
Sujet: incredibly young (james) Sam 16 Nov - 9:54
james & molly
draco dormiens nunquam titillandus
Contrairement aux autres services du Ministère, le Département des Mystères ne recelait aucune salle de repos, salle de pause ni quoique ce soit d’autre qui représente un lieu de convivialité où les collègues pourraient créer du lien social. C’était même tout le contraire, tout dans les locaux respiraient la froideur. L’obscurité, le froid ambiant, la lumière bleuté, le carrelage noir… Enfin il fallait bien cela, les effets de luminosité et de température étaient pour le bien des artefacts, pour les conserver comme on conserverait une œuvre d’art. Certains diraient que oui, ce sont des œuvres d’art, d’autres diraient que non mais que ce sont des objets dangereux, qu’il faut surveiller et préserver pour les étudier. C'était aussi de manière de garder les cerveaux éveillés, pas les ceux de la salle des cerveaux, enfin si peut-être aussi, mais les cerveaux des langues-de-plomb. Ils effectuaient un travail extrêmement fastidieux qui demandait une grande concentration intellectuelle. Souvent à la fin de sa journée, Molly se sentait vidée. Comme ce soir par exemple, elle était passablement épuisée et n'avait qu'une envie c'était de rejoindre un lieu chaleureux. « Eh James ! Attends. » S’écria-t-elle en levant la main pour le héler. Un geste qu’elle faisait par imitation de la convention sociale, alors que fondamentalement il ne servait à rien. Apercevant son cousin dans l'ascenseur. Elle n'avait pas vraiment le courage d'attendre le prochain, ou plutôt elle avait la flemme, et puis c'était son cousin, même s'ils travaillaient dans le même service, tous deux étaient chargés de tâches différentes et ne se côtoyaient pas trop. De manière générale, les langues-de-plombs ne travaillaient pas vraiment en collaboration les uns avec les autres. « Ça va ? » Parfois elle avait l’impression qu’il ne l’aimait pas, elle qui s’était réjouit de le savoir rejoindre le même service qu’elle au Ministère, avait vite été déçue. James était fiévreusement indépendant, et à bien des égards, cela s’exprimait par une relative distance qu’il prenait avec les gens, et être sa cousine ne semblait pas changer la donne. Elle décida d’engager la conversation, probablement pour ne pas laisser le temps au silence de s’installer. Cette perspective lui faisait peur alors elle voulait comme qui dirait tuer le poussin dans l’œuf. « Oh par Merlin en slip de bain tu ne sais pas ce qu’il m’est arrivé ce matin ? J’ai croisé un spectre, euh… tu sais celui avec la toge violette ? » Les Weasley n’étaient pas des trouillards mais Molly n’était pas une grande courageuse non plus, cela étonnait pas mal de monde mais elle était plutôt pantouflarde. Mais cette rencontre là lui avait plutôt fait froid dans le dos. En y repensant, elle poussa un « Affreux... » Elle arrivait tout juste avec l’ascenseur, les grilles s’ouvraient et le spectre était là. Comme s’il faisait sa petite promenade et au moment où il passait près de l’ascenseur elle était arrivé. Il portait une grande toge violette évasée aux extrémités, au fond ce n’était qu’une toge qui flottait dans les airs, mais il s’était retourné vers elle et avait avancé en pointant un horrible main toute décharnée, et dont les os étaient noircis. La plupart du temps ils s’ennuyaient et cherchaient à vous effrayer, mais il suffisait que vous pointiez votre baguette et ils s’en allaient, à reculons.
love.disaster
James Potter
SORTS JETÉS : 2426AVATAR : max irons.CRÉDITS : voir avatar.BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.
Sujet: Re: incredibly young (james) Sam 16 Nov - 11:43
you're like a real strong cup of tea LYRICS/ HOOVERPHONIC (AMALFI)
Encore une journée de travail qui était passé et James avait eu le plaisir intense de ne pas s’être fait emmerder par qui que ce soit aujourd’hui. C’est donc de plutôt bonne humeur que le jeune homme avait quitté la salle des prophéties – après avoir fait un rapide inventaire de la rangée 152 – pour se rendre dans le couloir principal où les employés du ministère prenait l’ascenseur pour remonter à l’atrium et, enfin, sortir. Le sorcier était définitivement dans un bon jour puisque quand l’ascenseur arriva devant lui il se rendit compte qu’il serait seul, du moins pour le moment car pour remonter à l’atrium il lui faudrait passer par tous les étages. James allait appuyer sur le bouton, quand il entendit la voix de sa cousine le héler. Il lui sourit faiblement alors qu’elle s’approchait et il retint la porte pour qu’elle puisse se faufiler. Alors seulement il appuya sur le bouton pour remonter tout en haut. « Ca va ? » demanda-t-elle avec son habituel air enjoué. Molly était une boule d’énergie, enfin c’était comme ça qu’il l’avait toujours vue et il adorait sa cousine même si, parfois, dans le cadre du boulot elle pouvait être un peu envahissante… Elle avait été son mentor, allez savoir ce que le directeur du département avait eu en tête en nommant sa cousine pour le mentorer mais voilà, elle l’avait été et encore aujourd’hui elle semblait du mal à lâcher ce rôle. Du coup James se sentait comme un gosse que l’on surveille et il détestait ça. « Ca va et toi ? » Répondit-il tout de même avec un sourire. La rousse, toujours aussi bavarde, s’en alla sur un autre sujet. « Oh par Merlin en slip de bain tu ne sais pas ce qu’il m’est arrivé ce matin ? J’ai croisé un spectre, euh… tu sais celui avec la toge violette ? » James sourit, amusé, un léger soupire s’échappa d’entre ses lèvres alors qu’il hochait la tête. Il voyait, oui, c’était un spectre que pratiquement tout le monde avait croisé ici. « Affreux... » Et pour cause, il n’était pas vraiment agréable de croiser ce spectre… Surtout pas le matin. « Ca réveille, hein. » Fit James avec un demi-sourire moqueur. « Oh, au fait, vous allez au Terrier à Noël ? Maman m’a demandé de te demander… » Parce que c’était plus pratique, selon Ginny, plus pratique que d’envoyer un hiboux même si elle aurait reçu la réponse tout aussi vite, hein. Elle préférait user de ses enfants en guise de hiboux, hm… C’était une pratique courante chez les Weasley-Potter, les cousins étaient si nombreux que c’était assez facile de faire transiter les infos comme ça, alors que par hiboux ça faisait beaucoup de lettres… ET beaucoup de hiboux.
Molly Weasley
SORTS JETÉS : 126AVATAR : karen gillanCRÉDITS : winterfelBAGUETTE : taillée dans un bois de sycomore, longue de 23.8 cm et contenant un crin de sombral, terriblement capricieuse elle refuse de s'adonner aux sorts les plus simples
Sujet: Re: incredibly young (james) Sam 16 Nov - 12:50
james & molly
draco dormiens nunquam titillandus
Elle avait essayé de le tutorer, au début c’était bien passé, et puis elle sentait qu’il ne voulait pas de son aide. Ce n’était pas méchant, ce n’était pas dirigé contre elle, c’était juste son caractère à lui, la manière dont il fonctionne. Elle ne se rendait pas compte, mais elle voulait trop aider, trop surveiller, trop protéger. Elle avait cet instinct avec tous ses cousins, peut-être parce qu’elle avait peur d’être écarté de leur vie parce qu’elle était plus âgée. Alors elle cherchait à tout prix à créer un lien, fort, mais elle faisait toujours office de la grande sœur, voire de la maman poule. C’était peut-être une manière d’exister, être indispensable auprès des autres et de ce fait exister encore plus. Et même si les années passant, James n’avait plus besoin officiellement de mentor, officieusement elle se sentait toujours de tenir ce rôle. Ainsi, sa question la plus fréquente quand elle le croisait était de savoir comment cela se passait pour lui. Aujourd’hui encore, « Tu t’en sors ? Tu travailles sur quoi en ce moment ? » Elle était pourvue de bonnes intentions, on ne pouvait pas dire le contraire, mais parfois il fallait lui remettre les pendules à l’heure, car toute seule elle ne se rendait compte de rien. Quand elle était adolescente, elle avait du mal à se détacher des notes et s’inquiétait toujours de savoir si ses cousins n’avaient pas de problèmes dans leur travail, au lieu de s’inquiéter de leurs amours, de leurs amis et de leurs emmerdes comme on dit. Même sortie de Poudlard, elle les aidait encore à faire leurs devoirs, surtout avec Lily. Et dorénavant elle s’intéressait au travail. Décidément l’esprit et l’éducation de son père avaient terriblement déteint sur elle, elle ne pensait qu’en terme de travail, ce qui était souvent usant pour les autres qui auraient aimé qu’elle parle d’autre chose, qu’elle s’intéresse à eux d’une autre manière que par l’évolution de leur carrière. Enfin elle avait un peu de mal à concevoir que la vie ne se résumait pas qu’au travail. Ses relations sociales se limitaient souvent à sa famille, elle ne laissait guère de place pour d’autres, il faut dire qu’il avait une famille déjà bien remplie. Et pour ce qui était des relations amoureuses elle n’y pensait même pas. Elle fut tout de même rassurer de voir des petites sourires se dessiner sur les lèvres de James, au moins elle n’était pas la seule à qui ce spectre fichait la frousse. D’aucuns diraient, que les sorciers de sang-pur ou de sang-mêlé, bref, ceux qui ont eu une éducation sorcière et qui n’ont pas débarqué dans ce monde à 11 ans, doivent être, presque génétiquement habitués à ce genre d’apparitions, mais … non. « Oh, au fait, vous allez au Terrier à Noël ? Maman m’a demandé de te demander… » Vous, vous, vous... Molly ne se sentait pas vraiment de parler au nom de son père. Voire au nom de sa mère, car si celui-ci décidait de ne pas y aller, leur mère choisirait certainement de faire de même, par pure solidarité, alors qu'en fait si Mr le Ministre n'irait pas fêter Noël au Terrier, ce serait pour travailler, donc il ne passerait pas de temps avec sa femme, et Audrey Weasley aurait tout perdu, elle se retrouverait éperdument seule à Noël. Molly pouvait anticiper cela à merveille car cela c'était déjà passé. « Pour Père je ne sais pas, j'espère, ce serait bien... Tu connais le refrain, il va encore dire que c'est difficile pour lui de se déplacer du fait de ses fonctions, bla, bla, bla.... Mais on sera là, Lucy et moi, et si jamais Père décide de ne pas venir au dernier moment, comme souvent, cette-fois on ne laissera pas maman lui tenir compagnie, de toutes manières ça ne sert strictement à rien. » La petite famille de Perceval Weasley était bien la seule dans la grande famille des Weasley où les enfants vouvoyaient leurs parents, enfin il s'agissait surtout de Percy en l’occurrence, Mme Audrey Weasley était tout de même plus souple. Enfin vous connaissez le personnage, Perceval c’est un caractère… et un orgueil, surtout un très grand orgueil.
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James Potter
SORTS JETÉS : 2426AVATAR : max irons.CRÉDITS : voir avatar.BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.
Sujet: Re: incredibly young (james) Dim 24 Nov - 9:57
Le travail n’était pas épuisant, et de toute manière James aimait son travail mais pourtant il était aujourd’hui carrément… Sur les genoux. Il ne souhaitait donc qu’une chose : rentrer chez lui. James n’était pas le genre de sorcier qui aimait vivre dans la routine du boulot et du dodo. Il aimait passer voir des gens, flâner dehors, aller boire un verre sur Diagon Alley ou à Pré-au-lard. Il aimait particulièrement aller là-bas, voir les tours du château illuminées lui rappelait des souvenirs de balades nocturnes totalement illégales mais rien ne l’avait jamais empêché de se balader dans les couloirs en pleine nuit. Il était indépendant, terriblement indépendant au plus grand damne de ses parents et c’est pour ça qu’il rechignait tant à être aidé, à apprendre de manière académique avec un professeur et des livres. Il aimait chipoter et advienne que pourra ! Il aimait se tromper et apprendre comme ça mais si la vie appliquait ce genre d’enseignement le reste, pas. Comble, il avait eu droit à sa chère cousine en guise de mentor. Il adorait Molly, elle était l’une de ses cousines avec qui il s’entendait le mieux même si ça pouvait paraitre difficile à croire parce qu’il jouait plus l’exaspéré avec elle qu’autre chose. Le fait est qu’il n’en pensait pas moins. « Tu t’en sors ? Tu travailles sur quoi en ce moment ? » Il posa son regard sur la rousse, elle faisait bien deux têtes de moins que lui et pourtant, c’était elle l’ainé des deux. « Tu comptes me demander si je m’en sors jusqu’à ta retraite ou ma retraite ? » C’était toujours bien de savoir où s’en tenir. Il eut tout de même un sourire légèrement amusé, le but n’était pas de vexer sa cousine mais elle le connaissait et elle savait bien de quoi il en retournait avec lui. « Rangée 152, notre dernier ajout… J’ai entendu dire qu’une prophétie mineure arriverait demain. » James était songeur, toujours lorsqu’on parlait de temps et de prophétie. Il se demandait si un jour une des prophéties parlerait d’une nouvelle guerre, annoncerait un nouveau héros de l’histoire… Selon lui le monde n’avait pas besoin de héros, l’union fait la force n’est-ce pas ? Il méprisait les héros, un peu malgré lui, surement parce qu’il était le fils de l’un d’eux… Bref. « Pour Père je ne sais pas, j'espère, ce serait bien... Tu connais le refrain, il va encore dire que c'est difficile pour lui de se déplacer du fait de ses fonctions, bla, bla, bla.... Mais on sera là, Lucy et moi, et si jamais Père décide de ne pas venir au dernier moment, comme souvent, cette-fois on ne laissera pas maman lui tenir compagnie, de toutes manières ça ne sert strictement à rien. » James sourit à nouveau, amusé. Il ne connaissait pas vraiment son oncle et sa tante car ils ne participaient pas autant que les autres à la vie de famille mais à chaque fois qu’ils n’étaient pas présent c’était la même rengaine. D’ailleurs ç avait souvent tendance à énerver ses oncles Ron et George. « Tu devrais lui dire que même le ministre a le droit à des vacances… Le monde ne va pas s’effondrer en un soir ! » Ou peut être que si, allez savoir… « Maman sera contente de vous voir. » Ajouta James alors que l’ascenseur s’ouvrait pour faire sortir des notes de services. Après quoi les portes se fermèrent à nouveau pour continuer sa route.