› NOM : Jamais je n'ai eu de chance, vivre dans cette famille dont le patronyme est associé au mal et aux mangemorts, mais aussi à une certaine simplicité d'esprit. La famille Bulstrode n'a jamais été réputée pour son intelligence, ce ne sera certainement jamais le cas d'ailleurs. › PRÉNOMS : Regina, dérivé d'un mot latin signifiant Reine. Les Bulstrode ont toujours fait dans l'excentrique, ma propre tante se nomme Milicent, elle faisait partie du groupe d'amis de Pansy Parkinson dans sa jeunesse. Mon second prénom est Catherine, demande de ma mère qui voulait éviter trop d'excentricité. › AGE : Je suis l'âinée de la famille, j'ai 26 ans. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Je suis née dans le manoir bulstrode, le cinq juillet. › STATUT : Je suis célibataire mais bientôt fiancée, contre mon gré alors que mon coeur appartient à un autre.. › STATUT DU SANG : Sang-pure.  › ORIENTATION SEXUELLE :  Hétérosexuelle, du moins n'ai-je jamais goûté au plaisir de la chair avec une femme. › MÉTIER : Je fais des études en médicomagie, mais je devrais certainement les abandonner lorsque je serais mariée ; les sang-purs ne travaillent pas. › BAGUETTE : bois de vigne, 25.4 centimètres, poil de crin de licorne. › MAISON A POUDLARD : j'étais à serpentard, le choixpeau a néanmoins hésité avec la maison de Rowena.  › PATRONUS :  Il prend la forme d'une loutre. › EPOUVANTARD : j'ai peur du vide depuis que j'ai fais une chute pendant un match de quidditch. › CREDIT : Frenchadicted

› UN SORT : spero patronum. › UNE POTION : amortencia.  › UN OUVRAGE : les contes de beedle le barde. › UNE PLACE AU QUIDDITCH : attrapeur. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : transplanage. › UN MAGE CELEBRE : gwendoline la fantasque. › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : moyen-âge. › UNE CREATURE MAGIQUE : sombral.

› pseudo : stole my heart. › prénom : audrey › âge : dix-sept ans. › fréquence de connexion : tous les jours. › personnage : inventé › groupe : order of the phenix › commentaire ? :  

elle a hérité de la soif de savoir d'une lointaine tante. + elle ne supporte pas regina qu'elle trouve être un prénom bien trop excentrique. + elle fût attrapeuse dans l'équipe de serpentard avant de faire une chute dont elle ne s'est jamais remise, au niveau psychologique. + son épouvantard prend maintenant la forme d'un gigantesque ravin, dont elle tombe sans cesse. + elle vit dans l'ombre de son frère cadet, seul garçon de la famille. + elle a des relations assez tendues avec ses parents. + elle est tombée amoureuse d'un né-moldu. + elle s'est retrouvée dans l'obligation d'imaginer un moyen tordu de se débarrasser de son petit-ami. + elle a imaginé et mis en scène son propre suicide. + elle se faisait passer pour une née-moldue du nom de catherine williams. +  elle est passionnée de littérature et passe souvent chez fleury & bott. + elle n'a aucune aversion pour les nés-moldus et sang-mêlés mais le fait croire devant sa famille. + elle va tout faire pour ruiner ses fiancailles.

« Descends pour féliciter ton frère, Regina. » J’hoche doucement la tête, du haut de mes huit ans alors que ma mère ressort de sa chambre, son ventre de femme enceinte ressortant doucement. Je ne me rappelle pas que la première fois que j’ai fait usage de la magie, aux alentours de six ans, on m’ait fait une « fête » comme c’était le cas pour mon frère maintenant. Peut-être parce qu’il était l’héritier Bulstrode ? Après tout, j’avais déjà compris que les filles n’avaient pas grande importance pour les sang-purs, comme ma famille, on devait  faire un bon mariage. Ma sœur, seulement âgée de 4 ans était destinée à cela aussi. Je me marierais avec l’héritier d’une famille de sang-purs sans pouvoir m’y opposer. J’apprendrai à devenir une lady, à savoir me comporter en société et avoir de la conversation. J’éduquerai mes enfants jusqu’à leur entrée à Poudlard, et si j’ai une fille, je lui apprendrais à devenir une lady, comme ma mère le fera avec moi. Je regardai un oiseau coloré sur l’appui de fenêtre de ma chambre. « Tu as de la chance. » Murmurais-je en le regardant s’envoler. Il était libre, il faisait ce qu’il voulait, il n’avait aucune responsabilités. J’aurais aimé être un oiseau. Entendant ma mère crier après moi, je me décidais à sortir, traînant cette robe trop lourde pour mes frêles épaules, un sourire factice sur le visage. J’aurais dû me réjouir, mon frère n’était pas un cracmol. Et pourtant, j’aurais voulu avoir autant d’importance que lui.

« Tu ressembles à une sang-de… une née-moldue que j’ai connue à l’époque de poudlard, Regina. » S’exclame ma tante, Millicent Bulstrode en entrant dans la bibliothèque du manoir, laquelle n’a pas dû être visitée depuis un bon moment déjà. Je sens bien que la fille à laquelle je lui fais penser ne lui plaisait pas à l’époque, ce qui est fort dommage. « A qui donc ? » Demandais-je d’un ton innocent. « Hermione Granger. » Elle crache presque son nom. J’hoche la tête, je sais de qui elle parle. La meilleure amie d’Harry Potter, celui qui a tué le seigneur des ténèbres, incroyable. Je suppose qu’elle dit ça car je passe beaucoup de temps dans la bibliothèque, j’aime apprendre de nouvelles choses. Mes parents ont toujours peur que je finisse à Serdaigle à cause de ça. Ca m’étonnerait. Je suis une Bulstrode après tout, on a toujours été envoyé à Serpentard, pourquoi est-ce que cela changerait ? Il ne faut pas qu’elle pense que ça ne me fait rien, je grimace donc. C’est sur joué pour tout spectateur extérieur mais dans la famille, elle n’a jamais été un modèle d’intelligence. « Ca me dégoute que tu me compares à cette sang-de-bourbe. » Je le dis d’un ton froid, sec. Il faut absolument qu’elle y croit. Oui, je dois être une exception dans la famille. Pourquoi je ne respecte pas ce qu’on m’enseigne depuis la naissance ? Pourquoi ai-je envie de me rebeller ? Je ne sais pas. Peut-être pour avoir l’attention que mes parents me doivent.

Je sentais l’air me fouetter le visage, j’aimais cet aspect du quidditch. Je volais, je me sentais totalement libre, sur ce balai, le vent dans les cheveux, sans avoir à respecter une certaine éthique. Il fallait juste que je me concentre légèrement, le vif d’or ne pouvait pas m’échapper. Je devais faire gagner serpentard. Un battement d’ailes sur ma gauche. J’ai à peine le temps de tourner la tête dans la direction du bruissement que je vois un éclair jaune vif passer à côté de moi. Il ne me faut pas plus longtemps pour me lancer à sa poursuite, comme l’attrapeur de l’équipe adverse. Ca allait commencer. J’allais sentir une véritable adrénaline s’insinuer dans mes veines, prendre possession de mon corps, je sentirais à peine les coups des chocs entre nos balais. Je ne sentirais que le vent passer sur mon corps comme si nous ne faisions qu’un. Je tendis la main pour l’attraper, les ailes du vif d’or me chatouillèrent les doigts mais un choc sur ma droite me fit perdre mon équilibre. Je glissai de mon balai, j’entendis les cris des élèves, lointains. Tout me paraissait être à des milliers de kilomètres, ma chute me paraissait tellement longue. J’avais les yeux fermés, je ne voulais pas voir ce qu’il se passait autour de moi. Je doutais même de pouvoir rouvrir les yeux. Je ne ressentis même pas la chute, j’avais déjà rejoint un autre monde.

J’ouvris les yeux, la pièce était floue, des gens s’agitaient à mes côtés. Où est-ce que j’étais ? J’entendais aussi des voix, mais elles étaient loin, je ne comprenais pas un seul mot. « C’est ça le paradis ? C’est pas très beau… » Je marmonnais, alors que tout se rétablissait doucement. J’entendis un rire et distinguait enfin l’infirmière et deux membres de mon équipe, c’est eux qui m’avaient certainement amené à l’infirmerie, je suppose. « Non, Mademoiselle Bulstrode. Vous êtes à l’infirmerie, vous avez fait une énorme chute pendant le match. » Mais oui ! Le match ! Des flashs me revinrent d’un coup en mémoire. La sensation de tomber, les cris stridents des élèves, je revis le regard de l’autre attrapeur. Un regard apeuré, il était paralysé. Idiot. Je ne voulais même pas savoir qui avait gagné. J’avais eu peur. Jamais je ne me remettrais de cette chute. « Vous avez eu de la chance, vous n’aviez que des bleus quand vous êtes arrivée. Vous n’étiez pas assez haut pour vous faire vraiment mal. » Elle ne peut pas se taire ? Sa voix me donne mal à la tête, j’en ai marre.

Bon, cela faisait quelques semaines que j’avais eu cet accident. Il fallait que je m’y remette. Au Quiddtich. Et pourtant à chaque fois que je pensais à remonter sur un balai, j’avais une boule au ventre. J’avais tellement peur de refaire une chute. Qui me serait cette fois fatale, j’en suis certaine. Je retrouvais le capitaine de l’équipe de serpentard, aujourd’hui, je remontais sur un balai et reprenait l’entrainement. « Tu es prête, Regina ? » Je le regardais avant d’empoigner mon balai. « Qu’est-ce que tu crois ? » Je plaçais le balai entre mes jambes. Ma gorge se serra. D’accord, j’avais peur. Je le reconnais. Mais je devais y arriver. Je m’élançais, mes pieds se décollèrent du sol, je prenais de l’altitude. Je ne me sentais pas aussi bien qu’avant. C’est horrible, cette sensation désagréable, cette peur qui me prend au ventre. J’atterris, tremblante.  « Je ne peux plus. Je quitte l’équipe. » Je lâchai le balai et partit, dépitée. Je ne jouerais plus jamais au quidditch.

Et voilà déjà neuf longues années que j’avais quitté poudlard, incroyable. C’était passé tellement vite. Mes parents avaient essayés de me fiancer plusieurs fois mais j’avais toujours trouvé un stratagème pour rompre les fiançailles. J’avais aussi entrepris des études de médicomagie, et maintenant je suis médicomage à sainte-mangouste. Même si je sais que je devrais abandonner mon métier quand je serais mariée, une fille de bonne famille ne travaille pas comme dirait ma chère mère. « Dis, tu peux t’occuper de ce jeune homme ? C’est pas une blessure grave mais on est super occupé par un cas de brûlure au troisième degré. » J’hochais la tête en me tournant vers le jeune homme dont ma collègue parlait. Il devait avoir mon âge, franchement pas mal. Mais ce ne serait pas étonnant qu’il ait une copine, donc pas besoin de fantasmer sur lui. « Bonjour, monsieur. Venez avec moi, je vais m’occuper de vous. » Je souris en marchant vers une chambre. Il faut bien que je trouve un endroit pour le soigner, le pauvre homme. Je me demande bien ce qu’il a fait, enfin ça ne me regarde pas mais bon. Apparemment, il s’est coupé avec un appareil moldu, assez gravement, il a presque touché l’os. Pas doué. Je prends ma baguette et le soigne en souriant un peu. « Faites plus attention la prochaine fois, je ne voudrais pas vous revoir pour quelque chose d’aussi futile. » Il sourit, je craque doucement. « Moi j’espère qu’on se reverra. » Il sourit en coin, je suis surprise et mes joues rosissent. « Nous verrons bien. Au revoir. » Je sors de la pièce après lui avoir serré la main, toute chamboulée. Jamais un homme ne s’était intéressé à moi.  

J’étais dans un café moldu, au moins ici, personne ne me regardait bizarrement car j’étais l’héritière, enfin plutôt une des héritières de la famille bulstrode. Je pouvais simplement visiter la ville et ça me faisait du bien. J’aimais bien le monde moldu. J’avais un cappuccino entre les mains, j’avais pris congé aujourd’hui au travail. J’étais surmenée et je n’arrivais plus à travailler correctement. De plus, j’étais bien plus perturbée par ce garçon que j’avais rencontré, que j’avais soigné. Je ne devrais pas. Ca ne se faisait pas. Et puis, je ne l’avais plus revu depuis. Il devait mener sa petite vie tranquille auprès de sa femme et peut-être d’une fille en bas-âge. Pensive, je n’avais pas remarqué que quelqu’un s’était assis juste en face de moi. « Oh. Vous ici ? » Je sursautai et manquait de lâcher la tasse. C’était le jeune homme de l’autre fois, à l’hôpital. « Pourquoi pas ? Et puis, je pourrais dire la même chose pour vous. » Je souris en coin en le regardant. « Je peux me joindre à vous ? » Il est déjà assis en face de moi. « Vous l’avez déjà fait. » Il hoche la tête en rigolant. Son rire est absolument magnifique quand même. Il faut que j’arrête de penser des trucs comme ça. « Au fait, je ne connais pas votre nom. Puis-je le connaître ? » « Catherine Williams. » J’ai répondu du tac-au-tac. Sans trop savoir pourquoi mais je ne veux pas qu’il sache que je suis une sang-pure, il doit être un né-moldu pour ne pas savoir qui je suis ou connaître ma famille. « Et vous ? » « Nathanaël McAlister. » « Enchantée. » « De même. » Je souris, on commence à parler et je me demande si je vais le revoir un autre jour. Il me plaît vraiment bien.

On s’est revus plusieurs fois. Il n’avait ni copine, ni femme, ni enfant. D’un côté, j’avais été rassurée, je pouvais fantasmer sur lui sans avoir de remords. Ma famille ne comprenait pas pourquoi je passais autant de temps sur le chemin de traverse, chez fleury & bott. Alors que je me rendais dans le monde moldu depuis des semaines. Et encore plus depuis qu’on était en couple. Enfin, il était en couple avec Catherine Williams. Un jour, peut-être, je lui avouerai la vérité. Mais pas maintenant. J’ouvris la fenêtre et pris la lettre qu’il m’avait envoyé. Son écriture était belle, on aurait dit un peu de la calligraphie, ou alors l’amour me rend juste aveugle. Je sens la lettre me glisser des mains. Je me retourne et voit ma mère, une main sur la hanche, l’autre tenant la lettre, qu’elle lit à voix haute. « Eh bien, Regina. Je ne te pensais pas capable de te rabaisser à fréquenter des nés-moldus, des sang-de-bourbes. » « Rends moi ma lettre et laisse-moi. » « Jamais. » Elle plie la lettre entre ses doigts, la déchire et la jette par la fenêtre. « Tu n’as pas intérêt à le revoir, compris ?! » J’hoche doucement la tête, je sais que m’opposer à elle en face ne conduira à rien de bon. Et pourtant, dès qu’elle sort de ma chambre en marmonnant, je ne peux m’empêcher de prendre une feuille, un bic et de lui écrire une lettre. Nathanaël…

« REGINA CATHERINE BULSTRODE ! » Je sursautai et lâchai la lettre de mon cher petit-ami. Aurait-il donc trouvé les lettres ? Mon père. Oh non. S’il avait trouvé les lettres, Nathanaël était en danger. Mon père était un mangemort plutôt connu. Je ne veux pas qu’il lui fasse du mal. Je sortis de ma chambre et descendis, la tête haute, essayant de ne pas montrer mon stress. « Père ? » Il me regardait, un paquet de lettres en main, l’air sévère. Mince. Là, je suis vraiment mal. Il va vraiment lui faire du mal. Je ne peux pas le laisser faire. « Je refuse que tu revois ce garçon compris ?! » « Non, je vais le voir ! » Je ne sais pas ce qu’il m’a pris de lui répondre ça. Il serre les poings. Je l’ai énervé plus qu’il ne l’était déjà. La famille n’était pas réputée pour son intelligence mais dans le genre sadique, il devait l’être un des meilleurs. « Si tu le revois, sache que je le tuerai, Regina. Et je ne plaisante pas. » Ca, je m’en doutais fortement. Mon père ne rigolait jamais avec des histoires dans ce genre. Mais le quitter me ferait trop de mal.

J’étais couchée sur mon lit depuis des heures déjà, à réfléchir à comment le quitter sans lui faire trop de mal, sans me faire trop de mal. Je ne pouvais pas le lui dire par lettre, ce serait horrible pour lui. Et en face, ce serait tellement pire. Comment pourrais-je faire disparaitre à jamais Catherine Williams ? « Disparaitre… » Murmurais-je. Et c’est ainsi que je trouvais la solution. Il fallait que Catherine meurt. Du moins, qu’elle meurt pour lui. Alors un plan se dessina dans ma tête. Je lui envoyais une lettre pour dire de me rejoindre dans mon appartement, dans le londres moldu, le logement de catherine. Je transplanai dans l’appartement, pris des médicaments, j’avais une potion dans la poche intérieur de ma veste, elle permettrait de me faire passer pour morte pendant quelques heures. J’ouvris la boite de médicaments, fit tomber quelques gélules sur le lit et pris la potion avant de faire disparaitre le tube, pour ne pas qu’il se doute de quelque chose et de tomber sur le lit.

Cela fait quelques semaines déjà. Il m’a trouvé, a vérifié que j’étais morte avant d’appeler les secours, et de partir pour se noyer dans son chagrin. Le temps que les secours arrivent, j’avais transplané au manoir. Plus jamais je ne le reverrais. Catherine n’existait décidément plus. Et lui, mes souvenirs avec lui devaient à tout prix disparaitre pour que je puisse me marier avec le fiancé que mes parents m’auraient choisi. Mais en avais-je vraiment envie ?

 

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

J'ai beaucoup aimée ta fiche, Regina est un personnage très intéressant   j'ai hâte de voir comment tu vas la faire évoluer  . Et surtout, bon jeu parmi nous. .