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 (albus) ♢ round and around and around and around we go

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MessageSujet: (albus) ♢ round and around and around and around we go   (albus) ♢ round and around and around and around we go EmptyDim 21 Avr - 11:57



ROUND AND AROUND AND AROUND AND AROUND WE GO
Not really sure how to feel about it
Something in the way you move
Makes me feel like I can't live without you

Un autre jour au Ministère. Cela faisait déjà trois mois qu'Amalya travaillait sur ce dossier top secret. C'était l'étape finale de sa formation, celle qui déterminerait si oui ou non, elle obtiendrait un poste de titulaire en tant que langue-de-pomb : la mise en situation réelle. Chaque étudiant, souvent en binôme mais Deirdre avait préféré travailler seule, se voyait donc refiler un dossier authentique sur lequel il devait bosser, de la même manière qu'un titulaire, avec le même temps de travail, les mêmes outils et les mêmes compétences. Les projets du Département des Mystères étant pour la plupart sur le long terme, la rouquine bossait donc sur son dossier depuis plusieurs mois, sous la tutelle de langues-de-plomb en fonction qui, néanmoins, devaient l'aider le moins possible. Pour l'instant, elle était plutôt fière d'elle, surtout si on se basait sur les observations de ses tuteurs, qui consultaient son dossier à chaque fin de semaine. En l’occurrence, elle bossait sur la magie. Oui, ça semblait évident lorsque l'on était une sorcière, mais, comment dire ... Plus que la magie, l'essence même de la magie. Quelque chose de puissant, de pur, et de particulièrement difficile à maîtriser, comme la magie sans baguette, entre autre. Cela faisait plusieurs années que le Ministère s'intéressait à cela. D'après ce qu'Amalya avait compris, grâce aux informations qu'elle avait pu glaner par-ci par-là (en tant qu'étudiante, on ne lui livrait pas encore toutes les infos), le Ministère espérait pouvoir se servir de ce type de magie pour créer une arme, une arme si puissante qu'en cas de besoin, cela permettrait de mettre fin à une guerre. Ce concept faisait frissonner d'avance Deirdre. Une arme qui mettrait fin à une guerre, cela signifierait tuer des milliers de personne ... Heureusement, vu le niveau de recherche que menaient le Ministère, ils en étaient encore loin.

Après cinq grosses heures de travail, elle décida de s’octroyer une pause. D'un coup de baguette, elle rédigea ses dernières observations, puis rejoignit les vestiaires pour quitter sa robe de sorcier de langue-de-plomb, et enfiler la tenue avec laquelle elle était arrivée. Un ensemble moldu tout ce qu'il y a de plus banal, composé d'un jean et d'une chemise. Puis elle prit l’ascenseur pour quitter les plus bas étages du Ministère. Une fois dans l'atrium, elle croisa la personne qu'elle voulait le moins voir en ce moment. « Amalya, ma chérie ! » Son ... copain. Il fallait vraiment qu'elle lui parle pour lui dire que c'était fini, mais étant donné qu'elle faisait tout pour l'éviter, elle n'en avait pas vraiment eu l'occasion. Et ce n'était vraiment pas le moment. Alors que Jamie s'approchait pour lui voler un baiser, elle tourna la tête pour que ses lèvres atterrissent sur sa joue. « Jam', j'ai pas le temps, là. On se voit demain ? » Hochant joyeusement la tête, pas le moins du monde vexé, il lui souffla un baiser avant de s'éloigner, tout guilleret. Deirdre soupira. Quel boulet ... Non, elle était méchante. Jamie était vraiment gentil. Mais c'était bien ça le problème, il l'était trop. Il disait oui à tout ce qu'elle proposait, c'était un véritable chien à son service ... Elle détestait ça. Elle préférait les hommes avec du caractère, les hommes comme ... Elle rougit soudain en se rendant compte à qui elle pensait. Puis son esprit s'évada, mélancolique. Depuis combien de temps n'avait-elle pas parlé à Albus ? Une éternité lui semblait-il ... Il lui manquait. Chaque soir, elle pensait à lui. C'en devenait presque obsessionnel, à ce point-là, mais elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Elle avait quelques nouvelles par-ci, par-là mais ... Elle voulait l'entendre, lui. Parce qu'elle savait au fond, elle savait très bien qu'il allait mal. Elle était là, le soir de la mort de son père. C'était elle qui l'avait récupéré, elle qui l'avait allongé sur son lit et qui l'avait veillé jusqu'à ce qu'il s'endorme. C'était elle qui l'avait vu se réveiller à cause d'un cauchemar sans doute horrible et qui l'avait pris dans ses bras jusqu'à ce qu'il se calme. C'était elle, et personne d'autre, qui avait vu sa douleur ce soir-là, et pour cela, elle connaissait la profondeur de sa blessure.

Amalya se rendit compte qu'elle s'était arrêtée en plein milieu de l'atrium du Ministère seulement quand une petite sorcière replète lui rentra dedans en grommelant sur la jeunesse et son imprudence. Soudain, Deirdre se décida. Albus ne voulait pas venir à elle ? Et bien elle viendrait à lui. Elle comprenait qu'il veuille faire son deuil, mais elle n'avait que trop attendu. Elle avait besoin de lui, et elle était quasi-certaine qu'il avait besoin d'elle. Soudain saisie d'une froide détermination, elle retourna à l'ascenseur et indiqua qu'elle voulait se rendre au Département de la Justice Magique. Pendant le voyage, une tempête faisait rage dans son esprit. Albus. Elle allait revoir Albus. Qu'allaient-ils se dire ? Quelle serait sa réaction ? Elle avait tant de choses à lui dire ... Soudain, l'ascenseur s'arrêta, stoppant sa rêverie. Elle sortit, et prit la direction du bureau des Aurors. Elle connaissait plutôt bien cet étage pour y avoir travaillé pendant quelques mois comme assistante avant d'intégrer le Département des Mystères, et elle se repéra sans mal. Puis elle demanda "le bureau de l'Auror Potter, s'il-vous-plaît", à une vieille femme aux cheveux gris qui semblait faire des comptes. L'Auror Potter. Elle eut un doux sourire. Comme ça sonnait étrangement, dans sa bouche. On lui indiqua une porte. Sans se donner le temps de réfléchir plus que ça, sinon, elle était certaine qu'elle ferait demi-tour, elle toqua trois petits coups. Lorsqu'on lui permit d'entrer, elle ouvrit la porte. « Albus ? Je ... C'est moi ... »
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Albus Potter

Albus Potter


SORTS JETÉS : 1070
AVATAR : aaron johnson
CRÉDITS : bigbadwolf
BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.

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MessageSujet: Re: (albus) ♢ round and around and around and around we go   (albus) ♢ round and around and around and around we go EmptyLun 22 Avr - 2:47



« Albus ? Tu m'écoutes oui ? » Levant la tête des paperasses dont tu t'occupes jusqu'à présent et qui croulent sur ton bureau, tu remarques qu'un de tes collègues est entré dans la pièce et qu'il doit te parler depuis au moins quelques bonnes minutes sans que tu n'y fasses attention. Il a d'ailleurs l'air agacé que tu l'ignores si facilement. Mais c'est devenu tellement automatique chez toi, cette manie d'être dans ton monde, que cela ne te choque même plus. Bien sûr, tu prends un air faussement gêné afin de ne pas vexer ton collègue qui a l'air rassuré et qui part en te laissant une note. Levant les yeux au ciel, tu es bien content de te retrouver seul dans le seul espace du Ministère de la magie où tu es au moins un minimum à l'abri de la pitié des sorciers et sorcières. Poussant un long soupire, tu examines à nouveau la gazette que tu regardais avant d'être interrompu et tu fronces les sourcils. Il est question d'articles sur la mort du grand Harry Potter et de la possible intervention de son fils, James Potter dans sa mort. Les doutes qui en découlent te rendent âcre. Tu sais ce que tu as vu. Tu t'en veux déjà suffisamment aujourd'hui de ne pas être arrivé quelques minutes avant pour ne pas avoir pu empêcher cela comme ça. Ce souvenir te fait grimacer et frissonner. Jusqu'à alors, tu avais agis pitoyablement. Buvant plus que nécessaire de temps en temps, te laissant sans défense devant ton propre frère en le suppliant de t'ôter la vie, jouer à jeu dangereux avec Megara .. La seule bonne décision que tu as du prendre est de reformer l'ordre afin d'empêcher ton frère de commettre d'autres atrocités, et encore, des fois tu te demandes à quoi cela sert de se battre encore quand tout s'écroule autour de toi. Si ta propre mère ne croit pas à la culpabilité de ton frère, comment espères-tu convaincre tout le monde ? Si toi même, tu t'abandonnes à ton frère pour qu'il te tue sans te défendre, comment espères-tu mener l'Ordre ? Sans t'en rendre compte, tu t'es dirigé vers l'âtre de ton bureau afin de t'emparer d'une vieille photo de famille. Cette partie de ta vie te semble si lointaine et révolue que tout ce que tu ressens face à cela, c'est de la colère. De la colère de te voir si naïf et innocent alors que ton frère commençait sans doute à mal tourner. Et dire que c'est toi qui est allé à Serpentard .. Tes mains sont tellement serrées sur le cadre qu'elles en saigneraient presque. Cette famille n'existe plus. D'un geste brusque, tu fracasses le cadre au sol et tombes sur tes genoux. Tu te fiches de te blesser, et tu t'empares sans ménagement de la photo à l'intérieur. Une larme tombe dessus. Furieux de comprendre qu'elle est tienne, tu jettes la photo dans le feu qui étincelle quand elle entre en contact avec. En baissant les yeux, tes mains en sang te rappellent d'autres souvenirs, douloureux et frustrants. Tu te relèves alors et tu frappes la pierre rêche de la cheminée en poussant des grognements. La scène est tellement pitoyable, que tu en rirais presque. C'est d'ailleurs ce que tu fais. Tu te moques de toi, devenu si pitoyable. Heureusement que tu as jeté un sort pour que le bruit que tu fais ici ne sorte pas de ces murs, puisque tes collègues pourraient avoir de vrais soupçons sur ta santé mentale. Las de tout cela, tu t'adosses au mur et te laisses tomber au sol, une bouteille de whisky pur feu à la main que tu viens de dénicher. Et à peine l'as-tu ouverte que la porte s'ouvre, laissant apparaître une chevelure rousse flamboyante qui ne peut appartenir qu'à une seule personne. Il ne manquait plus que ça .. « Albus ? Je ... C'est moi ... » Tu ne daignes même pas lever les yeux. Tu n'as pas honte, tu veux juste être seul. Tu entends la porte se fermer avec fracas et Deirdre fermer la porte à clé afin que personne ne te vois dans cet état. Engloutissant de bonnes gorgées d'alcool avant le juron traditionnel dont tu devines l'arrivée, quand tu la vois s'approcher, tu fermes la bouteille en grimaçant à cause de tes mains douloureuses et tu la dévisages. « Allez, vas-y. Engueule moi. »
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MessageSujet: Re: (albus) ♢ round and around and around and around we go   (albus) ♢ round and around and around and around we go EmptyLun 22 Avr - 5:10



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En entrant dans la pièce, Amalya sut qu'il y avait un problème. Un Auror en plein travail aurait dû se trouver à son bureau, seul, ou en compagnie de quelques collègues, à compléter de la paperasse ou à bosser sur un dossier. Albus, lui, était au sol, adossé au mur. Une bouteille de Pur Feu à la main. Plus loin, prés de la cheminée, Deirdre aperçut des débris de verre, tandis que l'un des murs était légèrement enfoncé comme si ... comme si l'on y avait donné un coup de poing. Il ne lui fallut qu'un instant pour s'imaginer la scène, les mains ensanglantées d'Albus complétant le tableau à la perfection, et elle en eut les larmes aux yeux. Intérieurement, elle ragea. Pourquoi fallait-elle qu'à la moindre émotion, elle se mette à pleurer ? Prenant les choses en main, Amalya referma la porte et d'un simple sort, la verrouilla. Il ne fallait pas qu'on le découvre comme ça. « Allez, vas-y. Engueule moi. » Son cœur se serra face à ces paroles. Il n'avait donc que ça à lui dire ? Non, elle était égoïste. Il souffrait, c'était évident. Elle n'avait pas le droit de le juger. Ses yeux bleus dans les prunelles vertes d'Albus, elle haussa un sourcil et l'air presque hautain, répondit. « Comme si ça servait à quelque chose. Tu ne m'as jamais écouté de toute façon. » D'un geste de baguette, elle fit disparaître la trace ensanglantée sur le mur et elle répara l'objet en verre qui s'avéra être un cadre. Des yeux, elle chercha la photo qui allait dedans, quand une boulette de papier noire de suie attira son attention dans le cheminée. Grâce à un Wingardium Leviosa, elle l'éleva devant ses yeux en attendant qu'elle refroidisse, puis elle la déplia en essayant de ne pas la briser. La photo était presque entièrement consumée, mais Deirdre n'eut aucun mal à reconnaître la tignasse d'Albus. Et à ses côtés, les crinières rousses de Lily et Ginny, la haute stature de James et les yeux verts de Harry. De nouveau, elle retint ses larmes. Que faisait-elle ici ? Espérait-elle vraiment lui redonner goût à la vie après ce qu'il avait vécu ? La tâche lui semblait soudain bien trop lourde pour ses frêles épaules. Et pourtant ... Si elle ne le faisait pas, qui d'autre le ferait ? Depuis combien de temps vivait-il avec ses idées noires, avec son chagrin et son mal-être ? Laissant retomber la photo dans la cheminée, elle se redressa et le rejoignit, pour s'agenouiller à ses côtés. Chassant ses larmes d'un revers de manche, elle attrapa fermement la bouteille de whisky pour l'envoyer à l'autre bout de la pièce d'un coup de baguette. La tâche était peu être dure mais ... Elle ne pouvait pas le laisser tomber. Pas lui. « Bouteille confisquée. Tu crois vraiment que c'est ça qui va arranger ta vie ? Ou même, qui va te faire oublier ? Franchement, Albus, tu vaux mieux que ça ... » Le désespoir du jeune homme lui faisait mal. Elle avait l'impression d'avoir perdu son Al, celui qui l'avait défendu il y a plus de huit ans maintenant. A l'époque il avait été là pour elle, et de nombreuses autres fois depuis. Aujourd'hui, c'était à elle. Sans hésiter un instant, elle prit ses mains dans les siennes. La peau était arrachée aux endroits où il avait frappé le mur. Deirdre se mordit la lèvre. Elle n'avait que des compétences limitées en médicomagie ... « Ça non plus, ça ne résoudra pas tes problèmes ... » marmonna-t-elle plus pour elle-même que pour le jeune homme. Soudain, l'une de ses mains vint se poser sur le visage de l'Auror. Elle lui releva doucement la tête de manière à ce qu'il la regarde. « Oh Albus ... Pourquoi tu n'es pas venu me voir ? Tu ... J'étais là, moi, tu le sais, non ? » La voix tremblante, elle interdit fermement à ses yeux de se mouiller une fois de plus, alors qu'elle fixait fermement le jeune homme, détaillant son visage qui avait tant changé ces quelques mois ...

[hj = un peu pourri désolée :/ ]
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