prologue.La porte s'était ouverte d'elle-même, comme si un courant d'air l'avait balayé. Mon père s'était avancé, et m'avait donné fermement la main. Il ne voulait pas la lâcher, il ne voulait pas me perdre. C'était une évidence, une inéluctable évidence. «
qui êtes-vous?» Sa voix était assurée et autoritaire. Il ne me lâchait pas la main, et je ne lâchai pas mon exemplaire de la petite sirène. «
êtes-vous bien, colton pierce?» Il avait serré ma main un peu plus fort, comme pour me retenir pour empêcher cet homme en robe m'emmener avec lui. Je crois qu'il avait peur que ce soit un travailleur social, le genre de ceux qui prenaient les enfants chez leur parents pour les amener dans des foyers. «
qu'est-ce que vous me voulez?» Sa voix avait été froide, et colérique. Il aurait pu me demander de monter à l'étage, de me cacher. Il ne l'avait pas fait. Il voulait m'avoir aussi longtemps qu'il le pouvait. Et c'était naturel. Il n'avait pas encore passé le fait que ma mère m'avait kidnapper un jour, en venant me chercher à l'école. Il était effrayé, comme un père. «
à vous? rien. je suis ici pour votre fille, willow c'est bien ça?» Et mon destin avait été ainsi tracé, je n'étais plus Willow Pierce la petite humaine aux parents séparés, meilleure élève de sa classe et sans amis. J'étais devenue Willow Pierce, la sorcière née-moldu.
chapitre un, love hurts.Un dernier coup de plume sur le papier et mon devoir était enfin terminé. Je lève mon regard vers la personne qui vient d'entrer dans notre salle commune. Caleb. Mon cœur tressaillit. Je l'aimai, c'était quelque chose que je ne pouvais pas nier. Et j'avais longtemps cru qu'il était amoureux de moi aussi, de la jeune née-moldu que j'étais. Douce et attachante, charmante et amusante. C'étaient ses propres mots. Il m'avait pourtant bien trompé. Il se tourne vers moi et m'adresse un mince sourire. Hypocrite. Je me souvenais exactement de tout ce qu'il m'avait fait traverser, les choses que j'avais du faire pour lui et l'amour que je lui avais porté. Et que je portais encore. Je me détestais pour ça, pour être cette fille aussi pathétique que celles dans mes livres. Je ferme les yeux et inspire profondément. J'attrape mon morceau de parchemin et me lève, avant de passer une main dans mes cheveux et de pincer ma lèvre inférieure. Caleb était le sorcier que j'avais le plus aimé au monde. Il m'avait fait redécouvrir l'amour, après celui que j'avais éprouvé pour William. Et dieu sait que cela n'avait pas été facile. J'étais ce genre de fille qui lorsqu'elle tombait amoureuse de quelqu'un, écrivait ses initiales sur ses feuilles de cours et ne jurait que par lui. Je m'étais jurée de ne pas recommencer, et finalement, Caleb était entré dans ma vie. Et j'avais répété la même chose, encore et encore. C'était peut-être ça le problème, le pourquoi mes relations ne fonctionnaient pas et que j'étais toujours celle à souffrir à la fin. Je m'attachais beaucoup trop. J'avais toujours eu besoin de m'attacher aux gens, peut-être parce que j'avais manqué de certaines choses durant mon enfance. Un père ouvrier absent, mais protecteur. Une mère presque inexistante parce que mon père avait décidé de m'empêcher de la voir après que celle-ci m'ait kidnappé après leur séparation. Je n'avais pas pour autant dire, reçue l'amour que j'aurais du avoir. Caleb m'attrape par le bras. «
tu n'as pas besoin de fuir, will.» Je frissonne, autant parce que son contact me fait du bien, mais aussi parce qu'il m'insupporte. «
qu'est-ce qui te prend, caleb?» Ma voix était posé, calme. Bien que je souffrais au fond de moi-même. «
je veux juste savoir si tu vas bien?» Mon regard se pose tour à tour sur ses yeux et sur ses lèvres. «
cela t'importes peu.» Il me regarde et baisse les yeux, il retire enfin sa main de mon bras et je peux reprendre mon souffle, que j'avais coupé depuis le début. «
c'est vrai.» J'écarquille les yeux. Je ne m'étais pas attendue à cette réponse. Je m'étais attendue à ce qu'il mente, et que je sois obligée de lui répondre quelque chose de froid, cassant. Ce n'était pas le cas. Je me recule un peu. «
alors.. alors.. laisse moi tranquille.» Mon cœur manque un battement et je fais volte-face, me dirigeant vers les dortoirs. Je ne vois pas pourquoi j'ai perdu mon temps à lui répondre, alors qu'il n'en vaut pas la peine. Malheureusement, je l'aime.
chapitre deux, ...«
je pars papa.» Je tiens ma valise d'une main. Mon père lâche sa tasse de thé. Je passe une main dans mes cheveux puis le toise, déterminée. «
je pars, loin et je ne reviendrais pas avant un bout de temps.» Mon père est éberlué et je peux voir à sa tête, qu'il suffoque intérieurement. Il a réussi à me garder tout l'été, mais je suis maintenant majeur et il ne peut plus me retenir. Je m'approche de lui et me mets à genoux. «
mais je reviendrais papa.. c'est juste qu'il est temps pour moi de voler de mes propres balais.» Ailes. C'est ce que j'aurai du employer pour lui. Il tremble, et je peux voir des larmes commencer à se montrer. Je lui souris doucement. «
n'ais crainte et fais moi confiance.» Je peux comprendre. Il a vu ma mère passer le pas de la porte un matin et ne jamais revenir, le laissant avec moi sur les bras. Voir l'autre femme de sa vie, parce que c'est ce que je suis pour lui, partir de la même façon doit lui faire vraiment peur.
uc.