› NOM :Les Travers, ces sang-purs, qui se battent, se ruent sur la vie. Ils vous boufferaient les os juste pour le plaisir, y rongeraient la moelle. Ils sont fous, ils sont extrémistes, seule la traque, l'excitation les intéresse.  Le sang qui coule sur les mains, cette tache écarlate qui a gangréné bien des coeurs. Mais les Travers s'en nourrissent, ils s'en réjouissent, la mort est leur ami, il porte le salut en manteau. › PRÉNOMS : Euphorie (euphoria du grec ευφορία, lat. euphoria, euforia) indique un état d'esprit d'allégresse, de joie extravagante, aussi appelé exaltation, généralement passager. C'est une forme immense de bien-être engendrée par un bonheur croissant. › AGE : Elle est l'entre-deux, elle a grandit entre ses deux frères, comme protégée par leur ombre grandissante. L'aîné en a vingt-sept, le benjamin vingt-trois, elle se contente du chiffre vingt-six. C'est toujours elle qui était au centre des disputes, qui laissaient ses frères prendrent la couronne d'épine. Elle est dans l'ombre, toujours.  › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Un pâle septembre, le onze, exactement. Le ciel était sans couleur ce jour là.› STATUT :Mariée, liée, emprisonnée, son mari la méprise autant qu'il s'en méfie. Elle est soumise, mais d'une insolence stupéfiante, il ne la comprend pas, ne la cerne pas, il ne l'aime pas ; la méfiance les fait coexister. › STATUT DU SANG :Pur, pur, pur,  immaculée elle crie, l'invoque, le susurre. Seulement, une phrase tourne dans sa tête, assassine, elle revient comme un boomerang. «  mais Euphorie, la question est, es-tu aussi pure que ton sang ? T'es tu déjà demandé si ton âme n'était pas pourrie ? » › ORIENTATION SEXUELLE :  Hétéro, les Travers ont toujours souhaité la normalité, il ne faut jamais dévier.  › MÉTIER :Elle avait toujours voulu travailler dans le milieu politique, on a éteint rapidement ses ardeurs : elle est femme au foyer. › BAGUETTE : Euphorie a un certains plaisir, c'est de prendre les baguettes de ses victimes, elle en prend soin, les étiquette, les nettoie, les classe. Sa favorite, qu'elle a volé à une certaine Zadig Hastings,est en bois de cyprès, qu'elle apprécie pour sa puissance, son histoire sanglante. Son coeur est est en crin de sombral, et ses capacités intriguent Ephorie. Sa première baguette était tout ce qu'il y a de plus banal : un crin de licorne, de vingt centimètres : Ephorie la toujours détesté : elle était faible, petite : tout en elle indiquait l'âme cassée d'Ephorie. › MAISON A POUDLARD :Serpentard, pour avoir un peu plus de pouvoir, pour se rapprocher un peu plus de la perfection. › PATRONUS : Le vide, absolu, indéfini. Il y a cet étau sombre contre son coeur qui l'empêche de produire ne serait-se qu'une légère fumée argentée. › EPOUVANTARD : elle, en proie à une crise d'épilpsie, elle déteste ça : elle devient personne, une insignifiante. Pire encore, elle a besoin d'aide. Et elle déteste ça, d'être dépendante du premier venu, elle veut se sentir puissante. › CREDIT : weheartit + tumblr

› UN SORT : la course › UNE POTION : Le véritaserum  › UN OUVRAGE : Déclinaisons des arts obscures › UNE PLACE AU QUIDDITCH : batteuse › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : transplanage › UN MAGE CELEBRE : Merlin › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : Moyen-âge, où les sang-purs régnaient.  › UNE CREATURE MAGIQUE : Le basilic

› pseudo : crok mitaine › prénom : anaïs › âge : seize ans › fréquence de connexion : 5/7 › personnage : inventé › groupe : mangemorts › commentaire ? : vous êtes beaux  

+ lui toucher le coup déclenche ses crises d'angoisse  + elle a une collection de baguettes volées + elle a un complexe d'infériorité + a toujours voulu est parfaite + elle a une nature obsessionnelle, quand elle ne peut atteindre quelque chose, elle a tendance le détruire + elle veut être aimée par tous + lui donner un ordre n'aboutit à rien + elle court très vite, très longtemps, on lui a dit qu'elle courait comme un homme + elle aime sa prison dorée + étrangement calme + à une voix grave et posée + a une énorme connaissance en poison en tous genre + déteste demander de l'aide + elle avait des problèmes de comportement à poudlard + demande toujours à ses victimes en quoi croient-ils + a une préférence pour le sortilège de l'imperium + sadique, cruelle, et sans-pitié + elle a toujours un besoin de contrôle. + épileptique + alcoolique + croit en Dieu, et change la religion pour servir ses fins 

CHAPITRE 1  ☞   Le temps à laissé son manteau de vent, de froidure et de pluie. Et s'est vêtu de broderies, de soleil luisant, clair et beau. - Charles d'Orléans.
Il fait si noir. Cette peur qui vous ronge les os, s'agrippe à chaque parcelle de votre chair. Euphorie est dans un coin sans lumière, où la lune étend son bras d'acier. Elle rapproche ses genoux de son corps, les enserrant de ses bras, attendant avec angoisse les démons qui viennent la hanter. Elle agrippe ses deux mains, se forçant à rester éveillée, mais les monstres arrivent déjà, se réunissant et s'accrochant à elle. Elle se débat, ses cris déchirant son esprit, ses mains lacérant ses genoux. Elle craque, les pleurs amers dévastant sa peau avec colère. Son hurlement ébranle sa personne, et écorche son cœur. Sa peau palpite, ses yeux la brûlent. Le cauchemar est là. Il toque à la porte entr'ouverte, griffe le battant et entre, sournois et possessif. Les pensées se bousculent, se perdent.

Le réveil. Fort, glacé, fort. Elle s'arrache de son lit. Elle sanglote, se console, se roule en boule et va d'avant en arrière, ses pensées se balançant au rythme de son corps.
Son père est à l'entrée, elle sait qu'il est derrière la porte. Il est furieux, excédé par les cris d'Euphorie. Il en a assez, il veut en terminer. La cave est si froide et Euphorie est si peu couverte, elle frissonne, glacée.
Soudainement, son âme sembla être éclairée, cette demi seconde qu'elle savoura ne lui laissa que le temps de percevoir le cri atroce qui s'extirpa de sa poitrine, rien n'en elle n'aurait pu l'arrêter. Elle sombra dans l'inconscience, dans les ténèbres totales. Son visage se crispa et les traits de son visages s'altérèrent. Son corps tout entier s'arqua, pris de forte convulsions et de crampes. La bave coule de sa bouche, elle est comme une marionnette qu'on projetterai violemment. Ses membres bougent de façon saccadés, elle est comme désarticulée.  Le père ouvre brusque la porte, parce qu'elle continue de crier. Parce que ce cri est différent des autres, qu'il n'est pas étouffer par les pleurs, et les lamentations. Il se jette auprès de sa petite fille parce qu'elle crie de façon inhumaine, parce qu'il n'a jamais entendu quelqu'un crier comme ça. Il croit que c’est quelqu’un d’autre qui crie, quelqu’un qui se trouve à l’intérieur de sa petite fille.

La famille court dans les couloirs, on l'entend dégringoler les escaliers. On se jette sur père, on pense qu'il jette un Doloris, mais c'est pas lui, c'est Euphorie, toute seule qui se fait mal. Dans ce noir absolu, elle est ailleurs, elle a aucune prise sur le présent. Et elle hait ça.

CHAPITRE 2 ☞ C'est pour un rien que le coeur m'est parti d'un deuil cruel. - Guillaume de Poitiers.  
Et le liquide descend dans sa gorge, elle en apprécie les multiples saveurs boisées, mais aussi ce feu qui brûle sur son passage, ce feu qui flambe déjà en elle mais qui ne s'exprime pas. Elle est soûle et elle tangue, tangue sur la terre, on aurait dit une danseuse. Elle marche sur les lignes qui séparent les pavés, se rhabille devant certains passants. Elle est une épave, une dégradée, on vient de la jeter comme une malpropre d'un appartement moins luxueux que le sien. Elle avait passé la nuit avec plusieurs hommes et leurs visages s'épaississait dans son esprit. Des souvenirs brumeux et tactiles, de ceux qui vous caressent encore après plusieurs heures, la hantent à présent. Elle sent certains murmures sur sa peau de monstre, et ses paroles de baisers volés semblaient, sur le moment, la laver de tous ses démons. Elle arrive presque à la porte, elle loupe quelques marches et s'écroulent sur elles. Lentement, elle s'assied, et refait sa robe, elle la plisse, essaye de se rendre humaine. Elle amène ensuite ses mains à son visages, le palpe comme pour le découvrir, elle a les yeux fermés, elle respire. Elle essuie le crayon qui a coulé, efface les souvenirs chaleureux de la nuit glacée.  Ah Euphorie, elle a rien compris : elle croyait trouver l'amour avec le péché de chair, elle croyait briser ses chaînes avec l'alcool, mais elle ne faisait que les resserrer. Elle a toujours voulu être parfaite, mais au tout profond d'elle-même, elle sait, elle sent qu'elle a échouée.  Qu'elle se perd dans les tréfonds obscures de sa propre âme. Elle ne fait que boire dans la tache ébréchée de son être, elle remplit les trous de son cœur avec quelques liqueurs, rancœurs. Elle ne peut pas atteindre sa perfection, alors elle se détruit, se bousille, se lapide, s'anéantit. « Come. » Elle se tourne et il est là, dans son costume impeccable, il la regarde comme s'il elle était une enfant, une enfant qui venait de le tromper, mais il s'en fichait. Et Euphorie haïssait ça, elle ne se l'avouait jamais, mais elle espérait une once d'amour, un simple geste d'amitié. Elle rêvait aussi d'avoir un certains pouvoir sur lui, mais il était trop méfiant, trop intelligent pour tomber amoureux d'un esprit aussi tordu qu'Euphorie, il s'attendait au pire, et il avait peur de tomber dans la même fureur, dans les même passions morbides. Elle le regarde de ses yeux de vipères, de ses yeux gris et sales, de ses yeux délavés qui ont trop pleurer. Et ses yeux le plonge dans son âme, et il la voit si sèche, il aurait pu la briser. « I say, come inside » Et elle ne répond pas, elle sourit juste, elle espère un jour le voir tomber, s'emporter : elle tuerait ainsi le masque froid de son mari, elle le rendrait aussi fou qu'elle, en proie aux tourbillons de l'existence. Mais il ne craquera pas aujourd'hui, elle l'aura à l'usure, quand il ne se doutera plus de rien, quand son insolence ressemblera à de l'amour, à de l'inquiétude. Oui, elle le brisera, l'écrasera entre ses phalanges. Il sera sien, comme elle est sienne : ils seront liés par cette haine, par leurs cauchemars. Il lui tend sa main, et elle la prend comme une princesse habillée en souillon. Elle est reine de cette maison.



CHAPITRE 3 ☞ Parmi les troupes de méduses violettes. L’heure des fuites est sombre et violet d’effroi. Tant de gemmes tombaient du manteau du vieux roi. - Guillaume Apollinaire.
Elle court, elle chasse, elle fuit. On lui disait qu'elle courait comme un homme, qu'elle jouait comme un homme. Et elle courait, mais ses raisons étaient différentes. Elle courait pour échapper à sa vie, elle courait avec la mort. Ses folles enjambées n'était qu'un cri de désespoir et ses poumons en feu, avait des sensations de perdition.
La traque, ces moments d'euphorie et plaisirs, cette délicate adrénaline qui monte et qui bousille tous ses sens. Elle gagne, à ses côtés, un sang de bourbe, qui court, qui court pour sa vie. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il ne l'aura bientôt plus. Il a toujours sa baguette dans son poing fermé et l'ombre d'un sourire se profile sur le visage impénétrable d'Euphorie.   Ses longs cheveux noirs cinglent son visage, ils sont les messagers de la mort : dans l'ombre des édifices, elle était Medusa, ses cheveux de serpents, son regard qui figera les mortels pour l'éternité. « Imperium », le sort gicle comme du sang frais, il éclabousse l'air tiède et collant. Elle s'amuse de ces chasses, de ces jeux. Où elle transforme une des victimes en bourreau, où elle oblige l'allié à trahir l'ami. Elle les amènera tous en enfer, elle est disciple de Dieu, et Dieu jugera les faibles et les pêcheurs dans l'au-delà. Elle est disciple de Dieu, elle est la main de fer, il est celui qui ne leurs pardonnera pas.  Euphorie avait cette faculté à tourner la religion pour servir ses propres intérêts, pour se laver de ses meurtres : elle était persuadée de faire le bien, tout en sachant que c'était mal. « The road to hell is paved with good intentions ». Elle faisait partie de ces femmes qui n'avaient plus rien à perdre, elle était la main gauche, la main de la haine,  celle qu'utilisa Caïn pour tuer son frère, elle était la fourbe, elle était l'ignoble. Elle entend un bruit sourd, et tourne la tête, la victime est là, le chevreuil est blessé, le loup prêt à le dévorer. « Endoloris ! » la baguette s'échappe, et la victime se tortille, hurle à s'en ouvrir la gorge, et Euphorie exulte : parce que pour une fois, ce n'est pas elle qui ne peut rien faire, ce n'est pas elle qui s'agite, ce n'est pas elle qui est réduit à rien : elle sent le pouvoir en elle, et ça lui plaît, elle veut recommencer, encore et encore. Elle continue jusqu'à ce que le cri meurt de sa gorge, qu'il s'étouffe sous la  folie, puis elle s'approche d'elle, la relève, et lui susurre à l'oreille : « The question is : what are you praying for ? ». Elle se retire, se rapproche de l'autre né-moldu, il est recroquevillé dans une coin sombre, à l'abri des regards, il semble vouloir se dissoudre. Euphorie lui donne un coup, il sursaute, en sueur. Elle se rapproche doucement de son oreille, laisse échapper un rire, puis ordonne, ferme : « Kill her, and all your problems will be solved. » Il se lève comme un automate, et elle entend le sortilège interdit entre les sanglots de peur du sang de bourbe. Elle savoure se moment où la victime tente de se sauver, de l'extirper de l'emprise de l'imperium, mais il ne peut pas : parce qu'Euphorie aime trop le contrôle, elle ne laissera personne lui échapper. «  You're a good game, you know : but all good things must come to an end, it's your turn » Il ne comprend pas, ne comprendra sans doute jamais, mais l'éclair vert frappe sa poitrine, et il meurt, prit dans le filet de la Faucheuse. Euphorie fouille leur corps, leur prend leur baguette : à présent, ils n'en n'auront plus besoin.

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

j'ai beaucoup aimé ta fiche, la façon dont euphorie se bat pour le contrôle, la perfection, et son handicap. j'aime aussi beaucoup ta façon d'écrire, j'ai d'ailleurs eu l'impression d'être plongée dans le cœur même de ton personnage. j'ai repéré quelques fautes, mais rien de bien méchant. c'est pourquoi, je te valide avec plaisir et j'ai hâte de te retrouver en rp .