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 p&j ◈ abyssus abyssum invocat

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MessageSujet: p&j ◈ abyssus abyssum invocat   p&j ◈ abyssus abyssum invocat EmptyDim 9 Juin - 1:41



Parce que le temps une fois écoulé,
on ne peut plus le rattraper
Elle le fixait d’un regard intense, et à mesure que la lumière baissait, elle s’obligeait à ouvrir un peu plus les yeux. Deux billes vertes dans l’obscurité, croisant le fer avec cette chose terrible qui l’obnubilait totalement. Le sablier. Assise à sa table, ses coudes blessés posés négligemment sur le bois vieilli, elle l’avait pris entre ses doigts effilés, pour l’observer sans répits. Toute cette mascarade semblait vouloir dire : Je peux te réduire en poussière de mes simples prunelles, toi qui m’as tant fait souffrir, depuis le début. Ce n’était pourtant pas le cas. Puck ne pouvait pas faire ça, car le sablier du temps restait et resterait pour toujours inébranlable. Même si quelque fois, quelqu’un se levait pour protester, pour dénoncer ses méfaits, il demeurait toujours le même. Intact et tranquille, déversant sa haine imagé par ce sable qui pique les yeux. Le sablier du temps. Son petit pendentif n’était qu’une pâle copie de véritable, qui dans son crâne paraissait immense –elle en était venue à la conclusion qu’il fallait beaucoup de place pour caser dans cette gigantesque tour de verre toutes les vies de la terre entière- mais d’une certaine manière, ce dernier lui suffisait amplement. Parfois, comme ce soir-là, elle enlevait la chaine d’argent qui le retenait à son cou, et le plaçait devant son nez. Elle pouvait rester des heures ainsi, immobile, parfaitement calme, puis elle le rangeait finalement dans un vieux tiroir pour ne plus le revoir pendant deux voir trois semaines. Ce qui l’obnubilait la faisait frémir, car tout allait de pair avec les souvenirs. Désespoir rimait avec larmes, temps avec attente, et comme les pièces d’un puzzle, éparpillées par terre, elles se rejoignaient pour ne former plus qu’un bloc où suintait une douleur âcre et cinglante. Vive, et parfaitement, irrévocablement réelle. Même si elle ne savait plus très bien ce qui l’était, réel. Il faudrait encore qu’elle vérifie la véracité de ses propos. Ou peut-être pas. Elle se parlait à elle-même après tout, elle pouvait bien faire des erreurs. Une de plus, une de moins, qu’est ce que cela changerait, de toute manière ? Cela lui faisait peur, quelquefois, de tenir de tels propos. Mais jamais trop longtemps, car tout se mélangeait à nouveau dans son esprit. La seule et unique chose qui semblait être bénéfique dans ces ténèbres abysses. Oublier.

« Il reviendra, tu verras. Tu ne m’auras pas toute entière, méchant. » Le vert de ses yeux devint plus sombre, à mesure que la jeune Puck prononçait ces quelques paroles à voix haute. Elle était seule. Seule, seule seule. Alors ce n’était pas bien grave qu’elle parle ainsi, pas vrai ? Elle s’en contrefichait, de toute manière. Les autres n’avaient plus rien à voir avec sa propre personne. Parce qu’elle était – SEULE SEULE SEULE. Elle secoua la tête, comme on secoue le doigt quand on gronde un enfant récalcitrant. Le sablier était devenu un moutard très vilain, mais à ces jours, elle ne savait pas vraiment comment le punir. Alors hurler et se dire que cela ira mieux demain était la meilleure des manière de lui rendre un peu la pareille, même si ces deux choses ne pouvaient être comparées. « Il est juste… Parti en guerre ! » Un rire qui s’échappa de ses lèvres vint s’évanouir sur les murs froids de l’habitacle. Un rire d’aliéné, un rire à la fois démoniaque et parfaitement naïf. Car Puck était ces deux choses à la fois, et bien plus encore. Elle n’était rien, absolument rien, et tout, en même temps. C’est ce qui la rendait peut-être attachante, et idiote. Mais elle le savait. Elle en était venue à l’accepter en tant qu’élément de sa vie, aussi misérable soit-elle. Et alors que le sombre de son regard s’assombrissait encore, on put facilement remarquer une autre lueur dans ce dernier. Cette petite lumière qui nous faisait comprendre qu’il n’y avait pas tout le monde à tous les étages, bien qu’ils soient tous allumés. Elle pouffa une nouvelle fois de rire, et finit par envoyer valser en travers de la pièce le petit pendentif, qui, atterrissant sur son lit – il en avait vu passé, des clients, ce vieux matelas – ne se brisa pas. C’est bien, songea-t-elle. Car quand le verre sera détruit, sa vie le deviendra aussi. C’est du moins ce qu’elle pensait. Une superstition aurait dit certains, mais pas elle. Tout était relié, absolument tout. Quiconque ne savait pas cela était un idiot, selon sa cervelle ramollie par les affres de son existence, passagère et insipide, qui se finirait bien sûrement dans le charnier. « Non ! Il reviendra…re-re-re-reviendra. » Secouant la tête, la sorcière –ou ce qu’elle était véritablement, il fallait le voir pour y croire- recommença à murmurer lentement, des mots qu’elle-même ne comprenait pas. Un vocable presque irréel, une langue qu’elle inventait au fur et à mesure, et qui avait pour seule mission de la calmer un peu, de la rassurer tant bien que mal. En vain.

La porte se mit à faire de bruit, Puck n’en sursauta que de plus belle. Chaque coup vigoureux qu’on lui donnait lui arracha un petit sursaut, qui la fit décoller de sa chaise, et sa main se porta derechef à sa bouche, laissant échapper un pouffement de rire. Elle écarta l’idée que la personne qui voulait la voir à cette heure si tardive de la soirée fut un client un peu seul, et c’est avec une détermination de forcenée qu’elle se mit à fouiller dans son cerveau pour essayer de se rappeler qui aurait pu, par le plus grand des hasards, venir. Cinq secondes lui suffirent. Cinq petites secondes qui lui firent l’effet d’une bombe à retardement. BAM. Le choc était rude, qu’elle en tomba presque de sa chaise. Car quand on à éliminer l’impossible, la réponse à la question est simplement ce qu’il reste, aussi improbable soit-il. Un sourire vint apparaitre sur ses lèvres, et elle se releva rapidement pour ouvrir la porte à la volée. Il était enfin reve…
Le sourire furtif qu’elle avait enfilé retomba sur le sol, avec un crie perçant. A moins que ce ne soit elle qui eut crié. Un petit gémissement de souris, qui se termina sur une envie brusque de vomir. Ce n’était pas Aidan. Ce n’était pas Aidan du tout.


Dernière édition par Puck Barrow le Sam 22 Juin - 10:32, édité 2 fois
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Jeremy Fawley

Jeremy Fawley


SORTS JETÉS : 816
AVATAR : ash stymest.
CRÉDITS : glass skin (avatar).
BAGUETTE : composée de bois d'if et contenant un crin de sombral dans son coeur, mesure vingt-cinq centimètres.

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MessageSujet: Re: p&j ◈ abyssus abyssum invocat   p&j ◈ abyssus abyssum invocat EmptyDim 9 Juin - 6:54


watch me from above,
like a vicious dove
Malgré ce que l’on pouvait penser de lui, il n’avait pas honte, pas le moins du monde. Chaque sorcier qu’il croisait lui lançait un regard apeuré, ou encore remplit de dégoût. Cependant il ne flanchait pas, attisant la colère de certain et le mépris d’autre. Qu’en avait-il à faire ? Cela le faisait sourire, il aimait attirer le regard des autres, qu’importent les sentiments qu’ils pouvaient bien ressentir à son égard. Il n’avait que peu à faire de ses autres sorciers qui se pavanaient, ou encore n’était que de pauvres gens, bien trop peureux pour sortir les poings. Jeremy était un connard ou encore un salaud, aucun mot n’était assez fort pour le qualifier. Lui, c’est être raté. Une ordure qui vagabondait dans le cercle vicieux de la vie, tentant comme il le pouvait de vivre comme il l’entendait. Voulant faire entendre sa loi, ses idées. Il était un fou en liberté. Plusieurs fois, beaucoup de personnes avaient déjà tentés de l’anéantir, voulant le faire tomber de son piédestal. Aucunes n’avaient vraiment réussie, pour preuve, il se trouvait encore droit et fière. Des meurtres, il en avait commis déjà de nombreux et cela malgré son jeune âge. Dix huit ans et l’âme déjà bien salis et emplit de haine. Il n’est encore qu’un enfant mais a vécu déjà tant de chose éprouvante et horrible. Seulement, au fil du temps, ce jeune garçon apprit à passer outre, le sang ne lui faisant plus peur. La mort non plus. Au contraire, cette dernière l’obsédait. De nombreuse fois il l’avait vu, cette dernière se lisant dans les regards vide de ses victimes une fois qu’il avait porté le coup fatal. Ce coup de trop qui avait déjà retiré la vie de plusieurs personnes. Il n’éprouvait aucun remord, au contraire, une certaine fierté. Il se pensait héro, réduisant en poussière les erreurs que la nature avait commises, débarrassant le monde des sorciers de ces nés-moldus. Ces êtres impurs qui ne faisaient que souiller l’honneur des sorciers.

Balayant cette pensée de son esprit, l’évocation de ces « choses » lui donnant la nausée, il continuait alors de s’avancer dans l’allée des embrumes. Il marchait, tout le temps, ayant pour habitude de fréquenter ses ruelles sombres. On pouvait facilement le reconnaître. Ses cheveux courts, son regard aux prunelles noirs, son sourire aux airs dangereusement menaçant et ses tatouages qui régnaient de toute part sur sa peau. Il était difficile pour lui de passer inaperçu. Très peu de personne osait prononcer son nom alors qu’il déambulait dans les rues, ayant sûrement beaucoup trop peur d’attirer les foudres du jeune Goyle. Ce dernier qui ne se dérangerait pas pour passer un peu de bon temps durant une énième torture sans fin dont-il était bien habitué. Le maître même, il avait su se perfectionner dans cet art malsain mais dont-il était devenu dépendant. C’était quelque chose qu’il aimait, qui l’obnubilait. Le plaisir entre les bras d’une femme n’était rien comparé à celui-là, lorsqu’il entendait les cris de ses victimes le supplier. Ses hurlements qui n’exprimaient que la souffrance. Il jouissait de cette violence dont-il était l’auteur. Un sourire naissant sur ses lèvres en pensant à tout cela, ça ne faisait que le rendre étrangement joyeux quelques secondes. Une joie malsaine qui lui faisait tellement de bien. Cependant, alors qu’il poussait la porte d’une miteuse taverne, son masque froid et inexpressif vint alors de nouveau prendre sa place sur le visage du jeune homme. Une expression qui lui était bien familière, lui qui ne voulait rien laisser transparaître de ses émotions. N’adressant pas un regard au propriétaire de cet endroit peu fréquentable, il ne se fatigua pas non plus pour prononcer un seul mot, restant silencieux alors qu’il se dirigeait vers les escaliers menant aux chambres de l’auberge. L’homme qui se tenait au bar – sûrement le propriétaire, ne l’en empêcha pas. Peut-être connaissait-il son nom, à qui il avait à faire et aussi par habitude de le voir fréquenter les lieux. Il faut dire que ce n’était pas la première fois qu’il venait là, c’était un habitué en quelque sorte. De nombreuses fois il avait déjà monté ses marches, franchit le palier du second étage pour s’enfoncer dans le sombre couloir où le parquet en bois grinçait sous ses pas. Difficile de ne pas se faire remarquer dans cet endroit où toute présente était de suite entendue, chaque mouvement faisant alors résonner un bruit sourd entre ces murs.

S’avançant vers une porte bien précise, se trouvant à présent face à elle, il se mit à frapper distinctement contre le bois qui la composait. Il n’eut pas à attendre longtemps avant de la voir débouler, cette petite brune à l’allure frêle et fragile. La déception se lisait alors sur son visage, ce qui ne fit que sourire d’avantage le brun. Beaucoup de personne aurait mal prit l’expression de la jeune femme, lui non. Il aimait qu’on la haïsse. Ne prenant pas la peine d’attendre son autorisation, il rentra alors dans la chambre, la poussant sans gêne sur son passage alors qu’elle avait faillit tomber. Elle n’avait pas changé depuis sa dernière visite, il y avait à peine une semaine. Toujours aussi fine, sa peau de porcelaine toujours aussi blanche alors que ses cheveux noirs encadrait son visage. Venant lui faire face, la surplombant d’une bonne tête, il afficha un sourire carnassier. « Tu n’es pas heureuse de me revoir ? » Dit-il alors ironiquement, d’un ton froid. Il connaissait bien la réponse, ce qui ne fit que renforcer se sourire qui se trouvait sur ses lèvres. Jeremy savait très bien quel était l’origine de sa déception, il avait même décidé d’en jouer. « Oh, ton petit sang-de-bourbe n’est pas venu te chercher ? » Continua-t-il d’un air faussement compatissant. « Pas étonnant, ce serait un miracle s’il arrivait encore à marcher. » Il aimait la torturer mentalement, prononçant ses paroles horribles à l’encontre de cet homme qui semblait tellement important pour elle. Il ne l’avait jamais vu mais aimait lui faire croire, nourrissant ses espoirs alors qu’elle ne faisait que perdre son temps. « Ce cher Aidan. » Fit-il, sachant que ce prénom ne pourrait la faire que flancher, alors qu’il réduisait en quelques pas le distance qui régnait entre elle et lui, venant poser la paume de sa main sur sa taille sans douceur, la forçant à rester contre lui. Il n’avait pas fait tous ce chemin pour rien et comptait bien passait quelques instants de bon temps malgré elle et le dégoût qu’elle pouvait bien ressentir à son égard.
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MessageSujet: Re: p&j ◈ abyssus abyssum invocat   p&j ◈ abyssus abyssum invocat EmptyDim 9 Juin - 9:31



Se battre contre la mort ne veut pas dire
aller la voir de près
Rien que sa présence suffisait à la rendre affreusement malade. Toute sa personne inspirait la peur, mais le pire, l'apogée du mal, restait irrévocablement ses yeux. Sombres, ils reflétaient sans aucune métaphore son âme, souillée par ses méfaits. Ils la frappèrent derechef, faisant ressurgir de son crâne bafoué le souvenir atroce qu'il avait laissé à l'intérieur de la jeune femme, impérissable, en torturant Aidan. Son cher Aidan. Elle se rappellerait durant toute sa maudite existence cette soirée-là, alors que tout le reste était confus, frôlant l'irréel. Elle avait assisté au martyre de son fiancé disparu, une éprouvante besogne qui semblait avoir plue à Goyle. Puck se souvenait parfaitement de ses yeux, qu'elle pouvait observer de ton son soul à présent, sans en avoir vraiment l'envie pour autant. Une lueur perverse les illuminait. Un feu incandescent qui rappelait sans aucun doute les plus sombres tripots de ce monde, ce genre de lieu où l'on est heureux d'en sortir en vie. Elle avala non sans difficulté sa salive, alors que son sang ne fit qu'un tour dans tout son être. Un mélange entre haine et peur, envie de vengeance et totale soumission. Jeremy lui faisait cela. Jeremy aimait ça, ce genre de plaisir malsain le nourrissait littéralement. Puck n'en doutait plus à présent. Certes, il lui arrivait de ne plus se rappeler quel jour de la semaine elle vivait, ou que personne ne l'attendait dans sa maison natale, mais elle n'arrivait pas à nier ce fait-là. Plus maintenant.

Il était son client. Ou peut-être pas. Le bon temps qu'il semblait prendre avec elle n'était sûrement pas un travail pur pour la jeune femme. Tout cela n'était que manipulation et soumission. Mais même les esclaves se soulèvent, quand ils jugent le moment opportun. À présent qu'elle était certaine que ce jeune homme avait touché à son Aidan, Puck s'était découvert cette envie scélérate, qui pourtant serait, elle s'en portait garante, purificatrice. On ne faisait pas de mal à son serdaigle, même six ans après, même à moitié mort. Cette pensée lui donna envie de rire brusquement, car cela lui semblait être une bonne idée. Elle pouvait très bien dire ses quatre vérités à ce petit con trop supérieur, Aidan serait alors là pour la couvrir. Il sortirait de l'armoire, ou d'elle ignorait où, et Il la protégerait envers et contre tous. C'était encore une bonne idée, elle valait le risque, puisqu'il n'y en avait pas réellement. Un bon plan, qui la fit presque taper des mains. Mais Jeremy l'en empêcha en la poussant pour pénétrer dans l'habitacle.
Et la colère revint alors. Décuplée. Dévastatrice.
Elle referma la porte derrière elle, qui grinça presque autant que ses dents, à moins que ce ne soit que dans sa tête. Elle l'entendait parfaitement, ce bruit cinglant qui lui déchirait les oreilles. Le bruit d'un corps apeuré et en colère, qui essaye en vain de se calmer. Elle en tira donc une conclusion hâtive, qui se confirma quand, s'étant retournée vers lui, il lui demanda d'un ton sarcastique si elle n'était pas heureuse de la voir. La brune ne prit pas la peine de répondre, jugeant que le jeune homme -le fou, c'était un fait prouvé, et cela lui convenait bien mieux- n'avait besoin d'une quelconque réponse. Ce qu'il voulait n'avait pas vraiment à voir avec le fait qu'elle veuille ou non de sa présence. Il le lui imposait, c'était cela qu'il désirait. Imposer des choses aux autres, aussi contraignantes soit-elles. Elle demeura pourtant impassible face à lui, bien que sa déception puisse se lire sur son visage pâle -la colère n'y était pas, la haine non plus, c'était ce qui importait le plus, car si jamais il venait à savoir quel mauvais coup elle préparait, il réagirait avant elle. Elle resta immobile jusqu'à ce qu'il recommence son petit jeu malsain. Les pièces, il semblait lui les lancer en pleine face, et chacune atterrissait sur ses traits tirés par le désespoir. Il attisait la flamme de la vengeance. L'eau dormait encore, mais bientôt elle allait se réveiller. Bientôt, le calme redeviendrait tempête.

« Oh, ton petit sang-de-bourbe n’est pas venu te chercher ? » Il restait là, droit et fier, insondable et sans répit aucun il lui affligeait des coups tous plus durs les uns que les autres. Les allusions étaient fréquentes chez Puck, après tout elle ne comptait plus les fois où on l'avait regardé étrangement, des mots incongrus aux lèvres. Mais cette fois-ci, le sobriquet ridicule qu'il avait affublé au martyr lui fit un effet tout nouveau. Loin était l'impassibilité. Jeremy payerait. La note promettait d'être salée. D'une main tremblante de rage et de peur, elle fureta un instant à la recherche de sa baguette qu'elle avait tout le temps sur elle. Qu'elle aurait du avoir. Mais ladite baguette était bien perdue, à l'instar de sa propriétaire, et de son amant. Chose qui provoqua derechef en elle un malaise palpable. Chaque sentiment contradictoire s'ajoutait à la liste déjà bien longue qui se prénommait " Jeremy Goyle ", et semblait vouloir faire exploser la jeune femme. Elle courba un instant l'échine, en baissant la tête, alors qu'il prononçait les mots de trop. Aidan était-il si mal en point que le mangemort le soulignait ? À moins que tout cela ne se passe que dans sa tête. Elle fut soudainement prise d'un vertige lancinant, mais resta pourtant bien campée sur ses pieds nus, telle un oiseau prêt à l'envol. La brune était certaine de l'avoir vu torturer Aidan. Et à présent, il allait goûter à sa vengeance, même s'il ne paraissait pas connaître les remords. Qu'il comprenne ce que cela fait. Qu'il sente l'amertume dans sa bouche, semblable au prénom de la jeune femme, acide comme du citron.
« Ce cher Aidan. » Elle n'avait pas quitté ses pieds blessés des yeux, mais quand elle le sentir s'approcher, suite à ces paroles, elle ne pût que relever la tête pour croiser son regard. Pervers et carnassier. Mesquin et lugubre. Elle hurla. Ce genre de crie qui sort du fin fond du gouffre. Rauque et peu reluisant. Il l'avait attiré contre lui, c'est ainsi qu'après ce hurlement qui lui donna un minimum de courage, elle lui cracha au visage. « OÙ EST-IL ?! T'AVAIS PAS LE DROIT ! » Elle eut envie de rajouter qu'elle était prête à se sacrifier pour le sauver, pour qu'il le laisse, je t'en supplie, mais en était-elle vraiment capable ? Après tout, il l'avait abandonnée, la laissant en pâture à des hommes comme Goyle. De vulgaires chiens, la risée de ce monde en décomposition. C'est ainsi qu'elle ne sortit pas les griffes pour lui, mais pour elle-même. Une question de vie ou de mort, sans aucun doute. « Je vais te tuer, je vais te... te... » Lacérer le visage. Sa mère lui avait souvent répétée qu'il existait dans son sang un peu des gryffondors. Avait-elle eut raison, ou s'était-elle comporté comme tous les autres ? En parfaite menteuse ? Cela importait peu à la jeune femme, dans l'immédiat. Il n'y avait plus que ses ongles s'enfonçant dans le visage du mangemort, et cette haine qui l'habitait, et qui semblait lui dire : Tu es vivante,
si extraordinairement vivante.
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Jeremy Fawley

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MessageSujet: Re: p&j ◈ abyssus abyssum invocat   p&j ◈ abyssus abyssum invocat EmptyMer 12 Juin - 22:48


watch me from above,
like a vicious dove
Aux premiers abords elle semblait si faible et tellement fragile qu’il était très surprenant pour le jeune homme de la voir se transformer en cette démone qui se mettait alors à hurler et à lui sauter dessus. Dans ces moments-là elle semblait tellement dangereuse que cela le faisait presque sourire, il aimait la mettre hors d’elle. Il la manipulait avec soin, la faisant toujours sortir de ses gonds lorsqu’il le désirait. Il aimait avoir cette influence sur la brune, chose qu’elle ne semblait même pas percevoir, alors qu’elle était aveuglée par cette rage. Il savait très bien que ce « Aidan » était un point faible pour Puck, c’est bien pour cela qu’il avait commencé à se jouer de cela pour la contrôler petit à petit. Il était un fourbe manipulateur et cela depuis sa tendre enfance. Un sourire naissant sur ses lèvres, il se plaisait à observer les traits du visage de la brune se durcir, comme à chaque fois où il faisait monter la colère en elle. Il savait très bien qu’elle avait envie de le tuer, chose qu’elle n’arriverait en aucun cas à faire, ne possédant plus de baguette. Cela il l’avait remarqué depuis longtemps, ce qui l’avait réjouit. En aucun cas elle ne pourrait se battre si lui venait à utiliser la magie.

Alors que le sorcier se trouvait toujours aux côtés de la brune, la distance qui les séparait se trouvant être minime, elle ne put s’empêcher d’afficher un sourire mesquin alors qu’elle relevait la tête. Ses yeux croisant les siens, il savait qu’il avait réussit à la toucher en plein cœur. « OÙ EST-IL ?! T'AVAIS PAS LE DROIT ! » C’était-elle mit à hurler contre lui, ce dernier quelque peu surprit du ton qu’avait prit subitement la sorcière à son encontre. Elle prenait alors cet air dangereux, où seul l’envie de tuer le brun se lisait dans ses yeux. Désir qui ne faisait que sourire le brun qui la surplombait d’une tête, la regardant de haut d’un air hautain. Comme si sa colère n’était rien qu’un caprice, chose qui le faisait plus rire qu’autre chose. Il avait pitié d’elle, c’était bien la seule chose qu’il ressentait pour elle. « Je vais te tuer, je vais te… te… » Ses paroles lui donnaient envie de rire, tout simplement. Comment pouvait-elle croire un seul instant qu’elle pourrait prendre le dessus sur lui ? Elle n’était rien de plus qu’une jeune femme désespérée, qui passait ses journée à accomplir les désirs des hommes qui venait lui rendre visite. Jamais elle ne pourrait le surpasser. C’était une évidence, il était bien plus supérieur qu’elle. L’observant lever ses mains sur lui, il s’était alors mis à grimacer, quelque peu surpris par l’attaque de la jeune femme. Ses ongles se plantant dans la peau de son visage, elle avait réussit à attiser la colère du brun. Attrapant ses poignets il l’avait alors approché son visage du siens, ses yeux devenant d’une noirceur incomparable, la rage se reflétant en eux. « Tu crois vraiment que tu vas réussir à te défendre comme cela ? » Lui demanda-t-il d’un ton sec et agacé. « Regarde toi, tu n’es rien. Rien du tout. » Il aimait descendre psychologiquement ses victimes, c’était la première étage, à chaque fois. Jeremy pensait chaque mot qu’il pouvait bien articuler. Il était vrai, s’il se mettait à la frapper, elle se briserait sous ses coups, pauvre fille qu’elle était. Cependant, il se retenait, quelques instants du moins. Il arrivait que la colère prenne le dessus et que cela soit plus fort que lui.

La poussant contre l’un des murs de la chambre étroite qu’elle occupait, il s’était alors pressait contre elle, l’empêchant de lui échapper. Elle était prise au piège, le jeune homme et le mur formant alors comme une cage dont-elle était prisonnière. « Soit raisonnable, il ne t’arrivera rien si tu le restes. » Ses paroles sonnaient comme une menace, peut-être en était-ce une. Il faut dire qu’il n’était pas d’humeur ce jour-là, ses problèmes personnel en était la première cause. Très vite, il pourrait alors s’énerver si elle continuait ainsi. « Je tâcherais d’essayer d’en faire autant. » Fit-il en approchant son visage du siens, un sourire sarcastique se dessinant sur ses lèvres, alors qu’il se plaisait à prendre une fois de plus le dessus sur elle.
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MessageSujet: Re: p&j ◈ abyssus abyssum invocat   p&j ◈ abyssus abyssum invocat EmptyJeu 13 Juin - 6:26



Je n’ai pas réussi à tordre les horloges, je n’ai pas réussi la magie, ni l’amour ni la médecine
ni rien.
Il y avait toujours eu cette chose en elle, qui voulait sortir à tout prix, mais qui jamais ne trouvait le moment de le faire. Un mélange étrange de peur et de haine, de violence et de douceur. Puck. L’autre Puck, celle qui ne s’était jamais manifestée dans son enfance, ni à poudlard, ni autre part, jusqu’au choc. Jusqu’à la tombe. Alors à ce moment précis cette autre jeune femme était apparue, répétant à qui voulait l’entendre qu’elle ne partirait pas tant que son travail ne serait pas achevé. Elle avait une besogne à accomplir. Elle s’y attelait, comme chacun, même si quelquefois, cela pouvait être douloureux. Et pourtant, une question persistait en elle. En elles. En quoi consistait la tache ? Retrouver Aidan était l’un des points principaux, elle en était à présent consciente –si conscience il y avait- mais pour le reste, rien n’était moins sûr. Parfois, la jeune brune se prenait à faire un liste. Et chaque jour, elle barrait des noms, des mots lancés aux quatre vents. Chaque jour, elle en rajoutait. Une manière de nourrir la paranoïa, quand on pouvait y lire certaines choses, écrites comme on écrirait une simple liste de course :Tuer Jeremy Goyle,
enterrer son cadavre,
danser sur sa tombe.
Certes, cette Puck là pouvait sembler risible, aux vues de la situation dans laquelle elle se trouvait maintenant. Mais puisqu’elle était la seule à présent, et qu’elle devait se contenter d’elle-même, il fallait s’y faire. Il fallait se faire à cette rage qui détruisait les cœurs, et meurtrissait les esprits. Celle qui disait qu’ils payeraient tous pour ce qu’ils avaient fait, quoi qu’il arrive. Et maintenant, Jeremy allait payer. Le premier d’une longue liste, cette liste noircie d’une écriture illisible et serrée, recelant de nombreux noms, barrés ou pas. Même sans baguette, ni aucun moyen de défense, elle s’en portait garante. A l’intérieur d’elle-même, elle se mit à sourire, alors que des larmes de colère, où suintait tout de même la peur perlèrent au coin de ses yeux verts –Aidan disait qu’ils ressemblaient à ceux des chats, et que si l’époque avait été au bûcher et tout autre connerie moldue, elle y serait déjà passé, après un signe de croix hâtif-. Elle le voulait mort. Et cette envie était aussi forte que cet étrange désir sexuel qu’elle sentait au creux de ses reins, parfois. Puck s’était toujours demandé, pourquoi, dans sa situation, ressentait-elle encore cet appétit qui frôlait le malsain. Mais pour cette envie de meurtre, la question ne lui effleura pas une seule seconde l’esprit. C’était là sa besogne. Une part, du moins. Elle enlèverait cette épine de ses pieds blessés quand elle réussirait à accomplir cela, elle en était certaine à présent. Après tout, elle avait eu le temps d’y réfléchir. Jour et nuit. « Tu crois vraiment que tu vas réussir à te défendre comme cela ? » réussit-elle à percevoir du fond de sa rage décuplée par les faits. Griffes dehors, la brune s’escrimait encore à vouloir lui labourer le visage pour qu’il ne ressemble plus qu’à ce qu’il était réellement : Un monstre. Il lui avait emprisonné les poignets, et ses yeux faisaient transparaitre son sentiment de supériorité, alors qu’il n’y avait que colère dans les siens. Il souriait lui-aussi, mais contrairement à elle, cela se voyait. Mieux, elle n’apercevait que cela, étant plus petite que lui. Ce rictus lui rappelait le chat d’Alice aux pays des merveilles, un conte moldu qu’elle avait pu lire, enfant. Elle pensa :  Nous sommes tous fous ici. Et le sourire qu’il affichait se refléta tel un miroir sur son visage à elle. Ses lèvres s’animèrent toutes seules pour murmurer un petit « oui » plaintif, alors que le mangemort lui répétait qu’elle n’était rien, absolument rien –Comme si elle ne le savait pas.- Mais ce mot n’arriva vraisemblablement pas jusqu’à ses oreilles, se perdant dans leur étreinte coupante et dévastatrice. Après tout, cela était peut-être mieux pour elle. Il n’attiserait pas sa colère, qui semblait surgir tel un serpent venimeux. A l’instar de celui qui la logeait habilement. Il n’était que poison pour tout le monde, et pour elle en particulier, car à présent, les autres ne comptaient plus à ses yeux. Ils n’avaient pas pris la peine de l’aider elle, pourquoi se ferait-elle du souci pour eux ?

Elle n’hurla pas quand Goyle la poussa contre le mur de la chambre, faisant frémir ce dernier sous le choc, alors qu’il s’écrasait contre elle avec une force qui lui comprima les poumons. La seule pensée qui lui vint à l’esprit fut qu’ils allaient éclater sous l’impact, mais ce n’était que calomnie. Ils n’en firent rien. Elle resta immobile, étant retenue par son bourreau, qui l’empêchait de flancher sur le sol –il fallait lui reconnaitre cela, malgré tout.-   « Soit raisonnable, il ne t’arrivera rien si tu le restes. » Le sentiment d’être misérablement prisonnière revint en trombe. Il la cloua contre le mur, un peu plus fort, encore, comme Jeremy avant lui, puis après. Puck savait ce qu’il voulait. Il y avait du désir, un désir important, et quelque chose d’autre. Cette envie d’être supérieur. Elle connaissait, après tout. Il n’était pas rare que quelques clients douteux se comportent ainsi, recherchant cette puissance que chacun appréciait posséder. Mais son geôlier était le pire. Ces vices le faisait littéralement exister, si ce n’est vivre. Il voulait la manipuler, comme il avait détruit Aidan. Elle fut soudain prise de cette conscience qui frappe sans prévenir. Un fait accompli. Il la détruisait déjà, telle une petite poupée qu’il avait prise dans ses mains à l’instant même où il avait posé son regard sur elle. La brune essaya tant bien que mal de déglutir, sa gorge semblant ne plus vouloir laisser passer quoi que ce soit. Sa respiration s’était irrémédiablement accélérée. Elle sentait le sang sous ses ongles, il la démangeait, elle le sentait dans toute la pièce. Son odeur âcre et métallique imprégnant le lieu de sa marque lugubre. « Je tâcherais d’essayer d’en faire autant. » La peur prit le dessus. Jeremy prit le dessus. Il se penchait sur elle comme un monstre sur un fillette apeurée. La colère retomba, mais elle resta bien présente. En un éclair, elle pouvait réapparaitre. Puck s’en portait garante.   « Je ne travaille pas ce soir. » Dents et cuisses serrées, elle ferma un instant les yeux, impuissante, et pourtant bornée.   « Pars, et ne reviens jamais. » Elle aurait voulu essuyer d’un revers de main les larmes qui roulèrent sur ses joues, mais elle se contenta de restée immobile, puisqu’elle ne pouvait pas faire autrement. Une douleur lancinante arriva dans son dos.
Dans tout son corps.
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Jeremy Fawley

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MessageSujet: Re: p&j ◈ abyssus abyssum invocat   p&j ◈ abyssus abyssum invocat EmptyLun 17 Juin - 6:40


watch me from above,
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Elle était à sa merci, sous son emprise. Du moins, c’est ce qu’il se plaisait à croire. Il ressentait toujours cette satisfaction malsaine, dans ces situations, lorsqu’il prenait une fois de plus le dessus. La brune n’était rien de plus qu’une jeune femme qu’il manipulait sans difficulté. Il s’amusait à jouer de ses faiblesses, qu’il avait commencé à remarquer au fur et à mesure du temps qu’il passait avec elle. De bref moments où il se préoccupait peu d’elle, en fin de compte, mais où il avait pu percevoir ses points faibles. Cela le faisait sourire, de la voir vouloir se défaire de son emprise, cette inconsciente pensant sans doute qu’elle pourrait lui échapper facilement. Seulement il n’en était rien, Jeremy était beaucoup trop supérieur à elle, que ce sois de force physique ou magique, Puck étant dépourvue de sa baguette. Elle croyait encore pouvoir s’en sentir sans problèmes, pauvre fille qu’elle était devenue. Une fille légère, qui passait ses journées et nuits à exécuter les désirs de ses clients, pliée sous leurs demandes. C’était une poupée dont-il tirait les ficelles, encore et toujours, l’obligeant à lui obéir.

Elle était faible, recroquevillée contre lui alors qu’il la coinçait toujours contre le mur miteux de la chambre. Il pouvait l’observer de haut, la surplombant d’une tête. La brune fixait toujours le sol, comme si ses yeux étaient cloués sur ce dernier. Elle n’osait pas croiser le regard de son bourreau qui la tenait entre ses griffes, la piégeant en lui enlevant toutes possibilités de s’enfuir. Effectivement, il ne comptait pas la laisser tranquille avant d’avoir obtenu ce qu’il souhaitait. Il n’était pas venu pour rien, et la brune, elle, ne semblait pas l’avoir encore comprit. « Je ne travaille pas ce soir. » A ses paroles, il plissa ses yeux, ses sourcils se fronçant. Sa prise sur ses poignets se resserra, pouvant même lui provoquer une douleur dont-il se fichait complètement, une fois de plus. Sa colère monta un peu plus, l’obligeant à serrer les dents pour se contenir. « Pars, et ne reviens jamais. » Un léger rire s’échappa de sa gorge, sortant alors d’entre ses lèvres, tel un sifflement de vipère. Pensant-elle sérieusement le faire partir de cette façon ? C’était mal le connaître, lui et sa réputation. Depuis sa plus jeune enfance, le brun avait toujours eu tout ce qu’il désirait, ce n’est sûrement pas maintenant que cela allait changer. « Vraiment ? » Fit-il, comme pour lui donner une seconde chance, lui permettant de revenir sur cette décision qui ne lui convenait en aucun cas. Son regard se faisait plus dure, plus noir, alors qu’il cherchait les yeux de la jeune femme, voulant l’intimider. Glissant un doigt sous son menton, il redressa alors la tête de Puck, l’obligeant à le regarder, un sourire malsain se dessinant sur ses lèvres. « Je pense que tu vas devoir faire une exception, ma belle. » Prononça-t-il, son visage frôlant celui de sa victime. Cette dernière ne cessait de trembler légèrement, sous le poids de son corps, Jeremy continuant de la presser un peu plus contre le mur.

Il fixait alors ses yeux vert, observant le regard remplit de peur et de colère de la jeune femme. Elle était un volcan endormis, qui n’attendait que le bon moment pour s’éveiller et se faire entendre. Le jeune Goyle n’en avait cependant aucunement peur, certainement beaucoup trop fière pour avouer qu’une simple sorcière pouvait provoquer ce sentiment chez lui. Personne ne le pouvait d’après lui. Serrant toujours ses poignets, il vint écraser ses lèvres sur celle de la brune, sans aucune délicatesse et encore moins avec douceur. Seul ce désir malsain se faisait ressentir dans ce baiser. Redressant finalement son visage, rompant alors ce court échange, un sourire carnassier vint alors se dessiner sur ses lèvres. « Désolé de te l’apprendre ma jolie, mais ta journée n’est pas encore terminée. » Conclu-t-il, passant alors ses mains sous les hanches de la jeune femme, cette dernière ne touchant plus le sol à présent. Il continuait de sourire, d’un air malsain qu’il aimait. Jeremy savait pertinemment que cela pouvait la déstabiliser, c’est donc sans retenu qu’il s’en servait. La forçant à s’appuyer contre lui, il se déplaça alors dans la pièce, la portant toujours alors qu’il se dirigeait vers le lit, dont les couvertures étaient déjà en désordre. La posant alors sur le lit, il eut tout de même la délicatesse de l’allonger, passant alors au-dessus d’elle. Il ne prêtait pas attention à ce qu’elle pouvait bien lui dire, l’adrénaline de l’instant coulant dans ses veines. Ses baisers sur sa peau n’était que superficiel, sans aucun sentiment ni aucune émotion. Ces derniers n’étaient là que pour l’aveugler quelques instants, tandis que lui venait à ses fins, obtenant finalement ce qu’il désirait depuis le début. Ce plaisir prenant alors le dessus sur lui, ce plaisir malsain qui menait sa vie depuis le début.
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MessageSujet: Re: p&j ◈ abyssus abyssum invocat   p&j ◈ abyssus abyssum invocat EmptySam 22 Juin - 10:31



J'ai un goût d'électricité au bout de la langue
Elle avait crut un instant qu'il partirait. Qu'il l'écouterait enfin, et mettrait les voiles pour ne plus jamais revenir dans cette petite chambre miteuse. Mais il était resté, devant ses yeux, contre elle, dur et froid, sadique et plongé dans les ténèbres. C'était la seule chose qu'elle arrivait à assimiler, avec le fait que la douleur qui la clouait littéralement sur place montait en flèche, arrivant à son apogée. On ne peut pas survivre à ça. Une phrase que l'ancienne Puck aurait pu prononcer, il y a quelques temps. Elle l'aurait fait pleurer, mais la nouvelle la trouvait bigrement drôle. Bien sûr que si, idiote. Tu le fais chaque jour. Elle connaissait tout cela. Elle connaissait la misère, la noirceur, elle connaissait les coups et les envies malsaines, Jeremy et les autres. On finit par s’accommoder de tout, vraisemblablement. Mais la douleur persiste toujours. Puck en était la preuve vivante. Elle s'était habitué à cette vie qu'elle menait tant bien que mal, et pourtant, elle n'en demeurait pas moins empli de chagrin. De colère. Elle en sentait le gout dans sa bouche, mais peut-être était-ce simplement son corps qui menaçait de rejeter ce qu'elle avait réussi à ingérer ce soir-là. Lui supportait mal cette existence. Il lui arrivait de dire stop, d'hurler que c'était définitivement trop pour une seule personne. Souvent. « Vraiment ? » La jeune femme n'avait pas tout de suite entendu son rire. Mais maintenant que tout en elle revenait à l'instant présent, il emplissait toute la pièce. Il y avait de la haine dans ce rire, elle jugea que si elle y mêlait le siens, ils s'accorderaient à la perfection. Pourtant elle n'en fit rien. Elle se contenta de rester immobile, alors qu'il venait une nouvelle fois de prendre le dessus. Elle était piéger, tel un oiseau déchu dans une cage de chair. Sa chaire semblait irradiée, à l'instar de sa chair à elle. D'une différente manière. La jeune femme le sentait. Elle savait pertinemment qu'il avait gagné, mais après tout, s'il obtenait ce qu'il voulait, relâcherait-il son ami ? Répondrait-il à son désir à elle ? Elle se mit à déglutir. A ravalé cette bile qui menaçait de sortir d'entre ses lèvres. Elle le faisait pour une bonne cause, alors. Cela rendait presque le vomi appétissant.
Elle ne répondit rien à ce qu'il lui disait, de cette voix qui lui inspirait tout le dégout et toute la haine du monde. Elle se repliait simplement sur elle-même, luttant vainement contre des sentiments contradictoires, qui menaçaient de la réduire à néant, et le regardait fixement. Il la gardait prisonnière, mais elle ne ressentait ni son poids contre elle, ni sa poigne ferme serrant ses poignets, aussi fort qu'il semblait le pouvoir. Ses yeux étaient les seuls pour qui elle avait un peu de considération. Les siens la fixait elle, ils ne voyaient sûrement en sa personne que la haine. Elle, n'y voyait que l'envie. A plusieurs échelles. L'envie de meurtre, l'envie de la faire céder, et d'avoir d'elle tout ce qu'il souhaitait. Elle ne regardèrent qu'eux quand il écrasa ses lèvres contre les siennes, comme s'il aurait voulu la tuer sur le coup. Cela la fit doucement sourire, à l'intérieur, en songeant soudainement qu'elle aurait pu vomir à cet instant précis, s'il lui restait encore ladite envie. Il fallait un don pour conserver les choses à l'intérieur de nous, il semblerait qu'elle le possédait. « Désolé de te l’apprendre ma jolie, mais ta journée n’est pas encore terminée. » Ses yeux, ses yeux. Rien que ses maudits yeux, encore et toujours. Puck n'avait conscience que de cela. Elle était préparé à tout, et surtout au pire, alors son cerveau s'était mis lui-même dans une torpeur sans faille. Blindée, le visage inexpressif, à l’exception de son regard qui lui lançait des éclairs, elle savait ce qui l'attendait. Si c'était ce qu'il voulait, alors soit, elle s'y résignerait. Il le relâcherait, et tout rentrerait dans l'ordre. Un bon plan. Il fallait se sacrifier pour ceux que l'ont aimait.

+ + +

« Sale petit con. » prit-elle le temps de murmurer alors qu'elle se tenait devant la porte de sa modeste chambre. Ce fut ses derniers mots, avant de s'enfuir dans la nuit noire. Elle attrapa sa veste de cuir et l'enfila rapidement, en regardant l'homme qu'elle avait injurié dormir dans son lit à elle. Le garçon. Quand il dormait, reput, paisible, c'était un simple jeune homme, mais dès que ses yeux s'ouvraient, il redevenait Jeremy Goyle, le maudit, le monstre. Puck ne put s'empêcher de se demander à quoi elle pouvait ressembler quand elle dormait. Et quand elle était réveillé, alors ? Elle n'en savait strictement rien. Elle restait la trainée des bas fonds, sûrement. Mais elle saurait en quoi consiste la réponse exacte bientôt, car à présent qu'elle lui avait donné ce qu'il voulait réellement, un corps, rien qu'un corps, Aidan allait réapparaitre. Et il aurait tout le temps de lui dire. Toute la vie. Un léger sourire vint effleurer ses lèvres pâles, et ce sentiment d'être souillée, sale, souffrante, s'estompa quelque peu. Elle ouvrit la porte et sortit dans la nuit noire. Jeremy ne restait jamais bien longtemps. Demain, il partirait, et alors elle se risquerait à remettre les pieds dans sa chambre. Mais avant de partir, il verrait le mot. Elle l'avait déposé bien en évidence sur la table, écrit rapidement, en majuscule, au feutre rouge. Il n'y avait pas de raison qu'il ne l'aperçoit pas. De toute manière, il le fallait. Il n'en pouvait pas en être autrement.
TU AS EU CE QUE TU VOULAIS, MANGEMORT. MAINTENANT, RENDS-LE MOI. RENDS-MOI AIDAN. SINON, JE TE TUE.
Il n'en pouvait pas en être autrement...  
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Jeremy Fawley

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MessageSujet: Re: p&j ◈ abyssus abyssum invocat   p&j ◈ abyssus abyssum invocat EmptyJeu 27 Juin - 14:45


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Elle était faible. Se soumettant une fois de plus alors que lui prenait le dessus. Il se plaisait à la contrôler, finissant toujours pour avoir ce qu’il souhaitait. C’était toujours ainsi, et cela ne changerait jamais. Jamais. On ne pouvait rien lui refuser. Enfant gâté depuis son enfance, il n’était en aucun cas habitué à ce qu’on lui dise non. Enfant roi, il possédait tout ce qu’il désirait. Puck faisait partit de ce désir de possessivité. Son corps frêle son cambrant sous le siens lui appartenait, ça ne pouvait pas en être autrement. Il se plaisait à la contrôler, à apprivoiser sa colère. Quelques fois, il aimait lui faire croire qu’elle réussissait enfin à se débarrasser de lui. Seulement, ce n’était que de courte durée qu’il lui laissait en vue cette espoir. Ce dernier s’évanouissant une fois de plus cette nuit-là, alors que son corps contre le siens dansait une nouvelle fois. Il n’était d’ailleurs pas très doux dans cette acte, n’étant pas un habitué des caresses et des baisers. Ces derniers n’étant présents qu’au début de leurs ébats, comme pour l’aveugler, alors que petit à petit il arrivait à ses fins. Sa soif de désir se rassasiant durant cet instant. Le brun ne prêtait pas d’attention à son plaisir à elle, ne se concentrant que sur le siens tel un égoïste. Il était le plus gros des enfoirés et se plaisait à adosser ce rôle. Il en était le parfait comédien.

La nuit ne semblait avoir durée que quelques minutes, la fatigue toujours présente en lui suite aux évènements de la veille. C’est ainsi qu’il lui fallut plusieurs minutes pour se réveiller totalement, remarquant qu’il était à présent seul dans cette étroite chambre. Cela ne lui déplaisait pas, au contraire. Il n’aurait pas supporté une fois de plus cette brune qui pensait pouvoir prendre le dessus sur lui. Chose dont-il venait une fois de plus de lui prouver le contraire, quelques heures auparavant. Passant une main sur son visage, il se mit à bailler sans gêne alors qu’il posait enfin un pied au sol. Même s’il aurait souhaité dormir encore plusieurs heures, il n’avait au contraire, pas envie de rester dans ces lieux. Cet endroit miteux n’était pas digne d’un Goyle. S’avançant dans la pièce, il fronça les sourcils en apercevant un bout de papier chiffonné, sur lequel était inscrit un message en lettre rouge. L’observant de loin tandis qu’il s’habillait, il vint le prendre entre ses mains, prêt à partir. Lentement, un sourire prit place sur ses lèvres. Pauvre fille, elle était toujours aussi naïve que la première fois où il l’avait rencontré. Croyait-elle vraiment à tous ces mensonges qu’il lui contait sans cesse ? Cherchant à la mettre hors d’elle. C’est bien ce que signifiait se bref message. Attrapant sa baguette, il pointa cette dernière vers ce bout de papier. « Incendio. » Aussitôt, quelques flammèches s’échappèrent de la pointe de celle-ci, venant réduire en poussière sa cible. Un rire s’échappa de ses lèvres alors qu’il quittait finalement la pièce. Elle était désespérée, naïve… Folle.

END.
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