mischief managed

Cora venait de passer son après-midi à la bibliothèque sur un devoir d’histoire de la magie peu intéressant. Elle était une très bonne élève, silencieuse et studieuse, dans le seul espoir d’atteindre des sommets et faire briller le nom de famille Goyle, mais en réalité, elle n’en avait que faire de Poudlard et les années passées dans l’enceinte de l’école l’ennuyaient profondément. « Cora, Cora ! ». Alors qu’elle se dirigeait vers son dortoir, un jeune homme de son âge venait de l’interpeller à la sortie de la bibliothèque. Elle connaissait vaguement le jeune homme pour partager plusieurs classes avec lui, mais ne lui avait jamais adressé la parole, pour la simple et bonne raison que seule la vue de ce né moldu lui donnait la nausée. « Pas facile ce devoir hein ! Tu as réussi à avancer ? ». Cora le regarda rapidement de haut en pas, avant d’ouvrir la bouche pour laisser sortir un seul mot. « Dégage. ». Puis reprit sa marche. Le garçon, visiblement stupéfait la stoppa. «Cora, quelque chose ne va pas ? ». Il n’avait jamais vu la jeune Goyle agir de cette façon, elle qui s’était toujours montrée douce et timide. Bien sûr, il ne l’avait jamais vraiment côtoyé, mais il avait toujours au ce sentiment de gentillesse et fragilité à son égard. «Oh attends, tu dois être trop abrutit pour comprendre, laisse-moi te redire ça lentement et enregistre le bien dans ton petit crâne : Dégage. » Le garçon la regarda l’air ahuri, complètement déboussolé, il croyait même pendant un instant que Cora lui faisait une mauvaise blague. Exaspérée, Cora soupira. « Comme tu as l’air un peu limité, je vais te dire ce qui ne va pas, les gens comme toi me dégoûtent, vous n’êtes que des erreurs de la nature. ». Puis sans rien ajouter de plus, elle reprit sa marche comme si de rien était, ce monstre ne valait pas la peine qu’elle perde son temps avec lui. Alors que cette histoire faisait déjà partit du passé pour elle, elle entendit le jeune homme crier dans son dos. « Tu ne vas pas t’en sortir comme ça ! ». Il commençait vraiment à lui taper sur les nerfs celui-là. Elle fit alors volte-face. « Oh tiens donc, est-ce bien vrai ? Vas-y, va te plaindre auprès des autres élèves, des professeurs, à qui tu voudra, personne ne te croira. » lança-t-elle en ricanant. « Si nous n’étions pas dans cette école là tout de suite, rien ne m’empêcherait de me débarrasser de toi, de t’utiliser comme cobaye pour m’entraîner sur certains sortilèges qui en feraient pâlir plus d’un. De toute façon personne ne se plaindrait de ta disparition sale sang de bourbe. ». Soudain elle entendit des bruits de pas de rapprocher d’eux. Elle aurait bien voulu avoir un peu plus de temps pour lui cracher au visage tout ce qu’elle avait contre les gens comme lui, mais il semblait que le spectacle était terminé. Cora prit alors une longue inspiration, l’expression de son visage passa de la haine vers la tristesse et quelques larmes se mirent à couler sur son visage. Son changement de comportement était si soudain que même le jeune homme en face d’elle resta crédule. Un des professeurs de Poudlard fit alors son apparition au coin d’un couloir et se rapprocha des deux jeunes gens, alerté par les pleurs de la jeune fille. « Que se passe-t-il ici ? ». Cora continuait son petit manège, laissant les larmes couler sur ses joues. « Il … il m’a attaqué sans aucunes raisons, me disant que je devrais avoir honte de porter le nom de famille Goyle après tout ce que ma famille à fait. » dit-elle d’une petite voix empreinte de tristesse. La tête baissée, elle passa une main sur sa joue pour essuyer une larme. Intérieurement, elle jubilait. L’autre élève n’en revenait pas, il tenta de s’expliquer, mais le professeur le coupa avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit. « Très bien mademoiselle Goyle, retournez dans votre dortoir, et vous jeune homme, venez avec moi. ». Le jeune homme tenta de protester, mais le professeur refusait d’entendre quoi que ce soit et l’emmena vers le bureau de son directeur de maison. Voilà ce qu’apprit le jeune homme ce jour là, ne pas sous-estimer la jeune Cora Goyle, car derrière ce regard naïf et angélique se cache une personne bien plus sombre.



« Entrez », lança d’une voix chantonnante à la personne qui venait de toquer à la porte de son bureau. Cora Goyle était réputée pour être une personne agréable et compétente sur son lieu de travail. Après avoir fini Poudlard suivant le cursus de sécurité magique, Cora voulait devenir Auror, mais s’était finalement décidée pour Tireuse d’élite de baguette magique. Il y a maintenant deux ans de cela, elle avait été promue Chef de la brigade, statut qui lui donnait une puissance certaine et permettait également de redorer le blason de sa famille. Jouer la femme douce et aimante au ministère tous les jours était chose facile, mais cela l’ennuyait terriblement. Son expression souriante et chaleureuse s’effaça rapidement de son visage lorsqu’elle vit un jeune homme entrer dans son bureau. Jeune homme qu’elle connaissait bien pour l’avoir croisé plusieurs fois à des réunions entre mangemorts. Cora se leva, alla à la porte de son bureau, jeta un rapide coup d’œil dans le couloir pour vérifier si personne n’était aux alentours puis claqua la porte et la verrouilla. « Qu’est-ce que tu fais ici. » Froide et mesquine, elle toisait le jeune homme, qui semblait intimidé devant elle. « On m’a envoyé ici car Rabas… ». Elle plaqua une main sur la bouche du jeune homme avant qu’il puisse finir sa phrase. « Ne prononce pas ce nom ici espèce d’empoté ! ». Elle attrapa le jeune homme par le col de sa cape et le poussa plus loin de la porte de son bureau. « Maintenant, écoute-moi bien. Jamais, je dis bien jamais te ne remettra les pieds dans ce bureau, compris ? ». Elle attendit une réaction du jeune homme avant de poursuivre, qui tenta de bafouiller une phrase. « Mais je travaille aussi au ministère, je me suis dit que ce serait plus facile si… ». Cora agrippa alors le cou du jeune homme d’une main ferme. « Ecoute moi bien abrutit, je m’en contre fiche que tu travailles également au ministère, si tu ne fais pas partit de ma brigade, ne viens pas dans ce bureau. Tu te rends compte de tout le travail que j’ai fait pour arriver ici sans attirer le moindre soupçon ? Ce que je dois endurer chaque jour ? Et toi, juste parce que c’était plus ‘simple’, tu es prêt à tout gâcher ?! ». Il fallait avouer que depuis quelques temps, Cora devenait quelque peu paranoïaque après avoir vu différents membre des mangemorts ce faire renvoyer du ministère, sans pour autant divulguer leur appartenant au groupe, mais tout de même. Le jeune homme aurait facilement pu se libérer de la poigne de Cora, mais il avait trop peur de bouger et de possiblement la contrarier. Il avait plusieurs entendu parler d’elle au sein des mangemorts, et malgré ses airs de femme fragile, savait très bien de quoi elle était capable. Une forte colère se lisait dans les yeux de la jeune femme, qui crispa un peu plus sa poigne sur le cou du jeune homme. « Maintenant, sort d’ici avant que je ne m’énerve réellement et que quelque chose tourne mal. ». Elle lâcha alors le cou de l’homme et se dirigea comme si de rien était vers son bureau. Le garçon suffoqua quelque peu, puis s’avança vers la porte d’un pas hésitant avant de se retourner vers Cora. « Vous ne voulez donc pas savoir pourquoi on m’envoie ? ». Déjà replongé dans son travail, Cora leva des yeux lassés et ricana légèrement. « Pour qui tu me prends ? Je suis déjà au courant espèce d’abrutit. ». Puis, après un dernier regard dédaigneux, Cora se replongea dans son travail comme si de rien était.

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

Quelle bitch, je l'aime trop (par contre, se débarasser de james, pff ).