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 we’re just two lost souls. (r)

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MessageSujet: we’re just two lost souls. (r)   we’re just two lost souls. (r) EmptyDim 19 Mai - 9:40




we’re just two lost souls running over the same old ground.
La déchéance humaine. C’était une pensée qui ne cessait de tourbillonnait dans ton esprit comme un requiem instrumental dont la première clef de sol ne serait pas encore parfaitement acquise. Les actes et les paroles n’y changeraient rien et ni les souvenirs ni la bonne volonté de faire ne viendrait rendre la raison à celui à qui autrefois tu faisais confiance. James avait été loin, beaucoup trop loin pour que l’on puisse rattraper un comportement pareil. Voilà près de deux jours que l’accident de la coupe de quidditch avait eu lieu, un laps de temps peu suffisant pour en occulter la véritable portée du message des membres du camp des anciens partisans du Seigneur des Ténèbres. Les morales et le bon sens que l’on tentait de vous inculqué à toi et tes cousins n’avaient pas été d’une ascension bienfaisante à tous, mais malgré toi tu continuais d’espérer que les choses s’amélioreraient avec le temps. Ce dernier s’écoulait encore et encore à l’image d’une cascade sauvage qui gronde. Ce jour aurait dû être particulier, du moins tu ne le voyais pas autrement. Non, tu ne pouvais percevoir les choses autrement. Tu avais pour la première fois éclaircit toutes les hypothèses que tu avais imaginé tout au long de ces nombreuses années d’écriture. Etonnement tu n’avais pas été totalement surprise de sa véritable identité, ce qui te ramena aux dires de ta figure maternelle lorsqu’elle t’avait intimé de ne jamais juger les autres par rapport à leurs origines familiales ou encore aux mœurs du passé. Ta rancœur et ta colère envers lui n’était nourri que parce qu’il cherchait à te pousser dans des retranchements que tu ne pouvais tolérer à l’époque. Une époque bien lointaine désormais mais tellement plus simple que l’envie de t’y réfugier demeurait comme un appel de fuite. Fuir la facilité n’était guère dans tes habitudes et en dépit de cette tentation tu refuser de t’y abandonner corps et âme. Alors tu avais repris le fil d’Ariane de ta plume et de ton parchemin pour coucher sur papier les réflexions qui se croisaient dans ta conscience. Y déverser ses sentiments intérieurs et extérieurs. Cela agissait comme un baume apaisant bien partiellement éphémère mais quand bien même celait atténuait la lourdeur de ce nœud pourtant si présent dans ton esprit. Tu déambulais dans la ruelle principale du Chemin de Traverse, les yeux posaient sur la vitrine de chez Fleury & Bott. Voilà bien longtemps que tu n’avais pas nourrit ta passion pour la lecture, bientôt tu songerais à reprendre cette habitude. Capuche reposant sur ta chevelure tressée, tu reprends ta marche en direction du Chaudron Baveur où tu dois rejoindre Scorpius. Ce dernier t’avait envoyé un hibou un peu plus tôt dans la journée pour prendre de tes nouvelles mais il avait été très bref. Tu n’avais pas eu de vent de sa personne depuis sa sortie de Ste Mangouste. Tu n’avais rien montré de ton inquiétude à son égard – car tu étais une véritable huitre et maitre de toi-même – mais l’anxiété t’avait grandement gagné, inutile de le nier. Tu accordais au fils unique des Malfoy un intérêt qui dépassait toutes les éventualités que tu avais pu imaginer. Poussant les ports du pub, tu exécutes un bref mouvement circulaire afin de prendre connaissance des personnes présentes. Celui que tu cherchais été bien là. Assis en retrait dans un coin à observer par la fenêtre. Une toute autre vision de Scorpius s’ouvre à toi, comme si tu le voyais pour la première fois mais d’une toute autre manière. Tu connaissais un tas de choses sur lui depuis le temps mais cela ne suffisait peut être pas à vous rapprocher. Chassant cette affirmation par la négative, tu t’aventures vers la table qu’il occupe en déposant brièvement une main sur son épaule comme pour le prévenir de ta présence. « Désolé pour le retard. ». Déclares-tu d’une voix calme et réservée tout en prenant place en face de lui. Tes prunelles se fixent sur les siennes, elles sont d’une couleur apaisante et troublante à la fois. « C’est peut être un peu trop te demander mais tu aurais au moins pu me tenir au courant de ton état de santé ! ». Ta réplique retranscrit une certaine colère. Une colère animait par la frustration des sentiments et des évènements. Gênait par ton comportement, tu accuses le coup en optant pour un changement de sujet immédiat. « J’ai besoin d’un verre, je t’en offre un ? ». Bon d’accord, c’était plutôt mal parti !
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MessageSujet: Re: we’re just two lost souls. (r)   we’re just two lost souls. (r) EmptyMar 21 Mai - 0:34


she was my wind my wings, my life in more beautiful
Le séjour à St-Mangouste avait éloigné le sorcier, un temps soit peu, du désordre qui avait prit possession de Londres et de la société magique. La cohue semblait s'être installée et Scorpius ne suivait les nouveautés que par le biais de la presse. Le voisin qui partageait sa petite chambre était un lecture abonné à Sorcière Hebdo et il prêtait volontiers son journal à son colocataire temporaire. Le ministre n'avait toujours pas fait de déclaration en publique et le constat, l'échec de la cup était plus que alarmant. Les Gobelins menaçaient désormais d'entrer à nouveau révolte si la banque ne retrouvait pas ses fonds et très vite. Quelque part, le sorcier était bien content de se trouver coincé pour deux jours ici. Il échappait à tout ceci et c'était tant mieux. Si on apprenait sa présence dans la loge, Scorpius serait certain qu'il se retrouverait harceler par des journalistes pour une interview et que ces propos seraient certainement déformés pour discréditer le ministre. Deux jours ? C'était assez court, mais sa blessure avait été pris rapidement en charge. Sa mère, inquiète, était venue le voir et lui avait ramené des friandises - oui parfaitement - tout en prenant de ses nouvelles. Scorpius devait reconnaître qu'elle faisait des efforts pour se montrer plus tendre et lui prouvait qu'elle tenait plus que tout à son fils unique. Ce-dernier avait essayé de ne pas la vexer en mangeant les Plumes en Sucre qu'elle lui avait apporté, mais c'était difficile car il n'aimait pas les friandises justement. En fait, il y avait très peu choses que Scorpius aimait et beaucoup qu'il détestait justement. Astoria avait assuré à son fils que son père était tout aussi inquiet qu'elle, mais qu'il débordait de travail avec l'incident de la cup. Scorpius savait qu'elle mentait pour le rassurer. En vérité, Drago ne voulait pas voir son fils et il s'en fichait pas mal. Pour lui, Scorpius n'aurait jamais du participer au sauvetage du ministre, il n'aurait même pas du se rendre à la coupe en vérité, mais il préféra faire semblant de croire sa mère.

A sa sortie, le fils Malfoy avait énormément repensé à ses évènements. A sa rencontre ratée avec Rose et à la façon dont elle l'avait sauvé en attendant l'arrivée - tardive rappelons-le - des secours. Il ne lui avait pas envoyé de nouvelles, par crainte. Une crainte dont il ne connaissait pas le nom, mais elle était présente en lui. Avait-il peur qu'elle le rejette maintenant qu'elle connaissait son identité ? Que les Weasley se moquent de lui ? L'optique de retourner au ministère ne l'enchantait pas car son patron n'était nul autre que Ronald Weasley et si sa fille l'avait averti, papa Weasley pouvait très bien glisser par inadvertance quelques gouttes d'un puissant poison dans son jus de citrouille. Les ennuis semblaient poursuivre le sorcier et pourtant, pendant sa courte convalescence chez lui - et chez Frank Londubat aussi - il prit le temps d'écrire quelques brèves lignes à Rose pour lui donner rendez-vous le lendemain. Pas d'explication rien, juste un rendez-vous qu'il pensait nécessaire pour éclaircir les choses. Cette nuit-là, Scorpius n'avait pratiquement pas dormi. Il prenait toujours sa potion pour soigner sa blessure qui avait pratiquement disparu, mais il avait tout simplement le tract en fait. Penché sur le rebord de sa fenêtre de chambre, il rêvassait à voir les moldus commencer leur journée. Ignorants, ils ne savaient rien de la panique qui régnait à quelques pas de chez eux. C'était peut-être mieux. Scorpius n'avala rien le matin et décida de partir avant même que Frank ne soit debout. Certes, il supportait mieux son colocataire, mais il n'avait pas envie de parler à cet instant. Déambulant dans les rues avant d'arriver face à l'enseigne du Chaudron Baveur, Scorpius poussa la porte. Il avait une bonne heure d'avance, mais tant pis. Il s'installa dans un coin près de la fenêtre, plus discret avant de retirer sa veste verte kaki. Il portait une chemise simple et bordeau. Il passa une main dans ses cheveux nerveusement. De son affrontement à la coupe, il ne restait rien. Il attendit, ignorant les serveurs qui voulaient prendre sa commande. Rose allait arriver et qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir le lui dire ?

Elle fit enfin son entrée. Rose semblait plus énigmatique que jamais. Scorpius lui accorda un léger regard. Elle n'avait pas changé. En même temps, comment pouvait-elle avoir changé en quelques jours ? Elle s'installa près de lui. Scorpius lui accorda toute son attention. Il souriait à peine et l'observa. Elle semblait aussi nerveuse que lui et quelque part, ça le rassura. « Désolé pour le retard. » lança-t-elle subitement. Elle était arrivée juste à temps. Une pluie diluvienne commença à s'abattre. Les gouttes martelaient d'une cadence frénétique sur les vitres de l'auberge. « Ce n'est rien. » répondit Scorpius d'un ton neutre. Après tout, il était venu trop en avance. Il posa un regard détaché sur la fenêtre. Non, il ne l'ignorait pas, mais il ne savait pas comment commencer cette conversation à vrai dire. Quand il parlait à Rose face à face, c'était souvent pour qu'elle le réprimande car il faisait encore des siennes à l'école, jamais en bon terme donc. C'était une sorte de nouvelle relation qui s'ouvraient à eux et Scorpius n'arrivait pas à savoir comment l'entamer. Alors qu'il s'apprêtait à parler, Rose le devança « C’est peut être un peu trop te demander mais tu aurais au moins pu me tenir au courant de ton état de santé ! » rugit-elle en croisant son regard. Scorpius haussa un sourcil, l'air hésitant avant de pouffer de rire un peu. C'était ce qu'il faisait toujours quand Rose le réprimandait dans le passé. Il ne pouvait pas s'en empêcher. L'air penaud, il glissa une main dans ses cheveux à nouveau. Depuis qu'il avait quitté le nid familial, il ne les plaquait plus, il les laissait ébouriffer. « Désolé, je ne voulais pas t'inquiéter et puis ce n'était pas bien grave. Les guérisseurs m'ont soigné... » expliqua-t-il brièvement sans rentrer dans les détails. A ne pas vouloir l'inquiéter, il l'avait fait justement. Avant de lui laisser le temps de continuer son récit sur St-Mangouste, elle coupa « J'ai besoin d'un verre, je t'en offre un ? » le verre pourrait-il être le nouveau départ raté ? Possible. « Volontiers. » répondit-il en levant une main. Un jeune serveur boiteux s'approcha, pressé de pouvoir enfin prendre la commande de Scorpius qu'il harcelait depuis une heure. « Un Rhum groseille pour moi » dit-il avant de se tourner vers Rose qui commanda à son tour. Une fois le serveur assez loin, il ne se laissa pas doubler par son interlocutrice. Il entama la discussion directement. « Et toi ? Tu étais blessée à la tête non ? Tout va bien ? » commença-t-il à demander. Il était évident que Rose n'avait plus aucune blessure, mais lui demander semblait être "normal" et puis, il n'était pas doué dans les relations humaines, c'était un fait. « Je n'ai pas hâte de retourner au ministère... » avoua le sorcier en s'enfonçant dans sa chaise « Toute cette sale affaire a du créer des tensions et une mauvaise ambiance au travail... Et puis, les journalistes ont mis leur nez partout. Si ils apprennent notre présence dans la loge du ministre ce-jour là... On sera harcelé. » expliqua Scorpius à voix basse. Le serveur posa enfin les commandes sur la table et s'éloigna. Le sorcier but une petite gorgée de sa boisson. « Hm... Et sinon, aucune trace de James ou des autres mangemorts ? » difficile de commencer à parler d'eux, de leur correspondance. Il n'y arrivait pas et dévier sans cesse le sujet. Affronter un dragon aurait été une tâche plus simple.
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MessageSujet: Re: we’re just two lost souls. (r)   we’re just two lost souls. (r) EmptyMar 21 Mai - 8:34



we’re just two lost souls running over the same old ground.
Loin d’être un être renfermé, loin d’être hostile à l’ouverture d’esprit et au dialogue, loin d’être introvertie tu avais toujours fait en sorte de te mêler aux autres, de t’intégrer en dépit de ton comportement on ne peut plus contradictoire. Tu aimais le calme où régnait une population silencieuse, tu appréciais le respect là où il y avait de l’entente, tu apprenais au contact de la différence pour en forger une convergence. Ta première opposition avait été ta longue correspondance découverte par le biais d’un livre il y a de cela quelques années. Cette période te paraissait bien lointaine désormais car maintenant tu te trouvais face à celui auquel tu t’es confié s’en retenue sans une once de peur, sans un brin de jugement juste parce qu’il parvenait à te comprendre même dans un silence écrit. Là où il signait sa ponctuation, tu imaginais ses sourires. Et là où il écrivait ton nom tu lisais les émotions de son regard. Il n’y avait jamais eu de frontières entre vous, tout se faisait naturellement juste entre des mouvements de plumes et des pensées à confesser juste pour le bonheur et l’envie de les partager. Tu en oubliais parfois combien cela était beaucoup plus simple. Une situation de fuite, une situation où les masques vous protégez d’une certaine manière. Ta sociabilité et ton excès de parole tant connus faisait profil bas lorsque tu te retrouvais devant Scorpius. Connaitre tout ou presque de tes gouts, de ta manière d’être aurait dû être un plus, une ouverture vers la facilité mais l’un comme l’autre vous sembliez gênés. Tu n’étais plus réellement la même comme guidé par des émotions que tu avais toujours refoulés. La colère, l’anxiété, l’inquiétude. Un flot de sensations donnant des allers et retours à effet boomerang. Un ressenti pas tout à fait désagréable mais qui demeurait encore bien étranger même en cet instant-là. « Ce n'est rien. ». Son intonation de voix reste aussi blanche qu’un drapeau de paix et témoigne quelque part de sa gêne à se retrouver en face de toi. Visiblement, vous vous ressemblez bien plus que tu ne le pensais à l’époque de vos études, une période où tu ne cessais de le réprimander pour son comportement je m’en foutiste et sarcastique. Néanmoins tu ne lui laisses guère le temps de riposter avant de laisser ta colère prendre le dessus. A proprement parlé, il s’agissait surtout de ton inquiétude. Tu avais espéré un hibou ou ne serais-ce qu’un bouche à oreille de la part d’un de vos amis communs pour te tenir au courant de son état de santé. Une fois le stade en ruine loin derrière vous, les secours – arrivés assez tardivement – avaient pris Scorpius en charge mais tu te devais de reprendre tes fonctions puisque tu étais encore état d’appliquer la procédure. Venir le voir à Sainte Mangouste avait été plus compliqué entre la mère du blond qui lui rendait souvent visite ou encore ton propre père qui se doutait de ton intérêt soudain pour le fils d’un homme qu’il n’avait jamais apprécié. Eveillé l’inquiétude chez ton père n’étant pas de mise en ces moments de troubles, tu avais préféré relayer à plus tard ta visite à l’hopital. « Désolé, je ne voulais pas t'inquiéter et puis ce n'était pas bien grave. Les guérisseurs m'ont soigné... ». Le blond commença alors une tentative d’explication mais peu fière de ton attitude envers lui, tu coupas vers un autre sujet beaucoup plus léger en lui proposant un verre. Après tout tu lui devais bien cela pour te faire pardonner. Il ne te devait pas d’explication, il ne te devait rien du tout d’ailleurs mais c’était plus fort que toi. « Volontiers. ». D’un geste de main, il accosta le serveur afin que celui prenne en compte leurs commandes respectives. « Un Rhum groseille pour moi ». Quelques choses de fort, oui c’est ce dont tu avais besoin. « Un Whisky Pur Feu, s’il vous plait. ». Dis-tu d’un air posé avant de rabattre ta capuche sur tes épaules. Le serveur s’éloigna et Scorpius reprit la direction du dialogue ce qui ne t’étonna pas du tout. « Et toi ? Tu étais blessée à la tête non ? Tout va bien ? ». Son interrogation bien que naturelle était du déjà vu ce qui t’arrache un sourire malgré ta mauvaise humeur intérieure. Contrairement à certaines de tes connaissances tu avais eu la chance d’éviter le pire, bien que très honnêtement cette chute et ce coup à la tête t’avait quelque peu étourdie. Un passage à Ste Mangouste sous la direction de ta mère et le tour était joué. On ne pouvait pas autant en dire du cas de James que tu avais juste envie de griller à la broche. Une métaphore fortement puérile, mais bon le moral ne voulait que très bas ces derniers temps. « Oh, juste un petit tour aux urgences de Ste Mangouste est c’était fini. ». Réponds-tu du tac au tac comme tu avais pu le faire avec tes cousins et ou encore ta propre famille. Se laissant aller davantage contre le dossier de sa chaise, il reprend à mi-voix. « Je n'ai pas hâte de retourner au ministère … Toute cette sale affaire a du créer des tensions et une mauvaise ambiance au travail... Et puis, les journalistes ont mis leur nez partout. Si ils apprennent notre présence dans la loge du ministre ce-jour là... On sera harcelé. ». L’ambiance était telle que le jeune Malfoy la décrivait. Lourdeur, des tensions électriques presque tendues au possibles, des dialogues typiquement instinctifs, la méfiance était de mise et les rumeurs ne cessaient de grandir au fur et à mesure des articles écrits par a Gazette du Sorcier. D’ailleurs depuis quelques jours, tu ne prenais même plus le temps de lire le journal. La tête tournée vers la fenêtre emplit de bué, tu te laisses bercer par les gouttes de la pluie qui tambourinent la vitre. Menton posé au creux de la paume de ta main, tu laisses ton regard bleuté s’y attarder. « Les journalistes attendent les informations qui permettrons de mentir encore davantage avant de se faire leur propre histoire. La famille est déjà la cible de prédilection alors cela ne me changera pas tu sais. ». Lui dis-tu sans même le considérer d’un regard alors que tu toises toujours posément l’eau de pluie qui glisse le long des carreaux de la fenêtre. Le serveur choisit ce moment précis pour déposer vos commandes et tu règles ces dernières. « Hm... Et sinon, aucune trace de James ou des autres mangemorts ? ». Son interrogation était la question du jour et le but des aurors. Chaque équipe se relayait afin de retrouver un maximum d’indices mais pour le moment aucun signe de vie de l’existence des mangemorts. Tu n’avais pas envie de parler de ton cousin ou de ce qui c’était passé durant le jour du rassemblement sportif. Tu voulais l’espace d’un instant le mettre derrière toi. A ton tour tu bois quelques gorgées de ton verre d’alcool, sentant la chaleur de ce dernier chauffer ta gorge. Boire n’était pas réellement une coutume, tu avais même horreur de ça, tu ne supportes pas l’alcool. Pour autant cela te donne un élan d’énergie et d’assurance dont tu aurais bien besoin ces temps-ci. « Rien du tout. Mais dis-moi franchement Scorpius, tu es venu ici pour me parler du ministère ou de James ou juste pour savoir comment j’allais ? Parce que l’un dans l’autre … tu aurais pu te contenter de me le dire dans ta lettre. ». De but en blanc, tu venais de laisser ta voix d’ordinaire communicative devenir sérieuse, ironiquement sérieuse même. Tu bois le reste de ton verre d’un trait avant de poursuivre. « Au fait j’aime bien tes cheveux en bataille, ça te donne un air mystérieux et sauvageon. ». Un sourire amusé accroché à tes lèvres, tu secoues la tête.
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MessageSujet: Re: we’re just two lost souls. (r)   we’re just two lost souls. (r) EmptyDim 26 Mai - 23:10


she was my wind my wings, my life in more beautiful
Guère à l'aise, Scorpius n'osait pas croiser le regard de la sorcière. Il ne se sentait pas bien, certainement le tract. Après tout, n'avait-il jamais passé un moment en tête à tête avec Rose sans que ça soit dans un but purement administratif au ministère - et encore, c'était rare qu'ils se côtoient - où à l'école ? La peur prenait légèrement le dessus. Le jeune homme sentait sa main trembler et il préféra la mettre sous la table en essayant de se contenir. Encore moins à l'aise dans l'art complexe de la communication, Scorpius devait se maîtriser. Il prit une profonde inspiration avant de la regarder enfin droit dans les yeux. Les questions du blond n'avaient ni queue ni tête, juste l'objectif de dévier la véritable nature du sujet. Autour d'eux, la taverne prenait vie. Les gens entraient et prenaient place autour d'une table ou au comptoir. Les boissons étaient servies et l'alcool coulait à flot. Malgré la terreur qui s'annonçait et qui avait frappé à la coupe du monde de Quidditch, certains d'entre eux semblaient nourris d'une insouciance enfantine. Scorpius, fin observateur, le remarquait lui. Son regard chavira sur le contenu de sa choppe, presque vide. Il en bu une nouvelle gorgée en écoutant Rose lui racontait la situation visiblement alarmante et maussade qui s'était immiscée au sein du ministère. « Je n'ai pas hâte de retourner au ministère … Toute cette sale affaire a du créer des tensions et une mauvaise ambiance au travail... Et puis, les journalistes ont mis leur nez partout. Si ils apprennent notre présence dans la loge du ministre ce-jour là... On sera harcelé. » lança-t-elle d'une voix monotone. Scorpius hocha la tête avant de dire à son tour « Ca ne m'étonne guère. Les journalistes aiment ça, tu sais. Fouiner à droite, à gauche pour trouver la moindre faille et la grossir. Tu as vu le dernier numéro de la Gazette ? Leur édition spéciale pour dénigrer le ministre ? Ils ne vont réussir qu'à faire une seule chose, installer un climat de tension et de méfiance avec leur odieuse médisance. » s'indigna Scorpius avant de terminer d'un trait le contenu de sa choppe. La Gazette aimait le buzz, cela ne faisait aucun doute et certains de leurs reporters étaient prêts à tout pour ça. Cette histoire lui rappela celle de Rita Skeeter. Scorpius avait fait un travail de fond personnel sur les années précédents le retour de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et il était sur elle. Une vermine qui appréciait déformer les propos pour vendre son torchon et créer l'évènement. Mais le sorcier se hâta de chasser ceci de ses pensées. Il avait cessé un instant d'écouter Rose et il était désormais retombé au sol brusquement quand ses paroles résonnaient « Rien du tout. Mais dis-moi franchement Scorpius, tu es venu ici pour me parler du ministère ou de James ou juste pour savoir comment j’allais ? Parce que l’un dans l’autre … tu aurais pu te contenter de me le dire dans ta lettre. ». là, elle marquait un point, peut-être même plus pensa le sorcier en posant son regard sur elle. Il aurait pu lui envoyer une lettre, il ne l'avait pas fait, pourquoi ? Parce qu'il voulait la voir, être là, avec elle, tout simplement. Scorpius ressentit comme une vilaine boule à l'estomac. Il se tortillait dans tous les sens et lui provoquait une douleur vive. Au timbre de sa voix, Rose voulait enfin savoir la vérité, si tentait que l'on puisse dire que c'était une vérité. Assez de parlote pour ne rien dire, des règles de bienséances, elle voulait du concret. Scorpius était-il seulement prêt à lui donner ? Il en doutait lui même. « Au fait j’aime bien tes cheveux en bataille, ça te donne un air mystérieux et sauvageon. ». s'empressa-t-elle d'ajotuer. Amusé, Scorpius passa une main dans ses cheveux comme par réflexe. « C'est gentil. Ca change des cheveux en arrière, plaqués. Mon père voulait absolument que je sois coiffé comme ça. Toujours net disait-il, pour quelqu'un de mon rang... Mais je me suis émancipé de lui, alors je fais ce que je veux désormais, je crois. » expliqua le jeune homme d'une manière qu'il jugeait assez maladroite. Tendu, il n'en oubliait pas la question de Rose, la "mise" au point comme il pensait. Il leva la main en l'air pour demander une nouvelle tournée. Le rhum allait peut-être lui donner le courage qu'il lui manquait. Désemparé, il commença son récit « Je pense... Qu'il est temps... Enfin, oui, qu'il est temps de parler de nous. Si un nous existe bien sûr. » commença le sorcier, doucement. « Pendant longtemps, nous avons échangé des lettres. Je m'en voulais de ne pas te dire qui j'étais, mais quelque part... Je crois que j'avais peur - oui c'est ça, j'avais peur - que tu découvres mon identité et que tu t'en ailles alors que pour moi... Notre échange était un exutoire. Un moyen d'oublier mon quotidien, pas toujours beau. » il s'arrêta pour inspirer et remercier le serveur de remplir à nouveau leurs verres respectifs. Après une longue gorgée, il reprit « Être le fils unique de Drago Malfoy, tu peux me croire, ce n'est pas... De tout repos. Sans cesse, mon père a toujours été là, à me répéter que j'étais l'héritier de sa famille, que je devais agir comme ça, fréquenter ces gens là, faire ceci. Je me sentais prisonnier... Et je n'avais qu'une seule chose qui me permettait de me libérer l'esprit. C'était toi. Nos lettres, notre échange quotidien. Je l'attendais avec empressement. Le temps est passé et aujourd'hui, je suis libéré de mon père - si je peux dire ça ainsi - car j'ai quitté notre manoir, j'ai décidé de ne pas être Auror comme il le voulait, de suivre mon chemin. » expliqua le sorcier avant de s'arrêter. Il posa ses yeux sur Rose une énième fois. C'était bien la première fois qu'il se confiait ainsi. Le palpitant battant la chamade en lui, c'était comme si il venait de faire un sprint de deux kilomètres ou quelque chose comme ça. Il se forçait d'ignorer sa respiration saccadée pour continuer « Je n'ai pas été le meilleur camarade quand nous étions élève. J'étais sarcastique, froid, nonchalant et surtout moqueur. Je te demande pardon. » conclut-il. Il n'avait pas tout dit, mais c'était un bon début pour quelqu'un comme lui.

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MessageSujet: Re: we’re just two lost souls. (r)   we’re just two lost souls. (r) EmptyMer 29 Mai - 9:37



we’re just two lost souls running over the same old ground.
C’était bien la première fois que tu te retrouvais en tête à tête avec le fils unique d’un homme que ton père n’avait jamais apprécié. D’ailleurs, ta figure paternelle était le premier à être méfiant sur cette famille quand bien même tu continuais à penser que chacun était différent, que personne ne devait pâtir des lourdes origines du passé de ces propos ancêtres. Ce n’était pas ce lot d’histoires anciennes et louable qui terminaient la véritable personne que pouvait être Scorpius, non tu connaissais bien la personne qu’il pouvait être en réalité. Tu le connaissais au-delà d’un échange de regard, même au-delà des mots que vous aviez pus vous échangez durant des moins, durant des années. Il y avait en lui tout ce qu’une personne pouvait espérer mais tu te gardais bien de le dire à haute voix sous peine de te rendre ridicule voir plus vulnérable que tu pouvais l’être en ce moment même. Un moment où ta patience légendaire ne prend plus réellement racine d’action. « Ca ne m'étonne guère. Les journalistes aiment ça, tu sais. Fouiner à droite, à gauche pour trouver la moindre faille et la grossir. Tu as vu le dernier numéro de la Gazette ? Leur édition spéciale pour dénigrer le ministre ? Ils ne vont réussir qu'à faire une seule chose, installer un climat de tension et de méfiance avec leur odieuse médisance. ». Bien sûr que tu l’avais lu, même si tu t’étais promis de ne pas lire toutes ses pages de mensonges et de grand étalage tout cela dans l’unique but de mettre un désordre partiel pour ne pas dire totale au sein du ministère et du monde des sorciers. Ces derniers venaient de vivre un évènement qu’ils espéraient désormais loin d’eux, de leurs enfants, de leurs vies. Et dans cette peine seul la Gazette du Sorcier y trouvait du réconfort, les journaux se distribuant à tous les coins de rue, les informations étant destinées à tout espoir possible de comprendre ce qui se passait réellement. Les membres de ta famille avaient conscience de la situation et de la personne même qui semait la zizanie. Une famille secouée par le choc, une famille pourtant déterminé à y mettre un terme. Tu te contentes d’hocher la tête, les yeux rivaient par de là la fenêtre à croire que seules les gouttelettes de la pluie son capable d’attirer ton intention. « On ne pourra rien y changer pour le moment, la Gazette du sorcier a toujours agit ainsi … Le ministère n’a pas totalement la main prise sur eux après tout. ». C’est vrai, vous disiez un propos réel et véridique et il était rapporté quelques jours plus tard de manière tout à fait différente comme à l’image du jeu où il faut dire une phrase à son voisin. Puis dans un élan plus que téméraire – et ce après avoir bu ton verre d’un trait – tu partages le fond de ta pensée à ton interlocuteur que tu sembles prendre au dépourvu. Toi-même tu es très étonnée par tes paroles, des paroles qui surprennent également le jeune blond. Dans vos écrits il n’y a jamais eu aucune gêne, juste de la complicité pure et simple, un sentiment que tu aimerais pouvoir retrouver encore aujourd’hui rien qu’en cet instant. Tu voulais savoir de sa propre bouche pourquoi il t’avait demandé de le voir, tu voulais mettre les choses à plat, savoir où vous en étiez et un « vous » serait également possible. Ses yeux te toisent mais tu ne les fuis pas bien au contraire, mais pour opter pour un sujet plus léger tu lances une réplique d’un détail de ses cheveux qui ne t’a pas échappé. « C'est gentil. Ca change des cheveux en arrière, plaqués. Mon père voulait absolument que je sois coiffé comme ça. Toujours net disait-il, pour quelqu'un de mon rang... Mais je me suis émancipé de lui, alors je fais ce que je veux désormais, je crois. ». Son intonation était calme et teinté d’une certaine maladresse mais tu appréciais de le voir tel qu’il était, celui lui donnait un air innocent qui tu trouvais touchant. A son insu tu esquisses un maigre sourire, alors qu’il levait la main pour faire signe au serveur qu’une nouvelle tournée de boissons était nécessaire. « Je pense... Qu'il est temps... Enfin, oui, qu'il est temps de parler de nous. Si un nous existe bien sûr. Pendant longtemps, nous avons échangé des lettres. Je m'en voulais de ne pas te dire qui j'étais, mais quelque part... Je crois que j'avais peur - oui c'est ça, j'avais peur - que tu découvres mon identité et que tu t'en ailles alors que pour moi... Notre échange était un exutoire. Un moyen d'oublier mon quotidien, pas toujours beau. ». Scorpius porta le verre à ses lèvres, mais tu ne bougeas pas d’un pouce comme si ses dires tu les avais attendu depuis le tout début de votre rencontre mais d’une manière tout à fait indirecte. « Être le fils unique de Drago Malfoy, tu peux me croire, ce n'est pas... De tout repos. Sans cesse, mon père a toujours été là, à me répéter que j'étais l'héritier de sa famille, que je devais agir comme ça, fréquenter ces gens là, faire ceci. Je me sentais prisonnier... Et je n'avais qu'une seule chose qui me permettait de me libérer l'esprit. C'était toi. Nos lettres, notre échange quotidien. Je l'attendais avec empressement. Le temps est passé et aujourd'hui, je suis libéré de mon père - si je peux dire ça ainsi - car j'ai quitté notre manoir, j'ai décidé de ne pas être Auror comme il le voulait, de suivre mon chemin. ». Son monologue est un flot de révélations, et alors tu t’imagines Scorpius à différentes périodes de sa vie, une existence qui a dû être lourde pour le jeune enfant puis adolescent qu’il a été. Savoir que tu as pu lui être d’une aide quelque part même si cela est resté secret, rien qu’entre vous, tu restes tout de même heureuse d’avoir partagé avec lui ces moments. Des moments qui pour toi signifient énormément. Ton cœur tambourine dans ta poitrine mais c’est une sensation agréable bien que mélancolique et étrange à la fois. « Pourquoi penses-tu qu’un « nous » serait impossible ? Parce que tu viens d’une famille différente de la mienne ou parce que tu es le fils d’un Malfoy ? Je n’ai jamais cru ce genre de choses, j’ai seulement toujours cru en cette personne qui m’a souvent confier combien les fleurs qui ne se fanent jamais existe, en vérité j’ai seulement toujours cru en toi. C’est peut être égoïste mais, je suis contente d’avoir été cette personne. ». Lui dis-tu doucement alors que tes prunelles d’un vert légèrement plus vivace que d’habitude l’observe avec une certaine complicité naissante, un sentiment équivoque à celui d’autrefois comme lorsque tu répondais à ces lettres. En face de toi, le sorcier semble mal à l’aise après tout il venait de faire un énorme pas vers toi alors à ton tour d’en faire autant. « Je n'ai pas été le meilleur camarade quand nous étions élève. J'étais sarcastique, froid, nonchalant et surtout moqueur. Je te demande pardon. ». Tu ne peux t’empêcher de réprimer un sourire amusé qui en soit n’a rien de méchant loin de là. Tu secoues la tête comme pour tenter de dissiper ce sourire qui persiste à s’accrocher à tes lèvres. Déposant tes coudes sur le bord de la table, tu plonges davantage ton regard dans le sien afin qu’il saisisse correctement ce que tu t’apprêtes à lui dire. « Et si je te disais au contraire que tu étais un camarade attentionné, soucieux et mystérieux, tu te laisserais convaincre ? Ton coté narquois me mettait souvent en colère c’est vrai mais … ». Commences-tu avant d’émettre des hésitations à nouveau. Jusque-là tu n’avais jamais été mise au pied du mur, devant une réalité qui t’échappe complètement mais qui commence plutôt bien cependant. La vérité des sentiments est beaucoup plus tenace que tu le penses. « … je te vois d’une manière différente et juste pour ça j’aimerai que tu continues de me faire confiance. Je pourrais aussi te faire des excuses pour avoir été aussi péjorative à ton égard mais on n’en finirait pas. ». Tu le considères d’une expression que tu veux sincère. Une franchise qui espère beaucoup de choses et en laquelle tu crois sans aucune limite. L’impression de t’emmêler les pinceaux résonnait en écho dans ta tête, tu ne te sentais plus aussi confiante qu’au départ. Tu soupires l’espace d’un instant avant de te lever afin de troquer ton verre de whisky pur feu contre simple bièraubeurre. L’alcool et toi ça n’a jamais fait bon ménage. Cependant juste avant d’aller plus loin, tu t’arrêtes juste devant Scorpius et tu passes tes doigts dans sa tignasse de cheveux. « Je suis contente de savoir que tu vis enfin l’existence que tu as toujours voulu. Et j’étais sincère lorsque je t’ai dit que je t’aimais bien avec tes cheveux en bataille. ». Répliques-tu en souriant d’un air mutin avant de poursuivre ta marche en direction du comptoir pour commander un verre plus doux. Le dialogue avec le blond t’avait donné une certitude intérieurement. Les mots écrits étaient plus faciles à mettre sur du papier blanc mais en face à face, de vive voix cela était autre chose. Quelques minutes plus, tu reviens à votre table en buvant une petite gorgée. « Tout à l’heure j’ai peut-être été un peu brusque avec toi, alors je veux que tu saches que c’était parce que je m’inquiétais à ton sujet … ». Ta grand-mère disait souvent que ton père était maladroit lorsqu’il s’agissait des sentiments, quelque part tu as bien hérité de lui.
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