inside you're already dead

« Je suis Léandre Merlin Ollivander. Descendant de la famille de sang pur là plus connu de Grande-Bretagne. On ne nous connait, non pas pour notre richesse, ni même pour la noblesse de notre famille. On nous connait, car on connait les secrets des baguettes. On les fabrique, depuis la nuit des temps. Les Ollivander connaissent cet art. Mais on ne choisit pas son nom, on ne choisit pas sa famille. J’aurais pourtant tout fait pour que cela en soit autrement, je n’ai jamais voulu être un Ollivander. Un Ollivander c’était plus qu’un nom de famille, c’était un titre. Quand les sorciers l’entendaient, ils pensaient tous que j’étais destiné à devenir fabricant de baguettes. C’est un métier noble, je dois bien l’avouer, mais j’avais d’autres ambitions. Je voulais m’occuper d’animaux, pas de baguette. Je m’égare, un peu je l’avoue. Ma famille, du moins mes parents, j’aurais tout donné pour les changer, pour les remplacer par des parents aimant. Peut-être que vous ne le savez pas, mais dans le foyer familial, c’est loin d’être la joie.
Chaque famille a ses secrets, les nôtres sont simples. On est tous détruit. Mes deux sœurs et moi-même n’avons jamais eu de chance, depuis le jour de notre naissance, jusqu’à maintenant, ce jour ou j’écris ces lignes. Nous sommes nés dans un foyer qui a toujours montré un potentiel : celui de se détruire de l’intérieur. C’est ce qui est arrivé. On a tous sombré à cause de cette famille, on a tous souffert à cause de cette atmosphère, on a tous hais nos parents. Vous vous voyez les Ollivander, la famille qui tient la boutique de baguette au chemin de traverse. Nous on voit les Ollivander comme une plaie, on voit nos parents comme des monstres, égoïstes, ne pensant qu’à eux. Vous voulez vraiment connaitre notre histoire ? C’est simple à résumer : Souffrance. »

Assis en face de tous les élèves de Poudlard, le choixpeau sur la tête, Léandre réalisa ce qui venait de ce passé. Le regard fixait dans le vide, ce n’était pas possible cela ne pouvait être vrai. Le jeune sorcier faisait son entrée à Poudlard, il avait enfin l’occasion de sortir des griffes de ses géniteurs et tout s’écroulé le premier jour. Il avait toujours pensé être différent, mais le choixpeau lui faisait comprendre que non. Qu’il était bel et bien le digne descendant des Ollivanders. Bel et bien le « digne » héritier de son père, c’était comme un coup de Doloris. Il le leva, hanté par les paroles qu’il venait d’entendre, affichant un sourire forcé, qui devait sembler à un sourire timide pour les autres. Il s’approcha de la table de sa nouvelle maison. Celle qui avait toujours reçu les Ollivanders, enfin pas tous, uniquement ceux qui avait repris la boutique dans le chemin de traverse, celle qui avait accueilli son père. Il doucement, il prit place à cette table qu’il espérer éviter. Les jaunes et argents.
Il n’avait jamais rien eu contre cette maison, non, c’était juste les paroles du choixpeau magique qui l’avait marqué. « Ollivander ? Ah le digne héritier de ce nom… POUFSOUFFLE » Léandre ne mangea rien du banquet, c’était donc ça ? Il était donc destiné à devenir comme son père ? Sa plus grande peur était donc devenue réalité ?
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Le silence. Voilà 5 heures que le jeune sorcier était dans un endroit où régnait ce silence. Le travail et la perfection étaient le résumé de la vie du jeune Ollivander. Une rigueur qu’il haïssait au plus haut point, mais il s’exécutait. Chaque jour à faire ce que ses parents attendaient de lui le rendait de plus en plus colérique. Il se sentait vide, une étrange impression avait envahi le cœur du sorcier au fil des années, celle de ne pas avoir sa propre existence, celle d’être comme son père. Comme s’il n’avait aucun choix. Mais il se contentait de travailler. C’était les runes anciennes aujourd’hui. Cinq heures de travail pour une matière qui ne l’intéressait pas. Cinq longues heures seul dans ses lieux, à prendre des notes, à lire livres sur livres pour la future épreuve des BUSES.
Voilà deux ans qu’il commençait à se demander qui il était vraiment. Cette voix intérieure qui le titillait chaque jour davantage. Pour qui fais-tu tout ça ? Pour qui vis-tu ? Pour eux ? Tu ne seras jamais assez parfait à leurs yeux. Tu ne seras jamais le fils qu’ils voulaient. Tu n’es qu’une déception. Ils ont bien vu qui tu étais au fond, un incapable. Tu ne seras jamais rien de plus que la marionnette de ton père. Tu ne seras jamais libre de tes actions.
Dans un soupir, Léandre frappa la table de son poing. Heureusement, personne n’était encore là pour l’entendre, du moins c’était ce que le jeune homme pensait. Quelques bruits de pas se firent entendre. Mais le garçon continuait de lire ce fichu livre. Jusqu’à ce qu’il entende une voix. «J'ai entendu du bruit... Tu ne t’es pas fait mal ? » le garçon leva la tête et vit une sorcière qu’il avait déjà vue sans vraiment faire attention à elle. Une jeune femme assez charmante, avec des allures de poupée. Il n’avait jamais fait attention à elle, car Léandre n’accordait que très peu d’attention aux élèves qui n’était pas à Poufsouffle.
« Ollivander ? » Il avait oublié de répondre. Il continuait de la fixer sans savoir vraiment quoi lui répondre. Il n’avait pas vraiment l’habitude qu’on fasse attention à son bien-être.
La jeune sorcière vint s’assoir à côté de lui, répétant sa question, lui demandant s’il allait bien. Elle regardait le jeune homme, elle avait dû croire qu’il était tombé.
« Je…Je vais bien. »
Cette situation intrigua le jeune Ollivander, c’était la première fois qu’il avait l’impression d’être quelqu’un aux yeux d’une personne. Pas le fils de, juste une entité à part entière. La voix revint. Elle ne voit que le fils d'un fabriquant de baguette, digne fils de son père ! Il secoua la tête. La demoiselle posa, d’un geste délicat, sa main sur celle du garçon. Un geste qui était voulu apaisant. Elle semblait s’inquiéter. Elle n'en a rien à faire de toi, elle ne te connait pas, elle ne t’a jamais parlé. Tu l'as juste dérangée en faisant du bruit Puis il attrapa la main de la sorcière. Pour se calmer, essayer de voir si la voix allait disparaitre.
« Tu es vraiment sur que tu vas bien ? » Elle semblait inquiète.
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Léandre se tenait devant la porte d'entrée, la valise en main et en pleine discussion virulente avec son paternelle. Aujourd'hui il avait 17 ans, âge qu'il avait attendu avant de quitter ces lieux. Jour après jour, depuis son enfance, il avait senti l'influence que son père avait sur lui. Il en avait assez, Léandre ne pouvait pas en supporter davantage. Le jeune Ollivander prenait donc pour la première fois, une initiative pour lui.
Partir était la seule solution, quitter ce foyer désuni. Son père l'attrapa par le poignet, forçant Léandre à faire tomber sa valise au sol.
« Si tu passes cette porte, tu ne remettras plus jamais les pieds à la maison. »
Léandre esquissa un sourire, comme s’il avait envie de revenir dans le foyer familial ? C'était hors de question. De manière brusque, il retira son poignet de l'étreinte de son père.
« Ne t'inquiète pas, j'avais plutôt prévu de mettre le plus de distance entre cette maison et moi. »
Il continuait de regarder son géniteur avec un air hautain, oui Léandre se sentait supérieur à cet homme qui lui faisait face. Le jeune Ollivander n'avait pas fait attention à la petite tornade rousse qui s'était assise dans les escaliers non loin d'eux. Elle se redressa, les larmes aux yeux « Tu pars ? »
Léandre baissa finalement la tête, il avait beau ne pas avoir honte de ce confronté au foudre de son père, il savait très bien qu'il abandonner ses deux petites sœurs dans cet enfer. Mais il ne pouvait rien faire pour elle. Sans un mot, il lança un regard plein d'amour pour sa sœur, puis il ouvrit la porte.
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« C'était donc ça, ma destinée. Remplacer mon père, tout ce que j'ai toujours voulu éviter. Mais je ne pouvais pas les abandonner une seconde fois, elles restent mes sœurs et je les aime. Je me suis donc retrouvé dans cette maison que j'avais promis de jamais revoir, j'ai repris la boutique de mon père que j'avais toujours hais. Mais je continue d'espérer que je ne suis pas lui, que je ne deviendrais pas comme ça. L'espoir fait vivre, enfin c'est ce qu'on dit. » Léandre M. Ollivander

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

Have fun