mischief managed

Les lèvres closes, le regard dur et ferme, il se tient droit derrière la porte. Pas un sourire ne règne sur son visage, c’est un masque de froideur qu’il porte. Ses bras se tenant le long de son corps, il observe sans gène la scène qui se déroule devant lui, par l’entrebâillement de la porte. Il pouvait clairement apercevoir son père, sa baguette en main, cette dernière pointée sur une personne dont il n’avait aucune idée de qui elle pouvait bien être. A vrai dire il s’en fichait. Jeremy savait très bien comment cela allez se terminer, avant même que ça ne commence. Après tout, ce n’était pas la première fois qu’il regardait son père faire ce genre de chose. Ce dernier se battant depuis toujours pour la sauvegarde du sang, ayant même fait partit des fidèles serviteurs d’un mage noire dont tout le monde connaît le nom, il n’était pas rare de le voir exécuter des nés-moldus. Depuis toujours, ses parents n’avaient cessés de lui parler de ses êtres impurs, apprenant au jeune garçon à les haïr autant qu’ils les haïssaient. Ces personnes ne méritaient pas le rang de sorcier et devaient payer pour la honte qu’avait subit les sangs-purs par leur faute. L’enfant ne ferma pas les yeux lorsqu’un cri perçant exprimant la douleur de la victime se mit à résonner dans le manoir, ce dernier restant au contraire comme captivé par la scène qui se jouait sous ses yeux. Il n’entendait pas clairement ce que disait son paternel, trop occupé à regarder le corps de sa victime, le visage de ce dernier se crispant sous la douleur. Il ne cessait d’hurler, comme s’il espérait que quelqu’un lui vienne en aide. Sans succès. Personne ne pouvait échapper aux Goyle, lorsqu’il était prit pour cible. Plusieurs sorcier de son rang avait déjà périt sous la baguette de son père, ce n’était rien qu’une mort de plus. C’était ce qu’ils méritaient après tout, tous autant qu’ils étaient. Alors que son père levait une ultime fois sa baguette sur le corps du sorcier se trouvant déjà au sol, il entend les paroles de sa victime, le suppliant de lui laisser la vie sauve. Idiot. Il ne savait pas que son sort avait déjà était écrit lorsqu’il avait franchit le seuil de ce manoir. Entendant son géniteur prononcer ses paroles interdites, ce sort dont personne ne doit se servir, un sourire s’étire enfin sur ses lèvres, tandis qu’une lumière verte aveugle la salle par son rayonnement. Le corps désormais sans vie gisait sur le sol, décrochant un léger rire de satisfaction de son père. Jeremy ne cesse pourtant pas de sourire, comme admirateur de cet acte morbide. Une main se posant sur son épaule le fait alors sursauter, il n’avait pas sentit la présence de sa mère, étant beaucoup trop occupé à observer son père. « Retournes dans ta chambre. » Prononce t’elle seulement. Levant son regard vers elle, il baisse finalement la tête, exécutant ses ordres. Se dépêchant de s’y rendre, il ne cesse cependant pas sourire, rêveur de cette mort qui vient de se dérouler devant lui.


Dans les airs, il était le roi. Du moins, c’est ce qu’il ressentait quand il décollait du sol, que ses pieds ne touchaient plus la terre. Un sourire insolant régnait sur ses lèvres. Il se sentait incroyablement puissant dans ces moments-là, comme si personne ne pouvait l’atteindre. C’est ce qu’il croyait dure comme fer l’année où il avait enfin intégré l’équipe de Quidditch de sa maison. Une grande fierté personnelle qu’il ne cachait pas, n’hésitant d’ailleurs pas à s’en vanter. A cette époque ce sport était alors une passion pour lui, chose qui passait avant tout autre. Effectivement, on ne peut pas dire que le jeune homme fut un exemple, lorsqu’il étudiait encore à Poudlard. A vrai dire, il se fichait pas mal de ses études et ne faisait aucun effort, et cela dans toutes les matières. Après tout, à quoi cela lui aurait-il servit ? Le jeune homme savait pertinemment qu’il n’aurait aucun mal à trouver une très bonne place au ministère à la fin de ses études, grâce à l’influence de son cher père. Il ne se préoccupait donc en aucun cas de ses études, laissait traîner ses parchemins vierge sous son lit, les livres de classe n’ayant été ouvert en aucun cas de toute l’année scolaire. Il s’en fichait complètement. Ce qui avait le don d’exaspérer certains élèves, comme les Serdaigles, ou encore d’agacer ses professeurs. Ces derniers ne lui faisant cependant aucunes remarques, ayant beaucoup trop peur de ce que pourrait faire la famille du jeune homme en représailles. Il jouissait d’une certaine puissance que sa famille lui permettait de posséder. Chose qu’il aimait par-dessus tout, le plaisir de se faire craindre, la joie de voir la terreur dans le regard des autres sorciers. Son sourire ne cessait pas d’éclairer le sombre personnage qu’il était et est encore aujourd’hui. Le coup de sifflet retentissant, ce dernier eu le don de le sortir instantanément de ses pensées. Revenant subitement à la réalité. Durant quelques secondes, ce dernier ne bougea pas d’un seul centimètre, occupé à observer les airs, à la recherche de l’objet des convoitises, celui de la victoire. Un reflet doré l’interpella alors, un sourire se dessinant sur le coin de ses lèvres. Sans attendre, il se mit à foncer droit dans les airs, tel un vautour. Il ne perdait pas de vu sa cible, le vif d’or. En tant qu’attrapeur de l’équipe Serpertard, il était de son devoir de l’attraper. Il le voulait. A cet instant, plus rien n’existait autour de lui, seul son objectif lui était important. Il ne voyait plus que lui, ce vif d’or qui ne cessait de lui échapper à chaque fois qu’il tendait le bras, lui arrachant une grimace d’agacement. Jurant une nouvelle fois, il tenta en vain de l’attraper. Aveuglé par la rage, il n’attendit pas les paroles de ses coéquipiers, n’ayant d’ailleurs pas pour habitude de se préoccuper de ce que pouvait bien dire les autres. Ce fut une grande erreur de sa part. Le choc fut brutal. Rapide et d’une grande violence. Peut-être aurait-il finalement dû les écouter. Mais Jeremy n’eut pas le temps de comprendre quoique ce sois, toujours inconscient de la scène qui se déroulait. Scène dont il était pourtant l’acteur et la victime à la fois. Effectivement, un cognard venait de percuter le jeune Goyle à l’arrière du crâne, et cela de plein fouet. Sa vue se troubla sur le coup, ne contrôlant alors plus son corps. Très vite il lâcha prise, son corps tombant à la renverse, son balai n’étant plus là pour le soutenir dans les airs. Son regard était vide, fixant un point imaginaire dans le ciel. Le paysage défilait. Il ne sait plus exactement de combien de mètres il tomba. Ses yeux se fermant, tombant dans l’inconscience avant même qu’il ne touche le sol. Il était devenu un vautour ayant perdu ses ailes, un prince déchu.


Le froid était roi ce soir là. La nuit était bien présente, se trouvant même être à son apogée alors que la lune éclairait les rues sombres. Malgré tout, Jeremy ne tremblait en aucun cas, la fraîcheur de la nuit ne l’atteignant point. Il restait droit, fière, impérieux. Ses bras se trouvant le long de son corps, il tenait fermement sa baguette dans sa main droite, fixant le corps recroquevillé de sa victime sous ses yeux. Il ne prenait pas la peine d’écouter ses plaintes, comme son père avant lui. Il avait l’incroyable impression de reproduire le même scénario, le même schéma. Le plaisir était là, ce plaisir malsain mais qui animait tellement de chose en lui. « Doloris. » Un cri s’échappa des lèvres de sa victime, cette dernière appuyait désespérément contre un mur. Malgré ses plaintes, il savait que personne ne viendrait, du moins n’oserais venir le déranger. Il ne l’accepterait en aucun cas, n’aimant pas que l’on le stop durant ce moment de pur plaisir. Beaucoup de monde disait de lui qu’il était fou, complètement. Ils n’avaient pas tord, au contraire. Lui-même le savait, d’un côté. Mais il en jouait et continuait. Il n’avait aucune pitié pour ses victimes, se plaisant à les torturer un long moment, avant de les tuer. De les achever sans gène. Les voir crier, le supplier… Il n’y a rien de mieux d’après lui. Son regard toujours planté sur sa victime, elle avait arrêtée d’hurler. Il pouvait voir des larmes rouler sur ses joues, son regard vide. Cependant, malgré cette scène morbide dont-il était le créateur, ce fut un sourire qui se forma sur ses lèvres. Lassé, il leva une dernière fois sa baguette, la pointant sur le corps marqué de blessures qui se trouvait à ses pieds. « Avada kedavra. » Murmura-t-il simplement, machinalement. Ce sort interdit résonna entre les murs de l’allée sombre dans laquelle il se trouvait. Un rayon vert jaillissant, il observa le corps sans vie tomber de tout son poids sur le sol en dalles de pierre. Observant quelques instants la scène, il tourna finalement les talons, un sourire toujours présent sur ses lèvres. Il jouissait de sa puissance, heureux de l’acte qu’il venait d’accomplir. Une fierté pour lui. Après tout, ce n’était rien. Un simple né-moldu. Rien de plus qu’une mort supplémentaire, une mort amplement méritée.

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

Andréaaaaa
Bordelou, ta fiche est un délice ! J'adore l'histoire, ton style d'écriture et Jeremy !

Tu es validée et bon jeu