Ici vous devrez répondre aux questions données en cinq lignes minimum. Il est important que chaque partie soit bien développée afin que les idées et le caractère de votre personnage soit bien perçu par tous. Ce message est à effacer.
› Avez-vous déjà entendu parler de la légende du Phoenix ? Qu'est-ce que vous en pensez ? : répondre ici .
› Quelle est votre position par rapport à la guerre ? : répondre ici .
› Pensez-vous que les prétendus mangemorts, leurs familles, ont été opprimées ces dernières années ?: répondre ici .
› Que pensez-vous des rumeurs comme quoi Harry Potter aurait été tué par James Potter ? : répondre ici .
› Que pensez-vous de la création d'un nouvel ordre ? :répondre ici .

BLABLABLABLABLA. ► Les flocons de neiges semblent tomber non, ils ne tombent pas, ils volent, les flocons volent par millier en cette nuit de décembre. Doucement. Comme celle des boules à neiges avec la tour Eiffel que les touristes raffolent en pleins mois d'été. Ils semblent inoffensifs, peut-être aussi doux que du coton et encore là, ce n'est qu'une supposition, elle n'a jamais vraiment touché du coton et ne le fera probablement jamais; mais ne jamais dire jamais n'est-ce-pas ? La jeune enfant de cinq ans décolla son nez de la fenêtre de la chambre, il est tout engourdit, cela doit faire trois bonnes heures qu'elle est là. Plantée ou recroquevillée sur le petit portoir sous cette fenêtre. Elle frotte doucement le bout de son nez rougit par le froid avec le dos de sa main. Elle n'a cependant pas froid, elle a juste l'habitude, elle a toujours vécut ici, cloîtrée dans ce château pas beau; avec ses murs en pierres qu'elle voudrait volontiers peindre avec pleins de couleur, des arc en ciels, des licornes, des maisons et puis tous les enfants qui sont comme elle. Mais elle ne peut pas, elle n'a pas le droit. Elle est sans doute condamnée à voir toujours les mêmes murs gris, froids. Son regard d'un bleu aussi magnifique que le ciel se pose tour à tour sur chacun des lits occupés par les autres petites filles. Les couvertures se soulevaient à mesure qu'elles respiraient. Pourquoi pouvaient-elles dormir et pas elle ? Elle fit une moue désolée et se tourne vers la fenêtre, cette fois-ci elle ne colle pas son visage contre celle-ci mais elle est suffisamment proche de la glace pour voir que sa respiration a un effet buée. Un sourire innocent, la demoiselle approche son index de la fenêtre et trace maladroitement un papillon. Un papillon des neiges, mais elle sait qu'il ne durera pas, les papillons ne vivent pas longtemps après tout. Des bruits de pas se font entendre dans le couloir, le sang de la demoiselle se fige dans ses veines, elle n'ose même plus respirer, si elle ne file pas très vite dans son lit, elle risque encore de se faire punir. Elle tourne lentement la tête vers l'autre bout de la pièce, elle est face à la porte, elle ne peut pas y aller sans faire du bruit, le parquet grince et en plus le lit aussi. Elle a alors une idée, elle prend une profonde inspiration. Certes elle fera du bruit mais au moins elle sera pardonner. Elle se relève et se rapproche le plus possible de son lit, plaqué contre le mur, fronçant les sourcils pour rassemblant une concentration maximale, elle regarde son lit, son drap et le sol, elle aurait environ quarante cinq seconde pour tirer sa couette et la s'enrouler dedans. Elle se jette, faisant un bruit sourd, le parquet évidemment grince, elle tend alors la main et attrape la couette vers elle, les pas se rapprochent, son coeur bat à tout rompre mais elle arrive à le calmer, elle se met sur le ventre, ferme les yeux et fait comme si de rien était. La porte s'ouvre, une lumière provenant d'une bougie éclaire faiblement la pièce. La lumière plane au dessus des lits, sans doute pour l’inspection des lits, évidemment, la lumière s'attarde sur le lit de la brunette. Un soupire et la personne s'approche du lit. oh, anya. la voix est douce. C'est Katharine. Celle-ci contourne l'enfant, posant la bougie sur le rebord de la fenêtre. La jeune femme se baisse, prenant Anya dans ses bras pour la remettre dans son lit. Cette nuit Anya a eut de la chance, c'était Katharine de garde. La blonde couvrit l'enfant et déposa un léger baiser sur son front. Au même moment, son regard se pose sur la flamme où plutôt ce qu'elle éclaire, un léger sourire naît sur ses lèvres mais son regard est triste, presque désolée pour la fillette qui a dessiné ce petit papillon, faiblement éclairée par la bougie. Pourtant, elle est admirative, le dessin est beau presque magnifique. anya ... elle se met à genoux devant son lit, elle caresse la joue de l'enfant. les papillons sont la preuve de Dieu, que tout le monde peut avoir une seconde vie ... mumure-t-elle, presque inaudible, pourtant l'enfant qui feint le sommeil l'entend, elle fait un léger hochement de tête. La main de Katharine s'attarde sur les cheveux de la jeune fille avant de se relever rapidement, telle une ombre qu'on fuirait dans la nuit.

BLABLABLABLABLA. ► Elle balance ses jambes d'avant en arrière d'un mouvement presque fatigué et pourtant ce geste répété la fait tenir. Elle fait partie de ces enfants trop pleins d'énergie qui ne peuvent bouger. Elle soupire, d'un profond et las soupire. Elle joint ses mains et les coince entre ses cuisses. Elle ferme les yeux et tombe dans son monde, tête la première. Elle est alors émerveillée de ce qu'elle voit dans ses pensées. Un monde plein de couleurs, de formes, de joie et d'amour. Tout ce qui manque ici. Elle s'évade, elle s'évade dans a propre tête et ça lui fait du bien. Elle n'est pas orpheline ici, elle n'est pas la petite fille qui ne cesse de tomber, elle n'est plus la petite fille que sa maman a abandonné. Elle n'est plus la petite fille que personne ne veut parce qu'elle est trop grande. Elle est une princesse ici, ou plutôt non, elle est elle ici. Elle peut courir, sauter, voler. Le vent lui caresse les joues, un sourire naît sur ses lèvres. Elle se prend pour une lionne, oui une lionne qui peut courir aussi vite que vole l'aigle quand soudain, elle est au dessus d'elle-même; non en fait elle n'est pas au dessus d'elle, elle est l'aigle, elle vole. Elle a cette impression tout au fond d'elle, son estomac se soulève, une dose d'adrénaline la prend et elle vole. Mais en réalité elle est juste tomber. Ouvrant ses yeux, elle se découvre allongée sur le sol. est-ce que ça va ? elle relève la tête, surprise qu'on lui parle, d'habitude elle était la fille à qui on ne parlait pas. Elle s'appuie sur ses avant-bras pour se relever mais le garçon la prend de court, l'aidant à se relever. Une fois sur ses pieds.