memories run though my mind

+++

It’s been long time coming, But we’ve made it this far. Others might not understand, but that’s alright, ’cause we know there’s more to it. This ain’t like anything else we’ve ever experienced, And frankly, I find that amazing. Now some could say that it’s a fad, That it’s a trend, that someday, it’ll all fade away. But I don’t believe that. In such a short period we’ve made bonds that will last lifetimes. And I’ll be damned if I allow myself to let go without a fight..

Jeux d’ombres, insolent. Jeux sur les murs, insaisissable. Elle passe d’ombre en ombre dans cette ruelle recouverte par le drap de la nuit. Elle se faufile silhouette de la nuit sans entraves. Aucun regard ne s’attarde sur elle, ombre de la nuit à la lumière solennelle des flammes frémissantes des lampadaires. Longeant les murs elle pousse la pousse la porte et plonge dans une luminosité presque douloureuse à ses yeux fatigués. Nuit courte, et cauchemar ont tellement rythmé ses nuits ces dernières semaines, que la fatigue est une douce amie routinière dont la jeune ombre n’y prête guère plus attention. Passage du silence à un bruit chaotique ne la dérange point. Dissimulée sous sa cape, elle ne se découvrant pas son visage, elle continue son chemin, se faufilant entre les tables. Doucement et d’une grâce légère et aérienne elle prend place sur un siège le long du comptoir. Comme une cascade d’ébène, ses cheveux libérés de son capuchon tombent sur ses épaules telle une chute vertigineuse d’une eau si profonde et noire. De doux et tendre yeux d’une couleur d’émeraude si intense que les hommes qui ont stoppé leurs activités joviales pour observer cette mystérieuse beauté baissent les yeux d’une certaine timidité. De fins doigts d’une pâleur lunaire viennent effleurer le lacet de sa cape avant de s’en défaire et de se débarrasser du long tissu couleur nuit. Dessous vêtue d’une tenue agréable et confortable d’un délicat coloris vierge légèrement bleuté entrelacer par de fin fil d’une couleur saphir qui sied la taille gracile de la jeune femme. Ce vêtement d’un coloris si pur contraste si fortement avec sa chevelure d’ébène. Légèrement poussiéreuse, sa propriétaire époussette sa tenue tandis que le barman lui sert une bière au beurre sans qu’elle n’ait commandé de vive voix. « De retour depuis un moment Nott ? » La jeune femme relève son regard d’un air méfiant ou bien énervé. « Aurora, juste Aurora. Et oui… Je me lassais un peu de l’ambiance alcoolisé, et dépravé de l’endroit… » Elle porte la chope à ses lèvres en se reculant afin de tourner sur le tabouret un peu branlant. Elle sirote doucement sa boisson quand un homme ne tenant guère sur ses guiboles la bouscule et renverse son petit remontant sur sa tenue. Elle se lève d’un bond et foudroie l’homme du regard. Tout le bruit s’est tu dans la salle, on scrute les deux protagonistes de la scène tendue qui se déroule sous les yeux de la foule. « La prochaine fois faites plus attention je vous prie, lâche-t-elle sèchement. Recurvite » Elle lance le sort sur sa tenue, et range sa baguette dans la poche. Alors qu’elle se retourne afin de reprendre sa place les commérages surgissent aussitôt dans son dos. « Tu crois qu’elle va s’en arrêter là ? » « N’y croit rien c’est une Nott… » « Ca fait des mois qu’on ne l’a pas vu, qui sait où elle était et avec qui… » « Elle est surement de mèche avec l’ainé de Potter. » « Vous pensez ? » « Aussi horrible que son père… » Ses mains agrippent les bords du comptoir, les jointures de ses doigts blanchirent sous la pression violente de sa colère. La fatigue, l’épuisement, n’arrange rien à son état. Toute tremblante à bout de nerf. « Laissez-moi tranquille, murmure-t-elle. Taisez-vous… » La voilà le centre de l’attention, comme il y a quelques années. Elle attrape ses affaires et se dirige vers la porte.