› Avez-vous déjà entendu parler de la légende du Phoenix ? Qu'est-ce que vous en pensez ? : jamais avant quelques temps, avant que le journal commence à s'y intéresser. j'ai été élevé dans une famille moldue, dans un environnement moldu avec une culture moldue. mon enfance n'a pas été bercée par les contes de beedle le barde et quand j'ai appris son existence, j'étais déjà à poudlard, et dans un âge où ça ne m'intéressait plus trop de lire des contes. pour l'instant, et après avoir pris connaissance de cette pseudo-légende, je n'ai pas encore d'opinion, je ne suis même pas capable de dire si j'y crois ou pas.
› Quelle est votre position par rapport à la guerre ? : pour dire vrai, je suis très étonné de voir que l'on emploie déjà un vocabulaire belliciste. pour moi la guerre est un art de se battre qui implique l'armée, la société et l'Etat. or pour l'instant, j'ai plus l'impression que nous sommes face à un scandale qu déchaîne l'opinion public, et en dessous il doit forcément se cacher une histoire d'intérêts car il y a toujours une histoire d'intérêts derrière un crime. de là à penser que l'on va vers une nouvelle guerre ... je crois que l'opinion public a été trop traumatisé par les deux grandes guerres de notre histoire qui ont pris fin il y a quelques années seulement. guerre ou pas, l'avenir nous le dira.
› Pensez-vous que les prétendus mangemorts, leurs familles, ont été opprimées ces dernières années ?: il est évidemment que l'opinion a été prise d'une vague d'aversion pour tous ceux et celles qui touchèrent de près ou de loin aux mangemorts. au journal on du relater des exactions faîtes par les sorciers contre les mangemorts et contre les sorciers et sorcières qui collaborèrent ou se lièrent sexuellement ou sentimentalement aux mangemorts. et pour justifier la répression que la communauté magique leur faisait subir, des leaders d'opinion les ont sauvagisé. cependant il ne faut pas oublier que toutes ces exagérations ne sont pas sorties de nul part, les mangemorts avaient véritablement commis des actes odieux, d'une cruauté et d'une ignominie innommables. ainsi la barbarie des mangemorts a été retourné contre eux, il faut espérer que cela a permis de faire prendre conscience à quelques-uns d'entre eux de l'ampleur de leurs gestes.
› Que pensez-vous des rumeurs comme quoi Harry Potter aurait été tué par James Potter ? : mon instinct me dit que non, mais il est guidé par mes valeurs, ma morale. la famille c'est la chose la plus importante que nous ayons non ? comment un fils pourrait en venir à assassiner son propre père ? un parriçide, c'est tellement absurde. surtout qu'harry potter a toujours été présent pour ses enfants, ce n'est pas comme si il les avait abandonné, alors je ne vois pas de quoi james aurait voulu se venger. toutefois, mon travail de journaliste me porte à ne porter aucun jugement ni parti pris et faire un travail d'investigation sur la vérité de l'information.
› Que pensez-vous de la création d'un nouvel ordre ? : honnêtement je n'ai pas encore compris la raison de sa création. je ne vois ce qu'ils pensent combattre, le meutre a été commis, il n'y a plus rien à en tirer à part la justice. ce qui est étrange c'est que c'est le plus jeune des fils Potter qui l'a ressuscité, je me demande bien comment pourrait-il croire que son propre frère est l'auteur du crime. mais de toutes manière, il va falloir que je me renseigne là-dessus pour la gazette alors jdès qie j'ai plus d'infos je vous redonne mon avis. le plus important dans le monde c'est de comprendre ce qu'il s'y passe, ne pas porter de jugement hâtifs, c'est ce que j'essaye de faire, c'est la déontologie du journalisme, se confirmer les sources, confronter les points de vues, douter, c'est très sain le doute.

IN THE END OF AUGUST 2000 – PAISLEY, SCOTLAND. Cet été avait été très pluvieux en Grande-Bretagne. Sorciers et moldus confondus avaient même plutôt l’impression d’avoir vécu un automne avant l’heure. Il fut un temps où les changements climatiques étaient dus à la vague de chevaliers noirs du seigneur des ténèbres et de ses sbires détraqueurs. Une silhouette se détachait dans les rues de Paisley. Malgré ses vêtements qui rappelaient un savant mélange entre l’ère médiévale et l’ère victorienne, la silhouette ne fut pas dérangée. Paisley était une grande ville qui avait son lot d’éluberlus. Il ne pleuvait plus mais il émanait des rues une odeur de goudron mouillé qui semblait coller à la peau par la chaleur ambiante qu’il faisait. La silhouette s’arrêta devant une structure sociale, elle découvrit sa cape, c’était une femme et elle portait un bébé. Elle avança un bras, comme pour chercher une sonnette, découvrant de larges cicatrices sur sa peau, mais les portes s’ouvrirent automatique. A l’intérieure de l’enceinte elle déposa son bébé. Elle voulait le faire adopter. L’assistante sociale lui demanda son nom et des nouvelles du père de l'enfant, elle s’appelait Despina Cordelia Willoughby, mais elle ne le lui dit pas, et le père, il n'y avait pas de père. C’était une sorcière d’ascendance moldue, elle avait vécu la guerre, et bien que Voldemort fut mort depuis trois ans déjà, elle avait bien trop subi d’exactions de la part des mangemorts pour y croire ne serait-ce qu’une seule seconde. Elle passait pour une folle mais pour elle, elle serait vraiment folle de croire qu’il ne reviendrait pas encore une fois d’entre les morts, comme il l’avait déjà fait auparavant. Sans compter que la couverture nuageuse grise qui s’était abattue sur les îles britanniques tout l’été ne faisait que renforcer l’idée que les mangemorts et les détraqueurs allaient revenir car leur retour s’était accompagné des mêmes perturbations climatiques quelques années auparavant. Pourtant cette fois, c’était bel et bien mère nature la seule et unique responsable des perturbations environnementales et elle ne faisait pas de différence entre le monde magique et le monde moldu, elle touchait tout un chacun. Les psychomages lui avaient bien déclaré un syndrome de troubles post-traumatiques mais ils ne parvenaient pas à l’aider et n’avait pas trop de temps à consacrer à son cas tant il y avait de nés-moldus à suivre psychologiquement. L’assistante sociale lui proposa de s’assoir pour discuter de son choix d’abandonner son enfant mais elle tourna vers elle ses pupilles déshydratées, murmura le nom qu’elle voulait que sa fille porte et disparu instantanément. Son geste agita automatiquement une plume à des kilomètres de là, dans le monde magique, et la plume recensa sur parchemin son utilisation de la magie devant une moldue. Il ne fallut que quelques instants pour des agents du ministère arrivent sur place et face subir le sortilège d’amnésie à la jeune assistante sociale. Cependant, ils ne se doutèrent pas un sens instant que le bébé qui était là était celui d’une sorcière qui cherchait à l’éloigner du monde sorcier pour qu’elle ne soit jamais embêtée par son sang et n’ai à vivre la guerre qu’elle-même avait souffert et qui lui avait perdre la raison.
AUGUST 23TH 2006 – PAISLEY, SCOTLAND. Arabella venait de fêter son sixième anniversaire, elle avait fait une petite fête dans la maison de la famille Faulhorn. Elle s’appelait Erling mais tout le monde la surnommait Erin et son nom de jeune fille était Bates, elle avait toujours vécu à Paisley. Lui était originaire de Londres mais avait été muté à Paisley, il faisait croire à tout le monde qu’il s’appelait Doug, détestant Douglas. Comme ils faisaient office de famille d’accueil, Arabella vivait chez eux depuis qu’elle avait quatre ans déjà. Si les premiers mois de son arrivée chez les Faulhorn elle regrettait fortement ses amis de l’orphelinat, elle trouva bien vite dans les personnes d’Erling et de Douglas une véritable famille. Arabella avait passé l’après-midi à jouer avec ses amis de l’orphelinat et de son école. Un facteur qui avait facilité sa cohabitation avec le couple Faulhorn, fut que Miss Faulhorn lui permettait d’inviter régulièrement ses amis de l’orphelinat. A cinq heures, après le thé des mamans, chaque enfant était retourné chez eux et Arabella après leur avoir dit au revoir était remontée dans sa chambre pour jouer avec ses nouveaux jouets. Erin appela Arabella pour qu’elle descende manger, il était sept heures du soir. La jeune fille poussa un soupir avant de quitter le dessus de son lit. Elle marcha jusqu’à la rambarde de l’escalier d’où elle lança avec étonnement qu’elle ne pouvait plus rien manger. Pour sûr elle n’avait pas faim, la bande d’enfants s’était empiffré de cupcakes tout l’après-midi. Doug apparu dans l’embrasure de la cuisine et lui dit de venir en tendant la main. La petite fille fit une moue, elle trouvait leur attitude inhabituelle, ce qui ne la rassurait pas. Doug lui dit de ne pas avoir peur et lui avoua qu’ils avaient à lui parler. Finalement Arabella consentit à venir et s’installa sur une chaise autour de la table où ils prenaient tous les repas depuis deux ans, à leur invitation. Ils s’assirent face à elle, Erin voulut prendre la parole mais elle bafouillait alors Doug prit le relais. Ce qu’ils avaient à lui dire était trop délicat pour qu’ils l’aient fait dans l’après-midi alors que tous ses amis encore et toujours à l’orphelinat étaient présents. Il lui disait qu’ils l’aimaient beaucoup et qu’ils aimeraient bien qu’elle devienne leur fille officiellement. C’était en raison de leurs professions intermédiaires qu’ils pouvaient l’adopter, offrant aux yeux des structures sociales un univers stable et capable de répondre aux besoins de l’enfant. Erin était institutrice et Doug était cadre dans une entreprise moyenne. Arabella sauta de joie, elle avait toujours considéré ses parents adoptifs comme ses seuls et véritables parents.
NOVEMBER 2013 – THE LIBRARY, HOGWARTS. Une petite silhouette dévalait les escaliers, tant et si bien que les volants de sa cape se soulevèrent et que le concierge, qui comme par hasard était dans les parages, la rappela à l’ordre. Honteuse, elle baissa les yeux et s’enfuit à pas rapides à défaut de pouvoir courir. Elle était en retard et elle portait, coincée sous son bras une pile de livres ainsi qu’une trousse. En arrivant dans la bibliothèque, elle chercha des yeux son amie. Une fois trouvée, elle s’attabla à côté d’elle et s'excusa. Molly Weasley. Elles avaient fait connaissance par le biais la cousine de cette dernière, Victoire, qui appartenait à la même maison qu’Arabella. Victoire et Arabella s’entendaient très bien, mais Victoire avait un an de plus qu’elle, elle avait déjà pas mal d’amis, une bande avec qui elle passait plus de temps qu’avec Arabella. Alors qu’à côté Molly et Arabella partageaient le même âge et aussi la même passion pour le travail. Elles avaient pris l’habitude de venir travailler ensemble à la bibliothèque du château durant leurs après-midis de libres. Si Molly y était poussé par son père, Arabella elle se mettait la pression toute seule, comme beaucoup de nés-moldus avant elle, parce qu’elle avait été élevé dans un tout autre monde que celui où elle étudiait à présent. Dans le fond, Arabella était de sang-mêlée mais en tant qu’elle avait été adoptée par une famille moldue, elle se retrouvait au même stade que les nés-moldus, soit, à avoir toute une culture magique à rattraper. Arabella ouvrit un de ses livres sur la table et en sortit deux parchemins et en tendit un à la rouquine. Les deux portaient son écriture mais il y avait un original et une copie qu’elle avait réalisée par l’intermédiaire de sa baguette. Même si elles n’avaient pas toujours cours en même temps, au final elles avaient les mêmes professeurs et les mêmes programmes, ainsi elles pouvaient s’aider mutuellement. Elles fichaient leurs cours, parfois des ouvrages recommandés par leurs professeurs, comme c’était le cas ici. Elles s’interrogeaient même parfois. Le fait de travailler aux côtés de la jeune Weasley la motivait deux fois plus et pendant ce temps, aux côtés de la fille d'une des personnes les plus influentes du monde magique, elle s'évitait quelques ennuis. Ses ennuis se résumaient principalement à des remarques sur son sang, elle été traitée de née-moldue ou de sang-de-bourbe, à se demander si la guerre précédente avait bien servie à quelque-chose. Bien sûr, elle n'était rien de tout cela, mais qui était au courant de son histoire ? Elle-même ne savait pas qu'elle avait de fait été abandonnée dans un orphelinat moldu par sa mère sorcière de son état. Elle n'avait jamais ressenti le besoin de faire des recherches sur ses parents biologiques, sa seule et unique famille se résumait à Erin et Doug. Seul le ministère devait être au courant, au fond d'un tiroir poussiéreux, devait traînait son dossier où une plume automatique à l'image de celle de Poudlard qui note chaque naissance de sorcier ou de sorcière, avait du prendre en note l'abandon de sa mère, repéré par la traçabilité magique mais qui cela intéressait ? Des dossiers d'identités sorcières il y en avait par milliers, le sien n'avait probablement jamais été ouvert puisqu'elle n'avait jamais posé de problèmes, alors personne n'était au courant. Au début elles se rencontraient surtout pour le travail, Arabella ayant de plus trouvé dans la bibliothèque une sorte de havre de paix car la majorité des gens qui fréquentaient cet endroit, la tête dans leurs livres ne venaient pas l'embêter sur son sang. Ainsi, chacune trouvant dans l'autre une alliée, et puis avec les années, de cette collaboration est née une amitié.
AUGUST 2027 – THE DAILY PROPHET, DIAGON ALLEY. La nouvelle était tombée, tard le soir, c’est la Radio Indépendante à Transmission Magique qui avait gagné la course à l’info, elle détenait le scoop. Un peu à la traîne derrière, la rédaction de la Gazette du Sorcier fut mise au courant. Les bureaux étaient presque vides, la dernière édition avait été bouclée, toutes les grandes têtes de l’agence étaient rentrées chez elles, il ne restait que les stagiaires et autres petits sbires qui font la majorité du travail mais n’en récoltent pas les lauriers. Ceux qui sont payés comme des moins que rien et qui ont des horaires improbables. Finalement, moldu ou sorcier, le sort des stagiaires est toujours le même. Arabella était descendu à l’étage inférieur pour vérifier que l’impression se passait bien, au passage. La jeune sorcière voulu se faire un thé mais elle remarqua que la théière de l’agence était dans un état déplorable. Il faut dire qu’il y avait de moins d’elfes de maison. Alors que les elfes soient de plus en plus libres c’est une bonne chose, les sorciers perdent l’habitude d’en « embaucher » si on peut appeler cela de l’embauche, le problème c’est que beaucoup n’ont toujours pas perdu l’habitude de ne rien faire. Arabella avait toujours soutenu la cause de Mrs Granger. Comme elle avait été élevée dans un univers moldu, aussi l’utilisation d’elfes de maison ne s’était pas greffée comme une seconde intelligence dans son esprit dès la petite enfance. La jeune Faulhorn poussa un soupir et entreprit de laver la théière et la farandole de petites tasses et coupell.es l’accompagnant dont pas une seule n’était propre. Quand elle remonta au cœur des bureaux de la rédaction, c’était avec un thé à la bergamote brulant entre les mains. L’étage était plongé dans la pénombre, seule une lampe de bureau éclairait un attroupement des quelques employés qui étaient toujours au journal. Arabella les entendit murmurer et s’approcha avec un sourire aux lèvres. La coupe du monde de Quidditch approchait à grand pas et elle devinait que ses collègues étaient en train de parier. Ce ne fut qu’arrivée à leurs auteurs qu’elle pu découvrir leurs piètres mines. La première chose que fit l’un d’eux en relevant la tête vers elle fut de lui demander si elle avait vu Mrs Potter. Arabella répondit que non et qu’elle était probablement déjà rentré chez elle, comme à son habitude. Alors la nouvelle tomba sur elle comme un coup de marteau sur la tête. L’élu était mort. Dans la nuit même. L’information avait filtré et leurs confrères de la RITM étaient d’ores et déjà sur le coup. Comment, pourquoi … ? Personne ne savait. Personne ne l’avait senti arrivé. La majorité des équipes s’était concentré sur la coupe du monde de Quidditch, le grand évènement de l’année. Là, le problème de déontologie du journalisme se posait doublement. Le journal veut gagner sa croûte, alors il lui faut du sensationnel, mais là il s’agit d’une mort. Peut-on publier le corps sans vie, les lieux du crime ? La question se posait doublement quand on savait que la veuve de la victime travaillait elle-même au journal, on ne pouvait pas lui faire subir cela, raviver la douleur de la mort … Mais en même temps, si on ne traite pas le sujet on va perdre un nombre considérable de vente, et puis ce serait aussi une omission et l’omission n’est pas conforme à l’éthique journalistique. Il y avait lieu d’un véritable débat ce soir-là, dans les locaux de la Gazette du sorcier. Finalement, une secrétaire remarqua que l’édition du lendemain était déjà en cours d’impression alors qu’il fallait mieux que tout le monde rentre chez lui et que l’on verrait bien demain, ce que les têtes pensantes du journal en pensent. Arabella et les autres approuvèrent. Sonnée, elle en avait oublié son thé qui était froid maintenant mais elle le bu quand même, pour ne pas le jeter. Et tandis qu’elle nettoyait sa tasse, elle se dit que le lendemain Ginevra ne viendrait pas travailler, alors qu’elle ne pourrait pas se défendre devant les autres, ceux qui ne voient le journal que comme une entreprise, ceux qui veulent le profit à tout prix et qui voudraient photographier et publier les scènes macabres parce que l’émotion fait vendre.

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

L'autre personne a finalement décidé de changer pour te laisser Clémence. J'aime beaucoup ton personnage, elle est très intéressante et puis une journaliste, j'adore, ce n'est certes pas forcément original mais j'adore ce métier