Etant donné que la légende du phœnix a été inventée de toutes pièces par nous il vous est fortement conseillé de lire cette annexe afin de bien tout comprendre.

Les origines de la légende.
Tout commence avec un sorcier égyptien de l’antiquité, la date exacte est inconnue mais ce sorcier vivait dans une très vieille famille, certains racontent même qu’il s’agissait du pharaon en personne, d’autres qu’il s’agissait simplement d’une famille importante dans la société de l’Egypte ancienne. Peut importe de quelle ascendance était ce sorcier, il découvrit un jour que son phœnix – présent dans la famille depuis un millénaire, avant même que l’Egypte eut été un pays – avait des capacités magiques exceptionnelles et que grâce à lui de nombreuses armées furent repoussées aux frontières de sa tendre Egypte. Un jour, un scribe prit note de cette légende afin qu’elle reste dans la culture des sorciers d’Egypte comme conte populaire.

L’exportation de la légende.
Des années passèrent et le pays fut envahit par les romains. Le règne des pharaons était désormais totalement terminé, l’Egypte était devenue province de Rome et ses connaissances furent exportées jusqu'à la capitale, dont la légende retranscrite par le scribbe. De nombreux sorciers romains n’y prêtèrent pas attention, pour eux il s’agissait surtout d’un vieux conte pour enfants afin qu’ils s’endorment plus facilement le soir. Pourtant certains sorciers étaient persuadé de l’existence d’un tel pouvoir et se mirent en tête de la chercher. Naquit alors le « Avis Potentia » (oiseau de pouvoir) une sorte de secte composée de quinze sorciers convaincu du pouvoir du phœnix et qui passèrent leurs vies à le rechercher. Ils furent rapidement oubliés de l’histoire de la magie, trop peu nombreux, trop fous, il n’ont de plus jamais obtenu de résultats. Mais d’autres continuèrent à chercher l’oiseau jusqu'à ce que l’histoire arrive aux oreilles de Beedle le Barde, jeune sorcier conteur.

Le manuscrit de Beedle le Barde.
« J’ai acheté un bébé phoenix il y a quelques jours. Je ne verrai jamais jusqu’où s’étendra son pouvoir lorsqu’il aura atteint l’âge d’un millénaire mais j’espère qu’il ne sera ni perdu ni tuer. C’est une grande découverte que j’amorce ici, Fumseck doit vivre et que le sorcier qui trouve ce manuscrit se charge de le faire vivre après moi et, ensuite, de le léguer. Un jour la magie pourrait changer du tout au tout. » Tels furent les premiers mots du célèbre conteur. Peu le prirent au sérieux, plus encore le croyait fou, d’autres trouvaient qu’il avait une imagination débordante mais s’inquiétaient de le voir plonger avec autant d’ardeur dans ses histoires. Les derniers, enfin, qui n’étaient plus très nombreux, étaient persuadé que l’histoire était vraie. Tout était décrit avec précision tel que l’avait retrouvé Beedle dans d’anciens écrits remontant parfois à un millénaire avant son ère, au temps de la naissance de la légende. Et le manuscrit était tombé entre les mains de Newt Scamander qui transmit son savoir par la voie orale uniquement à son fils. Qui le transmit à son fils qui lui-même le transmit à ses fils.

Fumseck à travers les siècles.
Fumseck est né dans un nid au fond de la masure d’un paysan, celui-ci ne savait alors pas ce qu’il était – puisqu’il était un moldu – et le revendit à Beedle pour une somme modique. Beedle en a prit soin jusqu'à sa mort soit pendant trente ans. Ensuite le phoenix a vécu dans la famille suzeraine des terres où Beedle vivait. Il y resté près d’un siècle avant que le château ne soit détruit et ses habitants tués lors d’une invasion particulièrement sanglante. La trace de l’oiseau fut alors perdue pendant près de cinquante ans avant de réapparaitre en Irlande où une jeune fille le reçu en cadeau de mariage. Il grandit avec elle et lorsqu’elle mourut il fut donné à la fille la plus âgée de la sorcière. Celle-ci ne savait pas s’en occuper et décida alors de le revendre à un marchand qui s’avérait être en fait un pirate portugais. Fumseck y vécu de longues années jusqu’au quinzième siècle où il embarqua sur la Caravelle de Christophe Colomb, sorcier de son état mais qui avait toujours eu du mal avec les cartes. Lorsque l’oiseau arriva en Amérique les indiens tentèrent d’abord de le tuer pour le manger et finalement le vénérèrent pour ses vertus miraculeuses… Magiques, en fait, puisque ses larmes pouvaient soigner la moindre blessure ou infections. Mais l’oiseau repartit avec un Colomb en direction de la Grande Bretagne. Sa trace fut à nouveau perdue avant de réapparaitre à Poudlard, une première fois. Fumseck était devenu l’oiseau d’un des élèves mais comme il n’était pas un hibou le directeur exigea de l’élève de le renvoyer chez lui, là-bas l’oiseau fut vendu lors d’un rude hiver où les parents de l’étudiant avaient besoin d’argent pour acheter des denrées. A nouveau la trace se perdit, lorsqu’elle réapparaissait elle n’était jamais bien longue ou bien nette mais toujours Fumseck resta en Angleterre jusqu’au jour où Albus Dumbledore le trouva dans les ruines d’une maison que Gindelwald venait de détruire. Il resta avec lui jusqu'à la fin avant de s’évaporer dans la nature et d’être retrouvé par Lorcan et Lysander Scamander, il y a un peu moins d’un an.