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| Sujet: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 6:25 | |
| ted lupin - je ne sais pas faire ça, le héros, cria-t-il. - je compte bien t'apprendre. › NOM : Teddy porte le patronyme Lupin, célèbre dans toute l'Angleterre pour être l'une des familles de l'élite. En effet, le jeune homme est le fils de deux résistants de la grande guerre contre Lord Voldemort, ce qui bien entendu, lui redonne une bouffée de fierté quand il pense à ces temps sombres, qui reviennent malheureusement jour après jour. Mais avant d'être un Lupin, Ted se considère comme un orphelin. Ses parents sont morts pour défendre leur cause, au prix de leur vie, ce qui a ruiné l'enfance du sorcier, ainsi que le reste de son existence. › PRÉNOMS : En l'honneur de son père décédé, le bon Remus Lupin, son fils a échoppé de son prénom, ainsi que de celui de son grand-père, Ted. Si Ted est bien son premier prénom, et Remus son second, il se fait pourtant appeler Teddy, qu'il trouve bien mieux, puisqu'il perd toute signification familiale à ses yeux, ce qui le rend un peu plus léger. › AGE : Le jeune homme a passé la barre des trente ans depuis peu, mais cela l'indiffère, il sait très bien qu'il faudra vieillir un jour. De nombreux autres problèmes sont bien plus important à ses yeux, ce n'est qu'une broutille comparée à certains autres traits qui peuvent le désigner. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Jamais Teddy n'aurait eu l'idée de naître durant une période de guerre, et chez ses grands-parents, de plus, bien qu'il ne remette pas en cause leurs bons soins. Mais c'est pourtant ce qui lui arriva. Nymphadora Thonks donna naissance à son enfant le deux avril 1998, peu avant de mourir, l'abandonnant elle aussi. › STATUT : Il y a quelques années, Teddy était encore avec Victoire Weasley, mais leur histoire a pris fin suite à la soudaine rupture de la jeune femme puisqu'elle jugeait leur relation stagnante, alors qu'elle était ce qui était arrivé de plus beau au sorcier. Un énorme choc, dont il ne se remet toujours pas, il est vrai. En ces jours, il est donc célibataire, bien qu'encore éperdument amoureux. › STATUT DU SANG : Le jeune homme est un sang-mêlé, et en est tout à fait fier, bien qu'il fasse dans l'indifférence. Il comprend bien pourquoi certains sorciers conservent encore leur maudit et presque royal sang pur, mais cela le répugnera toujours, sachant parfaitement ce qu'on faisait il y a de cela quelques années aux impurs. › ORIENTATION SEXUELLE : Il est hétérosexuel, et même si l'idée de changer de bord lui vint quelques fois, dans de longs moments d'absence, il revient toujours à sa première préoccupation dans ce domaine : Victoire. › MÉTIER : Le sorcier travaille depuis quelques temps déjà au Ministère de la magie, au département des usages abusif de la magie, puisqu'il faut bien des personnes pour arrêter toute cette folie qui se propage telle une trainée de poussière. › BAGUETTE : Faite dans du bois d'acacia, la baguette de Lupin mesure vingt-huit centimètres et est composée d'un ventricule de cœur de dragon. › MAISON A POUDLARD : Comme son père avant lui, le sorcier a atterri dans la maison des rouges et or, Gryffondor, où il a passé toute sa scolarité. › PATRONUS : Le sorcier a pour patronus un oiseau, qu'il arrive encore a invoquer, malgré les affres de son existence passagère et insipide. › EPOUVANTARD : Son épouvantard prend depuis toujours la forme d'un loup, puisqu'il a été la deuxième nature de son père jusqu'à sa mort, et qu’inconsciemment, le jeune homme a une peur effroyable de voir ladite nature ressortir un jour en lui, comme l'un de ces innombrables démons qui peuplent son esprit. Alors cela signerait le début de la fin, puisqu'il deviendrait une bête, un animal sans lois autres que celles dictées par sa condition, ce qu'il ne veut en aucun cas, puisque cela reviendrait à se transformer en monstre. Il ne pense pas qu'il pourrait vivre avec cela, comme l'avait fait son paternel. › CREDIT : Tumblr.
› UN SORT : Accio, s'il le pouvait, il l'utiliserait pour tout, même les personnes, ce qui se révélerait être très pratique. › UNE POTION : La potion tue-loup, vestige d'une nature qu'il redoute, et qu'il ne veut en aucun cas voir surgir de sa propre personne. . › UN OUVRAGE : Les Sorts d'Autodéfense, ouvert mainte fois par le jeune homme. › UNE PLACE AU QUIDDITCH : Le gardien, qui reste à l'arrière, mais est pourtant indispensable au jeu, ne laissant rien passer, repoussant donc l'adversaire à mesure que le temps passe. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : Le balai volant, qu'il trouve approprié quand il veut être au calme, en compagnie de lui seul. › UN MAGE CÉLÈBRE : Kingsley Shacklebolt, qu'il respecte pour ses choix et ses idéaux. › UNE PÉRIODE DE L'HISTOIRE : La période de la guerre contre Voldemort, où il eut le malheur de naître, puisque toute son enfance est partie en fumée à cause d'elle, et qu'il sait que beaucoup de secrets demeurent encore à l'évocation de ce nom maudit, cette bataille que peu de personnes désireraient revivre, ou connaître. › UNE CRÉATURE MAGIQUE : Le phénix, puisque comme lui, il aimerait renaître de ses cendres.
› pseudo : DEMENTOR › prénom : loïse › âge : toujours le même qu'il y a trois jours › fréquence de connexion : 5/7 › personnage : prédéfini › groupe : le nouvel ordre › commentaire ? : et on recommence
Dernière édition par Ted Lupin le Sam 16 Nov - 1:50, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 6:26 | |
| a new age listen to my story Il songea à ce que devait ressentir, disons, un renard face à un mouton en colère. Un mouton, de surcroît, qui avait les moyens d’employer des loups. Teddy a toujours été un garçon plutôt calme, recherchant tranquillité et paix, mais surtout réponse à ses questions, qu'on juge très nombreuses. A poudlard, il préférait, comme son père avant lui, ouvrir un bouquin que jouer sur le terrain de quidditch comme beaucoup de ses camarades. + Il n'a jamais vraiment compris pourquoi le choixpeau l'a réparti dans la maison de feu Godric Gryffondor. Il se serait plus vu à serdaigle, ou encore à poufsouffle, ne possédant pas vraiment un courage sans faille. Sa grand-mère lui répétait qu'il s'estimait mal, et qu'il ne se connaissait pas (toujours en ajoutant quelques secondes après que ce n'était pas grave, mon petit Teddy). D'une certaine manière, il est toujours d'accord avec elle, et essaye de faire honneur à sa maison à présent, en aidant le nouvel ordre, plus pour avoir de nouveau la paix que pour posséder un semblant de gloire. + En effet, la célébrité n'a jamais été l'un de ses plus grands rêves. Ses parents restent connus dans l'Angleterre pour avoir défendu vaillamment les né-moldus, et résister à la terreur qu'avait fait naître Lord Voldemort, mais cela ne les a pas épargné non plus. D'une façon, cela leur a permis d'exister encore quelque peu, mais Ted aurait préféré qu'ils soient oubliés, ce qui aurait été moins douloureux. Un désir qui se contredit avec l'envie de les connaître et de vivre à leurs côtés, eux qui l'ont abandonné. Lupin est de cette catégorie de personnes toujours indécises sur tout et n'importe quoi, voir complètement perdues. + Il fut un temps où le jeune homme parlait. Où il osait dire les choses, où un semblant de sourire régnait sur ses lèvres, véritable, et non pas faussé par tous les démons qui hantent ses pensées noires, et qui se plaisent à déverser leur venin mortel dans son crâne meurtri par les ans. Avec le temps, il se renferme sur lui-même de façon inconsciente, ayant décidé que puisque les gens qu'il aimait partaient si vite, il arriverait à ne plus s'attacher. Mais le sorcier est avant tout un être humain. Brisé, certes, mais l'un n'empêche pas l'autre. Et il ne peut se résigner à vivre comme un ermite, puisqu'il a besoin des autres pour exister, ne pouvant s'occuper de se rendre heureux tout seul, car c'est le travail de ses proches, et qu'il est trop compliqué pour lui. + Il est métamorphomage, ayant hérité du don de sa mère, Nymphadora Tonks. Cela veut donc dire qu'il lui arrive souvent de changer de forme quand il éprouve un sentiment fort, comme la colère, où ses cheveux se teintent alors de rouge. Cette particularité lui joue bien régulièrement des tours, lui qui essaye tant bien que mal de contrôler ses émotions, se fourvoyant toujours à cause de ce don. + Mémé eut un sourire sinistre. Le genre de sourire qui fait fuir les loups. Elle empoigna son balai d'un geste résolu. Les chances sur un million, dit-elle, elles se réalisent neuf fois sur dix. L’arrivée en gare du célèbre poudlard express était comme toujours ponctué d’un brouhaha qui aurait oublié qu’il n’était qu’une simple virgule dans une phrase, s’accaparant alors toute la place, renversant mot et syllabe censées pour laisser place à une avalanche de petits caractères, qui essayaient tous de se marcher les uns sur les autres, parce que la rentrée signait le commencement de l’application d’une des plus vieilles lois qu’on puisse trouver en ce bas monde : celle de la jungle. Contrairement aux membres tous plus enjoués les uns que les autres de la communauté sorcière, excitée à l’idée de voir partir, comme chaque année, une nouvelle flopée de gamins curieux et terrifiés, Ted Lupin marchait d’un pas tranquille sur le quai, accompagné de sa grand-mère, seule famille qui lui restait à présent. La guerre avait fait rage, le temps était à la reconstruction et à la paix, mais personne ne pouvait ramener les morts à la vie, le jeune sorcier l’avait bien compris, à ses dépends. Il demeurait donc l’orphelin, élevé depuis sa naissance par grand-mère Tonks, et c’était tout. Rien de plus, rien de moins qu’un orphelin d’une guerre dont il avait décortiqué chaque période pour faire sortir l’essence venimeuse du souvenir de ses parents. Il avait appris beaucoup de choses sur eux ainsi, mais sa soif d’en connaitre plus ne serait jamais étanchée. Un vide, un gouffre sans fond existerait toujours entre eux et lui, dans sa tête, dans ses gestes, et le sourire qu’il se bornait à esquisser pour paraitre le plus calme possible, alors que tout en lui bouillonnait de rage. Certes, il ne les avait jamais connus, mais l’envie restait toujours présente dans son cœur. Ce désir de pouvoir les toucher, les prendre dans ses bras, revivre une enfance normale en compagnie de ses géniteurs, même s’il avait lu quelque part que « de toute manière, les grands-parents, c’est mieux que les parents ». Comment pouvait-il se faire un avis là-dessus, quand il lui manquait l’essentiel ? L’essentiel, voilà ce qu’il n’avait pas reçu. Et tous les bons soins du monde n’avaient pas réussis à le lui donner. Tout n’était que pâle copie de l’idée qu’il s’était fait d’une famille. Et pourtant, dieu sait qu’il n’était pas mal loti, Ted Lupin. Ce n’était pourtant pas assez à ses yeux. Il restait éternellement sur sa faim. Il s’y était même habitué, venant presque à l’accepter comme un énième fardeau. A onze ans, il s’était fait à l’idée que tout n’était pas facile dans la vie, mais demeurait dans l’optique que tout n’était pas infranchissable non plus, c’est pourquoi il continuait à avancer, ses cheveux changeant parfois de couleur au gré de ses humeurs, ce qui le fourvoyait souvent, tout en déstabilisant les passants. « Nous y voilà, alors » murmura-t-il, réellement envouté par l’éternelle locomotive trônant devant ses pupilles d’enfant, qui en avait déjà vu, des vertes et des pas mûres, comme disait le dicton. Il s’y était préparé, durant toutes les vacances. On l’avait rassuré, un peu, on lui avait fait part d’anecdotes, parfois drôles à l’oreille, parfois beaucoup moins. Tous essayait d’oublier la récente guerre, et reprendre un nouveau départ, plus beau, plus pur, qui ne connaitrait ni l’amertume, ni la violence. Ted en doutait, bien entendu. Il n’était pas un gamin pessimiste pour autant. Il fonctionnait comme tout le monde, en espérant, mais la certitude que tout ne serait pas rose le prenait bien souvent aux tripes. On ne peut effacer tout. Même le temps n’a pas autant de pouvoir sur les hommes. Il existerait toujours de vieilles rancœurs jamais avouées, remontant toutes, pour la plupart, à la nuit des temps. C’était comme ça. Il fallait apprendre à exister avec, malgré les douleurs. La jeunesse avait comme devoir de tracer sa propre route maintenant, mais les adultes restaient des créatures voulant tout adapter à leur effigie. Le monde sorcier devrait donc se préparer à tout, et surtout au pire. « Tu as tout ce qu’il te faut, mon chéri ? » lui demanda une énième fois sa grand-mère, très élégante dans sa cape verte émeraude qu’elle avait enfilée pour l’occasion. Un petit sourire s’accapara les lèvres du jeune garçon, et il hocha, une énième fois aussi, la tête. Des deux, elle était sûrement la plus impatiente, mais le sorcier ne lui en voulait pas. Son petit fils rentrait enfin dans la célèbre école pour sorcier, Poudlard, et cela devait être à ses yeux une grande fierté. Toute la famille était passée par là. Toute, même son père, qu’il savait loup garou. Cela avait réussi à le rassurer, autant presque, que cette découverte était effrayante. Se dire que même lui avait réussi à se faire accepter était une petit victoire, et suffisait à lui redonner un peu confiance en lui. Mais cela voulait aussi dire que le gène lupin coulait dans ses veines, quoi qu’il puisse faire. Et cela, le petit garçon n’était pas prêt à se l’avouer. Les nuits de veilles s’étaient installées sur lui à la suite de cet aveu longtemps désiré, et la peur de devenir par la suite, lui aussi un lupin s’était affirmée derechef. Ne se faisait-il déjà pas assez remarqué comme ça ? Chassant ces pensées défaitistes de son esprit, le sorcier resserra ses doigts autour de la poignée de son charriot, qu’il dirigeait avec peine à l’aide de ses petits muscles peu développés. Ses phalanges blanchissaient à vu d’œil, et il ne put s’empêcher de se regarder dans l’une des fenêtres d’un wagon, qui reflétait son visage, encerclé par des cheveux qui prenaient maintenant du bleu, comme toutes les fois où la peur s’immisçait en lui. Autour de lui, certaines personnes ne purent s’empêcher de tourner leur regard sur cette énergumène, flanqué d’un chaton entièrement noir, et d’une grand-mère qui se frayait à grands coups de canne un passage dans la foule. Teddy songea un instant que la journée commençait vraiment bien. Avant d’avoir passé le mur qui l’avait emmené à la voie neuf trois quarts, s’entend. Mémé se stoppa finalement devant l’une des portes d’un wagon, et se retourna vers le garçon, qui la rejoignait, munit de ses grands yeux innocents (qui changeaient bien souvent de couleur, sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit), et de son visage blafard, à l’instar de son paternel. La vieille dame réajusta le bel uniforme de son petit fils, d’une main experte, et hocha solennellement la tête. Ted comprit qu’il était l’heure des au revoir, et que même s’il s’était répété de nombreuses fois être prêt pour ça, il ne l’était peut-être pas autant qu’il le pensait. Mais comment le blâmer, autant qu’il se blâmait ? Il quittait tout ce qu’il connaissait, et devait pour faire partie de la norme, le faire avec le sourire qui plus est. Les bons petits plats de sa grand-mère, ses longues et passionnantes histoires qu’elle lui contait, lui apprenant ainsi de manière très subtile tout ce qu’il était en mesure de comprendre sur le passé de sa famille, en inventant une famille semblable à celle, dissoute, recomposée, trainée dans l’oublie puis ramenée sous le feu des projecteurs des Tonks. Il en était le dernier rescapé. Le dernier fruit d’une union avouée comme scélérate. On a pas idée de faire d’enfant quand on est un loup garou, ou descendante d’une sorcière reniée et d’un né-moldu. Et pourtant Ted Remus Lupin était bien là. Il vivait. Il n’était pas un monstre, mais un enfant comme les autres, avec pour seule particularité d’avoir hérité du don de feu sa mère. Et il fallait le lui répéter pour qu’il ne l’oublie pas, et ainsi annuler les mauvaises paroles que certaines personnes pouvaient lui lancer à bout portant quelques fois. Les rancœurs, encore et toujours. C’était de bonne guerre. « Tu ressembles à ta mère, Ted. » Relevant les yeux vers son interlocuteur, le petit garçon demeura impassible, même si nombreuses étaient les sentiments qui bouillonnaient en lui à ce moment même. Généralement, il avait l’habitude qu’on le compare plutôt à son père, et ces paroles faisait ressurgir de son être quelques autres questions, venant s’ajouter à une liste déjà longue, bien plus imposante que sa silhouette dégingandée. « La première fois qu’elle est venue ici, elle mourrait de trouille. Tu sais pourquoi je l’avais remarqué ? » Le sourire engageant de sa grand-mère le poussa à hausser les épaules, et à lui répondre, même si la locomotive sonnait le moment du départ, et qu’il lui fallait encore caser ses bagages quelque part. « Non, mamie ? » Elle se mit à rire tout en passant une main dans les cheveux colorés du jeune sorcier, et ce dernier put apercevoir dans ses yeux quelques larmes faire leur apparition. Le gout de la nostalgie, elle le lui avait donné sans s’en rendre compte. « Parce qu’elle était si calme, alors qu’eh bien, ta maman es- était par habitude une vraie furie. » Teddy lui sourit à son tour, conscient de ce qu’elle venait de lui dire. C’était tout à fait le genre de chose qui pouvait le pousser à monter dans le train sans rechigner, pour ensuite retenir son attention durant tout le trajet. Tout ce qui lui fallait, à priori. « Mais je ne suis pas une furie, moi. » « Heureusement, tiens ! » Il savait que les mots « pour cela, tu ressembles à ton père, c’est vrai » brûlaient les lèvres de sa grand-mère, mais qu’elle s’était fait force pour ne pas les prononcer, sachant pertinemment qu’on le lui avait déjà dit. Après une demi-seconde de silence venant de la part du futur élève, alors que son tuteur riait encore, peut-être simplement pour la forme, Teddy eut le courage de lui demander dans quelle maison elle pensait qu’il irait. « A vrai dire, je n’en sais rien, mon grand. Mais sache qu’importe l’endroit où le choixpeau te répartira, tout le monde sera fier de toi. Tes parents, ton grand-père, Harry, les Weasley. Et moi, surtout. Tous. La maison n’a pas d’importance, on te l’a déjà dit, c’est ce tu décides de faire qui importe le plus, tu le sais très bien Teddy, et maint- » Grand-mère Tonks fut interrompue par un énième sifflement venant de la locomotive, et jamais le sorcier ne connu la fin de sa phrase. A la place, elle l’intima de se dépêcher, resserra sur elle les pans de sa cape et tout en chassant les larmes qui menaçaient de rouler sur son visage, héla un homme pour qu’il aide son petit fils à charger ses bagages dans le train qui le mènerait loin d’elle. Avant de prendre place, Ted lui promis qu’il allait lui écrire, recevant lui aussi la promesse de réponses, et de son plat préféré quand il rentrerait pour les vacances. Il l’embrassa sur la joue avec la tendresse qu’on assimile aux grands-parents. « Je t’aime, mamie. » « Moi aussi je t’aime, mon petit. Dis-le, si tu fais des cauchemars. Ne te mure pas dans le silence. Oh, Teddy, dis-le, surtout. Je t’en supplie… » Elle connaissait les maux qui l’habitaient, les démons, semblables à tous ceux qui peuplaient l’esprit des personnes amputés de quelque chose de vital, mais savait aussi qu’il ne le dirait pas. Il n’était pas Ted Lupin pour rien, après tout. « Oui. » répondit-il simplement avant que sa gorge ne se noue. Et il s’en alla, sans faire de promesse autre que celles fixées par un « au revoir ». Ils savourèrent tous deux l'étrange et chaude sensation d'être beaucoup plus ignorants que le commun des mortels, lequel n'était ignorant que de choses communes. La pénombre avait laissée place au jour, et les volets qu’ils n’avaient pas pris le temps de refermer, dans l’empressement de la situation, faisaient passer clandestinement la lumière dans la pièce, éblouissant les deux jeunes gens au passage, du moins Ted, qui lui était réveillé. Victoire quant à elle, dormait encore, à quelques centimètres du garçon, un de ses bras replié contre son corps, et l’autre pendant en dehors du lit, ce qui amusait celui qui l’a regardait sans autorisation, la tête embrumée et un sourire idiot peint sur les lèvres. Cela le changeait. Ses idées n’étaient pas censées, et s’embrouillaient dans son esprit, mais ne dérangeaient pas pour autant le jeune homme. C’était une première, et il se prenait à désirer plus que tout pouvoir revivre ces moments de tranquillité, où il relâchait la pression pour vivre dans l’instant présent. Et c’était si bon que ça en devenait presque douloureux. Comme s’il avait remis en question dix-neuf ans de son existence. Dix-neuf maudites années parties en fumée. Un bien fou. Il ne put d’ailleurs s’empêcher de clore ses paupières, pour les ouvrir une nouvelle fois et constater que Victoire était toujours là, que ce n’était pas un songe sorti de son crâne meurtri par ses années d’études à Poudlard. Quoi qu’il puisse en dire, ces dernières avaient été bénéfiques pour lui, même si les débuts avaient été difficiles. Gryffondor lui avait ouvert ses portes, mais peu de personnes leurs bras protecteurs. Ted Lupin était condamné à une certaine solitude, et ne faisait d’ailleurs rien pour empêcher cela. Les relations humaines restaient à ses yeux si complexes, et même s’il mettait cela sûr le compte de son éducation différente de celle de ses camarades, il ne pouvait pas nier que c’était aussi, et surtout de sa faute : Il n’y comprenait strictement rien. Lui, il était le garçon un peu perdu mais loyal et courageux, et pourtant, les autres ne l’aidaient pas dans sa besogne. Il s’y était accommodé, avec les ans. Et puis, il n’avait été vraiment seul que deux années à Poudlard, après était arrivée Victoire, qu’il considérait comme une amie, et enfin le reste des enfants Potter et Weasley. A bien y réfléchir, il était l’ainé d’une très grande famille, il se devait d’être fort pour eux, ou du moins de faire semblant, un caractéristique propre au Lupin. Ou à la famille Tonks, c’était à voir. Sa grand-mère était morte quand le jeune homme avait soufflé ses seize bougies, comme si elle avait attendu qu’il dépasse un âge où il commencerait à être considéré comme un adulte, et non un gamin sûr qui on ne peut compter. Elle avait accompli son devoir. Elle l'avait laissé entre de bonnes mains, celles de son parrain, Harry Potter, et de sa grande famille. Mais elle l'avait, elle aussi, abandonné. Une énième fois. Et le coup n'en était que plus douloureux. On ne peut pas s'habituer à ce genre de choses. Ce sont des blessures qui ne se referment jamais, Teddy en était bien conscient. Les morts, il pouvait les observer dans ses rêves, qui se transformaient en cauchemars, comme lorsqu'il était plus jeune. Un tourbillon de décès, de cadavres en putréfaction, et de maux, tous plus éprouvants les uns que les autres. Ses proches n'étaient même pas foutus de rester en vie. Et lui, dans tout ça, alors ? Que faisait-on de ce bon Lupin ? On s'en contrefichait éperdument, à en croire la tournure que prenait les événements. On lui donnait un peu de bonheur, comme celui qu'il partageait avec Victoire, on le poussait à continuer, encore et toujours, mais on effaçait les traces à chacun de ses passages. Comme s'il n'avait pas eu lieu d'exister. teddy victoire Ceux qui n'ont besoin de personne ont besoin autour d'eux de gens au courant qu'ils sont de ceux qui n'ont besoin de personne. Et maintenant, place à l'histoire. Vous devrez rédiger votre histoire en un minimum de 500 mots. Elle peut être rédigée sous n'importe quelle forme (rp, journal intime, texte suivit allant de la naissance à la mort) et à n'importe quel pronom personnel (je, tu, il/elle). Cette partie n'est pas à négliger, si nous relevons trop de fautes votre fiche ne sera pas validée. Si nous relevons trop d'incompréhension : même chose. Si la fiche n'est pas crédible ou réaliste vous ne serez pas non plus validé. Enfin en cas de compétition avec l'un ou l'autre membre que ce soit pour une place dans une famille pure, un prédéfinis, un scénario ou un avatar le gagnant sera celui qui aura la meilleure fiche et non pas la plus longue ou celle qui se terminera en premier. Dans le cas d'une compétition les deux joueurs ont l'obligation de ne serait-ce que débuter la première partie de la fiche dans les 4 jours qui suivent l'inscription sinon quoi celui qui n'a pas respecté cette règle sera hors compétition et ce sera l'autre joueur qui remportera le rôle. Vous avez une semaine pour faire votre fiche. teddy hugo rose
Dernière édition par Ted Lupin le Dim 17 Nov - 4:05, édité 17 fois |
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Jeremy Fawley
SORTS JETÉS : 816 AVATAR : ash stymest. CRÉDITS : glass skin (avatar). BAGUETTE : composée de bois d'if et contenant un crin de sombral dans son coeur, mesure vingt-cinq centimètres.
| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 6:31 | |
| rebienvenue mon amour bon courage pour ta fiche |
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Invité
| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 6:33 | |
| Bon couraaage, Ted est un choix divin |
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Evie Burwell
SORTS JETÉS : 246 AVATAR : holland roden CRÉDITS : paper.moon BAGUETTE : bois d'aulne, ventricule de dragon, vingt-neuf centimètres; très rigide
| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 7:10 | |
| bienvenue Teddy est un excellent choix |
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James Potter
SORTS JETÉS : 2426 AVATAR : max irons. CRÉDITS : voir avatar. BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.
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Albus Potter
SORTS JETÉS : 1070 AVATAR : aaron johnson CRÉDITS : bigbadwolf BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.
| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 7:59 | |
| teddy bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche |
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Invité
| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 8:51 | |
| .... ... - Spoiler:
Un grand bienvenue sur le forum (again, why ? c'était qui ?) et merci, merci d'avoir pris Teddy. Tu gères la fougère meuf ! |
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Invité
Invité
| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 9:34 | |
| Andréa + Merci petit chou
Roxane + (je me permets pour le prénom ) Et Hugo alors, ce personnage est juste génial Merci beaucoup à toi
Evie + (je crois que c'est Sevde ton prénom, si j'en crois bazzart ) Merci J'espère que je le jouerais correctement
Lise + Merci again ?
Amina + Merci toi Oui, Teddy, j'ai pas pu résister il est trop bien
Karine + (je me permets aussi ! bon voilà, j'ai toujours voulu te dire que j'adorais tes créas, donc c'est dit :face:t'es une déesse ) & merci sinon (c'est trop joli comme nom de ville mon dieu, j'aimerais trop habiter dans un endroit ayant un nom aussi classe )
Clara + (j'me permets aussi ) Merci à toi
Lisa + (j'me permets bis, j'aime pas appeler les gens par leur nom de personnage ça me perturbe ) ON VA FAIRE DES BÉBÉS Bref, j'espère être à la hauteur, et merci (j'étais julius, si tu veux savoir ) |
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Albus Potter
SORTS JETÉS : 1070 AVATAR : aaron johnson CRÉDITS : bigbadwolf BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.
| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 9:38 | |
| mais tu peux te permettre c'est toujours mieux que le surnom officiel de mon perso qui a été trouvé par lise (james) |
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Albus Potter
SORTS JETÉS : 1070 AVATAR : aaron johnson CRÉDITS : bigbadwolf BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.
| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 9:41 | |
| boobs merci lise |
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| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 9:43 | |
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Albus Potter
SORTS JETÉS : 1070 AVATAR : aaron johnson CRÉDITS : bigbadwolf BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.
| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 9:44 | |
| voilà enfin quelqu'un qui me comprend |
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| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 9:46 | |
| ENH TED Rebienvenue par ici alors à ce que j'ai compris Bon courage pour ta fiche ! |
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| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 9:48 | |
| My godness ! Attention je suis contente que tu es pris Teddy, au point d'avoir craqué mon slip même mais... JULIUS C’ÉTAIT TOI !!! Moi je dis fais en un double compte par la suite, parce l'acteur + le début de ta fiche Tu peux pour le prénom, je préfère aussi, c'est juste que j'ai la flemme de les chercher quand ils ne sont pas indiqué Notre Clara est maso, elle aime rappeler aux gens les surnoms qu'elle déteste |
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Albus Potter
SORTS JETÉS : 1070 AVATAR : aaron johnson CRÉDITS : bigbadwolf BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.
| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Ven 15 Nov - 9:49 | |
| non, ça s'appelle de la prévention anti-surnom-boobs |
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| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Sam 16 Nov - 1:15 | |
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| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Sam 16 Nov - 2:37 | |
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| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Sam 16 Nov - 11:15 | |
| Bienvenue Ted , attention à ma fille grrr |
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| Sujet: Re: à contrecœur (teddy) Sam 16 Nov - 12:16 | |
| Bienvenue bonne chance pour ta fiche |
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